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 tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa

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(#)Sujet: tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa   |   Mar 8 Mar - 17:33

   
ft. Nessa & Clyde

   
Tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées

   
   

   

   Tu la vois, elle est là. Tu t'approches d'elle. Tu la serres dans tes bras, aussi fort que tu le peux, puis tu t'éloignes un peu d'elle, l'observant. Elle est si pâle. On dirait que quelque chose la travaille. Alors que tes yeux se plongent dans les siens, tu essais de lire en elle, comprendre ce qui ne va pas, ce qui semble tant la tracasser. Elle ne veut rien te dire. Doucement mais surement, elle recule. Tu ne parviens pas à comprendre pourquoi ce geste. C'est alors que tu l'interroges du regard. Pourquoi ne prononce-t-elle aucun mot ? Cela ne lui ressemble pas. Elle t'as pourtant toujours tout dit, alors pourquoi semble-t-elle si renfermée ? « Siö, qu'est-ce qui ne va pas ? » l'interroges-tu de vive voix. Elle recule toujours. De manière déterminée, tu avances d'un pas décidé vers elle, tu ne peux pas la laisser partir comme ça, sans savoir ce qui ne va pas, tu sais pertinemment que quelque chose ne va pas chez elle. Vous vous connaissez par coeur, tu étais capable de desceller quand quelque chose n'allait pas chez elle, autant qu'elle en était capable à ton égard. Tu n'étais pourtant pas du genre à t'ouvrir aux gens, mais tu avais réussi auprès de Siöbhan, ou plutôt, ta meilleure amie avait réussi à percer ta carapace. Alors que tu sembles si proche d'elle, et que ta main s'empare de son poignet, quelqu'un arrive par derrière, cagoulé, et lui attrape le second poignet, l'attirant violemment contre lui, tu es toi-même attiré par cette force herculéenne. Son bras vint se placer sous sa gorge tandis qu'un le bout d'un flingue vint se déposer sur sa tempe, et sans que tu n'es le temps de dire "ouf", un coup de feu retentit tandis que ta meilleure amie s'effondre sur le sol, baignant dans une marre de sang. Tu te jettes alors à ses côtés. C'est comme si l'on venait clairement de te planter un énorme poignard dans la poitrine. [...]

   Tu te réveilles alors de manière agitée, balançant ton plaid à l'autre bout de la pièce. Tu es trempe. Encore un de ces innombrables putain de cauchemar. Voilà ce à quoi ressemble tes nuits, depuis que Siöbhan est décédée. C'est aussi pour cette raison que tu te réfugies dans la drogue, ce sont les seuls moments où tu parviens à t'en aller dans un autre monde et tout oublier, mais malheureusement la réalité te rattrapes souvent beaucoup trop vide. Tu fermes les yeux et secoues la tête. Tu attrapes ton téléphone pour y lire les derniers messages où cette dernière te demande de la rejoindre dans votre petit jardin secret où elle ne t'a jamais rejoint. Le jour de son assassinat. Ton regard se pose ensuite sur l'heure, tu regardes à l'extérieur, et constates qu'il fait nuit, ta sieste a duré bien plus d'une heure, il est presque minuit. Tu es complètement décalé. Tu décides alors de sortir, mais avant ça une bonne douche s'impose. Avec tout ça, aller en boîte de nuit ne te feras pas de mal, bien au contraire, t'aérer l'esprit est ce qu'il y a de mieux pour ne plus y penser. Sous la douche, alors que tu fermes les yeux, tu revois ton cauchemar. Ne parvenant pas à contrôler tes émotions, tu claques ton poing dans le mur de ta douche. Putain ça fait un mal de chien. Au moins, tu te focalises sur la douleur et oublies le temps de ta douche tout ça. Pourtant, quand on te voit, on ne dirait pas que tu te consumes de l'intérieur. Même si tu sembles froid au premier abord, tu as encore la tête à faire la fête, enfin ce que les autres ne savent pas, c'est que ce sont les seuls moments qui te permettes de t'évader. Une fois sorti de la douche, et fin prêt, tu prends la route.

   Assis au comptoir, un mojito à la main, tu demandes à côté de ça un bon shoot de vodka, que tu avales cul sec. Tu commences doucement mais surement à te sentir bien. La musique qui passe t'entraîne sur la piste. C'est alors que tu te mets à danser avec une fille, puis une autre, cependant celle qui t'attire le plus actuellement c'est celle qui est entrain de danser avec ce grand dadet aux longues bouclettes dorées. Tu ne perds pas de temps pour t'emparer du poignet de la demoiselle pour l'entraîner contre toi et te lancer dans une danse assez collés serrés, et si c'était son mec ? Clairement, tu n'en a fichtrement rien à foutre ce soir, tu n'as qu'une envie, partir ailleurs, penser à autre chose, t'amuser, profiter. De loin, tu remarques le jeune homme les observer ce qui a pour don de t'amuser, il faut dire que lorsque tu es sous l'emprise de tes substances plus l'alcool, tu ne dépends plus de rien, et c'est cette sensation que tu aimes le plus. Le seul truc c'est que désormais tu arrives à en prendre modérément pas comme lorsque tu as fait ton overdose. « Je crois que ton copain, pote, cousin, ou qui tu veux n'approuves pas vraiment notre petite danse » murmures-tu de manière malicieuse au creux de son oreille. Cette situation t'amusais vraiment beaucoup, pourtant draguer c'était de ton genre, mais uniquement les filles célibataires, tu n'allais jamais chercher une fille maquée, mais ce soir, tu n'avais pu contrôler ton dévolu, et c'est sur cette blondinette que tu l'avais lancé.

   
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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(#)Sujet: Re: tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa   |   Mar 8 Mar - 22:07
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enième soirée à faire la fête, enième boite de nuit, verres qui s'enchaînent, éclats de rire, sourires parfois forcés. nouvelles rencontres, vielles connaissance, musique pop, rock, rnb, beaucoup d'éléctro, énième nuit à sortir dans les clubs les plus branchés de la ville qui connaissent désormais mon nom parcoeur. j'assurait la promo de l'album, dans le showbiz c'est comme ça que ça marche : plus on te voit dans les magasines people, plus tu fait de la pub pour ta musique. par conséquent, plus je faisait la fiesta, plus on parlait de moi, plus mon label était heureux. et puis pour ma part, ça me changeait les idées. depuis le début d'année c'est comme ça que je vivait ma vie, tout en restant saine. certes, je sortait et buvait de nouveau, à la différence que désormais je faisait beaucoup plus attention à l'excès. je ne vais pas dire que ses trois derniers mois je n'avais pas pris des cuites d'enfer, mais je ne buvait pas tout les soirs comme à un moment de ma vie. j'allais bien, vraiment. je savais parfaitement que mes proches devaient sans doutes avoir peur de me voir de la sortes, avoir peur que je replonge, mais je ne le ferait pas. je n'avais plus de raison de me détruire la santé désormais, ma pub était bonne, rien de trash, juste une jeune femme de dix-neuf ans qui profites de sa jeunesse et de sa célébrité. je sortait avec mes amis le soir et le jour je bossait, entre les deux je pressait mes avocats pour qu'ils m'aident à récupérer la garde de mon frère cadet, matty. le dernier membre de la famille tate avait été placer en famille d'acceuil il y a trois ans, je savait parfaitement qu'il serait dure pour une ado de dix-neuf ans d'obtenir la garde d'un enfant, mais j'avais de l'argent, j'étais clean, je voulait vraiment faire les choses bien pour lui cette fois. je me battrait le temps qu'il faudra mais j'y parviendrait un jour ou l'autre, ma moitié reviendrait au près de moi. pour ce soir en tout cas, je sirotais monc coktails de fruits lorsque mon amie porchia me tirait par la main pour m'emmener sur la piste de danse. je rit, puis je me mise à danser contre elle  au rythme de la musique. rapidement, nous étions rejoins par deux gars plutôt bien battis, celui du genre surfer qui se collait à moi était d'ailleurs fort mignon. s'amuser ne voulait pas forcément dire coucher avec le premier venu, et ce n'était pas ce que je faisait, mais  partager une petite danse n'était pas interdit. les minutes passaient, le blondinet se fit un peu plus entreprenant et je du refuser ses avances avec un sourire. et puis nous étions stopper dans notre "discution" par un autre garçon sorti de nul part qui le fit dégager et me collait à lui. au début, je fut légèrement surprise de son audace, mais au final j'aimais ça chez un gars alors je me laissait faire. mes mains venaient se poser sur son torse, je plongeait mon regard dans le sien avec un petit air amusé, bougeant mon corps contre lui. il glissait ses lèvres à mon oreille et ses murmures me firent doucement sourire, je replaçait mon visage en face du sien et penchait légèrement ma tête sur le côté pour examiner ses traits avec attention. je ne savait pourquoi, mais j'avais l'impression de l'avoir déjà croiser quelque part... la vodka, probablement. je me décidait à lui répondre. « je ne connais même pas son prénom. » lâchais-je sans le quitter des yeux. mes mains remontaient le long de son torse jusque son cou, puis elles se posaient dans sa nuque que je caressait doucement sans cesser de danser. « si ça avait été mon copain, tu pense vraiment que j'aurais continuer à danser avec un parfait inconnu ? » ajoutais-je avec malice.
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(#)Sujet: Re: tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa   |   Ven 11 Mar - 20:16

   
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   C'était toujours la même chose. Il n'y avait pas une nuit qui passait où tu ne rêvais pas de Siöbhan. Sa disparition et sa mort restaient énigmatiques. Qui pouvait lui en vouloir pour en arriver là ? Ta meilleure amie était loin d'être la fille la plus détestée du coin. Tu avais beau chercher, te retourner les neurones, rien à faire. Et le pire dans tout ça, c'est que l'affaire n'était pas encore bouclée, tu avais même l'impression qu'au lieu d'avancer, ça reculait. Si tu avais pu tu te serais débrouillé pour essayer de trouver des réponses, mais malheureusement, tu étais loin d'être apte à y arriver, d'autant plus que tu n'avais aucun indice, puisque le dernier message de Siöbhan remontait quelques heures avant sa disparition, où elle te disait de la rejoindre dans votre petit point de rendez-vous habituel. Tu aurais tellement tout donné pour qu'elle revienne à la vie. Elle te manquait terriblement, et même si tout portait à croire que tout allait bien pour toi, au fond, tu souffrais énormément. Mais ça, tu étais bien trop fier pour en parler à quiconque. La seule qui avait été capable de le percevoir était l'une de tes amies les plus proches. Et encore, elle n'était pas du genre à te tirailler sur le sujet, sachant combien le sujet t'étais douloureux. D'ailleurs c'est à cause de ce sale cauchemar que tu te réveilles encore tout transpirant. Comme à chaque fois que tu cauchemardes. Tu as l'impression que chaque cauchemar se ressemble. Mais parfois, tu as aussi l'impression qu'elle te fait passer des messages, comme si quelqu'un la traquait, comme si elle avait souffert. Tu secouais cependant la tête, et décidais d'arrêter de penser à tout ça.

   Aller en boîte de nuit était le meilleur moyen pour te changer les idées. On sait tous qu'après quelques verres de vodka, des mojitos, et tout un tas d'autres alcool, on se sent déjà mieux, et encore plus lorsque l'on combien le tout avec quelques joints par-ci par-là. Ton overdose ne t'avais pas suffit. Certes elle t'avait permit de réduire la dose, d'être beaucoup plus raisonnable, mais il n'empêche que cela ne t'avais pas permit d'arrêter complètement, bien que ce soit ce qu'aurait espéré ta mère et ta soeur, à qui tu as vraiment fait peur. Mais de ton côté, tu en ressens le besoin, car tu te sens bien, tu te sens à des milliers de kilomètres, tu te sens plus libre. Tu as dépassé le cap de voir des éléphants roses, ou des gazelles danser sur la piste, tu te sens juste bien. Tout ce dont tu as besoin en ce moment même. Doucement mais surement tu t'évades. T'es complètement défoncé, on a qu'à regarder la gueule de tes pupilles pour le savoir. Elles sont complètement dilatées. De toutes les manières, tu te fiches pas mal de l'image que tu peux renvoyer de toi, on t'accepte tel que tu es, ou bien on trace sa route. C'est comme ça avec toi, et ça l'a toujours été.

   Alors que la musique bat son plein, et que la piste est blindée, tu décides de t'y rendre également, il faut dire que tu es bien défoncé, car sans ça, tu n'aurais jamais mis les pieds sur cette piste, à moins d'être accompagné de tes potes. Tu fermes les yeux, ton corps danse au rythme de la musique. Tu te retrouves à danser avec plusieurs jolies filles, mais la seule qui t'attire vraiment ce soir, c'est cette petite blondinette au bras d'un jeune homme aux bouclettes dorées. En tout objectivité, il n'a rien d'un mec, on dirait un gamin de 17 ans. Quoi qu'il en soit, tu te fiches pas mal qu'ils dansent ensembles, puisque tu t'immisces entre eux, t'emparant du poignet de la jeune fille que tu entraînes avec toi quelques mètres plus loin. Au début son compagnon ne semble pas d'accord avec cette idée, tu peux le voir au regard qu'il te lance. Il aurait eu des flingues à la place de tes yeux, je pense qu'à l'heure qu'il est tu serais à terre. Cela t'amuses. Tu lui lances un sourire narquois, puis ensuite tu te focalises sur ta cavalière avec qui tu entreprends une danse assez olé olé. Tu ne manques pas de lui montrer ce que tu veux en dansant tout contre elle. Ses bras viennent entourer ton cou, tandis que tes mains viennent se loger au creux de ses reins. Sans te dégonfler, tu la rapproches de toi, de manière à ce que vous soyez collés l'un contre l'autre. Un sourire malicieux se hisse sur tes lèvres suite à ta remarque à propos de son ancien compagnon de danse. « Je ne sais pas, peut-être qui sait, et puis entre nous, il y a des couples qui sont en relation exclusive, et d'autre en relation non-exclusive, et qui dit non-exclusive dit... Pouvoir aller fricoter ailleurs » lances-tu avec un petit sourire en coin. Toutefois, tu te penches vers le creux de son oreille pour lui glisser ces quelques murmures « Ceci dit, j'en conclus que tu es totalement libre au vue de ce que tu viens de me dire » Tu viens alors lui mordiller le lobe de l'oreille avant de la repousser vers l'avant tout en tenant l'une des ses mains dans la tienne. Une fois qu'elle se trouve à quelques mètres de toi, le bras tendu, tu l'attires de nouveau vers toi de sorte que cette fois-ci, elle se retrouve dos contre ton torse. Tes mains viennent alors entourer sa taille, et tu te mets à danser tout contre elle, tout souffle chaud venant séjourner dans sa nuque.  

   
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(#)Sujet: Re: tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa   |   Ven 18 Mar - 9:52
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je bougeais mon corps au rythme de la musique, celui-ci répondait parfaitement aux quelques cocktails que j'avais pu siroter peu avant et se laissait porter par ce garçon, cet inconnu coller à moi qui entrait clairement dans un certain jeu de séduction. je ne sais pas trop pourquoi, mais je répondait franchement à ses avances. les petits jeux de dragues comme ceux-là était l'un de mes passe-temps favoris, de plus il fallait être aveugle pour ne pas remarquer la beauté de ce gars là, ça aidait évidemment. s'il fallait bien admettre une chose à mon sujet, c'est qu'il était certain que j'avais un type. grand, brun, la plupart du temps tatoué, du genre mauvais garçon. je savais parfaitement que les badboys de base n'avaient jamais été une très bonne idée, qu'ils finissaient toujours par faire du mal à mon petit coeur, le tatouage sur l'un de mes doigts en était la preuve en couleur. à cette pensée, je baissait les yeux sur ce dit tatouage quelques secondes, cependant je n'eu pas le temps de m'attarder plus longuement sur de vieux souvenirs qu'après m'avoir répondu le bel inconnu me faisait tourner. fort heureusement, la danseuse que je suis a un sacré équilibre, mon dos venait ensuite se coller à son torse assez brusquement. il déposait ses mains sur mes hanches, je pouvait sentir son visage dans mon cou, son corps chaud coller au mien me faisait me sentir comme si nous ne faisions plus qu'un. les lumières de la boîte de cessaient de changer, la musique résonnait dans mes oreilles comme une sorte de bruit de fond, en réalité je me concentrais sur les battements de son coeur que je pouvais sentir s'accélérer contre moi. je fermais mes yeux un instant, laissant ma tête aller en arrière pour se déposer dans le creu de son cou. j'aimais la séduction, le jeu, le danger, mais il était tout de même rare, voir même très rare que je ne franchisse véritablement le cap avec un garçon que je venais de rencontrer le soir même. j'aimais aguicher, mais pour moi les relations sexuelles n'étaient pas chose annodines. pourtant, ce soir je n'avais pas envie de resister à mon corps plus longtemps. je n'avais pas envie de me forcer à rentrer à la maison seule, pour de simple principes. ce ne serais qu'une fois, qu'un soir, qu'un garçon, ce serait lui. je n'eu besoin que de quelques minutes pour me décider, et quand enfin je pris ma décision je déposait l'une de mes mains sur l'une des siennes et l'attrappait simplement. je tournais légèrement mon visage vers le sien et lui demandait calmement, assez fort pour qu'il m'entende malgré la musique : « on va chez toi ? »
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(#)Sujet: Re: tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa   |   Ven 18 Mar - 21:06

   
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   Ce soir, ton seul mot d'ordre c'est celui de t'amuser. Fichtre le reste. Tu ne veux que ça, t'amuser, penser à autre chose, fumer, boire à en perdre la raison. C'est un peu ton quotidien finalement. Enfin, nettement moins qu'avant, mais ça fait tout de même parti de ton quotidien. Tu essais toutefois de te ménager lorsque tu vas à ta formation, ce projet d'aider des jeunes dans le besoin est quelque chose qui te tiens beaucoup à coeur, c'est pourquoi tu essais d'être exemplaire lorsque tu vas en cours. Par contre, après, tu te lâches, et ce soir, c'est ce que tu comptais faire. Tu n'en pouvais plus de cauchemarder de Siöbhan. Elle était partout. Tu la voyais partout tant elle te manquait, tant tu aurais tout donné pour qu'elle revienne. Elle faisait partie de toi, elle était ton égo au féminin, ta copie conforme version fille. Elle était aussi dépravée que toi, aussi fragile. Vous étiez toujours fourrés ensembles. Votre passé était votre force, c'est ce qui vous avez rapproché. Elle avait vécu chez toi après la mort de ses parents, elle était comme une soeur pour toi. Il n'y avait jamais rien eu d'ambigu entre vous, contrairement à ce que la terre entière aurait pu penser. Comme si une amitié garçon/fille n'était pas possible. Et bien si, vous en étiez la preuve. Toujours là l'un pour l'autre. Personne ne pouvait comprendre cette alchimie entre vous. C'était comme quelque chose de fusionnel, comme une relation que seul les jumeaux peuvent comprendre. C'est aussi pour cette raison que tu avais tant de mal à vivre sans elle. Parce que tu avais été habitué à ce qu'elle fasse partie de ton quotidien pendant un grand nombre d'année.

   Quoi qu'il en soit, tu te retrouvais sur la piste de danse. Et alors qu'il y avait un nombre incalculable de belles gosses sur cette piste, c'est sur la blondinette au bras de ce chevelu que ton regard se posait. Elle se démarquait de toutes les filles. De part sa façon de bouger son corps au rythme de la musique mais également de part la façon dont elle pouvait te regarder. Elle avait ce regard si mystérieux et si profond à la fois. Tu ne perdis alors pas de temps à venir l'attirer près de toi. Fichtre le chevelu. S'il avait un problème, vous le régleriez plus tard. De plus, elle ne semblait pas du tout contre cette petite danse improvisée puisqu'elle vint entourer ses bras autour de ta nuque, caressant cette dernière du bout des doigts. Grand dieu ce que tu pouvais aimer ce genre de chose. Tout en regardant la jeune fille dans les yeux, tu t'en mordillais la lèvre inférieur. Tu décidais après quelques échanges de la faire tourner de sorte que son dos soit plaqué contre ton torse. Tout en dansant, tu lui glissais quelques murmures au creux de l'oreille avant de lui mordiller le lobe de cette dernière, pour ensuite déposer des baisers dans sa nuque. Tandis que tu fermais les yeux tout en poursuivant tes baisers, cette dernière tournait légèrement la tête. Tu t'arrêtais alors instantanément pour la regarder à ton tour, et écoutais ce qu'elle avait à te dire. Tu fus agréablement surpris pas ses avances. Clairement, il ne fallait pas être con pour comprendre le message subtile qui était glissé derrière son "on va chez toi". Cependant, même si tu étais plutôt du genre dragueur, et qu'il t'étais bien entendu arrivé de coucher avec des jeunes filles, c'était plutôt rare que tu ailles jusqu'au bout. Disons que tu entrais plutôt dans un jeu de séduction, mais tu n'étais pas le genre de mec à vouloir automatiquement agrandir ton tableau de chasse. Baiser pour baiser, non ça ira. « T'es plutôt comme ça toi ? On peut peut être aller boire un verre avant, qu'en penses-tu ? » Tu avais beau avoir un bon gramme d'alcool dans le sang, tu restais encore lucide de ce côté là, et même si clairement elle te donnait envie d'elle, car il fallait être homo pour ne pas avoir envie d'elle, tu ne voulais pas qu'elle pense que ton seul but ce soir c'était l'avoir dans ton lit. Et malgré tout, tu étais quelqu'un de respectueux. Tu étais sûr que ça aurait été un autre mec à ta place, il aurait surement sauté sur l'occasion, mais toi, tu préférais y aller avec tact, même si tu savais pertinemment comment cela finirait, à moins que tes propos l'aient refroidis. Tu prenais toutefois sa main pour l'entraînais avec toi, un peu plus loin, à l'écard de tout ce brouhaha, de manière à ce que vous puissiez un minimum vous entendre. Et c'est alors que dans un excès de pulsion, tu la plaquais contre le mur doucement, pour l'embrasser. « Qu'est-ce que je t'offre ? » demandes-tu comme si de rien était, après avoir rompu ce baiser langoureux, au cours duquel tu avais pris pas mal de plaisir, et ce dernier suscitait en toi l'envie de recommencer.
   
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(#)Sujet: Re: tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa   |   Mer 23 Mar - 14:06
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ce serait mentir de dire que je n'aimais pas plaire, aguicher, draguer, me faire remarquer. mais le fait est que derrière ce masque de grande fille à l'aise avec son corps, les hommes et sa sexualité, je ne l'était pas tant que cela. d'abord, j'avais eu dans le passé des soucis psychologiques, donc je n'étais pas franchement super sûre de moi, malgré ce que je pouvait laisser paraître. j'étais passer par une phase de début d'annorexie, refusant de manger ou faisant en sorte de ne rien garder trop longtemps dans mon corps, corps qu'à une époque je trouvais horrible. pour ajouter à cela, je n'avais absolument pas confiance aux hommes. à chaque fois que je m'était laisser avoir à croire aux belles paroles d'un mâle, j'avais finit par avoir mal. ce n'était pas pour moi, les grandes phrases, les sentiments, cela ne me réussissait pas très bien. ne vous méprenez pas, je ne faisait pas une croix définitive sur l'amour. au fond de mon petit coeur, je m'accrochais encore à l'éspoir d'un amour sincère, pure et éternel. seulement, j'avais finit par me dire que je ne devait pas le mériter. pas pour l'instant du moins. alors, après ma rupture et après cette révélation j'avais décider que le mot d'ordre désormais serait l'amusement ! plus de prise de tête, rien que de la fête et des rires. ce qui nous mène au problème numéro trois : la sexualité. en tout et pour tout, le nombre de garçon avec qui j'avais été intime était en réalité assez restreint. il y avait eu eliott, le tout premier. puis il y avait eu noah, wayne, charlie, daniel et enfin léo. ce n'était pas énorme pour une fille dans mon genre, les trucs d'un soir n'était pas vraiment mon délire. en réalité la plupart de ses garçons, j'en avais été amoureuse ou en avait été très proche. coucher avec une personne n'était pas une chose à prendre à la légère, même droguée je ne pouvait pas le faire si je ne ressentais rien du tout pour cette personne, ça me bloquais, j'étais comme ça. pourtant ce soir, je me forcerais à faire une exception. pour la bonne et simple raison qu'il était le temps de changer, d'évoluer. la petite nessa devenue si douce depuis son arrivée en ville devait reprendre de la graine, grandir. et grandir incluait arrêter de prendre des choses sans grande importance pour trop de valeur. comme par exemple le sexe, que pratiquement plus personne ne trouvait si important désormais. c'était juste devenu physique, basique. je me pinçais les lèvres à sa réponse. mh. avec ma chance, j'étais tombée sur le seul garçon de cette boîte qui n'allait pas avoir envie de moi. je baissais la tête, un peu gênée. mais il saisie ma main et m'entraînait avec lui, je me laissait faire sans poser aucune résistance, puis une fois un peu plus loin de la foule et sans que je ne le voit venir il me plaquait à un mur et plaquait ses lèvres sur les miennes. encore une fois, sans que je n'eu le temps de réagir il se reculait, et fit comme ci rien ne c'était passer. oulah, déjà-vu. pourquoi est-ce que je ne cessait d'avoir ce genre de moments ce soir ..? il me demandait ce que je voulait boire, je pris quelques secondes avant de répondre, un peu chamboulée autant par son baiser que par ce que celui-ci avait bien pu me faire ressentir. je finit par reprendre mes esprits et haussait une épaule, m'éloignant du mur. « hum. vodka-orange s'il te plaît. » en quelques secondes, on déposait des verres devant nous, j'attrapais le mien et me mise à machouiller nerveusement ma paille, mh, tu panique nessa. tu panique. je relevait timidement le regard vers lui, et finit par demander. « tu es venu seul ? »
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(#)Sujet: Re: tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa   |   Jeu 24 Mar - 11:38

   
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Tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées

   
   

   

   Bien que cette fille suscite en toi certaines envies, tu restais cependant le mec respectable. Pourtant, à te voir aussi entreprenant, on ne le penserait pas, mais aussi étrange que cela puisse paraître, tu allais rarement jusqu'au bout. Disons que tu n'étais pas là pour agrandir ton tableau de chasse. Séduire, et être séduit était quelque chose que tu aimais beaucoup. La séduction était un jeu dangereux auquel tu aimais jouer, mais tu connaissais tes limites, et tu étais loin de prendre les femmes comme des objets sexuels. Evidemment, plus jeune, tu en as eu des conquêtes, mais de nos jours, tu passais plus de temps à draguer, et entamer un jeu de séduction, plutôt que de coucher avec x, y ou z. Tu avais des principes et des valeurs. Alors bien évidemment, il t'était arrivé d'aller plus loin, mais ce n'était pas ton but premier contrairement, à la moitié des mecs de cette boite qui viennent dans l'unique but de "pécho" comme ils disent si bien. Tu trouvais cela tellement lâche. Mais de nos jours, c'est de cette manière là que se comportaient les jeunes. La preuve en est que la demoiselle sur laquelle tu avais jeté ton dévolu avait l'habitude de ce genre de mec, puisqu'elle te proposa de rentrer chez toi. Vu l'attirance que tu avais pour elle, tu aurais très bien pu accepter sa proposition, rentrer chez toi et coucher avec elle. Seulement, tu refusais, lui proposant dans un premier temps d'aller boire un verre. Tu ne voulais pas qu'elle te mette dans le même panier que les autres. Plus jeune tu avais été un connard fini, mais quand tu réalisas que tu étais entrain de reproduire exactement ce que ton père avait pu faire avec ta mère et d'autres femmes, tu te résignas. Au moins, tu t'en étais rendu compte toi-même et tu t'étais juré de ne jamais devenir comme lui.   

   Cependant, alors que vous vous éloigniez de la foule, tu ne pus t'empêcher de retenir tes pulsions, et t'embrasser la blondinette, qui fut visiblement surprise par ce baiser. Sans doute parce que quelques minutes auparavant, tu l'avais repoussé en quelques sortes. Enfin, selon toi ce n'était pas la repousser, disons que tu ne voulais pas qu'elle pense que tu étais uniquement là pour baiser, et ensuite tchaô bye quoi. Tu n'avais pas envie qu'elle se considère comme un objet sexuel, tu voulais qu'elle comprenne que tu la désirais vraiment. Tu espérais toutefois lui avoir fait comprendre au travers de ce baiser. Suite à cela, tu l'entraînais comme si de rien était au bar, où vous preniez place, l'un à côté de l'autre. Elle demandait une vodka orange. « Ainsi qu'un mojito s'il vous plaît » Par la suite, elle te demandait si tu étais venu seul. Un petit sourire amusé se glissait sur tes lèvres. Bon tu aurais très bien pu venir accompagné d'une bande de pote, mais non, tu étais venu seul, comme un grand. Indépendant comme tu étais tu n'avais besoin de personne en réalité. « Si j'étais venu accompagné, tu penses vraiment que j'aurai dansé avec toi de la sorte, et que je t'aurais embrassé comme j'ai pu le faire ? » Tu avais quelque peu reprit la réponse qu'elle t'avait donné lorsque tu avais évoqué le fait que potentiellement son cavalier aurait pu être son petit ami. « J'ai beau avoir l'étoffe du parfait connard, j'ai malgré tout certains principes » reprends-tu, tandis que vos boissons arrivent. Tu poses un billet afin de payer les deux consommations, la tienne, et celle de ta belle inconnue. C'est vrai qu'à te voir, tu faisais parti de la catégorie des cons, et tu aimais beaucoup cette étiquette collée sur le front quand personne ne te connaissais, au moins cela te permettais d'être tranquille car généralement, on évite de s'approcher des types comme toi. D'ailleurs, tu te demandais parfois comment tu étais parvenu à avoir des proches, car t'étais plutôt du genre à repousser chaque personne qui tenaient à toi, ou qui essayaient de sympathiser. Tu avais autorisé seulement deux trois personnes à être proches de toi, et encore, tu n'étais pas à l'abris de les repousser, te connaissant.
   
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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(#)Sujet: Re: tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa   |   Sam 26 Mar - 10:15
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« un connard avec des principes, c'est nouveau ça. » lançais-je avec un petit sourire amusé, alors que je continuait à jouer avec mon verre. fut un temps où je savais très bien cerner les gens, c'était en quelque sorte devenu un jeu qui était ensuite devenu une sorte de spécialité. il m'était assez simple de deviner à quelle genre de personne j'avais à faire rien qu'en la regardant, ce don c'était peu à peu estomper alors que je me rendait compte que beaucoup de gens, comme moi d'ailleurs jouaient un jeu. beaucoup portaient un masque, pour ma part c'était à la base celui de la petite peste intouchable, qui se fout de tout et de tout le monde si ce n'est de sa petite personne. en réalité, j'étais dur genre extra-fragile, du genre sensible à se sentir blesser assez facilement, du moins si je tenait un minimum à la personne concerner. pour en revenir au sujet, je n'arrivait pas encore à cerner ce personnage là, il m'avait accoster avec un numéro de playboy de base et quand je lui avait offert sur un plateau d'argent ce que je pensait qu'il voulait, il avait fait traîner les choses. je devait dire que cela m'avait perturber. les garçons en général dés qu'on leur parle de sexe ils foncent de suite, mais lui semblait vouloir prendre son temps. peut être apprendre à se connaître un peu avant... godness. avec ma chance j'étais tombée sur le seul gars de toute la boite qui voudrait connaître ma vie avant de me sauter. à cette pensée, je lâchais un petit soupire et avalait la moitié de mon verre, je grimaçait un peu quand la vodka mêler à un tout petit peu d'orange descendait le long de ma gorge et la brûlait sur le passage, mh. je devrait pourtant être habituée. enfin bref, tout ça pour dire que je n'avais pas envie de parler de moi. je n'avais pas spécialement envie d'apprendre à le connaître non plus. j'avais bien trop été déçue par les hommes et tout ce qu'ils peuvent bien faire pour ne plus vouloir m'approcher de l'un d'entre eux, si ce n'est pour du sexe. je ne leur avait jamais vraiment fait confiance, et les seules fois où je l'avait fait je m'était fait lamentablement briser le coeur un millier de petits morceaux qu'au jour d'aujourd'hui j'avais encore un peu de mal à recoller. je détestais les hommes, l'amour, toutes ses conneries de comédie romantique que l'on croit possible dans la vie réelle, ce n'est pas possible dans la vie réelle. pas un amour qui dure, en tout cas. les gens baissent les bras, ils abandonnent, ils te laissent là avec ton coeur remplis de sentiments et ils vont vivre leur vie, ils s'en remettent vite et toi tu continue de souffrir.. seigneur, ce que l'alcool a un effet dépression sur moi. je terminais mon verre, puis je le plaquais sur le bar, j'attrapait ensuite le bras de cet inconnu et approchait mon visage du sien. « j'ai pas envie de parler, j'ai pas envie de boire plus. j'ai juste envie de toi. » lui lançais-je, assez franchement alors que l'une de mes mains était venue caresser son visage, s'il refusait je n'allais pas le forcer et tomberait dans les bras du premier venu.. ou non, je rentrerait et déprimerait toute la nuit. ce qui serait dommage, car j'avais vraiment envie de lui. et puis c'est étrange, mais aussi près de lui comme ça j'avais une impression de déjà vu... non, pas comme tout à l'heure. cette fois ce n'était pas la scène, c'était son visage, son regard.. c'était lui, comme si lui je l'avais déjà vu. comme si je le connaissait.. je fronçais les sourcils, attendant sa réponse et essayant de chercher dans mon esprit ce regard. où est-ce que j'avais bien pu déjà croiser ce foutu regard ? et puis une sorte de flashback fit apparition dans mon esprit, j'vous jure, comme dans les films. c'était brooklyn, le quartier devant l'immeuble dans lequel j'avait grandit, et puis il y avait ce gosse avec moi, un peu plus vieux. on dévalait les escaliers en riant, ma mère nous criait après pour une enième connerie que nous avions du faire.. et puis retour à la réalité. je secouait doucement ma tête, j'avais probablement trop bue, je tirait doucement sur son bras. « alors, tu viens cette fois ou je doit me trouver un autre camarade de jeu ? je vais pas te supplier, tu sait. »
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(#)Sujet: Re: tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa   |   Lun 28 Mar - 17:37

   
ft. Nessa & Clyde

   
Tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées

   
   

   

   Désormais installés au bar à siroter ton petit mojito, la blondinette assise à tes côtés semblait ne pas te croire lorsque tu lui disais que malgré le connard que tu étais, tu avais malgré tout des principes. Tu n'avais pas vraiment envie de débattre ou te justifier, tu savais ce que tu valais, et tu savais que tu n'étais pas venu ici ce soir, dans l'optique de te taper la première venue, et quand bien même tu en aurais eu envie, tu l'aurais surement déjà fait. Ce n'était pas une question de vouloir en savoir plus sur elle, mais c'était surtout un prétexte pour aller boire un verre, car la chaleur qui se dégageait dans la salle t'avais asséché la gorge, et un petit mojito bien frais n'était pas de tout refus. Bon il est vrai que malgré tout, tu étais loin d'être le mec à sauter sur tout ce qui bouge, cependant, tu aimais beaucoup séduire, et être séduis à ton tour. Une nouvelle fois, tu portais ton verre à tes lèvres, pour en finir avec ce dernier. La demoiselle à tes côtés, profitait de cet instant pour poser sa main sur ton bras, et approcher son visage tout près du tien. Erreur fatale. Tu plongeais ton regard dans le sien, te mordillant la lèvre inférieur. L'envie de l'embrasser était bien présente. Tu essayais de te contenir un peu, bien que si ce n'était que de toi, tu lui aurais littéralement bondi dessus et embrassé. Ce qu'elle te dit par la suite ne te laissais pas indifférent, bien loin de ça. Après quelques minutes où vous vous regardiez droit dans les yeux, elle finit par ajouter la phrase de trop. Celle où elle te disait qu'en gros, si tu n'agissais pas maintenant, c'était trop tard, elle irait voir ailleurs. Ni une ni deux, et sans vraiment réfléchir, tu plaquais ta main derrière sa nuque, sous sa chevelure, et l'embrasser avec une telle fougue. Je pense que pour le coup, elle devait comprendre que la réciproque était vraie. « Tu pensais vraiment que j'allais te laisser filer aussi facilement ? » lâches-tu à quelques centimètres de ses lèvres, avant de l'embrasser de nouveau mêlant ta langue à la sienne. « Viens suis-moi » conclus-tu par la suite te détachant d'elle, mais attrapant tout de même sa main pour l'entraîner avec toi. C'était le meilleur moyen pour ne pas se perdre dans un lieu comme celui-ci, ainsi vous vous faufiliez dans la piste pour rejoindre  la sortie. Ce n'était pas sans mal, vu tout le monde qu'il y avait ici, mais enfin, tu poussais les portes pour regagner la sortie. Autant dire que la fraîcheur te faisait un bien fou, c'est comme si tu étais resté en apnée et que soudainement tu étais remonté à la surface et que tu reprenais ta respiration. C'est fou ce qu'il pouvait faire chaud à l'intérieur. C'est aussi pour cette raison que tu avais grand mal avec les boites de nuit, ce n'était pas forcément LE lieu qui t'attirais le plus, mais ce soir, c'était parce que tu en avais besoin.

   Arrivé tout près de ta voiture, tu plaquais doucement cette dernière contre la portière passager, et viens une nouvelle fois l'embrasser, toujours avec cette même envie, cette même fougue. Ta langue vint jouer avec la sienne, tandis que l'une de tes mains venaient se glisser derrière sa nuque afin d'intensifier d'avantage votre baiser, l'autre parcourait son corps afin de venir se placer au creux de ses reins pour la coller contre toi. Une fois ton envie spontanée passée, tu te reculais, mordillant légèrement sa lèvre inférieur, avant de plonger ta main dans ta poche de jean pour en sortir ta clé et ouvrir la voiture. Evidemment, tu lui ouvrais la portière afin qu'elle monte, puis ensuite tu te dirigeais côté conducteur pour prendre le volant. Tu n'habitais pas bien loin d'ici, et en une vingtaine de minutes, tu te retrouvais chez toi. Etant quelqu'un de plutôt maniaque une chose est sûre, ta maison était propre et bien rangée. Alors que tu fermais derrière vous, tu retirais ta veste en cuir noir que tu déposais sur le canapé. « Tu veux peut être retirer ta veste ? A moins que je ne le fasse pour toi ? » souffles-tu alors dans sa nuque, tandis que tu te retrouves derrière elle, à poser tes mains sur sa veste pour l'aider à la faire glisser et dénuder ses épaules. Tes lèvres viennent se poser sur sa peau douce, et chaude, dans sa nuque précisément. 
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(#)Sujet: Re: tu ne connais pas tes limites avant de les avoir dépassées - nessa   |   Mar 29 Mar - 15:48
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pas de le temps d'hésiter, de réfléchir d'avantages, en un instant il venait de coller sa bouche à la mienne de nouveau et m'embrasser avec tellement de fougue et de désir que lorsque finalement il me relâchais je restais un instant les yeux fermés, les lèvres tendues, encore sous le choc de cet échange. wow. et bah y en a qui savent se servir de leurs lèvres. il me lançait une phrase qui me fit sourire, puis il m'embrassait de nouveau, cette fois-ci il laissait sa langue glisser entre mes lèvres et venir caresser la mienne, je répondit évidemment à cela en venant poser mes mains sur sa nuque et collant d'anvatages mon corps au sien. c'était étrange ce que je pouvait ressentir durant ses baisers, ça avait quelque chose d'addictif.. pas comme une simple pelle rouler à un inconnu dans une boîte.. bien que c'était le cas en réalité. et puis les papillons dans le ventre furent forcer de se calmer puisqu'il se détachais de moi. j'en voulait encore, moi.. je voulait encore son corps contre le mien et sa bouche coller à la mienne. il saisie ma main, et je me laissait guider dans cette foule jusque l'extérieur du club. nous traversion le parking, et alors que j'allais lui demander où était garer sa voiture il me plaquais à la portière de cette dernière et retrouvait brusquement le chemin de mes lèvres. mh. godness. si l'embrasser était déjà aussi bon, je vous dit pas ce que ça doit donner plus.. j'allais le découvrir en tout cas. encore une fois, alors que l'une de ses mains tenait fermement ma nuque et que l'autre careser mon corps, me faisant échapper quelques gémissements étouffés par le baiser fougueux que nous échangions il se coupait dans son élan. j'eu presque envie de le frapper, réellement. c'était quoi cette manie de m'embrasser aussi .. passionnément puis de me laisser là, sur ma faim ?! oh puis il me regardait en se mordillant la lèvre, et je jure que mes jambes faillit me lâcher. je sais pas si c'était l'alcool, la chaleur du club, la fraicheur de la nuit, ou lui. mais je me sentais tellement... étrange. je sais pas, je contrôlait plus vraiment mon corps. mon esprit était embrouiller, il m'avait complètement retourner la tête. tout ce dont j'avais envie, tout ce dont j'avais besoin à l'instant était de l'embrasser. j'avais envie d'être dans ses bras, de lui appartenir. il ouvrit la caisse, je montait et lui en fit de même. quelques minutes plus tard pendant lesquelles je n'avais cesser d'embrasser son cou, de caresser ses cheveux, nous arrivions devant chez lui. nous entrions dans l'appart, et je doit avouer, je ne prit même pas le temps de regarder autour de moi. en fait, tout ce qui m'intéressait c'était lui. je me retrouvait dos à lui alors qu'il refermait la porte, puis je sentis son souffle chaud sur ma peau et celle-ci se mit à frissonner, je fermais un instant mes yeux alors qu'il me retirait ma veste. ces lèvres se posaient contre mon épaule, je penchait un peu ma tête sur le côté pour lui laisser libre accès à ses baisers qui me faisaient fondre. « je t'en prie, continue de me retirer mes vêtements.. » soufflais-je d'une voix douce. doucement, je laissait mes mains saisir les siennes, je les plaçait sur mon ventre, mais ne tardait pas à les remonter un peu jusque ma poitrine. je plaquais mon dos à son torse, je pouvait sentir mon corps entier se mettre doucement à trembler sous sa peau en contact avec la mienne. putain. nessa. c'était un truc de dingue, je savais même pas comment expliquer ça je.. quand il me touchais, c'était comme de l'éléctricité. comme une décharge de courant, mais une petite, constante, une qui fait du bien. j'avais envie qu'il y aille plus fort, je n'étais pas patiente, particulièrement pas avec mon corps. je me tournais doucement pour lui faire face, je plongeais mon regard dans le sien, pleine de désir je murmurait doucement : « je sais pas ce que tu me fait mais.. tu va me rendre dingue.. » je me mordillait la lèvre, putain c'est bon. j'peut plus. fallait que j'y goûte de nouveau. je me jettais à ses lèvres, je l'embrassait à pleine bouche, mes doigts venant se perdre dans ses cheveux, je ne prenait même pas la peine de respirer durant un instant, bien trop occuper à faire danser ma langue avec la sienne.
© Starseed
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