L'allonger sur son lit, le regard vide sur un plafond d'une couleur claire, ou descend les premières lueurs du soleil. La tête en appuie sur ces mains. Il était né dans une petite ville. Et pourtant, c'était un passage de sa vie, qui se souvenait très peu. Ni des causes, seulement ce qu'on lui avait dit. Pas de déménagement pour mutation professionnelle, seulement un désaccord familial. Des histoires de famille, tout le monde en avait... Et ça compliqué toujours les choses.

Un bruit indiscret se fit entendre dans le couloir. Suivi d'une injure qui se voulait discret. Pour la discrétion, il fallait repasser. Il n'avait pas besoin de savoir qui ça pouvait bien être. Pas ces parents, qu'il avaient localisé en bas dans la cuisine, à préparer leurs repas familiaux quotidiens. Et son frère devait certainement encore en train de se remettre de sa soirée mouvementée. Ces pas se voulaient discret, passer inaperçu. Ce qui éveillait sa curiosité. Il sortait de sa chambre, en jouant les garçons à peine réveillé. Pas le choix, c'était trop tentant, il aimait voir jouer un second rôle et voir la gêne sur le visage d'interlocuteur ou là, interlocutrice. Il se frottait les cheveux pour un effet décoiffé sortant du lit, comme quoi à l'époque, il n'était pas aussi loin de la mode d'aujourd'hui. Marchant tout droit, vers la conquête d'une nuit de son frère, n'hésitant pas la moindre seconde, à lui foncer dessus. Ce qui n'était pas si dur, puisqu'elle était plus préoccupée sur la discrétion de sa présence, que sa présence elle-même. Le choc était inévitable. Son regard se posait un instant, sur la jeune femme, surpris. Légèrement propulsé vers l'arrière, en découvrant sa présence. « Tu es qui ? » Il sentait bien, l'hésitation, et la gêne de la jeune femme. Son regard fuyant entre la chambre de son frère et le couloir qui exposait derrière lui. Sans même lui accordait un regard. Sa réaction était plutôt drôle, elle n'avait pas croisé leurs parents, il s'imaginait à croire, ce que ça allait donner. « Euh... Je... Pardon, je ne t'avais pas vu ! Je suis une amie de ton frère. » Il savait pertinemment les sous-entendus qui se cachaient derrière. Et elle essayait de minimiser les choses, en accentuant, sur la prononciation d' « une amie ». Il était jeune mais pas idiot et avec son frère dans les parages. Il n'était pas innocent sur certaines choses. Il devait bien l'avouer son comportement l'irriter. Un grand sourire se dessina sur visage, aussi malicieux que possible avant de passer à ces côtés, pour continuer son chemin. Pour  se retourner. « Ah oui, sa copine d'un soir quoi ! Bonne chance, après moi, tu vas devoir affronter nos parents. » Sur ces derniers mots, il lui gratifia d'un coup d'œil, en levant la main, pour seul et unique salut, pour aller taquiner un peu son frère, sur ce qui venait de se passer.

La nuit venait à peine de tomber. Le week-end s'annonçait charger comme toujours. Pas un seul week-end, était signe de repos chez Jude. Ces amis venaient à peine de s'arrêter devant chez lui, que son corps se trouvait déjà dans la voiture. Un regard à peine posait derrière lui, la tête envahie par la perceptive de la petite fête, donc ils étaient tous conviés. Il pouvait presque sentir ce moment de liberté, filait entre ces doigts. Le vent qui s'engouffrait dans l'habitacle, entre les rires et les explosions de joie. Ces moments ou vous vous sentez invincible, et ou rien ne peut vous arrivez. Car c'est impensable. Et ou vous faites des hypothèses sur le monde, sans même pouvoir le changer. Ou une infime partie. Quelques personnes avaient investi le peu de terrain qui se trouvait devant la maison, le lieu de la fête. Jude n'avait pas hésité une seule seconde à venir à cette soirée. Du part, parce que ces amis avaient insisté pour qu'il vienne. Et de l'autre, il ne refusait jamais de s'amuser. Ces pieds avaient à peine franchi l'entrée, que ces pas s'enchaînaient droit vers la table où ils étaient exposés une multitude de verres, sous une musique entraînante. Il connaissait une grande partie du monde qui se trouver sur les lieux, amis, connaissance, aperçu, c'était facile de se sentir transporter par euphorie de l'instant. Jude, ne s'attendait pas pourtant à trouver un obstacle sur son chemin.  Obstacle qui se voulait un mec, un peu plus grand que lui. Déversant le verre, qu'il avait entre ces doigts, sur la jolie chemise, qu'il arborait avec fierté, du moins, c'est ce que Jude avait cru percevoir, quand il tentait de draguer Haley... Il n'avait pas remarqué que c'est elle. Et même si, il ne la connaissait que par son frère ou les amis qu'ils avaient en commun, il n'en savait pas plus sur elle. A part, un simple prénom. La situation aurait pu être drôle, si Jude n'avait pas été pris tout de suite en grippe le mec qu'il venait d'accidenter par son verre. Poussant un grognement, Jude, c'était tout de suite rendu compte, qu'il lui avait foiré son coup. Pourtant, il n'était pas désolé, loin de là, au contraire, un sourire assez fier s'affichait sur son visage. « Tu ne peux pas faire attention, quand tu avances ! » « Tu n'es pas vexé du verre que tu as reçu, avoue ! Tu es surtout vexé parce que tu n'es plus crédible face... Poussant un grognement, Jude, c'était tout de suite rendu compte, qu'il lui avait foiré son coup. » Jude n'avait pas forcément la langue dans sa poche parfois, ce qui était un tort. Et là, il cherchait vraiment.La situation aurait pu être drôle, si Jude n'avait pas été pris tout de suite en grippe le mec qu'il venait d'accidenter par son verre. Visiblement, le contexte, la faisait rire. Mais ce n'était pas le cas, du mec qui reculait déjà le bras. Jude était persuadé qu'il allait s'abattre sur son visage. Préférant, s'abattre sur la table d'à côté. « Toi, tu ne perds rien pour attendre... » Jude le regarde partir sans perdre son sourire. Avant de les poser sur Haley. « Désolé d'avoir dérangé vos… Petites affaires ! » « Non, tu m'as plutôt libéré. Merci ! » Il en se souvient plus vraiment si les choses entre eux, se sont déroulées ce jour-là. Ce qu'il sait pourtant, c'est ce moment-là qui a marqué sa vie...

On ne contrôle pas les événements de sa vie. On est des jouets entre les mains de la vie. Ce jour-là personne ne s'attendait à cela. Les gyrophares bleu et rouge inondaient la petite pièce qui donnait sur la rue. Des cris se faisaient entendre. Des cries autorités, mélangeaient à une voix de panique, et incompréhensible d'une mère au foyer. Regardant avec impuissance, ce mari qui avait partagé sa vie durant de nombreuses années, se faire arrêter devant ces yeux. Face à des accusations, plus folles les uns que les autres. Détournement, fraudes... La liste était longue. Cela aurait dû être une journée de fête, ou les enfants étaient venu pour partager un repas avec leur parent. Ils ont été spectateurs, Jude sans un mot regardait l’événement sous ces yeux, impassible, pendant que sa sœur et son frère, n'arrivaient à en croire les yeux, paniquer. Face à l'avenir chaotique qui se jouait devant eux. Une vie paisible et heureuse, un trait balayait. Sans le savoir, leur père avait une double vie, il était loin, d'être un petit artisan comme il aimait le faire croire, parce qu'en parallèle, il avait une petite entreprise, où régnait le trafic. Ce jour-là, c'était la fin de la tranquillité...

DERRIÈRE L'ÉCRAN.
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As-tu envoyé deux terribles secrets sur ton personnage par message privé à Nightmare? C'est obligatoire. ▽ oui
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