uand je m'étais levée, le soleil était déjà au rendez-vous. Je pris donc un petit-déjeuner rapide et me préparais. Une fois habillée de mon mini short et d'un haut bleu turquoise, je pris place à mon bureau et consultait mes mails professionnels. On était dimanche, il faisait beau et moi je décidais de travailler. Je n'étais vraiment pas normale. Je soufflais donc un grand coup, regardais le ciel bleu et ce magnifique soleil. Je souriais et me levais en direction de ma chambre pour y prendre mon bikini bleu turquoise.

Une fois mon maillot de bain enfilé et avoir fini de préparer mon sac, je pris les clefs de ma voiture et me dirigeait donc en direction de la plage. Il y avait du monde, mais ce n'était pas non plus la foule, j'enlevais donc mes escarpins et me dirigea vers un endroit vide, mais pas trop loin du bar. J'enlevais mon haut et mon mini short, installait ma serviette et m'allongea prêt à bronzer.

Je regardais autour de moi, j'aurais pensée que la plage serait plus animée, mais il faut croire que je suis surement venue trop tôt. Au moins, je pourrais me reposer et me détendre dans le calme. En tout cas cela faisait beaucoup de bien de profiter du soleil et de ce temps magnifique. Et le bruit des vagues, s'écrasant sur le sable, me rendait encore plus zen. Il y a pas à dire, la plage est surement un des lieux que je vais le plus appréciée ici.

'avais décidée de profiter du soleil et de bronzer un peu. Mais il faut croire que le destin en avait décidé autrement. Alors que j'étais tranquillement installé quand j'entendis quelqu'un et plus spécialement un garçon crié attention, avant que celui-ci ne se jette sur le sable. Je me redressais, prête à crier contre cet imbécile quand je vis Nathaniel. Je me calmais sur le coup. Mais maudissais le destin pour cette rencontre. Enfin il ne faut pas exagérer non plus, mais la dernière fois que je l'avais vu remontait à longtemps et je n'en gardais pas un super souvenir.

Il engagea la conversation. Je souris donc et lui répondit. Je vais bien et toi ? Jamais je n'aurais pensée le revoir surtout dans des circonstances comme celle-ce. D'ailleurs je lui fis une petite remarque. Je vois que ta technique de drague est toujours la même. Je lui fis un clin d'oeil en disant cela. Un manie chez moi, faut dire que cela m'amusait de voir que c'était plus ou moins toujours le même.

Il faut avouer que je me sentais gêner. Depuis notre rupture, tout avait changé entre nous. Certes c'est moi qui avais rompu, mais c'était plus ou moins de sa faute. Enfin c'était de sa faute, c'est lui qui m'avait trompé. Enfin tout cela était du passer, je me devais de ne plus y penser. Mais bon, c'était toujours plus facile à dire qu'à faire. Mais je l'avais oublié donc je ne devrais pas me sentir gêner. Je le regardais donc avec un sourire et lui dit. Alors, quoi de beau depuis le temps ? Autant prendre des nouvelles, après tout il avait compté pour moi dans le passé. Et peut-être que dans le fond, il comptait encore un peu.

amais, au grand jamais, je n’aurais cru que notre conversation se passerait aussi bien. Dans un sens ce n’est pas plus mal. Cela montrait à quel point, nous avions grandi, murit et surtout évolué. On avait tourné la page cela était certains. Même-ci le passé était encore présent, il ne se faisait pas sentir aujourd’hui.

Alors que je m’installai en position assise sur ma serviette, on se posa mutuellement la même question, en même temps. Ce qui nous fit sourire tous les deux. Il répondit en premier. Alors comme ça. Il avait arrêté l’armée. Je l’écoutais intéressée, je ne sais pas pourquoi, je voulais vraiment savoir ce qu’il était devenu, ce qu’il faisait de sa vie. Il avait compté pour moi, que ce soit en tant qu’ami ou en tant que petit ami. Mais la vie à fait que tout cela change.

Une fois qu’il eut fini son récit, il me posa des questions. Je souris donc et lui dit. En gros tu prends un nouveau départ. C’est un peu mon cas aussi. J’avais plus ou moins tout à New-York, ma boutique fonctionne très bien. Du coup, j’y ai mis ma meilleure vendeuse en gérance, pour pouvoir m’installée ici. Je me mordis la lèvre et rajouta. Je suis venue pour rejoindre Ayann surtout, mon petit frère me manquait trop. Et du coup, bah j’ai ouvert une deuxième enseigne. En espérant que tout fonctionne comme à New-York.

Je lui souris. J’avais dit tout cela sans vraiment reprendre mon souffle. Mais cela me faisait du bien de lui dire tout cela. Bien que peut-être qu’il en avait rien à faire. Peu m’importait. Il était une personne que j’avais connue avant que tout bascule dans ma carrière professionnelle.

e me mis à rire, quand je vis sa réaction quand je lui avais dit que je quittais New- York. C’est vrai que cela pouvait être choquant pour les gens qui me connaissaient vraiment. Car pour moi, la ville de New-York était la ville du Stylisme, la seule ville, où il est difficile de se faire un nom, et c’était un challenge pour moi. Et avec beaucoup de travail, d’audace, de motivation, et surtout de détermination, j’avais réussie à devenir quelqu’un dans le monde de la mode.

Mais comme je lui avais dit, je n’étais pas ici que pour le travail, mais aussi pour mon petit frère. D’ailleurs il me dit que cela faisait un moment qu’il ne l’avait pas vu. Il faut dire que notre quatuor avait pris un sacré coup suite à notre séparation. J’avais perdu ma meilleure amie qui avait pris la défense de son frère et Nate avait perdu son meilleur ami, car Ayann avait pris ma défense. Enfin vu comme ça cela pouvait paraitre compliqué.

Je souris à Nate et le remercia quand il me dit qu’il espérait que ça marche pour moi ici. Je ne voulais pas m’attarder sur le sujet d’Ayann, le passé devait restée le passé. Cela était plus simple pour avancer dans l’avenir. Pourtant dans le fond je sentais encore cette petite pointe qui me faisait mal face à la trahison que Nate avait eu à mon égard. Mais, je décidais de la balayé d’un coup de mouvement de main.

Bon cependant, je dois dire que sa proposition m’étonnait, mais cela me fit plaisir, c’est vrai car après tout, c’était un ami avant d’être un amant. Je lui souris et lui répondit. Mais toi aussi tu as l’air en pleine forme. Et ce serait avec plaisir de boire un verre avec toi, un de ses jours. Je sortis un bout de papier, et écrivis mon numéro de téléphone, et lui donna. Quand tu auras un moment de libre, n’hésite surtout pas.

Après tout, je risquais quoi ? Je ne risquais vraiment rien, à part peut-être retrouver un ami qui m’était cher. Car je dois avouer que tout cela me manquait. Notre quatuor me manquait.

ate m'avait proposé de se revoir un de ces quatre pour boire un verre avec lui. J'aurais pu refuser, mais j'avais décidé d'oublier mon passer et autant dire que malgré tout Nate avait compter et comptait encore pour moi. Donc c'est avec plaisir que j'avais accepter.

Il me demanda mon téléphone pour y rentré son numéro, je lui tendis sans la moindre hésitation. J'avais vraiment envie de renouer des liens avec lui. Comme je le pensais toujours notre quatuor de l'époque me manquais. J'avais revue India à la fête foraine et autant dire que même si je redoutais un peu ses retrouvailles précipitées, j'en avais été heureuse, car tout c'était très bien passer.

Nate me dit alors qu'il allait rejoindre ses amis. Je lui souris et lui dit. Il n'y a pas de soucis, et puis comme ça, tu pourras leurs dire, et surtout te vanter que tu as un rencards, car eux, on l'air bredouille pour le moment. Je lui fis un clin d'oeil, et le regardais se retourner vers ses amis. Bon comme toute personne humaine, mes yeux le regardais de la tête aux pieds.

Je répondis à son signe de mains et retourna pour ma part à ma séance de bronzage.