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 Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.

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(#)Sujet: Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.   |   Mar 7 Juil - 12:30


❝Mathias x Madison

   ♡ Rancunes, amertumes, lis dans mes yeux toutes la souffrance du monde.
J'ouvres les yeux, alors que mon crâne m'est douloureux. Une fois de plus j'ai bu au point de ne plus rester éveiller, au point de perdre connaissance. J'ai besoin de fuir la réalité, de m'en aller loin de ce monde qui me rappel sans cesse que j'ai tout perdu, oui tout perdu. Tiré de force dans cette ville par mon chère paternel, je devais assister à l'enterrement de Dean. Voir sa famille décimer avec le temps me plonge dans un démence étrange, presque irréelle. Beaucoup me jugent sans comprendre les raisons qui me poussent à faire ce que je fais. Trop intelligent, trop souffrant, rejeté trop jeune...Trop de rancune, trop d'amertume. J'ouvre doucement les yeux et je les fermes pour battre des cils à plusieurs reprises, alors que le soleil me frappe de plein fouet. Passant une main dans mes cheveux, me redressant difficilement, j'analyse la pièce ou je me trouve. Ah oui, juste, j'étais chez ma soeur...Madison. Vivre chez elle était la seule solution possible actuellement, n'aillant ni travaille et n'aillant pas recommencé mes études, je refusais l'argent de mon père. Puis, disons qu'elle était celle que je détestais actuellement le moins parmi les miens. Je pousse un léger soupire alors que j'observe l'heure au réveil. Onze heure trente du matin...Alors que je bouge mon pieds, une bouteille vide s'écroule sur le tapis. Je ne me souviens pas de grand chose, tout ce que je sais c'est que j'ai bu seul dans la chambre, m'isolant de toutes vies environnantes.

Je finis par me lever, habillé d'un simple boxer, on pouvait observer plusieurs cicatrices du à divers bagarres qui avaient mal finies, mais également trois tatouages dont un qui prenait tout mon dos. Deux ailes, ainsi que le prénom de Dean et de Leah placé sur mes cotes. Les cheveux en batailles, la démarche peut assurée, je décide d'aller prendre une douche alors que l'habitation me semble vide. Je me glisse donc sous l'eau chaude que je refroidis au fur et à mesure, histoire de belle et bien me réveiller. Une vingtaine de minutes plus tard je sors une serviette autour de la taille, retournant dans la chambre pour y enfiler un training mais pas de tee-shirt. Une fois mes chaussettes mises, je me décide enfin à aller dans la cuisine pour me servir une tasse de café. Et oui, j'étais un accro à la caféine. Alors que je prenais une tasse dans l'armoire après en avoir fouillé trois pour enfin trouver la bonne, je pose mes fesses sur une chaise, le regard dans le vide. Un bruit de porte qui s'ouvre retenti, je tourne légèrement les yeux vers la silhouette de Madison qui passait dans le couloir. Je garde le silence, je ne dis rien, je me contente de prendre une nouvelle gorgée de ma boisson chaude. J'étais loin d'être bavard depuis mon arrivé, ne disant pratiquement rien à ma famille. J'ai la rancune facile et je tenais tout le monde responsable de mon abandon. Je n'avais que vingt deux ans et pourtant, j'avais l'impression mentalement d'être épuisé comme une homme de soixante ballais.

Je ne sais pas ce que ma soeur était en train de faire, néanmoins, j'entendis ses pas se rapprocher de la cuisine. Mon regard plongé dans ma tasse de café, je restais silencieux, immobile comme une statue de sel. Les traits creusé par un manque de sommeil évident, pas une surdose d'alcool mais également une prise de drogue douce régulière, je m'avachi sur ma chaise comme lassé par cette vie.



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(#)Sujet: Re: Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.   |   Mer 8 Juil - 22:04


∞ family portrait.


m a t h i a s . c a m p b e l l . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .


En rentrant de garde ce matin, je ne m’étais pas couchée. Je n’avais plus le temps aujourd’hui. En effet, j’avais beaucoup trop de chose à faire pour mon association. Je suis actuellement en pour-parlé avec les parents de Kenny puisque ces derniers désirent me mettre sur leur testament au cas où ils leur arriveraient quelques choses. Kenny est un jeune enfant de presque trois ans maintenant. Il vit à Madagascar. Je l’avais accueillis dans le passé pour qu’il puisse se faire soigner étant donné que sa vie était en danger et qu’il n’avait pas le moyen de se faire soigner là-bas.
J’avais alors prit une douche en rentrant avant de me vêtir d’un tailleur et de me coiffer convenablement. Aucune place pour la médiocrité et le laisser aller. Non, je suis Madison Campbell. J’ai une image à véhiculé et une certaine prestance à garder. C’est pourquoi, je n’avais pas hésité à mettre mes plus beaux talons pour aller chez l’avocat aujourd’hui.
Ma mise en beauté avait ensuite duré une petite demie heure, ce qui avait, à en entendre le bruit provenant de la salle de bain, laissé le temps à mon frère de prendre la sienne. Mathias est revenu il y a quelques jours et naturellement, je l’avais accueillis chez moi. Je ne voulais pas le laisser aller à l’hôtel et puis c’est mon petit frère. Concrètement, je l’aime. Il est la seule chose précieuse qu’il me reste. Mon frère aîné vient de mourir, ma sœur cadette est morte. Mathias est le seul qui me reste. Je me dois d’agir en grande sœur responsable et j’espère qu’on pourra un jour retrouver notre complicité car pour le moment, monsieur tire la tronche.
« Bonjour. » Lui dis-je en m’approchant de lui avant de l’embrasser tendrement sur la joue. « Tu vas me faire une gueule d’enterrement encore longtemps ? » Lui demandais-je en allant attraper une tasse pour me servir mon café. « Parce qu’à la longue, ça commence à me saouler. » Lui dis-je simplement en m’asseyant en face de lui. Mathias et moi n’avons qu’une année de différence. Nous sommes nés le même jour et notre relation était telle que nous étions presque comme des jumeaux à l’époque de notre enfance. Je trouvais ça dommage que Mathias agisse de cette façon avec moi et qu’il soit distant. J’aimerai retrouver mon frère et j’avoue que je ne comprends pas pourquoi il agit comme ça avec moi.
Mon portable se mit ensuite à vibrer. Naturellement, je m'étais mise à le regarder. C'était Alexie, ma cousine. Un petit sourire s'afficha lorsque j'aperçu son nom. Puis il disparaissait lorsque je me rendis compte que sans le faire exprès, mon portable s'était mit sur un message de Jason. Entre Jason et moi, c'est compliqué en ce moment. Nous sommes retournés ensembles à Phoenix dernièrement et on a même couché ensemble. Sauf qu'il m'a avoué au petit matin que nous avions fait une erreur puisque monsieur est en couple. Et je dois bien avouer que depuis ce jour là, je suis dépassée. Il est bien possible que la Queen Campbell ne suive plus rien.


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(#)Sujet: Re: Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.   |   Dim 12 Juil - 14:29


❝Mathias x Madison

   ♡ Rancunes, amertumes, lis dans mes yeux toutes la souffrance du monde.
Assis sur mon tabouret, une tasse de café en main, j'avais l'impression de vivre dans un monde parallèle, un monde qui ne semblait plus m'appartenir. Je n'ai plus aucun contrôle. Je pousse un long et grand soupire quand je vois entrer ma soeur dans la cuisine, alors que depuis mon arrivé, je tentais d'éviter toutes personnes partageant un lien familiale avec moi. La voix de Madison s'élève alors dans les airs, me saluant en venant déposer un baiser sur ma joue. Quand je sens ses lèvres contre ma peau, j'ai un mouvement de recule évident. Depuis ma claque dans la figure face à Liv, j'évitais le contacte physique avec toutes personnes de la gente féminine, y compris ma propre soeur! Elle ne connaissait pas mon histoire, d'ailleurs, elle ne connaissait pas grand chose de mon parcoure. Je lève un regard froid vers elle alors qu'elle m'annonçait que mon comportement commençait  à la souler...Non mais sérieux? Si elle n'est pas contente pas de soucis, je fais mes valises. Enfin, disons que je n'avais quand même pas en vue de rester en ville. Depuis ma tendre enfance je vivais loin d'eux, loin de ma famille, alors pourquoi changer les belles habitudes? Ils sont destinés, non, nous sommes destinés à souffrir ensemble. J'en avais marre d'avoir mal, marre de ressentir sans cesse cette souffrance cruelle.

" Rien à foutre que ça te soule Madison!"

Ma voix était calme pourtant très arrogante, alors que je replongeais mes yeux dans mon café. C'est alors qu'un vibrement me fait détourner les yeux vers le téléphone de ma soeur.  Alexie, encore une chanceuse de la famille Campbell...Décidément, nos membres sont foutrement maudits, puis, je ne l'aime pas trop cette rouquine! Je la trouve imbue de sa personne, capricieuse, énervante. Puis, elle me rendait facilement mes regards sombres, mes piques. C'est alors que son téléphone se place sur un message de Jason, mon regard s'assombri directement, alors que ma gorge se serre.

"C'est quoi ça! Tu parle à Jason? LE Jason!"


Depuis l'accident avec ma soeur j'avais radicalement changé, comme anéanti par sa perte, brisé par sa mort. Je m'étais enfoncé dans des tourments bien trop cruels pour un mec de mon âge. Cette fois je regardais ma soeur droit dans les yeux, un regard avide de colère alors que j'attendais une foutue réponse. J'espérais qu'elle me dise qu'il s'agissait d'un autre Jason, d'un inconnu que je ne connaissais pas encore...J'avais ce mec en horreur. D'ailleurs si jamais je le croisais il risquait bien de se prendre mon poing radicalement dans la gueule.  Malgré mon jeune âge Madison savait, elle me connaissait assez pour savoir qu'il ne valait mieux pas m'avoir dans ses ennemis. Bagarreur, fonceur, je n'avais pas peur de la souffrance physique! Un bras cassé, un nez explosé, la vue du sang...Je pouvais devenir fort incontrôlable, surtout sous l'effet de la colère de la haine. J'avais cessé de boire ma tasse de café, très mauvais signe chez moi grand drogué de caféine!




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(#)Sujet: Re: Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.   |   Dim 12 Juil - 17:02


∞ family portrait.


m a t h i a s . c a m p b e l l . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .


Je n’étais pas certaine de savoir ce qui me dérange le plus chez mon petit frère. Je ne sais pas si c’est son air arrogant, sa répartie, son « je m’enfoutisme » ou son agressivité qui m’énerve le plus. Je ne comprends plus mon frère depuis bien longtemps. Parfois, j’essaie de le comprendre, j’essaie de faire comme si de rien n’était. J’essaie de me dire que tout vas bien dans le meilleur des mondes mais au bout d’un moment, Mathias fait sortir ma tête de l’eau, il me ramène à la réalité. Rien  ne vas plus entre nous, rien ne vas plus entre lui et mes parents. Ça, je le comprends. Mon père est un gros connard imbu de lui-même et ma mère a fait de nombreuses erreurs. J’ai réussi à passer au-dessus mais Mathias n’y arrive pas visiblement. Et entre nous, il n’en a surement pas envie. Le plus dingue dans tout ça, c’est qu’il me donne l’impression de maitriser toute sa colère au quotidien mais que par moment, il relâche tout sur moi. Pourquoi ? A mon sens, je suis bien celle qui lui montre le plus d’intérêt. Soyons honnête, mon père n’en a rien à faire et ma mère habite à Newport Beach avec son nouveau fiancé dans notre villa qui était, à un moment, la villa familiale des Campbell.
Quoi qu’il en soit, je ne suis pas celle sur qui monsieur doit se défouler, non, il doit me montrer beaucoup plus de respect qu’en ce moment-même. D’autant plus que je ne lui ai rien fait pour qu’il agisse comme ça et il est hors de question que je me laisse faire par ce petit con. C’est pourquoi, je venais de lui dire gentiment mon état d’esprit soit qu’il commençait à me saouler. Agir comme un attardé mental, ça va cinq minutes. On a plus l’âge pour ce genre de chose. « Rien à foutre que ça te soule Madison! » Son arrogance m’exaspérait. Clairement, je n’avais qu’une envie : le mettre sous une douche glacée pour le réveiller. « T’es bien le fils de ton père toi. Arrogant sans aucune bonne raison, prétentieux comme si tu étais le roi du monde alors que tu n’es que le roi des cons. » Dis-je simplement sans hausser le ton avant d’amener ma tasse de café jusqu’au bord de mes lèvres afin de déguster ce dernier. Mathias n’a pas l’air de saisir la situation. Il n’est pas face à son père ou à sa mère, non… Il est face à sa grande sœur, face à Madison Campbell et ceux qui me connaissent savent qu’il ne faut pas jouer avec moi trop longtemps. Il a beau être mon petit frère, j’ai beau l’aimé, il n’en demeure pas moins qu’il ne me marchera jamais sur les pieds et qu’il ne fera jamais la loi chez moi.
Peu de temps après, je reçus un message d’Alexie avant de tomber sur le message de Jason. Mathias, aussi irrespectueux que d’habitude, se permit de regarder mon téléphone portable et de prendre connaissance de mes interlocuteurs. J’étais offusquée, pour qui il se prend ? «  C'est quoi ça! Tu parles à Jason? LE Jason! » Sa colère et son énervement commençait à apparaître. Mon sourcil se arqua un instant avant que je ne prenne la parole en fermant mon portable. « Premièrement, tu n’as pas à lire mon téléphone. Pour qui tu te prends ? » Lui répondis-je alors dans un premier temps avant de reprendre. « Et deuxièmement, je n’ai pas de compte à te rendre. Je parle avec qui je veux, quand je le veux. » Lui dis-je alors en affrontant son regard.   « Tu n’as rien à me dire, je te rappelle que je suis ta grande sœur et non l’inverse. C’est bien compris ? » Il était pour moi inconcevable que mon petit frère se permette de régenter ma vie. Je fais bien ce que je veux et au moment où je le veux.
Naturellement, je m’étais permise de saisir un croissant afin d’en déchirer un petit bout pour l’apporter à ma bouche.


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(#)Sujet: Re: Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.   |   Dim 12 Juil - 20:15


❝Mathias x Madison

   ♡ Rancunes, amertumes, lis dans mes yeux toutes la souffrance du monde.

Ouvre les yeux. S'il te plait Madison, regarde moi et dis moi que tu comprend, que tu sais ce que j'éprouve. J'aurais tellement aimer lui crier mes sentiments, hurler ma terreur, ma peine, ma souffrance. Pourtant, rien ne pouvait sortir, rien, absolument rien. Décidément la vie nous offre bien des douleurs, bien des chemins à prendre seul ou en famille. Personnellement , je ne connaissais que les sentiers en solitaire. Autrefois nous nous entendions si bien, comme des jumeaux, comme si nos âmes étaient sans cesse liées l'une à l'autre. Et puis les années étaient passées. Nous avions perdus notre soeur, l'accident, mon retour en pensionnat, cet abandon qui fit que j'en veux au monde entier même à elle. Madison...Né le même jour que moi, le même mois à un an d'intervalle. Comme si nous étions destinés à être plus semblables que nous le souhaitions vraiment. Elle avait été celle que j'appréciais le plus dans les Campbell, celle qui me faisait autrefois sourire, autrefois rire...autrefois... A présent bien trop aveuglé par mes tourments, je détourne les yeux de cette femme qui, malgré tout, me ressemblait plus que n'importe qui. Caractérielle, têtue, parfois impossible à vivre. Nous deux sous le même toit c'était carrément suicidaire, mais où irais-je à part ici? « T’es bien le fils de ton père toi. Arrogant sans aucune bonne raison, prétentieux comme si tu étais le roi du monde alors que tu n’es que le roi des cons. » Je lève simplement les yeux au ciel, une fois de plus comme moi, elle avait une répartie du tonnerre. Cela allait effectivement donner naissance à pas mal de conflits, car elle comme moi ne sommes pas des personnes à baisser les yeux devant les autres.

"Et toi t'es la fille de ton père, aussi conne et ennuyante à souhait...sans intérêt quoi."


J'avais également dit cela avec un calme olympien, même si j'avais une envie folle de lui retourner mon café sur la tronche! Cette fille allait me rendre cinglé, franchement, elle ne comprenait rien à rien cette peste arrogante et sans cervelle. Si elle pensait que j'allais me plier devant elle, elle pouvait rêver et les yeux grands ouverts. Pensait-elle qu'avec ses un an de plus elle me surpassait? Mademoiselle se faisait de belles idées. Vient alors le passage du sms, chose que je ne pu pas laisser passer, surtout avec ma fougue naturelle. « Premièrement, tu n’as pas à lire mon téléphone. Pour qui tu te prends ? » Non mais elle est sérieuse là? Son téléphone se tape sur le message et c'est de ma faute? Je n'en peux rien si elle a pas assez de cervelle pour être discrète! « Et deuxièmement, je n’ai pas de compte à te rendre. Je parle avec qui je veux, quand je le veux. » Ah ben oui c'est certain, mais parler avec le meurtrier de ma petite soeur, de notre petite soeur c'était loin d'être dirigeable pour moi. Je ne baisse pas les yeux, je l'affronte alors que la rage monte sournoisement en moi. « Tu n’as rien à me dire, je te rappelle que je suis ta grande sœur et non l’inverse. C’est bien compris ? » A sa phrase j'explose de rire, d'un rire non pas amusé mais bien froid et sans prévenir je me lève et lui arrache son croissant des mains pour le jeter à terre. Plaquant mes deux mains sur la table, faisant tomber mon tabouret sur le sol, je dis d'une voix calme contrairement à mes gestes.

"Saches ma grande que certes, tu peux parler à qui tu veux mais causer avec le meurtrier de notre soeur est loin d'être compréhensible...Elle aurait honte de toi, en tout cas moi j'ai honte de toi!"

Je renverse ma tasse de café qui s'écrase sur le sol tout en me dirigeant vers la sortie de la pièce, me retournant néanmoins pour ajouter.

"Et tu es ma soeur mais t'es loin d'être de bons conseils...a ce que je sache c'est pas moi qui baisais les riches pour leurs cadeaux...alors tes remarques tu te les gardes, t'es pas un modèle! D'ailleurs Madison, je t'en merde toi et la famille Campbell...A part abandonner les vôtres vous savez rien faire de bons!"

Ma voix tremblait d'une rage étrange alors que je quittais la pièce pour foncer dans ma chambre, attrapant un haut et un pantalon, prêt à me changer pour quitter cette foutue baraque tout en remplissant ma valise. Mais que m'avait-il pris de venir habiter ici!



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(#)Sujet: Re: Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.   |   Mer 15 Juil - 18:29


∞ family portrait.


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Il était blessant oui, c’est bien ce qu’il était. J’étais outrée par son comportement. Il n’est clairement plus celui que je connaissais.  Jamais dans le passé, il ne m’aurait parlé comme ça. Non, jamais. Il m’a toujours montré son respect, nous étions complices, comme deux jumeaux et c’est pourquoi je trouvais ça blessant. J’aimais mon frère, j’aime mon frère. Je l’aime tellement… Je ne partagerai pas mon dernier gâteau avec lui mais je lui donnerai un rein voire les deux si ça pouvait lui sauver la vie. Je donnerai tout pour lui alors je ne conçois pas qu’il puisse me parler comme ça. Pas après tout ce qu’on a vécu. Notre sœur est morte, notre frère est mort. Il ne reste plus que nous deux même si techniquement, notre demi-sœur Nevaeh, née hors mariage habite quelque part aux Etats-Unis. « Et toi t'es la fille de ton père, aussi conne et ennuyante à souhait...sans intérêt quoi. » Un rire sortit de ma bouche. Quel boulet ! Sérieusement, il n’est pas du tout crédible mais vraiment pas du tout. « Si je suis si ennuyante, ne perds pas ton temps avec moi Mathias ! » Lui dis-je alors en levant les yeux aux ciels. Il était ridicule en ce moment et il m’énervait. Me comparer à mon père ? C’est la pire chose qu’il puisse me faire. Je suis loin d’être mon père, je suis loin de lui ressembler. Cet homme n’a aucune valeur, il n’a rien dans le pantalon, c’est l’homme le plus stupide et dépourvue de morale que je connaisse. Alors non, je ne suis pas comme mon père !
Mon téléphone se mit ensuite à vibrer. Mathias laissa ses yeux trainer sans gènes et forcément, en voyant le nom de Jason apparaître, une nouvelle dispute éclata entre nous à son sujet. Je lui avais donc dit ma façon de penser, il était hors de question qu’il pète plus haut que son cul celui-là et qu’il se permette de me critiquer autant.
Sans me prévenir, il arracha mon croissant de mes mains pour le jeter au sol, il se leva brutalement et posa ses mains sur la table. Je le regardais en me retenant de ne pas hurler. « Saches ma grande que certes, tu peux parler à qui tu veux mais causer avec le meurtrier de notre soeur est loin d'être compréhensible...Elle aurait honte de toi, en tout cas moi j'ai honte de toi! » S’exclama le jeune homme d’une voix calme et sereine. A quoi était-il en train de jouer au juste ? Il se leva ensuite, renversa sa tasse de café puis commença à partir. Je fus totalement outrée. « Et tu es ma soeur mais t'es loin d'être de bons conseils...a ce que je sache c'est pas moi qui baisais les riches pour leurs cadeaux...alors tes remarques tu te les gardes, t'es pas un modèle! D'ailleurs Madison, je t'en merde toi et la famille Campbell...A part abandonner les vôtres vous savez rien faire de bons! » Ajouta ce dernier en se retournant avant de partir. Mes gros yeux sortit immédiatement. C’était donc ça le problème !
Je ne l’avais pas poursuivi immédiatement, j’étais restée immobile.  Puis lorsque je repris le dessus, je partis rapidement jusqu’à sa chambre. Il était complètement nu. Je pouvais aussi bien voir ses fesses que son sexe. Il était bien fourni par la vie celui-là. Enfin bref, passons. « Je ne t’ai pas abandonnée ! Papa et maman l’ont fait ! Pas moi ! T’es loin d’imaginer ce que moi j’ai pu endurer ok ? Papa m’a fait vivre un calvaire et maman aussi mine de rien ! Ils m’ont tenus responsable de l’accident, ils ne se sont pas occupés de Léah quand elle était handicapée ! Non c’est moi qui l’ais fait. C’est moi qui changeait ses couches, c’est moi qui lui donnait à manger, c’est moi qui la bordait et qui me réveillait toutes les nuits quand elle suffoquait parce qu’elle n’avait pas assez d’air dans son cerveau ! Dean était déjà partit à l’armée, toi tu étais dans un pensionnat ! Et à la mort de Léah, tout m’est tombé dessus alors arrêtes de faire la victime parce que tu as eu de la chance ! Oui, tu as eu la chance d’être loin de tout ça et de ne pas te retrouver seule dans une situation comme celle-là parce que oui, Mathias, j’étais seule ! Donc je t'interdis de dire qu'après tout ce que j'ai fais pour notre petite soeur, qu'elle aurait eu honte de moi.» Lui balançais-je alors en m’énervant avant de m’approcher encore plus de lui. Nos regards s’affrontaient et je ne comptais pas en rester là, tout ça devait sortir à présent. Il était hors de question que je passe une fois de plus pour la mauvaise personne, il n’avait pas le droit de me faire ça, pas lui ! « Et pour ce que ça vaut, j’ai toujours demandé à ce qu’il te ramène à la maison mais Papa n’a jamais voulu rien entendre. Et maman, soumise jusqu’au bout approuvait tout ce qu’il disait. Alors tu sais quoi, si tu veux quitter ma maison, fais le mais si tu le fais, tu garderas en tête que toi aussi tu auras abandonnée quelqu’un…. » Dis-je en le regardant avant de me reculer. « Tu m’auras abandonné moi… » Terminais-je en le regardant sans même bouger.


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(#)Sujet: Re: Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.   |   Lun 20 Juil - 9:00


❝Mathias x Madison

   ♡ Rancunes, amertumes, lis dans mes yeux toutes la souffrance du monde.

« Si je suis si ennuyante, ne perds pas ton temps avec moi Mathias ! » J'ai besoin d'évacuer toute cette foutue frustration, de faire ressortir cette peine longuement accumulée dans un petit côté de ma tête. Je lève les yeux vers elle. Au fond elle avait peut-être raison...A quoi bon perdre mon temps avec elle, avec lui, avec eux...Il ne me restait pourtant plus que elle, cette soeur que j'avais tant chérie, cette soeur que je m'amusais à ennuyer quand je la voyais. Ca c'était avant. Oui, avant que la rancune ne prenne le dessus, avant que je ne me sente perdu dans un univers que je ne comprenais pas forcément. Trop intelligent, je cherchais des raisons, des solutions bien trop compliquée. Déjà enfant mes professeurs avaient diagnostiqués un QI bien plus élevé que la moyenne, annonçant à mes parents la bonne nouvelle. Enfin, bonne n'était pas spécialement le mot. Essayé d'être un goss de dix ans avec une intelligence trop développée, essayant de comprendre un monde avec bien trop de défauts. Alors, je m'étais renfermé sur moi-même, tentant d'ignorer cette petite particularité qui faisait de moi un être exceptionnel. J'aurais pu faire tellement de choses. Suivre de hautes études, finir avocat, médecin et bien plus encore. J'en avais les capacités. Mais entre avoir et vouloir il y a un profond fossé.

Je commence à m'énerver, montant sur mes grands cheveux, ne contrôlant plus ma colère. Je me défoule sur elle, elle qui pourtant au fond ne m'a jamais rien fait. Enfin, elle était plus vieille que moi d'un an, alors qu'aurait-elle pu faire? Elle avait vécu une enfance différente de la mienne, elle avait eu ses propres erreurs, ses propres blessures, mais je ne pouvais le concevoir. J'en ai marre de penser aux autres, j'en ai marre de sentir mon coeur sans cesse se serrer au souvenir de certaines personnes. Je voulais moi aussi exploser normalement, sans avoir à me plonger dans de la drogue, dans l'alcool. Oui, il est temps que je renverse la tendance, qu'ils comprennent tous que le gentil Mathias est mort depuis bien des années. Je monte donc dans ma chambre en rage, la gorge serré par cette frustration étonnante. Je jette ma haine sur le visage de Madisons, alors que je suis incapable de me prendre réellement en main. Non, je secoue le visage, elle l'a bien cherchée! Alors que je tente de m'habiller j'entends des bruits de pas dans les escaliers et une forme à l'entrée de la chambre, super, je suis nu quand même. Bon, c'est ma soeur mais il y a des limites, nous n'avons plus dix ans!

"Merde, Madison t'as pas vu que j'étais nu!"

Dis-je froidement en attrapant un boxer plus que rapidement, enfilant celui-ci à une vitesse vertigineuse. Je n'ai pas honte de mon corps, néanmoins, je ne souhaitais pas exposer ma nudité, surtout pas à ma soeur. « Je ne t’ai pas abandonnée ! Papa et maman l’ont fait ! Pas moi ! T’es loin d’imaginer ce que moi j’ai pu endurer ok ? Papa m’a fait vivre un calvaire et maman aussi mine de rien ! Ils m’ont tenus responsable de l’accident, ils ne se sont pas occupés de Léah quand elle était handicapée ! Non c’est moi qui l’ais fait. C’est moi qui changeait ses couches, c’est moi qui lui donnait à manger, c’est moi qui la bordait et qui me réveillait toutes les nuits quand elle suffoquait parce qu’elle n’avait pas assez d’air dans son cerveau ! Dean était déjà partit à l’armée, toi tu étais dans un pensionnat ! Et à la mort de Léah, tout m’est tombé dessus alors arrêtes de faire la victime parce que tu as eu de la chance ! Oui, tu as eu la chance d’être loin de tout ça et de ne pas te retrouver seule dans une situation comme celle-là parce que oui, Mathias, j’étais seule ! Donc je t'interdis de dire qu'après tout ce que j'ai fais pour notre petite soeur, qu'elle aurait eu honte de moi.»

Je plonge mon regard dans le sien. Nous avions eu des enfances pourries, c'est une évidence, mais cela ne pouvait lui permettre de fréquenter celui qui avait renversé notre soeur. Non, ça je ne pouvais pas l'admettre. Elle approche de moi et je ne bouge pas, je n'ai pas peur. J'avais subis de nombreuses bagarres sans jamais reculer devant l'adversaire, ma soeur ne m'offrait donc pas la moindre sensation à part cette colère qui me traversait entièrement. Pourtant, derrière cette colère j'aurais aimé lui murmurer que je l'aimais toujours autant, que les seuls responsables étaient nos parents...Mais ça ne sortait, je devais trouver un coupable. « Et pour ce que ça vaut, j’ai toujours demandé à ce qu’il te ramène à la maison mais Papa n’a jamais voulu rien entendre. Et maman, soumise jusqu’au bout approuvait tout ce qu’il disait. Alors tu sais quoi, si tu veux quitter ma maison, fais le mais si tu le fais, tu garderas en tête que toi aussi tu auras abandonnée quelqu’un…. Tu m’auras abandonné moi… » Nos regards s'affrontent alors qu'elle recule un peux. J'aurais aimé lui demander pardon mais rien ne se vit, rien ne sorti. Je n'en avais pas le courage, pas encore, pas aujourd'hui. Là j'avais besoin de dire tout ce que j'avais sur le coeur.

"Tu veux que je te plaigne Madison? Bordel tu sais ce que ça fait de se retrouver du jour au lendemain loin des siens. Un gamin se demandant pourquoi? Pourquoi cet abandon alors que je n'avais pas fais de mal? De ne plus rien recevoir des siens. Je rentrais pour les vacances et encore, parfois papa ne venait pas me chercher alors je devais rentrer en train, en bus, bref par mes propres moyens. Et quand je revenais je n'avais droit cas des reproches. Toi tu avais le choix, tu as toujours eu le choix! Moi pas! J'ai tenté de fuguer à de nombreuses reprises, puis j'ai abandonné l'idée sachant que de toute façon j'aurais beau partir je serais sans cesse ramené là-bas." J'avais bien sur haussé la voix, parlant tout en faisant de grands gestes. "Tu m'as rendue visite au pensionnat? Non! Même pas toi! Personne, ni Dean, ni maman, ni papa, ni toi, personne! Alors navré mais tu m'as abandonné bien avant que je ne baisse les bras." La gorge serrée je ne la lâche pas des yeux, je tremble, partagé entre peine de nombreux souvenirs et amertume.




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(#)Sujet: Re: Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.   |   Lun 27 Juil - 15:05


∞ family portrait.


m a t h i a s . c a m p b e l l . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .


J’étais entrée dans sa chambre alors qu’il était nu et honnêtement, je n’en avais rien à faire. Il n’avait plus le petit sexe que j’imaginais toujours qu’il avait mais ce n’est pas grave. Après tout, c’est mon frère, je m’en fiche un peu. Je n’avais pas su me retenir, j’étais obligée de lui dire ce que je pensais. Il n’avait pas le droit d’agir comme ça avec sous prétexte qu’il est malheureux et qu’il en veut à nos parents. Il me tenir responsable de plein de chose mais il ne doit pas oublier que ce n’était pas une situation facile. Ni pour lui, ni pour moi. « Tu veux que je te plaigne Madison? Bordel tu sais ce que ça fait de se retrouver du jour au lendemain loin des siens. Un gamin se demandant pourquoi? Pourquoi cet abandon alors que je n'avais pas fait de mal? De ne plus rien recevoir des siens. Je rentrais pour les vacances et encore, parfois papa ne venait pas me chercher alors je devais rentrer en train, en bus, bref par mes propres moyens. Et quand je revenais je n'avais droit cas des reproches. Toi tu avais le choix, tu as toujours eu le choix! Moi pas! J'ai tenté de fuguer à de nombreuses reprises, puis j'ai abandonné l'idée sachant que de toute façon j'aurais beau partir je serais sans cesse ramené là-bas. » Dit-il dans un premier temps avant de poursuivre : « Tu m'as rendue visite au pensionnat? Non! Même pas toi! Personne, ni Dean, ni maman, ni papa, ni toi, personne! Alors navré mais tu m'as abandonné bien avant que je ne baisse les bras. » Termina Mathias en ne contrôlant pas sa colère. Il tremblait et j’eus un pincement au cœur de le voir comme ça. Mon frère souffrait et mon frère avait raison. Je ne suis jamais venu le voir au pensionnat. C’était une situation difficile dans laquelle nous ont mis nos parents. « J’étais qu’une enfant, qu’une adolescente, immature et égoïste. J’ai pris des mauvais choix et je le regrête mais même si j’étais avec eux, j’étais seule. Je livrais une bataille contre nos parents aux quotidiens et quelque part, tu sais aussi bien que moi que je la menais pour nous ! » Lui confiais-je en avançant quelque peu vers lui. « J’aurai du venir au pensionnat te rendre visite, j’aurai du te sortir de là. Je m’en veux de ne pas l’avoir fait, croies moi je m’en veux.» Lui dis-je simplement avant de le prendre de force dans mes bras. Je voulais lui montrer que j’étais là à présent et que je ne le laisserai plus tomber. « Je t’aime petit frère, je t’aime… » Lui dis-je en sentant mon émotion m’envahir. Je restais cependant mettre d’elle mais j’étais bien consciente que j’étais touchée par la situation.

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(#)Sujet: Re: Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.   |   Sam 1 Aoû - 14:50


❝Mathias x Madison

   ♡ Rancunes, amertumes, lis dans mes yeux toutes la souffrance du monde.

J'ai besoin de lui en vouloir, oui, j'ai vraiment besoin de haïr le monde entier. C'est égoïste de ma part dans un sens, car les gens qui me sont inconnus payent pour ceux que je pensais être ma famille...En avais-je vraiment eu une? Je n'en n'étais plus réellement certain. J'ai aimé Madison, au fond je l'aime toujours, je l'aimerais éternellement. Elle était ma soeur, comme cette jumelle que je n'avais pas eu la chance d'avoir... Elle avait été celle qui avait été le plus proche de moi, celle qui autrefois me connaissait si bien, qui lisait en moi comme dans un foutu livre grand ouvert. A présent les pages de ma vie semblaient écrites en une langue qui lui était désormais inconnue. Une langue que moi seul pouvais comprendre. Il était trop tôt pour que je lui pardonnes ses fautes, je ne me pardonnais déjà pas à moi-même...comment pourrais je trouver le courage de pardonner a une autre personne? J'étais en train de déballer mon sac, enfin, pas totalement mais au moins une petite partie. Je lui en mettais plein la tronche, lui rejetant ses anciennes fautes au visage sans prendre de gants. J'avais besoin de sa. J'ai besoin qu'elle sache que au fond, sans le vouloir, elle avait contribuée à ma descente aux enfers. Qu'elle aussi avait froidement torturé cet enfant que j'étais autrefois, au point de continuer à me faire endurer milles épreuves loin de moi. Je tremble. Mon corps est rempli de cette douce colère qui n'a jamais cessé d'exister en moi, de diverses façons, elle ne m'avait jamais quittée.

Les seuls coupables, au fond, c'est nos parents. Ils ont étés cruels, peut-être sans le vouloir, inconsciemment, mais ils l'ont étés. Ils ont détruits des vies, nos vies. A quoi bon faire des enfants si c'est pour les priver d'une fin heureuse? Je n'ai jamais compris ce sens de leur mentalité, plus égoïste que nous le sommes à présent, après tout, nous avons étés élevés dans un univers bien étrange...surtout elle, moi, je m'étais construit le mien. Imaginaire, instable et parfois drôlement terrifiant. « J’étais qu’une enfant, qu’une adolescente, immature et égoïste. J’ai pris des mauvais choix et je le regrette mais même si j’étais avec eux, j’étais seule. Je livrais une bataille contre nos parents aux quotidiens et quelque part, tu sais aussi bien que moi que je la menais pour nous ! » Nous, elle menait sa propre certes, mais pas la mienne. La mienne je l'avais combattue, menée loin des miens, j'avais été seul et surtout sans armes réelles. Elle avance légèrement vers moi, je me crispe sans pour autant bouger, regardant son visage qui semblait moins déformé par la colère mais plus par de vagues souvenirs douloureux. « J’aurai du venir au pensionnat te rendre visite, j’aurai du te sortir de là. Je m’en veux de ne pas l’avoir fait, croies moi je m’en veux.»

Elle s'en veux? Il est trop tard pour avouer ses regrets, bien trop tard pour pondre des larmes, des je m'en veux. Je suis méchant, je le sais, mais au fond je sentais mon âme vibrer. Je ne bouge pas quand elle entoure ses bras autour de moi, me prenant de force dans ceux-ci. Je reste légèrement surpris, plus assez habitué à ce contacte frère et soeur, d'ailleurs, étrangement je trouvais cela déplaisant. La cause? Liv bien sur. Elle avait tellement détruit mon côté doux et sensible que j'en arrivais à ne plus aimer une simple étreinte féminine. « Je t’aime petit frère, je t’aime… » Moi aussi je t'aime...aurais-je aimer lui dire, j'aurais aussi aimé serrer mes bras autour d'elle mais je ne fis rien. Immobile comme une statue de pierre, je finis par la repousser légèrement sans violence, pour m'éloigner et lui tourner simplement le dos.

"Il est trop tard pour me dire que tu m'aime Madison, tu ne sais pas ce que j'ai vécu, ce que j'ai subis...J'en ai marre de pardonner, je n'en ai plus la force, même pour toi...Maintenant laisses moi tranquille, je suis fatigué."

Oui, je suis fatigué face à ce combat que je ne cesse de mener contre moi-même. Chaque jour et chaque heure je me détruisais un peux plus sans vraiment y faire attention. Je m'assois sur mon lit, passant une main sur mon visage, lui tournant toujours le dos. Je ne veux plus la regarder, je ne veux pas être faible, je ne veux plus pleurer.



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(#)Sujet: Re: Madison - Recolle les morceaux d'une âme brisée, fendue, maltraitée.   |  
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