Lukas Collins

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

Protecteur, loyal mais impulsif : Lukas est un homme avec des principes. La famille, les amis c’est précieux. Il ferait tout et n’importe quoi pour ceux qu’il aime. Tu es en panne à trois heures du matin ? Il arrive ! Tu as besoin d’un coup de main pour déménager ? Il est là ! Tu es brutalisé par quelqu’un ? Il viendra te défendre ! Mais attention il a beau être loyal envers les gens qu’il aime il n’est pas naïf. N’essaye pas de l’embobiner sinon il risque de te rayer de sa vie. A être aussi loyal et protecteur il lui arrive de ne pas réfléchir à ses actes et de foncer la tête la première dans le tas.

Rancunier : Lorsqu’il se fait trahir de quelconque façon ou qu’on lui ment il peut vous en vouloir pendant longtemps. Il a besoin de temps pour pardonner et oublier les actes qu’il n’a pas appréciés. Avec le temps, il est devient beaucoup moins rancunier et pardonne plus facilement à certainement personne.

Intelligent et trop fier : C’est un jeune homme intelligent qui apprends vite et qui aime s’instruire dans la vie de tout les jours. Il lit beaucoup et beaucoup de choses différentes. Il connait ses capacités et il sait qu’il possède beaucoup de culture. Reconnaitre qu’il à tord est très dur pour lui car il pense tout savoir sur tout. Il essaye de faire des efforts pour y remédier mais c’est très dur pour lui.

Calme : Le temps où il faisait la fête tout les soirs avec l’alcool qui coulait à flot est révolu. Depuis son entrée dans la vie active il est beaucoup plus posé et calme. Il préfère rester sur son ordinateur à regarder films et séries ou bien être sur la console à jouer aux jeux vidéo que de sortir en boite de nuit. Il ne dit pas non à quelques sorties entre copains de temps en temps mais cela se fait beaucoup plus rare qu’auparavant.

Amoureux : Et oui même si c’est un garçon qui ne le laisse pas paraître au public, il est un amant très attentionné au sein de son couple. Il est romantique et pas que lorsqu’il veut se faire pardonner quelque chose. Attention il ne laisse pas sa petite-amie porter la culotte totalement ! Chacun à sa part !

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Derrière l'écran

Histoire

Je ne suis pas du tout du genre à raconter ma vie à tout le monde, mais comme c’est une étape obligatoire à ma bonne intégration parmi vous je vais faire l’effort de vous en dire un peu plus sur moi. J’ai vu le jour le jour de l’ouverture des cadeaux de noël. Comme ne m’ont cessé de me dire mes parents j’ai été le plus beau cadeau qu’il n’aurait jamais pu espérer. J’ai pointé mon petit nez sous le sapin même de mon premier chez-moi, dans une petite ville enneigée en Virginie, près de Jamestown. L’ambulance n’ayant pas pu arriver à temps c’est mon père qui a fait l’accouchement de ma mère. Il avait eu l’habitude d’assister son père dans la naissance de plusieurs veaux et poulains au cours de sa vie et grâce à cela il réussit à faire en sorte que tout se déroule bien. Le 25 décembre 1986 je devins Lukas Collins, fils de Stan et Marie Collins.

Mes parents déménagèrent à Miami alors que je n’avais qu’un an et demi pour des raisons professionnelles. Mon père était ouvrier sur des chantiers navals et ma mère était devenue femme au foyer pour m’élever. Je rentrai en école maternelle et très vite mes instituteurs observèrent que j’étais beaucoup plus éveillé que les autres et même en avance. L’école décida de me faire sauter une classe de maternelle. Certes ce n’était qu’une petite classe mais mes parents virent un moi un signe d’intelligence. Ils m’encouragèrent à me cultiver par moi-même en me mettant des tas de livres à dispositions. Ne croyait pas que je lisais du Shakespeare à six ans, non pas du tout. Je lisais des livres adaptés à mon âge mais je lisais beaucoup et cela s’est perpétué pendant toute ma vie.

Du plus loin que je m’en souvienne, mes parents m’ont toujours envoyés chez mes grands-parents pour les vacances d’été. Ceux-ci habitaient dans le Texas et possédaient un ranch magnifique. Je les avais toujours connus entrain de vivre confortablement. Mon grand-père possédait un énorme troupeau de vaches qu’il élevait pour leur viande ou pour leur lait. Ma grand-mère possédait une dizaine de chevaux qui servaient au centre équestre voisin ou bien à leurs balades personnelles. C’est grâce à ces nombreux étés passés avec eux que ma passion pour les animaux est née. Ce que je trouvais le plus merveilleux avec ces bêtes, c’était lorsque les femelles mettaient bas, c’était une expérience unique à chaque fois.

Contrairement à mes aïeux qui vivaient confortablement bien dans leur ranch, mes parents eux vivaient comme ils pouvaient. Des fois certains sacrifices étaient à faire afin de boucler les fins de moi et j’étais aussi impliqué. J’ai reçu une éducation qui pourrait surprendre certains, mais que j’ai apprécié et m’a aidé à devenir celui que je suis aujourd’hui. Nous n’avons jamais demandé de l’aide à mes grands-parents car mes parents se disaient complètement indépendants, moi-même plus tard je n’ai jamais rien réclamé à personne. Je suis allée en école publique et bien que ces écoles aient de mauvaises réputations, je me suis senti bien et ma scolarité s’est bien passée.

Vers l’âge de mes six ans nous avons déménagés vers un quartier un peu plus riche. Mon père avait prit un peu de grade et son salaire avait donc aussi augmenté. Ma mère quand à elle avait retrouvé un travail : elle était réceptionniste dans un grand hôtel cinq étoiles. Bien que mes parents aient pu s’offrir une belle maison, en location, dans un beau quartier, nous n’en restâmes pas moins des citoyens de la classe moyenne. Nos voisins étaient tous snobs et prétentieux, même du haut de mes six pommes je le comprenais. Dans ce lot de bourgeois il y avait quand même une petite file avec qui je m’étais lié d’amitié bien que beaucoup nous séparait. Elle s’appelait April B. Watts.

Je jouais souvent avec elle dans la rue, dans nos jardins ou maisons respectives même si beaucoup nous séparaient. Nous avons grandis dans des milieux différents, seuls notre quartier et nos maisons voisines nous liaient. Elle venait d’une famille très riche contrairement à la mienne, son père était un PDG de grande renommée et c’est toujours le cas aujourd’hui d’ailleurs. Elle fréquentait les écoles privées les plus huppées, je suivais mes cours dans le publique. Je devais attendre Noël pour avoir un énorme cadeau, elle avait ce qu’elle voulait tout au long de l’année. Elle était habillée à la pointe de la mode, je portais les mêmes vêtements d’une année à une autre.

A l’adolescence le corps se transforme, les sentiments se bousculent sans prévenir et surtout la découverte de l’autre est ce qu’il y a de plus intéressant. April que je n’avais jamais considérais autrement que comme une copine, une petite sœur même avec nos quelques années d’écart, commençait à m’apparaitre différemment. La petite fille n’était plus, la petite fille était femme maintenant. Ses formes voluptueuses accouplées à son rire cristallin faisaient chavirer mon cœur.

Pendant un temps nous avons joués à nous tourner autour, jusqu’à ce que le jeu ne nous suffise plus et que nous décidions de commencer à fusionner nos vies. April est devenue celle que je chérirais jusqu’à la fin de ma vie quoi qu’il arrive. Je serais prêt à tout pour elle pour qu’elle ne cesse de m’enchanter avec son rire.

Je suis parti pendant trois ans à l’université faire des études en sciences de l’animal. J’avais décidé de devenir vétérinaire mais les écoles ne prenaient qu’au bout de trois ans d’école minimum. Ayant réussis à avoir une bourse pour rentrer à l’université je n’eu pas à faire un emprunt auprès d’une banque. Malheureusement ce fut le contraire qui ce passa pour pouvoir intégrer l’école de vétérinaire que je devais suivre pendant deux ans après mes années universitaires ...

Une fois mes études terminées je décidai de prendre un appartement et April emménagea par la suite avec moi. Je réussis à trouver rapidement un travail dans un cabinet de vétérinaire en tant qu’assistant. J’avais un salaire convenable qui m’aurait suffit si je n’étais pas étouffé par mon prêt étudiant au taux faramineux. Pour pouvoir rembourser au plus vite la banque je me trouvai un second boulot dont aucune personne ne connaissais l’existence : opérateur de téléphone rose. Payer à l’heure bien plus que mon poste au cabinet je pouvais tout doucement faire face à mon emprunt. Je n’étais pas fier de ce que je faisais mais au moins je me débrouillais par moi-même sans l’aide de personne. Je ne pouvais pas en parler à April car je savais qu’elle demanderait à son père de me venir en aide ce que je ne voulais absolument pas.

April vivions tranquillement ensemble dans notre appartement avec jardin privé. Nous avions même adopté un petit toutou du nom de Doggy. Rectification : j’avais adopté Doggy. April n’aimait pas sa petite tête de fripouille mais qu’importe c’était mon bébé. Comme chaque couple nous avions des hauts et des bas que nous surmontions ensemble, nous filions le parfait grand amour avec son lot d’imperfections.

Un soir où j’étais tranquillement allongé dans mon lit à regarder un énième épisode d’une énième série, je reçu un coup de téléphone. Une voix grave se fit entendre. Les premiers mots qui me demandaient la confirmation de mon identité furent le premier coup de poing que je pris en plein dans l’estomac. Un nom me vint en tête immédiatement ... April.

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