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 I Need You [Maënael]

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(#)Sujet: Re: I Need You [Maënael]  |   Sam 19 Mar - 0:09

❝ I need you . ❞
- Maënael -
«Rien ne peut apporter un réel sentiment de sécurité comme à la maison, sauf l’amour, le vrai»
 
Je m'éloignais de ces dragueurs du dimanche quand j'entendis la voix d'Ena derrière moi. En un rien de temps je sentis sa main se poser sur ma hanche et me retourner pour m'embrasser. Ça remarque me fit rire car il faisait son jaloux et bizarrement j'aimais l'idée qu'il soit jaloux. Oui j'étais à lui et rien n'y personne ne changerait cela. Il s'abaissa pour ramasser le jouet de Rose et le lancer au loin avant de se redresser et de retirer une mèche de mon visage. Un petit sourire traversa mon visage alors que je me mettais sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Tant de fois j'avais rêvé de voir Enaël jaloux qu'un homme m'approche à New York et pourtant à chaque fois il m'avait encouragé à faire comme lui, à faire de nouvelles rencontres alors que moi je ne voulais que lui. L'eau nous arrivait à présent au niveau des mollets et c'est avec un petit sourire coquin que je l'entraînais dans l'eau. Le drapeau était vert, signe qu'il n'y avait aucun danger à signalé.  « Attend dans quelques mois, on verra si tu dis que je suis belle... » C'était magnifique de donné la vie, j'avais toujours voulu avoir des enfants mais il y a une chose que je n'aimais pas c'était les rondeurs que l'on prenait ensuite. J'avais toujours était complexé par mon corps, cela ne daté pas d'y hier d'ailleurs je ne croyais toujours pas que c'était moi sur le dessin qu'Ena avait fait un peu plus tôt dans la journée. En voyant le regard d'Ena je savais très bien ce qu'il allait me dire, que j'étais la plus belle à ses yeux, que je n'avais pas les yeux en face des trous alors afin de changer de sujet je glissais mes mains autour de son cou, l'eau nous arrivant à présent à la taille. « C'est moi qui vais devoir faire attention, il paraîtrait que les jeunes papa sexy sont les plus prisés des jeunes femmes... » C'est vrai que c'était toujours attendrissant de voir un jeune papa s'occuper de son bébé sauf que la réalité me frappa immédiatement, je ne serais surement plus la pour voir ça, pour le surveiller. Mon sourire disparu soudainement et baissant les yeux vers nos mains entrelacés une larme coula sur ma joue. « Qu'est ce que je peux être bête parfois...  » On avait pas reparler clairement de ce qui ce passerait après cette grossesse, de cette opération impossible qui me couterait un bras si j'acceptais de la faire et qui n'était même pas sur de marcher. J'avais besoin de reprendre mes esprits alors je m'éloignais d'Ena, retournant sur le sable et m'installant sur ma serviette, ramenant mes jambes contre ma poitrine. Comment avais je pus être aussi bête, moi qui d'habitude m'interdisais de penser à l'avenir.

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(#)Sujet: Re: I Need You [Maënael]  |   Lun 21 Mar - 13:27

❝ I need you . ❞
- Maënael -
«Rien ne peut apporter un réel sentiment de sécurité comme à la maison, sauf l’amour, le vrai»
 
Je l'embrassais comme un fou alors que des hommes avaient louché sur mon petit bout de chérie. J'étais jaloux, je ne voulais pas que quelqu'un d'autre puisse penser qu'il puisse autant prendre soin d'elle que moi. J'étais quelqu'un de possessif, de jaloux, tout s'expliquait. Après leur avoir fait la morale, j'étais là face à elle, les pieds dans l'eau. Je ne faisais plus attention à eux maintenant que j'avais ses lèvres sur les miennes. Je souriais, la tenant contre moi. Elle m'attira à l'eau, qu'on en est jusque la taille. Elle entoura mon cou de ses bras, je la regardais dans les yeux. Elle me dit quelque chose de stupide, auquel elle savait ce que j'allais répondre. Evidemment qu'enceinte, je savais qu'elle serait splendide. C'est beau, une femme enceinte après tout. Je ne dirais pas le contraire. Surtout si c'est elle. Je savais que je la trouverais belle, toujours belle. Pourtant, je l'ai vu dans des états horribles, malades, j'ai du la réanimer moi-même parfois, puis ce jour là blanche comme un cul perdant du sang.. Je dégageais cette image de la tête alors la regardant. Elle me coupait ce cauchemar avec une phrase qui d'abord me fit sourire puis, je pensais à ce qu'elle pouvait penser après ça. Elle baissa les yeux et versa une larme, affirmant ce que je pensais. « Maeva.. » je n'eus pas le temps de faire quoique ce soit qu'elle sortait de l'eau, allant se mettre sur sa serviette, jambes retroussées contre elle. Je m'approchais d'elle doucement. Je m'assis devant elle, prenant son visage entre ma main, l'obligeant à me regarder. « Ma chérie.. ne gâche pas ce moment.. Je me suis juré de te rendre heureuse à chaque minute parce que si je dois te perdre un jour.. je me détesterais de t'avoir vu pleurer une minute où tu aurais pu rire, être heureuse. Alors s'il te plait, viens. On va nager tous les deux, on va être heureux ensemble. » lui soufflais-je alors, lui souriant, malgré moi. J'avais peur aussi de l'avenir mais en effet, si je dois la perdre un jour, autant profiter maintenant et ne pas se refermer comme des coquilles et littéralement, perdre notre temps. Et puis si elle s'en sortait et bien, tant mieux, elle aura été heureuse de toute façon, c'était l'important. « C'est maintenant qu'il faut vivre mon ange, peu importe demain. » lui ajoutais-je. Je lui tendais la main, la regardant pour l'obliger à venir et à me sourire. « Mon amour.. » insistais-je.

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(#)Sujet: Re: I Need You [Maënael]  |   Mer 23 Mar - 10:12

❝ I need you . ❞
- Maënael -
«Rien ne peut apporter un réel sentiment de sécurité comme à la maison, sauf l’amour, le vrai»
 
Ena venait de me rejoindre sur la plage et je savais qu'il allait encore me sortir toutes ces phrases bidon du genre "il faut profiter de la vie" "ne pense pas à demain" "vis au jour le jour". Personne ne me comprenait vraiment et même si Ena me disait que dans l'histoire je n'étais pas la seule à en souffrir c'était tout de même moi qui allait mourir. J'étais condamné, je le savais depuis de nombreuses années et avant on ne me laissait aucun espoir. Aujourd'hui on me parlait de greffe, de pourcentage de réussite très faible, mais qu'il y avait tout de même un espoir. Et voilà qu' Ena se mettait à sortir toutes ces belles phrases. Heureux ? Il appelait ça heureux ? J'allais lui répondre mais il c'était déjà levé pour m'entraîner avec lui dans l'eau. Je le suivais sans rien dire, sentant la colère montait lentement en moi. Une fois l'eau à hauteur de ma taille je m’arrêtais, regardant devant moi. « Peut importe demain ? C'est facile à dire pour toi... Oh ne me regarde pas comme ça !  » Ena s'était tourné vers moi, prêt à me répondre mais je ne lui laissais pas l'occasion de le faire. « Comment tu veux que je sois heureuse Ena !! J'ai l'homme parfait, j'avais enfin trouvé ce que je voulais faire, on va avoir un bébé et toutes ces choses dans quelques mois je... Tu crois vraiment que je peux me laisser vivre sans penser à demain ? Sans me dire qu'un jour quand je ne serais plus la tu me remplacera et c'est cette autre femme qui élèvera notre enfant.  » Il m'avait mise hors de moi à faire comme si je n'étais pas malade, comme si tout allait bien ce passer alors que moi je ne pensais qu'à ça en permanence. Bien sur il souffrirait de me perdre mais avec le temps il s'en remettrait, trouverait quelqu'un d'autre et cette autre personne, c'est elle qui aura la vie que je devais avoir avec lui. J'étais jalouse, une jalousie que je ne me connaissais pas car oui ce n'était pas juste. Pour une fois que j'avais trouvé le bonheur, que je me construisais une vie de famille tout partirait en fumée dans quelques mois. A ce moment précis j'avais une envie folle de taper dans quelque chose et lorsqu' Ena s'approcha de moi je le repoussais violemment, ne voulant pas qu'il me touche. « Je n'en peux plus, me lever chaque matin en me disant que c'est un pas de plus vers la fin, faire comme si tout allait bien alors que j'ai mal et je sais que tu l'as remarqué toi aussi !  » Même s'il ne me disait rien je savais qu'il voyait que chaque jour c'était pire que la veille. Si ce n'était pas les crises qui me réveillait en pleine nuit c'était cette douleur lancinante qui me transperçait le cœur après chaque effort. Cette crise de colère elle était surement dû à la fatigue, aux hormones mais surtout à cette peur qui me rongé de l'intérieure. J'avais peur de mourir, peur de ce qui allait ce passer. Même sans grossesse je me savais condamné mais maintenant j'avais surtout peur de mourir sans même pouvoir tenir mon enfant dans les bras, de ne pouvoir lui trouver de prénom... Des larmes roulaient sur mes joues alors je me détournais d'Ena, ne voulant pas avoir à affronter son regard. « J'ai peur Ena...  »

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(#)Sujet: Re: I Need You [Maënael]  |   Mer 23 Mar - 11:10

❝ I need you . ❞
- Maënael -
«Rien ne peut apporter un réel sentiment de sécurité comme à la maison, sauf l’amour, le vrai»
 
D'un seul coup, alors que tout allait bien jusque maintenant, qu'elle s'était reposée, qu'elle m'avait prié pour sortir quand même malgré mon envie qu'elle ne bouge plus de l'appartement, nous étions sorti. Nous étions à la plage, des hommes avaient tenté de la draguer et j'avais fais mon jaloux possessif, évidemment. J'avais retenu mon naturel violent pour ne pas la décevoir et ne pas faire de scandale. J'avais choisi de juste l'attendrir, de la prendre dans mes bras, de l'embrasser simplement parce que j'en avais envie, que je l'aime et que j'ai envie qu'elle soit heureuse simplement, que c'est mon premier objectif. Malheureusement, une phrase de trop était sorti de sa bouche et l'avait fait complètement descendre de notre petit nuage. Je savais très bien ce qu'elle avait en tête, je savais très bien que l'image de moi sans elle avec notre enfant la hantait. Malgré tout, je voulais qu'elle sourit, je voulais la voir comme il y a quelques instants et ne pas la voir passer les peut-être derniers mois de sa vie à se morfondre dans la peur de quelque chose peut-être inévitable. Rien était joué, et quoiqu'il en soit je voulais que tant qu'elle le pouvait, elle soit suffisamment heureuse pour se dire le jour donné "j'ai bien vécu, parce que je me suis sentie aimée jusqu'à la dernière minute". C'était je pense la seule chose qui pouvait me réconforter, moi aussi, sur notre avenir d'une certaine manière. Au lieu de ça, elle me suivit dans l'eau avant de commencer à me hurler dessus. J'avais les yeux écarquillés, prenant chacun de ses mots en pleine figure. J'essayais de les avaler, un à un, mais au plus elle parlait au plus ça débordait. Qu'elle imagine que quelqu'un d'autre pourrait la remplacer une fois notre enfant né et elle disparue était une idée complètement idiote et folle, j'essayais alors de la prendre dans mes bras et de lui dire le contraire mais elle me coupa et me repoussa avec ce qu'on dirait pour elle - violence. Elle continuait de me hurler dessus, me disant qu'elle en avait marre de faire un pas vers la fin chaque matin et qu'elle savait que j'avais remarqué quand elle essayait de cacher des larmes, des souffrances. Evidemment que je le remarquais, mais si elle le cachait c'était qu'elle ne voulait pas qu'on y pense après tout. J'avais une colère immense qui montait et se développait en moi. Elle me tournait le dos me disant qu'elle avait peur. Comme si je ne savais pas qu'elle avait peur, et comme si moi-même je n'avais pas peur. « OK. On rentre. » dis-je très sèchement en sortant de l'eau direction les chiens qui jouaient et nos affaires que je commençais à ranger de façon bien violente faut bien le faire remarquer. Je rappelais les chiens, je remettais au moins un tee shirt, je me frottais le short de bain comme je pouvais avant de prendre les serviette à la main et le sac, allant vers la voiture. Je déposais deux serviette, une sur le siège de Maëva et une sur le mien pour ne pas mettre d'eau de mer sur les sièges et fit rentrer les chiens. Je conduisais jusque l'appartement sans dire un mot alors que des tas de phrases explosaient dans mon esprit. Une fois garé j'ouvrais aux chiens qui allèrent dans le hall, je prenais les affaires, je fermais la voiture derrière Maëva et je montais encore une fois sans mots. Une fois en haut, je lançais les serviette dans le hublot de la machine à laver et je me retournais vers Maëva, je ne pouvais plus me retenir, il fallait que ça sorte. Sauf que moi, je n'allais pas rester calme, j'étais à la limite de lui hurler dessus. Non en fait, je lui hurlais dessus. Les larmes que je retenaient, pleines de tristesse et de rage firent apparition en moins d'une fraction de seconde alors que j'ouvrais la bouche. Je faisais de grands gestes, j'avais envie de taper dans tout ce qui bouge. « Tu crois vraiment que tu es la seule à subir cette situation??! Tu crois vraiment que je dors sur mes deux oreilles chaque nuit en me disant "oh tiens c'est pas grave on va profiter de demain et puis si elle meurt après demain c'est pas grave"?? Quand je te dis tout ça Maëva, je n'y crois pas moi-même! C'est ça que tu veux entendre? Tu veux que je te dise "bah ouai tu vas mourir un jour sûrement bientôt pleurons toutes les larmes de notre corps jusqu'à la fin"? Qu'est-ce que tu veux que je te dise, hein? Tout ce que j'essaie de faire, c'est de te protéger contre ça! Et je n'y peux rien, RIEN. » hurlais-je alors avant de reprendre mon souffle regardant ailleurs un moment car la dernière phrase avait eu le don de m'achever. Je reprenais avec un peu moins de rage mais toujours autant de colère et de tristesse dans la voix. Je retenais les larmes. « Tu crois vraiment que je ne me suis pas rendu compte que je ne pouvais pas te protéger, après tout? Que je n'avais pas le contrôle sur ça? Que je ne pouvais pas te garder pour toujours? Tu penses vraiment que je n'ai pas l'impression d'être maudit, que je ne pense pas que la femme de ma vie, celle que j'aime plus que tout soit malade et puisse mourir à tout moment, ce n'est pas une punition qu'on m'a faite? Tu crois vraiment, vraiment que je pourrais UN JOUR laisser UNE FEMME m'atteindre autant que tu m'atteins, et surtout prétendre être une mère pour notre enfant si tu n'es plus là? Tu me crois vraiment capable de ça?! Tu penses vraiment que c'est qu'un jeu pour moi? » Là, je relevais le ton de la voix. « Tu crois que de te forcer à te reposer, de te ramasser dans une flaque de sang, te voir me cacher que tu souffres à un moment donné, te voir avoir peur sans que je puisse RIEN FAIRE ça ne me fait rien?! Tu penses vraiment que je suis complètement con et que j'ai pas saisis tout ça?! » fis-je redescendant une nouvelle fois du hurlement. « Si j'essaie de te convaincre de ce que je t'ai dis plus tôt, qu'il faut profiter d'aujourd'hui et toutes ces conneries qu'on sait tous les deux que ça peut-être, c'est juste parce que je me sens faible, incapable, impuissant et que je ne sais pas - quoi - faire - d'autre.» insistais-je sur les derniers mots, doigt sur mon torse que je lâchais doucement. Je me reculais. « Alors pour maintenant c'est très simple : tu ne vas pas bouger d'ici sinon je te jure qu'on aura même pas le temps de savoir si c'est une fille ou un garçon, c'est clair? » dis-je la pointant du doigt, les larmes aux yeux. J'allais vers la chambre d'un pas sûr, me changeant pour un short et un tee shirt de sport. « Ne fais pas de conneries et ne bouge pas d'ici, je vais à la boxe je reviens dans une demi-heure trois quart d'heure. Si besoin j'ai mon téléphone. » lui dis-je alors claquant la porte derrière moi. J'avais juste besoin de cogner dans quelque chose et si elle l'avait fait sur moi, il était hors de question que je le fasse sur elle, et même pas sur nos meubles et intérieur, même si j'en avais mouru d'envie. Je conduisais malgré tout comme un malade - et je pense qu'elle avait dû l'entendre au démarrage de la voiture une fois que je partais. J'arrivais là-bas et me prit une salle seul, les gants et je tapais, tapais, tapais sans m'arrêter. Les larmes coulaient seules et je les laissais faire, étant sûr que personne ne me verrait. Je tapais de toute mes forces, j'en suais comme un malade, j'en pleurais comme un fou mais je m'en fichais, j'en avais besoin. Je le faisais comme ça une bonne demi-heure avant de rentrer. Sur la route, j'allais chercher à emporter dans un restaurant du coin deux hamburgers, m'assurant que le steak était bien cuit dans celui de Maëva et des frites avant de rentrer. Je déposais les plats sur la table de cuisine, sans rien dire à Maëva sur le canapé pour l'instant. « Je vais me laver je reviens. Je suis allé prendre des hamburger sur la route, je sais que tu aimes ça et que je ne t'en fais jamais alors. Voilà. » dis-je avant de disparaitre dans la salle de bain, sans croiser son regard. Je m'en voulais quand même pour la crise que j'avais faite plus tôt, car j'avais été l'Enaël violent, têtu, colérique que j'essayais de faire disparaitre mais malheureusement, ça fait parti de moi et parfois, je ne peux pas le contrôler. J'avais peur qu'elle prenne peur.. de moi. Même si elle pouvait me rendre fou comme ça, je ne pouvais pas me résoudre à ne pas être avec elle. Je l'aime horriblement, et c'est d'ailleurs pour ça qu'elle m'a rendu aussi dingue. Je me disais tout ça sous la douche, avant de sortir mettre un caleçon et un short. Je revins dans la cuisine américaine pour attaquer le dîner. Je sortais quelques papiers avant ça cachés dans mon bureau de dessin. C'était des photos d'appartement plus cosy, un peu moins grand mais très acceptable dans la ville. « Je.. je suis en train de chercher pour qu'on ait quelque chose peut-être de plus petit mais de mieux.. avec un vrai extérieur pour les chiens et un grand dressing pour toi et une vraie chambre parentale et.. enfin un autre endroit avec un peu moins de.. enfin de souvenirs. » lui soufflais-je alors. Oui, je lui disais en gros que je cherchais pour ne plus imaginer la tâche de sang à chaque fois que j'allais dans la salle de bain, en somme. Je la regardais. Oui j'avais complètement changé d'attitude mais, je m'étais calmé maintenant. Je savais que ce n'était ni de sa faute, ni de la mienne et.. que ça ne servait à rien de lui en vouloir.

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(#)Sujet: Re: I Need You [Maënael]  |   Mer 23 Mar - 17:30

❝ I need you . ❞
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«Rien ne peut apporter un réel sentiment de sécurité comme à la maison, sauf l’amour, le vrai»
 
J'avais enfin dit tout ce que j'avais sur le coeur, ma peur qui me pétrifiais, cette crainte de ne pas vivre assez longtemps pour voir notre bébé. Tout cela me rongeait de l'intérieur et si je le gardais pour moi j'allais finir soit par faire une connerie soit par explosé. Je croyais pouvoir tout avouer à Ena mais apparemment il prenait très mal la chose. Certes je lui avais parlé énervé mais de la à ce qu'il ne m'adresse plus la parole je n'y comprenais rien. Il ne me demanda même pas si je voulais resté, c'était un ordre, on partait et je n'avais pas mon mot à dire. Sans un mot je m'installais donc dans la voiture, attendant qu'il pète son câble car c'était certain il avait envie d'exploser là. Une fois à la maison les chiens partirent sans broncher dans le coin, sentant le vent tourner et finalement il se décida à ouvrir la bouche pour me crier dessus. Ses paroles me faisais plus de mal que de bien, bien sur que je n'étais pas la seule à en souffrir. Je ne voulais pas qu'il me dise à tout bout de champ que j'allais bientôt mourir, mais l'entendre me répéter de ne pas penser à demain, que tout irait bien, j'avais l'impression qu'il se fichait pas mal de ce qui pourrait m'arriver. Alors que je pensais qu'il avait terminé il en rajouta encore une couche mais ce fut la fois de trop. Il parlait d'être maudit, de punition mais savait il vraiment ce qu'était une malédiction ? Personne n'arrivait à comprendre mon mal être car personne ne savait quand est ce qu'il allait mourir. Ena s'énervait après moi alors que je n'avais fais que lui dire mon ressentit, je devais le faire sinon j'allais devenir folle mais apparemment j'aurais dus fermer ma bouche, garder tout ça pour moi et continuer de faire semblant de sourire alors que j'avais mal. Je n'eus même pas le temps de m'expliquer qu'il me menaça du doigt en parlant de notre bébé. Jamais je ne l'avais vu dans une colère folle mais aujourd'hui il avait carrément péter un plomb, chose qui m'effrayais un peu. Si à chaque fois que je voulais me confier à lui il réagissais ainsi c'est sur qu'on allait se prendre la tête souvent. Le regardant partir je n'avais pas bougé de la ou j'étais quand il avait commencé son monologue et lorsque la porte claqua derrière lui je laissais mes larmes couler à nouveau. Ce rendait il seulement compte de la façon dont il venait d'agir et de tout ce qu'il m'avait dit ? Je devais me calmer avant qu'il revienne, je ne voulais pas qu'il voit qu'il m'avait fait de la peine alors c'est seule et abattue que je m'installais sur le canapé, les chiens venant me rejoindre. Il était tard et je commençais à fatigué, mon dos me faisais souffrir, j'avais faim et par dessus tout j'étais nauséeuse...  C'est alors qu' Ena entra dans l'appartement, un sachet dans la main. Il m'expliqua qu'il avait acheté des hamburgers et deux secondes plus tard il avait disparu dans la salle de bain. Il n'avait pas osé affronter mon regard et quand il revint dans la cuisine il me donna des photos, me parlant de changer d'appartement, qu'il y avait trop de souvenir. Mais il se foutait de moi ou quoi !!! Une heure plutôt il venait de me crier dessus comme jamais je ne l'avais faire sur qui que ce soit et la il revenait comme si rien ne s'était passé. « C'est une blague ? » Je repoussais l'hamburger, n'ayant plus vraiment faim. « Après toute les choses que tu m'as dite tu crois vraiment que ça va se terminer ainsi ? » Je m'étais levé de table, énervée et en colère. Il croyait peut être qu'en évitant le sujet cette dispute serait derrière nous mais il en était hors de question. J'avais fais tombé ma chaise en me levant mais c'était le moindre de mes soucis, il fallait que je m'éloigne ou je risquais d'envoyer valser notre repas du soir. J'allais donc me mettre devant l'évier, l'agrippant pour m'aider à tenir debout car je tremblait de colère. « Tu dis être maudit mais sait tu au moins ce que c'est qu'une malédiction ? Sait tu ce que c'est que de t'entendre dire depuis aussi loin que tu te souvienne que tu vas mourir jeune, que tu n'en n'a plus pour longtemps ? Je sais que tu souffres autant que moi de cette situation mais tu crois vraiment que je ne suis pas tout autant punis que toi !! Toi tu as choisis de vivre avec moi !! Moi je n'ai pas choisis d'avoir ce cancer qui me bouffe à petit feu !  » Je devais reprendre mon souffle, chose qui commençait à me manquer mais je ne laissais rien paraître, si je devais faire une crise je voulais d'abord lui dire tout ce que j'avais sur le cœur. « Je ne t'ai jamais demander de me dire que j'allais mourir, je suis peu être pas très perspicace mais s'il y a bien une chose que je sais et que je peux me vanter de dire c'est que je sais exactement quand je vais mourir. » dis je d'un ton ironique. Il m'avait blessé au plus profond et j'étais même effrayé du comportement qu'il avait eut mais il fallait que je vide mon sac. « Tu me répète sans arrêt que tout ira bien, qu'il faut profiter de la vie, qu'il ne faut pas penser à demain... MAIS MERDE ENA J'AI UN CANCER, comment tu veux que je pense à demain !! Je pensais au moins que je pouvais me confier à toi mais tu sais quoi, la prochaine fois je fermerais ma bouche et je garderais tout pour moi, ça ne pourra pas être pire après tout. Et encore une chose, si c'est une punition d'être avoir moi tu n'as qu'une chose à dire et je m'en vais. » Je lui avais criée dessus comme il l'avait fait un peu plus tôt et si j'en avais eu la force je lui aurais surement mit une gifle qu'il ne serait pas prêt d'oublier sauf que mes jambes ne me supportaient presque plus.

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(#)Sujet: Re: I Need You [Maënael]  |   Mer 23 Mar - 18:20
I need you as much you need me

 

 
I know that love is just a shout into the void, and that oblivion is inevitable, and that we're all doomed and that there will come a day when all our labor has been returned to dust, and I know the sun will swallow the only earth we'll ever have, and I am in love with you.

 
 
Il avait fallu que je me calme après lui avoir hurlé dessus. Je lui avais dis tout ce que j'avais pu trouver dans mon cerveau, sans limites, sans réfléchir. J'avais fais du grand Tate, en somme. C'était un de mes problèmes, la colère, et surtout quand il s'agit d'être impuissant face à une situation. Je déteste qu'on me remballe quand j'essaie de faire quelque chose de bien, qu'on me renvoie dans la figure qu'en gros je suis un incapable et que je fais des choses stupides au lieu de faire les choses biens. Avec Maëva, ce n'est jamais simple. Avec sa maladie, je ne sais jamais ce que je peux lui dire à quel moment, et surtout depuis qu'elle est enceinte. Faut dire que les hormones jouent beaucoup sur son humeur et sur son téta physique. Alors il faut que je fasse constamment attention. Et là qu'elle m'ait hurlé dessus et repoussé ça avait tout fait remonté et peut-être que j'y étais allé trop fort. Non ce n'était pas peut-être, c'était sûr et je le savais. Je l'avais su au premier coup que j'avais mis au sac de boxe. J'avais pleuré parce que je savais que j'avais tout pour la perdre à présent et je ne pouvais pas m'y résoudre. Je ne savais plus quoi faire, j'étais comme désarmé face à ma propre fierté. J'ai toujours été quelqu'un qui par dessus tout veut protéger et être sûr que tout va bien autour de lui et là tout partait en flambeau car la seule et unique que j'aimais était juste.. incontrôlable. Je ne pouvais jamais dire "là elle est en sécurité, elle ne risque rien" car c'était faux et j'en avais eu la preuve plus d'une fois. Ca avait le don de me rendre fou, de faire que je ne dorme jamais vraiment la nuit, que je ne puisse plus trouver d'inspiration pour dessiner, ou que je craque devant elle parce qu'elle aura craqué de son côté. Ce qu'elle m'avait dit m'avait fait l'effet d'un coup d'épée dans la poitrine. Elle m'avait juste prouvé que j'étais un bon à rien et que je n'étais même pas capable de la consoler parce que juste.. c'était inconsolable comme situation. Elle avait le cancer, oui et je ne pouvais rien y faire. Alors quand je revenais de la boxe et que j'amenais à manger et je parlais de tout à fait autre chose - c'est à dire qu'on se trouve un chez nous, pour ne pas nommer la chose clairement - elle m'envoyait chier et me renvoyait tout ça à la tronche. Tout ce que j'avais dis. Cette fois-ci, je n'avais pas la même réaction. Je la laissais dire tout ça, recevant chaque mots comme un coup porté. Je l'écoutais et sur mon visage on ne pouvait plus lire la colère de tout à l'heure mais plutôt le fait d'être démuni, la tristesse, le désarmement. Je la regardais me dire tout ça sans broncher, parce que je le méritais. Elle me hurlait dessus et dans le fond je tenais à me dire que ça lui faisait du bien alors, je la laissais faire. Quand j'ai eu l'impression qu'elle eut fini j'arrachais les papiers que j'avais en main. « Tu as raison.. c'est idiot. » dis-je d'abord avant de relever les yeux vers elle. Elle ne voulait pas de mon hamburger, comme maintenant j'avais l'impression qu'elle n'avait plus envie.. de moi. Les larmes me remontèrent au creu des yeux. « Je suis désolé d'être.. si idiot. » prononçais-je alors. Je ne pouvais plus être en colère parce qu'elle avait raison, simplement, et que je savais pertinemment que j'étais aller trop loin. Et même si ne pas contrôler mes mots et mes actes faisaient parti de moi, ce n'était pas une excuse à prendre. « Je.. je n'aurais pas dû employer le mot de punition ce n'est pas ça que je voulais dire je me suis emporté comme à chaque fois je suis désolé je.. je ne sais pas encore me contrôler sur ces choses là surtout que.. enfin je sais pas quoi faire, Maëva et.. je suis désolé. » lui dis-je alors d'une voix limite faible mais en tout cas calme parce que je me sentais démuni de toutes mes forces de ne pas savoir quoi lui dire pour qu'elle arrête d'être si triste par moments. « Je veux juste.. enfin je veux juste te voir heureuse je.. je ne nie pas la réalité peut-être juste que.. que je refuse de la voir, c'est tout. » ajoutais-je. « Je comprends bien ce que tu as voulu me dire c'est juste que.. je savais pas quoi te répondre et je.. enfin y'avait rien à répondre en fait je.. j'ai l'impression de ne pas pouvoir être celui qui peut t'aider et je.. enfin j'ai envie d'être celui qui t'aidera même si c'est naïf et idiot parce que.. enfin je ne supporte pas de.. de ne pas savoir prendre soin de toi et de ne pas savoir te protéger de tout ça comme je le devrais et savoir te faire oublier par moment la vérité pour juste que tu saches ce que c'est juste d'être heureuse comme... comme n'importe qui. je.. je suis désolé. » lui dis-je. « C'est juste que.. je t'aime et que.. je suis désolé de vouloir t'aimer comme je le voudrais, c'est à dire d'une manière impossible. » finissais-je. Je prenais mon assiette que je posais par terre pour que les chiens s'en occupent, je me levais et jetais les papiers arrachés dans la poubelle. Je ne savais pas quoi dire d'autre, tellement je me sentais nul et incapable. J'allais chercher sa machine que de dos je lui mettais, car j'avais bien vu qu'elle tremblait. J'allais m'asseoir ensuite devant mon bureau, regardant dans le vide, les larmes aux yeux toujours bien présentes et pesantes.

 
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(#)Sujet: Re: I Need You [Maënael]  |   Mer 23 Mar - 19:30

❝ I need you . ❞
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«Rien ne peut apporter un réel sentiment de sécurité comme à la maison, sauf l’amour, le vrai»
 
Ena me laissa parler sans m'interrompre, me permettant ainsi de dire tout ce que j'avais à dire. J'étais tellement en colère que mon rythme cardiaque s'accéléra tout d'un coup et je savais que je devais vite me calmer sinon ça pouvait mal finir. C'est alors qu'il s'excusa en levant les yeux vers moi. Je pus voir ses eux briller, de larmes surement et ma colère s'envola subitement. C'est moi qui le faisait pleurer ? Jamais je n'aurais dus ouvrir ma bouche à la plage, rien de tout cela ne serait arrivé. Ou peut être que si... on aurait fini par ce disputer tôt ou tard c'était certain. Il déblatéra tout un tas de connerie par la suite, alors il croyait vraiment qu'il ne prenait pas bien soin de moi ? qu'il ne m'aidait pas à surmonter ce cauchemar ? Ce qu'il fit ensuite me figea sur place, pourquoi déchirait il les papiers de ces appartements ? Croyait il que je ne voulais plus de lui ? Ena se leva pour les mettre à la poubelle et allait me chercher ma machine. Il ne se rendait même pas compte du bien qu'il lui faisait chaque jour qui passait. Ce qui lui faisait mal en revanche c'est qu'il ne voulait pas vivre avec la Maëva malade, il voulait vivre avec la Maëva heureuse et contente de vivre jusqu'à mon dernier souffle. La chute n'en serait que plus douloureuse pour lui s'il continuait à faire abstraction de ma maladie alors n'y tenant plus je m'approchais de lui et fit tourner sa chaise avant de m'accroupir devant lui. « Ena regarde moi s'il te plait... »  Doucement je posais ma main sous son menton et relevait sa tête pour qu'il me regarde. Je pouvais voir ses yeux briller et je m'en voulais de l'avoir fais pleurer, lui qui ne montrait presque jamais son chagrin. Au passage j'avais récupéré les papiers qu'il avait déchiré et je les posais sur le bureau avant de me concentrer sur lui. « Comment peux tu me dire que tu es désolé de m'aimer... que tu ne sais pas prendre correctement soin de moi ? Regarde à l'instant, je n'ai même pas eut à te dire que j'allais mal que tu m'amenais déjà ma machine... Ena je ne te reproches en aucun cas ta façon de m'aimer ou de m'aider, d'ailleurs tu prend bien mieux soin de moi que je ne le fais pour moi même, sans toi je crois que je ne serais plus la depuis longtemps. » Je voulais lui faire comprendre que j'avais besoin de lui, que jamais je ne pourrais vivre loin de lui alors lentement je me relevais pour m'installer sur ses genoux. « Ce que je ne supporte plus c'est de te voir fermer les yeux sur ma maladie, de faire semblant que je ne suis pas malade car je suis malade Ena et à moins d'un miracle je ne verrais pas le prochain Noël. Si tu continu ainsi c'est toi qui aura besoin d'aide quand je ne serais plus là... Je ne veux pas oublier que j'ai un cancer Ena, je veux apprendre à vivre avec... » Plongeant mon regard dans le sien je ne savais pas si j'avais le droit de l'embrasser, peut être voulait il un peu de temps mais moi j'en avais besoin, j'avais besoin de ce contact entre lui et moi pour calmer les battements de mon cœur. Je franchissais donc les derniers centimètres qui me séparais de sa bouche pour l'embrasser d'abord tendrement puis de plus en plus langoureusement. Mes bras autour de son cou je n'avais plus envie de le lâcher mais je le devais si je ne voulais pas qu'on meurt d'asphyxie. « Je t'aime Ena, et rien que ta présence m'aide à surmonter tout ça, sans toi je... j'aurais surement... » Oh oui j'aurais surement fais une connerie mais le fait qu' Ena soit dans ma vie m'aidait à garder les pieds sur terre. Avec un petit sourire je pris une photo d'un appartement et malgré le fait qu'elle soit déchiré on voyait très bien qu'il avait l'air confortable et douillé. « J'aime beaucoup celui là » lui dis je en lui mettant la photo dans les mains.

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(#)Sujet: Re: I Need You [Maënael]  |   Mer 23 Mar - 20:24
I need you as much you need me

 

 
I know that love is just a shout into the void, and that oblivion is inevitable, and that we're all doomed and that there will come a day when all our labor has been returned to dust, and I know the sun will swallow the only earth we'll ever have, and I am in love with you.

 
 
Je ne supportais pas le fait d'être impuissant, de ne pas trouver la solution. Evidemment que j'étais bien conscient de la réalité que ma petite amie est malade, gravement malade, vitalement malade. Je sais très bien qu'elle peut mourir d'un jour à l'autre, faire une crise, y succomber ou que sais-je. Je le savais très bien tout cela simplement, je préférais un peu fermer les yeux là dessus, me dire que j'étais celui qui pouvait la rendre heureuse malgré tout, prendre soin d'elle et peut-être même la sauver de tout ça. Après tout, avant qu'on ne se mette ensemble elle n'avait aucune chance d'être seulement enceinte et elle l'était aujourd'hui et tout pouvait très bien se passer. Je me sentais peut-être pousser un peu trop des ailes mais je voulais y croire malgré tout. Je voulais me dire qu'il y avait une chance, que je peux rester optimiste dans l'histoire. Alors j'avais explosé, littéralement et physiquement. Je m'étais lâché sur elle alors qu'elle ne le méritait pas, malgré tout ce qu'elle m'avait dit, ce qu'elle m'avait hurlé elle ne méritait pas ces mots. Elle ne méritait pas cette violence. Pourtant j'y avais succombé et je n'avais pas su me contrôler, et je ne pourrais probablement jamais me le pardonner. Alors quand elle y réponds, une fois rentré, je me laisse faire. Je la laisse me dire ce qu'elle pense, me répondre sur certains termes horribles que j'avais utilisé, me dire que j'étais un idiot, en somme. Puis je m'excusais pour tout ça comme je pouvais, même si j'avais du mal à croire que je pouvais être pardonnable. Je m'excusais de tout ça, du fait de lui avoir hurlé dessus et aussi du fait que je n'arrive pas à trouver la solution, que j'essaie encore et encore en vain, que peut-être je ferme trop les yeux, que peut-être je fais mal les choses mais que je l'aime et que j'en suis désolé. Je vais alors m'asseoir devant mon bureau, plus loin. Un petit moment de silence après, alors que mes yeux sont engorgés d'eau, elle me demande de la regarder et puis m'y force, venant me prendre le menton dans les mains. Je la laisse faire, malgré les larmes qui étaient naissantes dans mes yeux, qu'elle n'avait vraiment pas l'habitude de voir mais qui pourtant étaient bien là. Puis elle me dit qu'elle ne serait pas vivante sans moi, probablement pas, que je prenais évidemment soin d'elle et la protégeais. La preuve avec mon réflexe de la machine juste avant. Elle me répétait alors la chose calmement. Je l'écoutais attentivement. « Je sais mais c'est plus fort que moi tu vois si j'y pense chaque instant je.. je pourrais pas moi-même être heureux alors toi.. je veux que tu sois heureuse. Qu'on soit heureux tous les deux. » soufflais-je en prenant sa main dans la mienne. « Et puis tu sais très bien qu'il existe peut-être un échappatoire.. » ajoutais-je doucement. Je savais qu'elle n'aimait pas en parler mais c'était bien vrai, le médecin l'avait dit. Elle m'embrassa alors d'abord doucement puis langoureusement. Cela me fit du bien et fit disparaitre un peu les larmes dans mes yeux. Je voulais pas quitter ses lèvres mais elle le fit - on allait mourir sans respirer. « Je t'aime. » lui répondis-je alors pour lui faire oublier cette idée de ce comment elle aurait pu finir sans moi. Elle avait pris les paiers déchirés dans la poubelle, reprenant ma conversation que j'avais tenté d'avoir en rentrant genre de rien. Au moins, ça me confortait. Elle voulait bien qu'on ait un vrai chez nous qu'on aurait choisi ensemble. Je regarde ce qu'elle pointait et nous y voyait déjà. « C'est vrai..? » soufflais-je. « On ira visiter alors. » dis-je en souriant l'embrassant encore une fois. « J'en avais déjà parler à ma soeur, Dani, du fait que je cherchais pour nous deux.. ça aurait été dommage d'abandonner quand même.. » lui soufflais-je l'embrassant sur la joue en lui glissant que j'avais parlé d'elle à une de mes soeurs en passant. « Tu.. tu n'en veux vraiment pas de ton hamburger? » lui demandais-je, bras autour de ses hanches.
 
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(#)Sujet: Re: I Need You [Maënael]  |   Mer 23 Mar - 21:21

❝ I need you . ❞
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«Rien ne peut apporter un réel sentiment de sécurité comme à la maison, sauf l’amour, le vrai»
 
Ena pensait beaucoup trop, il voulait toujours faire tout parfaitement, que je sois heureuse constamment. Ce n'est pas ce que j'attendais de lui, je ne voulais pas d'une vie parfaite, je voulais qu'on puisse se parler en toute franchises sans craindre la réaction de l'autre. Je voulais pouvoir lui dire que j'avais peur parfois et je n'attendais rien d'autre qu'il me sert dans ses bras et qu'il me dise qu'il serait là le moment venu. Lorsqu'il prononça ces trois petits mots que j'aimais tant j'oubliais ce qui venait de ce passer et je me laissais aller dans ses bras pendant qu'il prenait la photo dans ses mains. « Bien sur que c'est vrai, cet appartement est beaucoup trop grand et... enfin ça nous ferait du bien de changer d'air je pense. » A chaque fois que je rentrais dans la salle de bain je revoyais ce que j'y avais perdu, ce bébé qui ne verrais jamais le jour. Oui il y avait des mauvais souvenirs dans cet appartements, mais il y avait aussi de très bon souvenirs ici et c'était ceux la dont je voulais me souvenir. C'est alors qu'il me parla de Dani, sa sœur et cela me surprit un peu. Alors comme ça il avait déjà parler de nous à sa sœur. J'étais curieuse de savoir ce qu'il lui avait dit exactement mais pour l'instant j'avais autre chose en tête. Même mon hamburger ne faisait pas le poids face à ce que j'avais en tête. Secouant la tête pour répondre à sa question je l'entraînais doucement jusque sur le canapé ou je le faisais s'asseoir avant de m'installer sur lui. « On parlera de tout ça après, pour l'instant j'ai une bien meilleure idée... » lui soufflais en déposant de tendre baisers dans son cou avant de remonter jusqu'à son oreille. Je voulais oublier notre conversation et je savais très bien ce qu'il nous fallait à tout les deux. Les hormones parlaient surement mais pas que... j'avais envie de lui. Mes mains se glissèrent sous son t-shirt afin de le retirer pour dévoiler son torse musclé que je caressais du bout des doigts. « J'ai de la chance, mon petit copain est sacrément bien foutu... »

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(#)Sujet: Re: I Need You [Maënael]  |   Mer 23 Mar - 22:05
I need you as much you need me

 

 
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Elle reparlait des appartements dont je lui avais parlé plus tôt. J'appréciais son geste, c'est qu'elle aussi voulait qu'on ait un autre chez nous, qu'on quitte un peu le dernier drame que nous avions vécu. Je lui souris alors suite à sa remarque. Je parlais de ma soeur mais elle ne relevait pas tout de suite, mais j'étais sûr qu'elle me le rappelerait plus tard pour sûr. Je lui souriais, l'embrassant tendrement suite à son acceptation d'un futur appartement qu'on irait voir tous les deux, qu'on choisirait tous les deux et dans lequel on vivrait.. tous les trois avec nos deux toutous. « Je vois que je sais encore faire des choses biens. » dis-je alors, faisant référence à ce qu'on disait plus tôt. Elle me tirait vers le canapé alors pour se remettre sur moi. Elle ne me parlait pas de Dani et je comprenais pourquoi maintenant, elle avait d'autres idées en tête. Je souris. J'avais aussi envie d'elle, j'avais toujours envie d'elle de toute façon. Elle était celle que j'aimais, quoi ce plus normal? Alors je ne refusais pas ses avances. Et puis après une dispute pareille, rien de mieux que de se réconcilier sur l'oreiller, c'est bien connu. Là, j'étais sûr de la rendre heureuse en tout cas. « Mmh en effet c'est une bien meilleure idée » soufflais-je alors qu'elle m'embrassait déjà dans le cou et que je passais ma main dans ses cheveux. Elle continuait en passant le bout de ses doigts sous mon tee shirt sur mon torse et fit une remarque qui me fit sourire de côté. « Mais dis donc tu en as de la chance.. » dis-je alors en la faisant basculer sans qu'elle ne s'y attende sur le canapé, allongée. Je retirais mon tee shirt et l'embrassais à mon tour dans le cou, sur les épaules, retirant son débardeur petit à petit. « Mais c'est que ce petit ami musclé a la chance d'avoir une petite amie pas mal non plus.. » soufflais-je une fois ce débardeur par terre. Je lui souris avant de retourner déposer des baisers sur sa peau, retirer son soutien gorge doucement, la caresser, l'embrasser, aller retirer son slim, embrasser et caresser ses jambes, son sexe à travers son bas et l'enlever à son tour afin de la couvrir entièrement de baisers comme elle le méritait et surtout comme je l'aimais.
 
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