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 Slept young sun

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(#)Sujet: Slept young sun  |   Sam 21 Mai - 15:28
Slept young sun
Clyde & autumn

 
Comme tous les samedi soir depuis qu’on était de nouveau ensemble on passait notre soirée à la maison en amoureux. Le problème et que depuis une semaine je ne sors plus de la maison. Depuis mon petit souci la semaine dernière mon mari ne me lâche pas. Il passe son temps à me surveiller et refuse que je sorte de la maison et encore moins de mon lit. Le bureau lui manque même s'il refuse de me l’avouer pour ne pas me faire culpabiliser. De mon coté les choses ne sont pas mieux, je supporte plus cette maison même si Wane se montre attentionné parfois il est maladroit et au moindre faux pas je pars au quart de tour. Ce soir un ami de longue de date de Wane et en ville , il lui propose et bien sur il refuse seulement après une longue discussion je l’obliger à sortir. J’adore rester avec lui mais on va finir par s’entretuer et puis je rêve de pouvoir sortir de cette maison et d'être autre chose d’une femme et qu’une future maman. Ce soir j’avais besoin de jouer mon rôle d’amie, et le seul à qui je pouvais remplir ce rôle c’était Clyde. Clyde et moi on avait pris depuis notre rencontre de se voir au minimum une fois par semaine , boire un café ou voir un film et pourtant on ne s'était pas vue depuis presque trois mois. Ma grossesse avait été un étonnement pour tout monde et malheureusement les choses ne c’était pas très bien passer. Je lui mentais à chacun appelle-je retenais mes larmes en lui promettant que tout allait bien et que j’étais juste très occuper et puis entre mon voyage pour voir mes parents et le mariage je n’avais pas été non plus beaucoup en ville. Après le départ de mon mari à qui je promets de rester sagement dans mon lit j’accours dans la salle de bain pour prendre une douche et enfile une robe achetée pendant mon voyage de noces, les vêtements de femme enceinte ne sont pas très flatteurs mais ce n'est pas grave. Je contacte mon ami et lui demande de me retrouver à la plage pour faire un petit feu comme on a l’habitude de faire, je lui dis que je prends la dinée et de quoi boire. Ce soir j’ai besoin de me détendre et de passer un bon moment avec mon ami. Je sors de la maison et prends la voiture, je conduis doucement pour ne pas provoquer un accident et m'arrête prendre deux pizzas et des sodas, alcool interdit ce soir. J’arrive sur la plage et me gare, la voiture de mon ami et déjà là et je constate au loin le feu qui prend . Je m’approche doucement de Clyde et entoure mes bras à taille de dernière en collant mon ventre arrondi à lui « Je t’interdis de me dire que je ressemble à une baleine « dis-je d’une petite voix alors qu’il se retourne pour me faire face « Salut Doudou « dis je en le prenant contre moi pour le serrer fort. Ne pas le voir autant de temps m’avait vraiment été difficile, et puis mes hormones ne me laissaient jamais de répit j’avais cette envie de pleurer tout temps ce qui pouvait rendre dingue n’importe qui. Je claquais un énorme bisou sur sa joue « Tu me manquais ... « dis-je un petit sourire en coin. C’était ma faute si on ne s'était pas vu, et j’étais prête à rattraper chaque seconde loin de lui. Ce soir c’était notre soirée.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Slept young sun  |   Lun 23 Mai - 19:29

on m'a demandé combien coûte un ami. j'ai répondu que je ne savais pas. ceux que j'ai, je pense les avoir mérités. on ne les vend nul part, ils n'ont pas de prix, mais une valeur inestimable.
Ces derniers temps, t'avais l'impression de devenir fou. Ca te rongeais. Tu la voyais partout. Où que tu ailles, quoi que tu fasses, elle était là. Serait-ce une illusion ? Un mirage ? Ou la réalité. Tu avais du mal à te situer. Elle semblait tellement réellement, mais dès que tu t'approchais un peu trop près d'elle, elle disparaissait. Elle te disait être vivante, mais comment cela pouvait être possible. Ces deux fois où tu l'avais soit-disant vu t'avais rendu complètement dingue. En même temps, tu avais bu un peu, du coup, ne serait-ce pas l'alcool combiné à la drogue qui te jouerait des tours ? Quoi qu'il en soit, il t'était difficile de faire la différence. T'avais tellement envie d'y croire, mais dans le fond, tu te faisais une raison, cela ne pouvait pas être possible. Si vraiment elle était vivante, pourquoi avait-elle mit tant de temps à revenir ? Que lui était-il arrivée durant tout ce temps. Ton téléphone sonnait te sortant de tes pensées. Ouf. Fort heureusement, parce que ça bouillait à l'intérieur telle une cocote minute, et si tu ne faisais pas une pause sur tout cela, tu finirais par véritablement exploser ta tête contre un mur pour oublier tout ça. La douce voix d'Autumn t'apaisais. Elle était seule et te proposait de sortir. Ah Autumn. Avec elle, ça avait de suite accroché, et Dieu seul sait que ce n'est absolument pas ton genre, mais avec elle, tu ne sais pas pourquoi, le feeling était passé immédiatement. Vous vous étiez rapidement devenus amis au point de vous voir très régulièrement, au minimum une fois par semaine. C'était devenue votre petite habitude. Habitude qui avait cessé lorsque la demoiselle était tombée enceinte. Malheureusement, ce n'était pas évident pour elle, du coup, tu comprenais qu'elle puisse être fatiguée, alors, tu ne la forçais pas à sortir, puis contrairement à toi, elle avait une vie de femme, elle. Elle était mariée, et donc, en tant que femme mariée, elle se devait d'être aux côtés de son mari, chose que tu pouvais entièrement comprendre. Et tu étais heureux qu'elle ait réussi sa vie, contrairement à toi, qui avait une vie de merde. Mais bon, c'est comme ça. Tu l'as choisi ce mode de vie. Peut être qu'un jour tu finiras par changer.
Quoi qu'il en soit, tu ne raterais pour rien au monde de passer un moment avec elle, alors tu acceptais de la rejoindre sur la plage pour faire un petit feu au clair de lune. Au moins, cela te permettrais de voir son petit bidou. Tu passais alors à la douche, car tu avais passé ta journée au skate park avec tes potes, pour pas changer, puis tu enfilais une tenue à la fois simple et décontractée. A savoir un jean noir, ainsi qu'un haut blanc avec un skate dessus, ah skateur un jour, skateur toujours. Avec une petite poche sur le côté gauche. Hop t'enfilais ta paire de chaussure, et tu grimpais sur ton skate, Kygo à tes côtés pour te rendre jusqu'à la plage. Il faisait bon, et le soleil était entrain de se coucher. Tu arrivais sur la plage le premier, tu savais où te rendre puisque c'était votre petite habitude de faire des petits feux de camp au clair de lune. Tu étais là, posté devant l'océan, à regarder les vagues s'éclater contre les rochers. Tu t'amusais avec Kygo à lui lancer un bâton qu'il prenait un malin plaisir à aller chercher comme un dingue. Ce que tu pouvais l'aimer ce chien. Sa présence te faisait du bien. Ce dernier revenait à tes pieds, bâton dans la gueule. Tu lui offrais quelques caresses, avant de lui arracher le bâton pour le lui relancer, c'est en plein vol qu'il le rattrapait. Un sourire se glissait sur ton visage. Quel talent cet animal. Alors qu'il revenait en courant jusqu'à toi, quelqu'un s'agrippait autour de ta taille. Tu savais pertinemment que ce n'était autre que ton amie. De nouveau un sourire se glissait sur tes lèvres. Sa remarque te fis légèrement rire. « Je n'ai encore rien dis! » t'exclames-tu d'un air amusé, avant de te retourner pour lui faire face. On dit qu'une femme enceinte est encore plus belle. Ce n'était pas totalement faux. Bien qu'elle faisait légèrement fatiguée, ton amie était ravissante. Tu lui déposais un baiser sur le front. Comme à ton habitude, la prenant dans tes bras comme elle le souhaitait. Après ce câlin de retrouvailles, tu t'éloignais légèrement d'elle pour regarder son petit bidou. « Tu m'as manqué aussi » souffles-tu doucement. Dire ce que tu ressentais c'était plutôt rare, mais bon, avec elle, tu arrivais à t'ouvrir un peu, c'était d'ailleurs l'une des rares personnes auprès de qui tu y arrivais. Et encore, il t'arrivait parfois d'être légèrement distant, parce que tu étais encore un peu réticent, la peur de perdre un être cher. « C'est que ça pousse dis moi, j'ai vu ta photo sur Instagram, tu es à combien de mois exactement ? » demandes-tu curieusement, tu avais hâte que la petite pointe le bout de son nez. Même si tu avais peur des bébés, d'autant plus de les porter de peur de les casser, tu étais impatient de voir la petite beauté de d'Autumn. Vous aviez tellement de choses à vous dire elle et toi. De ton côté, tu avais envie de lui parler, mais tu avais du mal. Tu ne savais pas par quoi commencer, mais l'avantage, c'est que vous aviez la soirée pour vous, pour tout vous raconter, car en trois mois, il s'en était passé des choses de ton côté. Les visions de Siobhän, mais surtout, ta relation aussi compliquée qui soit avec Savannah. Peut être qu'Autumn serait à-même de pouvoir te conseiller. D'ailleurs, elle serait la plus à-même de le faire en réalité. Puisqu'elle savait comment tu étais, et te connaissait vraiment par coeur. « J'ai ramené des chamallows pour les faire griller, t'inquiètes pas j'ai pensé aux brochettes pas comme la dernière fois » plaisantes-tu, car une fois, alors que vous aviez prévu de vous faire des chamallows grillés, vous aviez oublié les brochettes pour les enfiler, du coup, vous aviez galéré et vous vous étiez même brûlés les doigts. Mais tout cela faisait de véritables souvenirs.
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(#)Sujet: Re: Slept young sun  |   Jeu 26 Mai - 15:38
Slept young sun
Clyde & autumn

 
Clyde m'avait beaucoup apporté depuis notre rencontre. Quand je suis arrivée ici il y a six ans je n'avais aucun ami. Mon but était dé d'obtenir mon examen pour devenir avocate pour ensuite pouvoir rentrer chez moi en Australie. Très vite les choses avaient changé. Ma rencontre avec le jeune homme avait changé. Ma vengeance par rapport à Wane c'était vite estomper au fur et à mesure que je passais du temps avec Clyde. Il était devenu quelqu'un de très important pour moi. On passait le maximum de notre temps ensemble. Clyde n'avait jamais rien su par rapport à Wane. Cette histoire qui avait détruit par vie 7 ans auparavant. Bon nombre de fois j'avais voulu lui raconter ce qui avait fait de moi la femme renfermer que j'étais devenu, mais à chaque fois je reculais. J'avais faits des choses dont je n'étais pas très fier et j'avais peur qu'il ne me regarde plus pareil après cela.Pourtant quand Wane était revenu dans ma vie, Clyde avait été le premier au courant. Je lui avais raconté que je l'avais rencontré quand j'étais adolescente et que notre histoire c'était terminer à cause de mon âge et sa peur à s'engager. Clyde s'était abstenu de me dire ce qu'il pensait mais je le connaissais et je savais qu'il avait peur pour moi, peur que je souffre et que je ne sache pas comment gérer cette histoire.Mon mariage avait été une très grande surprise pour lui. Je lui avais donc assuré été sur et que l'enfant que j'attendais été voulu pour lui autant que pour moi.
Deux mois venait de passer et Clyde commençait à me manquer. Wane tournait en rond à la maison et s’inquiétait beaucoup pour le bébé et moi. Mon mari était donc sortie avec des amis et j'en avais profité pour sortir de cette maison pour pouvoir passer une soirée avec mon ami.Je me rendais à la plage et marchais doucement pour pouvoir entourer mes bras autour de sa taille et lui chuchotait de pas se moquer de moi a cause de mon gros ventre. Le fait de dire qu'une femme enceinte était toujours plus jolie je trouvais cela vraiment faux, je me trouvais énorme " Pas besoin de le dire " dis je simplement alors qu'il se retournait pour me faire face et me détailler de la tête aux pieds en s’arrêtant bien sûr mon ventre. Je le prenais fort contre moi, un câlin c'était ce que j'avais besoin venant de lui " Il y a intérêt sinon je serais vexé " dis je en souriant  " Je vais rentrer dans mon 5e mois la semaine prochaine " dit je en prenant le bras de mon ami pour marcher le long de la plage avant de pouvoir nous installer près du feu et manger tout un tas de cochonneries même si ce n'était pas très conseiller dans mon état actuel " Je suis contente que tu es accepté de venir ce soir j'avais vraiment besoin de te parler " dis je en souriant, j'avais besoin de lui dire tellement de chose que je ne savais pas par où commencer et surtout j'avais peur de gâcher la soirée mais il avait le droit de savoir et j'avais besoin de le mettre au courant. Wane était adorable mais j'avais parfois l'impression qu'il ne comprenait pas mes peurs " J'ai menti Clyde les choses ne se passe pas comme je le voudrais le cœur du bébé  ne va pas très bien la semaine dernière j'ai saigné et je me suis retrouvé à l'hôpital " dis je en soupirant, la situation m'échappait complètement et pourtant j'avais besoin d'avoir la force de continuer " Le docteur ma parler de complication qui pourrait y avoir pendant mon accouchement et quand c'est comme cela on demande au père de choisir mais j'ai signer une décharge stipulant que en cas problème je voulais qu'on sauve ma fille et j'ai besoin que si le moindre problème arrive tu soutienne Wane car tout seul .. " Dis-je les yeux qui brillaient et m’arrêtait pour lui faire face " Ma fille aura un parrain d'enfer " dis-je pour détendre l’atmosphère et éviter de m'effondrer complètement et gâcher notre soirée. Clyde allait faire un parrain parfait j'avais aucun doute sur cela. Il était vrai que j'aurais pu attendre en fin de soirée mais je refusais de lui mentir sur quoi que ce sois.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Slept young sun  |   Jeu 26 Mai - 19:23

on m'a demandé combien coûte un ami. j'ai répondu que je ne savais pas. ceux que j'ai, je pense les avoir mérités. on ne les vend nul part, ils n'ont pas de prix, mais une valeur inestimable.
Cette fille qui venait tout juste d'entourer ses bras autour de ta taille n'était pas n'importe qui. Tu la connaissais depuis son arrivée ici. Pourtant, tu n'étais pas le genre de personne à aller vers les gens mais elle semblait littéralement perdue dans cette rue où tu la revois encore,. Connaissant la ville par coeur, de part vos multiples escapades avec Siobhän & Savannah, tu t'étais avancé vers elle, l'aidant à trouver son chemin. Pour te remercier, vous aviez partagé un petit café sur une jolie petite terrasse au bord de l'eau. Les avantages de vivre à Miami. Le feeling entre vous était passé comme une lettre à la poste. Après avoir longuement échangé, tu avais l'impression de la connaître depuis toujours. Le tutoiement était venu naturellement, les confessions aussi. Pourtant, ce n'était pas ton style, outre Savannah & Sio, personne ne connaissait la vie difficile du mystérieux Clyde Van Acker, personne sauf Autumn. Elle t'inspirait confiance. Toi qui avait pourtant du mal à t'ouvrir, avec elle, tout c"était fait très naturellement. Tu remerciais le destin de l'avoir mise sur ton chemin ce jour là, car à l'heure actuelle, tu ne pourrais vivre sans elle. Jamais elle ne t'as jugé sur quoi que ce soit, toujours elle a été là pour toi. Et pourtant, Dieu seul sait que tu t'es souvent demandé comment elle pouvait supporter un mec comme toi. Malgré tout, tu lui en as fais voir de toutes les couleurs, combien de fois elle t'as vu, épave, sur le pas de sa porte. Et pourtant, elle t'as toujours fait entrer chez elle, qu'importe ton état. Tu sais que tu l'as souvent déçu mais pourtant, elle est toujours là, et tu ne la remercieras jamais assez pour ça. De ton côté, tu as toujours répondu présent lorsqu'elle avait besoin de toi, qu'importe l'heure, qu'il soit huit heure du matin, ou minuit du soir, tu rappliquais. Cependant, ces deux derniers mois n'ont été facile ni pour elle, ni pour toi. Quelques complications au niveau de sa grossesse, beaucoup de fatigue, c'était sans doute normal, du moins, c'est ce que tu espérais. De plus, comparé à toi, elle avait une vie de femme mariée. Tandis que personne ne t'attendait le soir chez toi, elle, avait un mari aux petits soins avec elle. Mari que tu avais du mal à cerner au vue de ce qu'elle avait pu te confier mais si elle te disait qu'elle était heureuse avec lui, tu ne pouvais que la laisser faire, tout ce que tu voulais, c'est qu'il prenne soin d'elle, car elle ne méritait que ça, être heureuse. Bon, malgré tout, vous pensiez souvent l'un à l'autre puisque vous vous échangiez souvent des messages, ou vous vous appeliez au minimum une fois par semaine pour avoir de vos nouvelles.
Tu avais beaucoup de choses à lui raconter, même si tu n'étais pas du genre à en parler, là, tu en avais besoin, mais avant toute chose, tu la serrais fort dans tes bras. C'est que ce petit bout de femme t'avais beaucoup manqué. Sa remarque te fis doucement rire, en aucun cas tu trouvais qu'elle ressemblait à une baleine, en revanche c'était le complexe de toutes les femmes enceintes. Elles se considéraient toutes comme une baleine, alors qu'il n'y a rien de plus beau qu'une femme enceinte, qui porte la vie. « Wah, ça passe vite, cinquième mois déjà. C'est prévu pour quand exactement ? » Tout en discutant, vous vous mettiez tranquillement à marcher au bord de l'eau, vous aviez tant de choses à vous raconter, mais avant ça, il fallait trouver un endroit au calme où se poser pour pouvoir débuter votre petit feu afin de grignoter tout un tas de cochonnerie. Ce n'était pas ce soir que tu allais manger le plus sainement possible, enfin entre nous... Quand est-ce que tu manges de la nourriture saine ? Jamais. On est d'accord. « Et si on se posait là ? » C'était un endroit calme, légèrement en retrait, dans les pins, un endroit agréable. Sans plus attendre vous posiez toutes les affaires restant toutefois debout pour continuer de discuter. « Ca faisait un peu trop longtemps que nous ne nous étions pas vus à mon goût donc je ne pouvais pas refuser une telle proposition » lâches-tu avec une telle sincérité. C'est alors qu'elle prit son courage à deux mains pour te parler d'un sujet plutôt délicat, à savoir sa grossesse. Toi qui pensais que sa fatigue était normale, finalement tout ceci était loin d'être normal. Elle t'expliquait alors que le coeur du bébé n'allait pas aussi bien qu'il le faudrait. Elle ajoutait alors que la semaine précédente, suite à des saignements, elle s'était retrouvée à l'hôpital, et le compte rendu du médecin était loin d'être très optimiste. Ce qu'elle t'annonçait te glaçait le sang. Des complications pourraient avoir lieu, et au quel cas il y en aurait, Autumn avait signé une décharge comme quoi il fallait sauver le bébé, ce qui voulait clairement dire qu'elle avait des chances de perdre la vie. Cette annonce te coupait le souffle. Tu ressentis une drôle de sensation en toi. Non, pas encore une. Pas elle. C'est comme si ton monde s'écroulait une fois de plus. Elle t'annonçait par la même occasion de façon subtile que la petite aurait un parrain super. Elle venait clairement de t'annoncer que le parrain en question n'était autre que toi, elle te voulait comme parrain pour sa fille. Elle était folle. Il n'y avait pas d'autre mot. Elle te voulait comme parrain alors que tu n'étais même pas capable de t'assumer toi même, tu étais loin d'être responsable. Ta vie était un foutoir, c'était le capharnaüm. Là tout ce qui t'importais, c'était la santé de ton amie. « Je... Je sais pas quoi dire. C'est pas possible, tout va bien se passer. Il faut que tout se passe bien. Dis moi que tout va bien se passer » lâches-tu spontanément, et totalement désemparé, encore une fois, la situation t'échappais. « Tu... Tu veux que je sois le parrain ? » demandais-tu afin d'en avoir la confirmation, même si ce qu'elle avait dit semblait plutôt être clair. Mais tu avais besoin qu'elle te le confirme pour être sûr. Tu ne t'en sentais pas capable. Evidemment que cette demande te faisait plaisir, c'était une certaine implication, de plus, cela signifiait que tu comptais énormément pour elle, autant qu'elle pouvait compter pour toi. Tout ce que tu voulais c'était ne pas la décevoir tout simplement. Tu voyais bien qu'elle aussi avait peur de tout ça, les yeux larmoyant qu'elle avait en été la preuve formelle. Toi aussi désormais ça te faisais peur. Tu avais peur pour elle, peur de perdre ton amie. Tu ne supporterais tout simplement pas de la perdre. Pas une de plus. Pas elle.
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(#)Sujet: Re: Slept young sun  |   Jeu 26 Mai - 21:05
Slept young sun
Clyde & autumn

 
Parfois les gens pouvaient changer totalement votre vie. Clyde était un rayon de soleil dans la mienne. À mon arrivée ici je me suis retrouvé totalement perdue dans une ville que je ne connaissais pas du tout. De base je venais pour une raison précise, faire du mal à Wane comme lui avait pu me le faire. Et puis mon école m'avait très vite passionné et la rencontre de Clyde avait totalement changé les choses. Ce soir c'était une soirée spéciale Clyde et Autumn. J'avais laissé mon téléphone à la maison et juste un simple petit mot sur le frigo pour dire à mon mari de ne pas s’inquiéter que je serais entre de bonnes mains et qu'il pouvait se sentir calme.Les événements de la semaine précédente nous avions beaucoup bouleverser, notre petit monde parfait avait très vite viré au cauchemar et aucun de nous ne savait comment gérer la chose. Le médecin semblait plutôt confiant et mon mari aussi alors que pour moi c'était tout contraire, je ressentais parfois certaines douleurs et ne voulant affoler personne le gardait pour moi. J'étais terrorisé et j'avais affreusement besoin de Clyde. Je me rendais rapidement dans notre endroit. J'adorais pouvoir marcher le long de la plage avec lui. Ce soir c'était le moment de tout lui révéler, pour le bébé, pour moi. Mon ami me dévisageait. Me voir enceinte devait lui faire bizarre. Son regard était encore plus doux qu'avant " Début octobre " dis je en souriant. On marchait le long de la plage alors qu'il me proposait de nous installer pour pouvoir bavarder. Je déposais mes fesses doucement mes fesses sur le sable Je tourne ma tete vers lui " Oui tu as raison je suis désolé entre le mariage, la nouvelle maison et puis le bébé je crois que je me suis laissé vraiment submerger par tout cela " dis je.  Je prenais une grande inspiration et commençais par tout lui avouer. J'avais besoin qu'il ne me coupe pas. Car tout cela me semblait trop difficile.  Son visage changeait d'un seul cou. La nouvelle devait être dur à avaler. J'attrapais doucement sa main pour la serrer dans la mienne. Il voulait que je le rassure, j'aurais voulu le faire mais j'en étais incapable " Clyde ... " dis je en le regardant " Je voudrais te le promettre je te le jure mais je suis incapable de te mentir pas à toi je vais tout faire pour que tout se passe bien mais comme on dit la nature fera son petit travailler " dis je en riant légèrement alors qu'une larme coulait sur ma joue " Bien sûr tu es mon meilleur ami Clyde tu es mon frère tu es mon âme sœur je t'aime comme un membre de ma famille et ma fille aura tellement de chance de pouvoir t'avoir dans sa vie je sais tu prendras soin d'elle et tu vas l'aimer autant que Wane et moi " dis je en tournant doucement son visage pour qu'il te regarde " Clyde j'ai besoin de toi j'ai promis que jamais j'allais t'abandonner je ferais tout pour pouvoir tenir ma promesse seulement j'ai besoin tu me promettes de tout faire pour que ma fille ne manque jamais d'amour si jamais je puisse pas lui en donner " dis je. Tout cela était en train de gâcher toute notre soirée et je refusais que cela se produise " Moi je sais tout va bien se passer et l'année prochaine a cette période precise on sera ici meme ".
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Slept young sun  |   Jeu 26 Mai - 23:50

on m'a demandé combien coûte un ami. j'ai répondu que je ne savais pas. ceux que j'ai, je pense les avoir mérités. on ne les vend nul part, ils n'ont pas de prix, mais une valeur inestimable.
Passer la soirée avec Autumn comme au bon vieux temps ne pouvait que te ravir. Ce n'est pas comme si tu n'avais pas attendu ça depuis un moment, mais tu respectais totalement qu'elle ne puisse pas venir te voir comme avant, surtout que désormais, en plus d'être une femme mariée, elle était une femme enceinte. Elle semblait fatiguée de ce qu'elle te disait lorsque vous échangiez des messages, ou que tu l'appelais, tu pouvais l'entendre au son de sa voix. De ton côté, ta vie était loin d'être aussi saine qu'elle soit. Tu passais ta vie à te défoncer la gueule pour oublier tous tes problèmes, sauf que le problème, c'est que très vite tes problèmes te rattrapaient et te ramenaient à la réalité, et au final tu finissais avec une gueule pas possible pour rien. Il est vrai que le temps d'une soirée, tu oubliais en quelque sorte tout ça, mais le lendemain la réalité en était tout autre. Et comme tu étais une tombe, tu avais du mal à t'ouvrir aux autres, et la seule personne à qui tu pouvais en parler avait elle aussi sa vie et ses propres problèmes à gérer, et tu n'avais aucunement envie de lui prendre la tête avec tout ça. Mais ce soir, tu comptais bien rattraper le temps perdu avec elle. Cette soirée, c'était votre soirée retrouvailles, une bonne soirée en perspective. Enfin, c'est ce que tu pensais. Au début, tu t'intéressais à sa grossesse, au nombre de mois où elle en était car elle avait un joli petit bidou bien formait. « Oh c'est long ! Tu vas en chier cet été avec la chaleur et tout ! la taquines-tu avec un large sourire amusé sur les lèvres. T'inquiètes, si tu as besoin je te ferais de l'air avec les feuilles de cocotiers » ajoutes-tu avant de légèrement rire, t'imaginant parfaitement la scène dans ta petite tête. Tandis que vous marchiez bras dessus, bras dessous, à continuer de discuter du bébé, et de vos vies respectives, vous trouviez un endroit plutôt sympa, loin du monde, idéal pour passer une bonne soirée tous les deux, afin de se retrouver et de vous informer mutuellement de ce qu'il avait bien pu se passer durant les deux mois qui s'étaient désormais écoulés depuis votre dernière soirée passée ensembles. Comme ton amie s'asseyait, tu en fis de même, te retrouvant face à elle. C'est alors que les choses se corsées et qu'elle prit un air nettement plus sérieux qu'auparavant. Tu la regardais, arquant un sourcil interrogateur. C'est alors qu'elle prit la parole t'informant de son actuelle grossesse. Alors que tu pensais que tout était normal, en réalité, s'en était tout autre, la semaine dernière, elle avait fini à l'hôpital suite à des pertes de sang, ce à quoi le médecin lui avait expliqué toutes les hypothèses désormais possibles le jour de son accouchement. Notamment une loin d'être optimiste. C'est alors que ton visage perdit toute sa splendeur. Ce sourire que tu avais de perché sur les lèvres depuis le début laissait place à une mine nettement plus triste. Tu ne pouvais pas concevoir une vie dans laquelle Autumn n'en ferait pas partie. Alors, aussi inquiet que tu puisses l'être, tu la suppliais de te rassurer en te disant que tout se passerait bien, même si dans le fond, tu savais pertinemment que si elle pouvait choisir elle ferait en sorte que cela se passe bien, seulement mère nature gérerait la chose à sa façon. En espérant qu'elle soit en la faveur d'Autumn. Tu étais submergé par tout un tas d'émotion, au point de sentir les larmes te monter. Seulement, tu n'étais aucunement le genre de mec à pleurer, et encore moins devant tes proches, ou devant quiconque. Tu avais une image à tenir. Et tu te devais de la rassurer, seulement là, c'est toi qui avait besoin d'être rassuré, qu'elle te dise qu'elle ne te laisserait jamais. Ses mains dans les tiennes, tu les serrais aussi fort que tu le pouvais, respirant profondément pour ne pas avoir à craquer. Tu ne t'attendais vraiment pas à ce qu'elle puisse te dire ça. Tout ce qu'elle te disait te touchait directement. Cette fille était également ta meilleure amie. Il y avait Siobhän. Mais Autumn avait prit une telle place dans ta vie qu'elle était au même titre, ta relation avec l'une et l'autre était toutefois différente, mais cela ne faisait pas de toi un mauvais meilleur ami. Elle confirmait alors qu'elle te voulait comme parrain pour sa fille, elle considérait qu'elle ne pouvait pas rêver mieux que toi, tandis que toi, tu avais aucunement confiance en toi, tu savais que si tu acceptais tu devrais tout faire pour ne pas la décevoir, et c'était bien ça le plus dur. « Essais de tout faire pour te ménager, j'ai pas envie que tu me laisses, pas toi, pas encore » Toute ta vie tu n'avais cessé de perdre des personnes chères à tes yeux, c'est pour cette raison que tu te retenais de t'attacher à quiconque, que tu te mettais cette carapace pour te protéger. Elle te demandait alors de lui promettre de tout faire pour que sa fille ne manque jamais d'amour s'il venait à lui arriver quelque chose. Evidemment cette dernière phrase te brisait en mille morceaux. « S'il te plaît, ne me parles pas de cette manière, ne me parles pas comme si ton avenir était tout tracé, comme si tu allais partir, comme si c'était la fin » Tu avais du mal à avaler la pilule. Comment devait être son mari... Ca devait être dur pour lui aussi de savoir qu'à tout moment lors de l'accouchement il pourrait perdre sa femme. « Je.. Je te le promets » tentais-tu de balbutier entre tes lèvres. Tu lui avais promis, tu te devais de lui tenir ses promesses. Elle tentait tout de même de mettre une note positive à tout ça, en déclarant qu'elle était persuadée que tout irait bien et que dans un an, ils se retrouveraient là, tous les deux, avec ta filleul en plus. Filleul, ce mot te fis intérieurement sourire. C'était quelque chose d'important, c'était une responsabilité à laquelle tu comptais t'y tenir. Tu avais du mal à réaliser une telle chose, mais au fond de toi, même si tu ne le prenais pas aussi bien que tu le devrais au vue de la situation, tu étais content qu'elle t'ai choisi toi. « Toi, moi, et ... ma filleul » répondis-tu en essayant de décrocher un petit sourire malgré la tristesse qui t'envahissait. La soirée était loin de se déroulait comme tu l'aurais imaginé. Mais la vie était faite ainsi malheureusement. Tâchez de profiter de chaque instant qui s'offre à vous. Tu ne pus t'empêcher de te rapprocher d'elle pour la serrer fort dans tes bras, pour la rassurer, de sorte qu'elle sache que tu serais toujours là pour elle. « Et si on essayait de profiter de cette soirée ? Qu'on se goinfrait de toutes ces bonnes choses ? Mais pour ça il faudrait allumer un feu ? Tu te sens de venir avec moi chercher des branches pour faire notre petit feu ? » Tu essayais de changer de sujet, de rendre la soirée un peu plus gaie. Vous étiez là pour passer une bonne soirée, et tu n'avais aucunement envie de continuer de parler de tout ça, de ce qui pourrait potentiellement lui arriver. Tu n'avais pas envie d'y penser tout simplement. Tu ne pouvais pas concevoir de perdre encore une amie à laquelle tu tenais.
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(#)Sujet: Re: Slept young sun  |   Dim 29 Mai - 14:53
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Clyde & autumn

 
Gâcher la soirée avec mes problèmes n’était pas du tout mon but.On n'avait pas eu l'occasion de passer beaucoup de temps ensemble lors des deux mois qu’il venait de passer. Mon problème de santé n’avait en rien arrangé les choses dans ma vie, le bébé n’était pas en bonne santé et chacun était une victoire. On avait échangé beaucoup de messages pour ne pas rompre le contact entre nous. Clyde était un de mes seul mais en ville , et peut-être mon seul réel mais il était donc très important pour moi. Mon mari avait accepté de sortir pour se détendre et passer une soirée avec des amis à lui et me laisser respirer car nous avons passé près de deux semaines coller l’un à l’autre et cela commençait doucement à se faire ressentir. La vie de femme marier me plaisait beaucoup mais j’aimais avoir du temps pour moi et ce soir c’était ce dont j’avais besoin. Clyde me manquait vraiment beaucoup. Par chance il avait accepté de me rejoindre au bord de la plage comme autrefois. Je le rejoignais sur la plage et le découvrait entrain de jouer avec son chien, une grande histoire d’amour ses deux là. Il me questionnait sur ma grossesse, et à savoir de combien j’étais enceinte « S’il te plaît ne te moque pas de moi je voudrais déjà la voir je trouve le temps tellement long « dis je en souriant, mon ventre s'arrondissait de jour en jour « Je prends note « dis je en souriant. On marchait tous les deux pour finalement s’installer dans le sable face à l’océan, le temps était vraiment agréable. Je le regardais et lui expliquais les événements. Il avait le droit de savoir j’avais besoin de lui confier toutes la vérité car malheureusement je ne pouvais lui cacher les choses. J’aimais pouvoir tout lui dire, Clyde était très secret et avait toujours du mal à parler des choses qu’il ressentait et avec moi il tentait de faire des efforts. Clyde était mon meilleur ami et sa place dans ma vie était très importante. J’avais une grande confiance en lui et mon mari savait la place qu’il pouvait occuper dans ma vie. Il était hors de question que je puisse renoncer un jour à son amitié et je voulais que ma fille soit le bonheur de le connaitre et de l’aimait autant que moi je l’aime. Ma proposition de faire de lui le parrain de ma fille l’avait surpris et fort heureusement il ne refusait pas, j’avais besoin de lui plus que je n’avais jamais eu besoin de personne « Wane passe son temps à me dire de faire attention je fais attention je ne vais pas mettre en danger la vie de ma fille « dis-je simplement en regardant l’océan; je comprenais son inquiétude mais il avait le droit de savoir que les médecins étaient sur la réserve quant à mon avenir et celle de ma fille « Clyde je n'ai pas envie de mourir je parle pas comme une condamner j’ai besoin tu entendes les choses au cas ou mon mari refuse de les entendre s’il te plaît ne fait pas cela je vais me battre je te promets « dis je en souriant à mon ami qui semblait totalement accabler par la nouvelle que je venais de lui faire part. Cette soirée ne devait pas être triste, je voulais pouvoir profiter de mon ami comme avant s'en avoir à penser à mon avenir. Je me rapprochais de lui pour le serrer davantage dans mes bras, il avait réussi à apaiser les choses sans en dire trop. C’était tout ce que j’aimais chez lui, tout était tellement simple « Oui je vais venir avec toi je suis enceinte pas handicapée « dis je en me levant doucement avec l’aide de mon ami, et marchais doucement avec lui « Et si tu me parlais d’elle et s’il te plaît ne fait pas comme si il y avait rien moi aussi j’aime bien lire Nigthmare elle parle d’une jolie petite brune « dit je en regardant mon ami qui semblait d’un seul cou tout gêner. Clyde amoureux et bien j’aurais vraiment tout vu.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Slept young sun  |   Mar 31 Mai - 17:24

on m'a demandé combien coûte un ami. j'ai répondu que je ne savais pas. ceux que j'ai, je pense les avoir mérités. on ne les vend nul part, ils n'ont pas de prix, mais une valeur inestimable.
« Tu vas peut être vite regretter lorsqu'elle passera ses nuits à pleurer et toi à faire les quatre coins de la maison pour l'endormir » plaisantes-tu à l'égard de la demoiselle lorsqu'elle te demande de ne pas se moquer d'elle tant elle a hâte de voir pointer le bout du nez de sa petite princesse. Tout ce que tu voulais, c'était mettre une petite touche d'humour dans tout ça, bien que selon toi, quatre mois paraissent être une éternité pour une telle attente. De plus, cette dernière ne devait plus en pouvoir, elle était à cinq mois et avait déjà un joli bidou bien rondouillet, donc imaginez lorsqu'elle approchera du terme, elle ne pourra plus marcher pensais-tu. Tu lui demandais toutefois d'essayer de se ménager, car mine de rien, un accident est vite arrivé lorsque les femmes sont enceintes, elles sont beaucoup plus fragile, puis il suffira d'un faux mouvement, ou d'un mauvais geste pour se retrouver à l'hôpital, donc pour éviter cela, tu espérais vraiment qu'elle fasse attention à elle. Tranquillement, vous marchiez bras dessus bras dessous sur le bord de la plage, en quête d'un petit coin calme pour passer un bon moment tous les deux. Très vite, vous trouviez un endroit ombragé, dans les pins, c'est donc ici que vous posiez vos arrières trains.
Alors que tu étais ravi de passer cette soirée en la compagnie d'Autumn, très vite cette dernière virait au cauchemar lorsqu'elle prenait un ton sérieux. Ce n'était pas vraiment dans son habitude de se comporter aussi sérieusement avec toi. Elle l'était, souvent vis à vis de ta dépendance à la drogue, mais aujourd'hui elle l'était pour tout autre chose. Et c'est aujourd'hui que tu aurais préféré te prendre un savon par la jolie demoiselle. Sa grossesse ne semblait pas se dérouler aussi bien qu'elle semblait le prétendre. Le coeur du bébé en avait prit un coup ce qui lui avait provoqué de lourd saignement la semaine précédente l'entraînant aux urgences. Elle ne t'avait surement pas mit au courant pour ne pas t'inquiéter plus que ça, mais dans ses yeux, tu pouvais lire qu'elle avait besoin de t'en parler, d'évacuer, sans doute parce que cela ne devait pas être facile de partager ses craintes avec son mari qui devait être tout aussi anxieux qu'elle vis à vis de tout ça. Evidemment, tu n'aurais pas été humain si cela ne t'avais pas inquiété à ton tour, d'ailleurs, tu n'avais quasiment plus faim avec tout ça, cela t'avais tout coupé. Tu n'étais pas prêt à encore perdre une personne qui t'étais chère. Tu avais l'impression que la vie avait décidé de s'acharner sur toi. Ce sentiment de perte te faisait peur. Elle essayait alors de te rassurer, tant bien que mal mais bien sûr, une part de toi restais sceptique et inquiète. Sa façon de parler semblait si tragique. Comme si elle s'était faite une raison, raison que tu ne pouvais pas concevoir. Un accouchement sur cinq comporte des risques, et évidemment, il fallait que ça arrive à ta meilleure amie. C'était toujours comme ça de toutes les façons. C'est alors qu'elle t'expliquait qu'elle avait besoin de te mettre au courant, qu'elle ne pouvait pas te cacher une telle chose pour la simple et bonne raison qu'elle tenait fort à toi et que tu faisais parti de sa vie, et donc par conséquent, elle ne pouvait pas te mentir à toi. Tu appréciais ce geste, et donc, tu te fichais un coup de pied au cul pour essayer de relativiser un peu, c'était à toi de la soutenir, et pas à toi de te morfondre et elle te rassurer. C'était toi l'homme. « De toutes les façons, avec la médecine de nos jours, tout se passera bien, d'autant plus si ton accouchement présente des risques, ils devraient se montrer plus vigilant le jour J » Pour une fois que tu arrivais à te montrer optimiste, espérons que cela puisse rassurer ta meilleure amie qui t'assurais qu'elle ne baisserait jamais les bras et ferait tout pour que tout se déroule au mieux. Elle était forte, c'était une battante, et pour le petit être qui grandissait en elle, tu savais pertinemment qu'elle serait prête à tout. De son côté, elle souhaitait juste que tu deviennes le parrain de sa fille. Tu étais sans doute la personne la plus proche d'elle, outre son mari, c'est pour cette raison qu'elle t'avait choisi toi. La chose qui te faisais le plus peur, c'était de la décevoir, tu ne le supporterais pas. Tu étais loin d'être la personne la plus clean, mais c'était toi qu'elle avait choisi, parce que dans son fond intérieur, elle avait entièrement confiance en toi, et elle savait que tu saurais prendre soin de sa fille.
Cet épisode assez riche en émotion fut balayer par ton idée d'aller chercher du bois pour faire un petit feu de camp afin de faire griller les mashmallows et autres bonnes choses que vous aviez chacun amené. Tu lui proposais de venir avec toi. Elle te rétorquait qu'elle n'était pas handicapée mais bel et bien enceinte, la remarque typique d'une femme enceinte. Tu esquissais un sourire du coin des lèvres. « Ce sont les hormones qui te rendent susceptible comme ça ? » Un léger rire amusé sortait de tes lèvres, tandis que tu te relevais lui présentant tes mains pour l'aider à se relever à son tour. Elle n'était peut être pas handicapée, mais ton aide ne serait surement pas de tout refus, car il fallait le porter ce petit bidou. Elle attrapait tes mains et tu l'attirais doucement vers toi pour qu'elle se retrouve enfin debout. C'est ainsi que vous vous mettiez en route dans la petite forêt de pins à la recherche de morceaux de bois. Tiens, à ce moment, là, elle en profitait pour essayer d'en savoir plus quant au fameux message de la vermine qui savait tout sur tout sur chaque habitant de la ville, à savoir Nigthmare. « Je ne vois pas de quoi tu parles, lances-tu dans un premier temps, totalement innocent. Qu'est ce que tu veux savoir énormément ? Si je suis en couple ? Non, absolument pas » Tu ris légèrement, parler de ce genre de chose, ce n'était pas forcément quelques chose qui te mettais à l'aise. Ca pouvait se lire sur ton visage, mais surtout à l'intonation de ta voix qui changeait du tout au tout, tu étais beaucoup plus réticent, sur la réserve. « Je pense que tout simplement, elle ne mérite pas un mec comme moi. Je pourrais pas la rendre heureuse, je le sais pertinemment, je suis maladroit. Elle mérite mieux, et pourtant, elle s'accroche. Je sais pas pourquoi elle s'accroche franchement » Ton plus gros problème était bel et bien ce manque de confiance en toi total. Tu considérais Savannah être une fille merveilleuse, tandis que toi, tu étais le pauvre con à côté passant sa vie à se défoncer la gueule. « Tu vois le conte de la belle et la bête, j'ai parfois tendance à nous identifier à ce conte » Tu trouvais que ce conte vous caractérisait tellement. La Bête, c'était le genre de personne solitaire, qui ne voyait rien de bien en lui, et qui passait son temps à repousser Belle. Belle, s'était la fille douce, attentionnée, qui aime prendre soin de son entourage, essayant de prouver que la Bête n'était pas si sombre qu'il pouvait le penser.
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(#)Sujet: Re: Slept young sun  |   Sam 11 Juin - 14:13
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Mon désir d’enfant n’était pas compris par tout le monde. Mes parents avaient été très clairs face à la relation avec Wane et notre enfant n’avait pas été accepter. Toute ma famille c’était ranger de leur coter,à présent wane et Clyde était ma seule et unique famille. Je regrettais en rien mes choix. Devenir maman m’avait fait comprendre beaucoup de choses. Je ne pourrais jamais demander à mon enfant de choisir entre moi et l’amour de sa vie et mes parents avaient demandé un trop gros sacrifice.  Mon meilleur ami avait plutôt bien pris la nouvelle de ma grossesse. C’était un sujet que nous n’avions jamais abordé et pourtant il me comprenait dans chacune de mes décisions. Le temps commençait à doucement se faire long, plus les jours passait plus cela devenait inconfortable et la fin me paraissait encore assez loin « Oui je sais mais je sais que tout cela en vaut la peine « dis je en lui souriant. On marchait tous les deux le long de la plage. Clyde et moi on ne se cachait jamais rien depuis notre rencontre, même si parfois il semblait très froid il était toujours très présent pour moi et son soutient et son avis comptait énormément. Je lui annonçais doucement la nouvelle. Je ne voulais pas paraître trop brusque, c’était difficile comme nouvelle à encaisser et son changement d’expression me brisait totalement le coeur. Je détestais lui faire ressentir cela, mon meilleur ami avait trop souffert dans le passé et ce soir j’en étais la cause malgré moi. Le coeur de ma fille n’était pas en forme. Le spécialiste qui suivait ma grossesse semblait parfois très septique quant à la poursuite à termes de ma grossesse. L'interruption avait été proposer et refuser catégoriquement, j’avais espoirs et je voulais y croire. Je tentais par tous les moyens de rassurer le jeune homme , il était vrai que la médecine pouvait faire des miracles et pourtant la question de l’accouchement était toute fois à discuter. Je refusais qu’on puisse me sauver si mon bébé ne pouvait pas survivre, à faire un choix c’était elle qui devait vivre « Clyde je suis d’accord avec toi je veux juste que tu sois présent ce jour-là j’aurais besoin de toi et si un truc devait arriver Wane va totalement s'effondrer je ne veux pas que ma petite fille sois seule le jour de sa venu au monde « dis je en le regardant, mon mari ne voulait rien entendre à chaque fois il changeait de conversation ou me certifiait que tout se passerait bien. Je voulais le croire mais je voulais aussi penser à toutes les possibilités au cas ou où Clyde acceptait d'être le parrain de ma fille, j’en étais ravi « On a décidé de l’appeler Zoé au début je voulais pas choisir et puis avec tout ça je voulais lui donner une identité pouvoir parler d’elle en lui donnant un prénom « dis je en regardant au loin, le soleil se couchait petit à petit. C’était un endroit tellement apaisant. Clyde me proposait de manger des mashmallows , je raffolais de cela.  
Je considérais qu'être enceinte n’était pas un handicap. J’avais besoin de pouvoir faire ma vie comme je l’avais toujours fait jusqu'à la naissance de mon bébé. Rester au lit à longueur de journée commençait tout doucement à me rendre dingue, je suivais à l'être les instructions du docteur pour le bien-être de mon bébé mais ce soir c’était important pour moi de faire une soirée et ne plus penser aux dernières semaines qui étaient bien trop compliqué « Toi aussi tu l’es sa m'empêche pas de t’aimer et d'être ta meilleure amie alors j’ai droit de râler de temps en temps « dis je en prenant la main qu’il me tendait pour me lever doucement. Ce n'était pas méchant ni venant de lui ni venant de moi, et puis il n'avait pas tort mes hormones me rendaient complètement dingue. On marchait l’un a côté de l’autre pour pouvoir trouver du bois . J’entamais le sujet de conversation qui allait sans doute le fâcher , il détestait parler de cela et j’avais besoin de m’assurer que tout allait bien. Et comme toujours il se braquait, rien d’étonnant « Ce que je veux savoir ? « dis je en le regardant « Tu l’aimes hein ? avoue le ce n'est pas une honte d’aimer tu sais quand Wane ma quitter il y a 7 ans j’ai cru mourir tellement mon coeur était en mille morceaux et puis quand je les vu il y a 9 mois j’ai su plus jamais je ne pourrais être loin de lui « dis je en m'arrêtant doucement en soufflant , j’avais besoin de reprendre mon souffle « Cesse de dire cela tu mérites de trouver l’amour tu mérites qu’on t’aime parce que je voudrais que tu puisses voir le garçon merveilleux que tu es « dis-je sincèrement « Elle s’accroche parce qu’elle t’aime j’ai bien attendu 7 ans un homme qui ma laisser comme une merde un soir dans une chambre d'hôtel et maintenant c’est mon mari et je porte son enfant Clyde « dis je en me tenant à un arbre, cette petite douleur que je ressentais après un effort arrivait petit à petit, je voulais pas l’inquiéter je tentais donc de terminer mon petit discours « A la fin il lui ouvre son coeur je suis sur que ma fille va adorer regarder sa avec son parrain et sa nouvelle petite copine « dis je en le regardant droit dans les yeux en riant légèrement, je détestais le voir ainsi et même si je n’étais pas au meilleur de ma forme en ce moment j’avais besoin de savoir que tout allait bien pour lui. 
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Slept young sun  |   Dim 12 Juin - 11:59

on m'a demandé combien coûte un ami. j'ai répondu que je ne savais pas. ceux que j'ai, je pense les avoir mérités. on ne les vend nul part, ils n'ont pas de prix, mais une valeur inestimable.
Te demander de devenir le parrain de son enfant était quelque chose qui te faisais peur. En fait la vie en général te faisait peur. L'attachement te faisait peur. L'amour te faisait peur. Les bébés te faisait peur. Le bonheur te faisait peur. Tu avais peur de tout ce qui était bon pour toi. La crainte de ne pas être à la hauteur te faisait peur aussi. La dernière chose que tu voulais c'était bien la décevoir. Être parrain ce n'était pas un rôle à prendre à la légère. C'était quelque chose de très important, il fallait être assez adulte et responsable pour le devenir, chose que tu n'étais malheureusement pas. Ta vie était loin de ressembler à celle d'un conte de fée. Tu étais loin d'avoir un mental d'acier. Un rien te faisait chuter. Comment voulait-elle qu'avec un parrain pareil son enfant ait un bon équilibre ? Le problème, c'est que tu doutais trop souvent de toi, tu n'avais aucunement confiance en toi, et même lorsque tes proches essayaient de te faire avoir confiance en toi, tu n'y arrivais pas. Tu savais pertinemment que tu étais un raté, ce n'est pas pour rien que ton père s'était barré avant même que ta mère accouche, il savait pertinemment que tu serais un raté, que tu n'aurais aucun avenir. Mais Autumn elle croyait en toi, si elle te choisissait comme parrain, c'est qu'elle savait pertinemment que tu serais capable de t'occuper de sa fille. Elle te demandait même d'être présent le jour de l'accouchement, prétendant qu'elle voulait que tu donnes ton avis si il y avait des risques. Ce genre de responsabilités était bien trop dur pour toi. Tu voulais que ce bébé naisse, mais tu ne voulais pas perdre ta meilleure amie pour autant, ce n'était tout simplement pas concevable. Alors tu essayais de rester optimiste, ce qui était plutôt rare mais tu essayais pour la rassurer, ce n'était pas à elle de te rassurer, mais l'inverse. C'était toi l'homme, c'était toi qui devait représenter la force et non la faiblesse. Tout ce qu'elle voulait, c'est que tu sois présent à l'accouchement, que tu secondes Wane s'il arrivait éventuellement quelque chose de dramatique. Rien que de penser à cela, tu en serrais la mâchoire. Tu ne pouvais pas imaginer une seule seconde qu'il arrive quelque chose au bébé ou à ta meilleure amie. Tu ne voulais pas la perdre. Autumn était rentrée dan ta vie au moment où tu en avais le plus besoin, au début, tu as eu du mal à lui accorder ta confiance, puis avec le temps, tu y es parvenu, elle t'as toujours aidé, secondé, épaulé, accepté tel que tu étais, essayant au mieux de te remonter vers la surface lorsque tu coulais. Elle a toujours été là dans les bons comme dans les mauvais moments, et aujourd'hui s'était à toi d'être là pour elle. « Je serais là, je te le promets » lâches-tu. Une promesse est une promesse. Tu n'es peut être pas le mec le plus clean, mais ta mère t'as élevé avec des principes et des valeurs. Et lorsque tu promettais quelque chose, tu faisais tout pour tenir cette promesse, et ne pas la rompre. Même si ce jour là serait surement dur pour toi, tu serais là pour elle, et pour Wane, bien que tu ne le connaisses pas plus que ça. C'est alors qu'elle essayait de parler de quelque chose de plus gai en t'apprenant le prénom que son mari et elle avaient choisi. Zoé. Tu décrochais un petit sourire. « Je trouve ça mignon, Zoé » repris-tu, en imaginant cette petite puce. Au fond, tu avais hâte qu'elle accouche et que tout cela soit terminé pour ne plus avoir aucune crainte de perdre qui que ce soit.
Tandis que le soleil se couchait vous offrant une superbe vue, tu décidais d'aller chercher quelques branches pour pouvoir faire un petit feu, comme avant, et vous asseoir autour de ce dernier pour y faire griller de bons petits marshmallows. C'était quelque chose que vous adoriez faire auparavant. Vous retrouver sur la plage le soir, c'était le moment où il y avait le moins de monde, pour admirer le soleil se coucher et passer la nuit à vos raconter vos petites vies, vos petits tracas, autour d'un feu de camp à manger tout un tas de bonnes choses, mais également à boire, sauf que ce soir, ça serait des jus de fruits puisque la jeune fille était enceinte. Alors que tu la taquinais, elle te taquinait en retour, ce qui te fis sourire. Ses mains dans les tiennes, tu l'entraînais vers toi afin de pouvoir l'aider à se relever. « Ca tombe bien car je t'aime aussi, même si parfois t'es chiante » la taquines-tu d'un air amusé. Tu n'avais désormais plus envie de penser aux risques de sa grossesse, tu voulais juste profiter de ce moment qui s'offrait à vous. Marchant tranquillement, Autumn ne put tenir sa langue en te demandant de lui parler de cette fameuse fille dont parlait Nightmare. Evidemment, tu aurais dû t'en douter, la ville entière est au courant de chaque article concernant les habitants de la ville. Son blog était réputé.  Ce n'était pas forcément un sujet qui te mettais à l'aise, sachant que toi même tu étais totalement perdu. Tu lui expliquais brièvement la situation tandis qu'elle supposait que tu étais... Amoureux. Rien que lorsqu'elle te disait avouer aimer Savannah, un noeud se nouait au creux de ton estomac. L'amour, aimer, c'est pas le domaine où tu étais le plus à l'aise. Tu ne savais même pas exactement ce que c'était puisque tu n'étais jamais tombé amoureux. « Je ne sais pas Autumn. Je pense pas qu'elle devrait s'accrocher, qu'est-ce que je peux lui apporter façon ? Rien. J'ai même été viré de ma formation parce que je n'y allais jamais, ou alors quand j'y allais, je n'étais pas dans mon état. J'ai plus rien actuellement. Je deale pour payer mon appart' pour pas finir comme tout le monde. Je sais pas quoi faire de ma vie, elle mérite pas ça » Tu secouais la tête négativement, c'est vrai, tu n'avais aucunement envie de lui infliger ça. Savannah et toi êtes tellement différent. « Tu es sûre que ça va ? » la questionnes-tu en la voyant grimacer comme si elle avait mal quelque part. « Tu sais, je suis totalement perdu. Cette fille me rend dingue, mais en même temps, je peux pas m'autoriser ça au risque de la blesser. J'ai réussi à l'éviter pendant presque un an, et voilà qu'en l'espace de trois semaines on se revue bon nombre de fois, comme si c'était fait exprès. Mais je peux pas lâcher prise, si je lâche prise, je sais que je vais merder, alors je préfère merder maintenant, peut être que si elle me déteste, ça sera plus simple pour elle de m'oublier ? Je ne sais pas » Tu soupirais, toute cette histoire te rendais dingue. T'avais juste envie de prendre ton cerveau, le poser là, sur la plage, et partir loin, pour ne plus avoir à te faire des noeuds à la tête. Tu appréciais toutefois ce que ta meilleure amie te disais, elle essayait de te rassurer du mieux qu'elle le pouvait, elle contrairement à toi semblait plus optimiste. « Je l'ai déjà blesse beaucoup trop de fois.. Je serais jamais à la hauteur. Et tu sais ce que c'est le pire ? C'est de ne pas pouvoir lui résister lorsque je me retrouve face à elle » Tu savais pertinemment qu'à chaque fois que tu craquais, tu prenais le risque de lui faire encore plus de mal à la repousser par la suite, mais tu n'arrivais pas à lui résister lorsque tu te retrouvais près d'elle. Quoi qu'il en soit, tout en parlant, tu prenais le temps de ramasser ce qu'il fallait pour faire le feu, et c'est en marchant doucement pour ne pas fatiguer Autumn, que vous reveniez à votre endroit initial pour allumer le feu. Comme tu étais un gros fumeur, le briquet n'était pas ce qui te manquais, et très vite, tu parvins à allumer le feu.
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