Family means nobody gets left behind.

Elizabeth, Edward et Derek.

Le PDG venait de commettre un geste des plus déplacés, même lui n'avait même pas avait de nier que cela l'était. Bon ok, Edward avait vraiment son charme propre et il s'était peut-être laisser prendre au jeu. Sérieusement, fut-il si saoul pour encore faire le connard de service ? Combien de verre avait-il prit depuis le matin ? Fort bonne question auquel il n'arrivait pas à répondre. Le pire c'est qu'une fois la main posée sur le petit fessier bien ferme, il en aurait presque envie d'en faire plus. On se giffla mentalement avant de ranger ces vilaines pattes. Fait amusant, le jeune garçon prêt de lui semblait des plus destabilisés et ne savait plus trop comment réagir. Tiens tiens, faux gay qui ne s'assumait pas ? Oui, il s'y connait à la matière, mais il rangea les mains dans ces poches. - Et alors.... vous avez toutes les preuves.. comme quoi elle est votre fille... Je dois aller aux toilettes... excusez-moi. Aux toilettes? Et pour y faire quoi? Se mettre de l'eau sur le visage ou bien... Merde Derek saisons immédiatement de penser comme un homme. Il se tourna très lentement vers Elisabeth qui avait dû faire toute la scène. Au vue de l'expression de son visage, elle n'avait rien manquer de la scène. Elle était en colère, mais à la fois sûrement bien déçu de voir qui était son père. Enfin, cela là des gestes qu'il aurait porter bien souvent envers de jolie dame, outre que non quand il les savait en couple.

''- Je... oui pardon... je... enfin pas... faute...et... non... désolé...''

Derek adopta un petit air blessé et désolé qu'il savait si bien faire. Outre que l'air de chien battu ne sembla pas fonctionner. « Ça se fait pas de toucher les gens comme ça…  Je ne comprends pas ce que vous venez de faire mais c’est déplacé… » Elle ne comprend pas? Il venait pourtant de draguer son petit copain, mais non, nous n'irions pas lui dire de tel propos sarcastique. Il se pinça les lèvres plein de regret pour son geste. « Mer... merci pour votre temps mais je crois que nous allons partir. » Comment lui en vouloir? Il aurait sûrement fait pire que cela si une personne avait levé la main sur la personne qu'il aimait, en fait, Derek sourit à demi, elle ressemblait un peu à la mère. Un bon caractère mais pas si méchante que cela. Bon au pire, espérons qu'elle comprendra que le geste qu'il venait de poser était une approche dites ''à la Derek Watts'' et que ce n'était rien de méchant ou personnel. Et au pire, on demandera des excuses en disant qu'on avait bu. Après tout, il a cru remarquer qu'Edwards avait été si bon dans son métier qu'il avait trouvé les quelques rares traces qui relataient les événements de son passé dans les maisons closes. Et qu'il ait trouvé cela, reflétait tout son savoir faire. L'excuse déjà trouver pour jouer du violon, il les regarda s'éloigner, bien que lui même regrettait la situation, car tant de question lui venait en tête. Où avait-elle vécu? Que faisait-elle en ce moment? Était-elle bien logé? Manquait-elle d'amie ou autres... que voulait-elle faire dans la vie? Oh tant de chose lui venait à l'esprit qu'il en eut de léger vertige. Impossible de penser clairement et il posa une main sur une chaise. Quelques fortes chaleur le prenait, de nouveau submerger par la nouvelle qu'on venait de lui dire. Une fille?Il avait vraiment une fille?Oh, diable qu'il avait du mal à comprendre ce qui lui arrivait. Il fit tourner la chaise pour s'y laisser aller. Son corps pompait bien trop de sang et il était envahit par le stresse. Elisabeth... sa fille... et il venait de tout gâcher à cause de... cette chose... ce téléphone qu'il saisit pour lancer contre un mur. L'appareil le percuta et se brisa, mais nous en n'étions plus au premier téléphone qu'on brisait.

Devrait-il les rattraper? Mais pour dire quoi? À tout les coups, il allait se mettre à balbutier des paroles sans aucun sens. Oui, le grand PDG perdait vraiment ces moyens lors de problème personnel et le voilà qu'il a peur de ce que cette nouvelle allait apporté dans sa vie. Si les gens qu'ils aiment apprennent... vont-ils croire qu'il leur a mentit toute sa vie... qu'il leur cachait encore un enfant... enfin lui même ne le savait même pas avant aujourd'hui. Et la presse? Que dira la presse? Merde... Il se prit la tête entre les mains et avait presque envie de crier. Et dire qu'il avait même plus personne pour l'appuyer ou même pouvoir demander conseil.

Family means nobody gets left behind.

Elizabeth, Edward et Derek.

J'angoissais à l'idée de retourner dans le bureau, mais je devais le faire pour Eli! En y allant, elle sortie et elle me tira par le chandail pour qu'on marche vers la direction opposé, soit vers l'ascenseur. Je me sentais un peu mal de ce qui venait de se passer et il est clair que ça n'avait pas passé inaperçu.

- Oui oui ça va... Ne soit pas désolée, c'est moi qui le suit là... mais toi, ça va???

On partait si vite de là, c'était sans aucun doute décevant pour elle. Je n'osais pas m'imaginait ce qu'elle pouvait ressentir à cet instant. On prit l'ascenseur et une fois qu'on fut descendit, je me suis senti mieux. Jamais on m'avait fait des avances comme ça... par un homme et surtout par le père d'Elizabeth. On sortit de l'immeuble et on prit doucement la direction de notre appartement. Eli marchait drôlement, je savais qu'elle avait mal, mais bon... je ne pouvais pas faire grand chose.

- Tu veux qu'on en parle?

Je ne savais pas trop ce qui se passerait par la suite.. Derek n'avait pas été très accueillant... ou bien il l'avait été un peu trop avec moi. Je m'arrêtai à la crèmerie du coin pour aller prendre une crème glacée à ma petite amie, je savais que ça allait au moins lui remonter le moral un peu. Je la collai et l'embrassai avant de lui tendre sa crème glacée de rêve. De quoi pour oublier et passer à autre chose. On continua ensuite notre marche sur le trottoir. Peu importe, je pense que ça allait rester dans nos esprits bien longtemps encore, mais on pouvait cependant s'attarder à plus important, comme notre nuit d'amour que nous avions eu la veille.

Family means nobody gets left behind.

Elizabeth, Edward et Derek.

Ça avait été un moment assez traumatisant que de voir mon propre père tripoter les fesses de mon petit-ami. Celui-ci était devenu rapidement mal à l’aise et pendant le bref moment où on se retrouva seuls ensemble, M. Watts et moi, je lui fis comprendre qu’on allait quitter et que son comportement ne se faisait tout simplement pas. Je m’étais donc levé - un peu difficilement - en attrapant la lettre de ma mère mais en lui laissant les recherche de mon petit-ami puis je quittai le bureau, croisant ce dernier qui y revenait justement. Je l’attrapai par le chandail pour qu’il me suivre et je m’empressai de m’excuser à ce dernier pour ce qui venait de se passer. C’était de l’attouchement sexuel tout ça et je trouvais ça tellement dégueulasse.

« Mais oui ça va et non, t’excuses pas. C’est lui qui doit plutôt des excuses en fait. Je veux juste partir d’ici. »

Et j’osais espérer que ça soit le cas. Quelque part, j'étais triste de la tournure de cette rencontre mais bon, je savais que ça n'allait pas être parfait. Jamais je me serais doutée toutefois que mon petit-ami allait se faire tripoter. Il avait tellement juste vouloir être gentil en m’appuyant pour venir ici et voilà qu’il payait négativement pour tout ça. J’étai un peu en colère donc je n’arrivais pas encore à être triste de la situation. Une fois à l’extérieur, Ed me demanda si je voulais en parler. Je haussai les épaules.

« Je sais pas, je crois pas.. avoir beaucoup à dire. Je m’attendais à ce que ça soit pas parfait… mais je m’attendais vraiment pas à ça. Maintenant, la balle est dans son camp… mais pour l’instant, je ne crois pas que j’ai envie de le revoir. »

J’avais besoin de digérer le tout. C’était d’abord une grande étape de rencontre pour la toute première fois son père biologique mais de le voir toucher son petit-ami, c’était une toute autre. Edward me fit la surprise de s’arrêter à une crèmerie. Pour la peine, il avait réussi à me faire sourire en me commandant un bon cornet au chocolat. Alors qu’on attendait ma commande, ce dernier m’avait attiré vers lui pour me coller et m’embrasser sur la joue. ça réchauffait mon coeur et je lui donnai en retour en bisou jusqu’à ce qu’on nous interpelle pour recevoir ma douceur sucré et glacé.

« Merci beaucoup, t’en veux? »  Je m’arrêtai pour l’apporter à sa bouche en souriant doucement. « On rentre maintenant? J’ai juste envie d’aller me mettre en pyjama et regarder des films pour le restant de la journée. J’dois te faire commencer les Harry Potter d’ailleurs! »

J’apportai ma glace à ma bouche et nous continuâmes notre chemin jusqu’à l’appartement. Ça n’avait pas été une journée facile mais je me disais que tant et aussi longtemps que je pouvais terminer mes journées en sa compagnie, les obstacles me faisaient pas peur parce qu’avec Edward, j’étais beaucoup plus forte.

Family means nobody gets left behind.

Elizabeth, Edward et Derek.

Derek venait de rencontrer un nouveau membre de sa famille et il s'était comporté comme le dernier des dégénérés. Jamais sa nouvelle fille ne voudrait lui reparler après ce qu'il venait de commettre comme acte sur son petit copain. Lui-même peinait à seulement saisir toute la portée de son acte. Avait-il seulement fait le bon choix? Il viendra a sortir son téléphone pour y lire le SMS et dans un soupire, il se dit qu'il n'avait pas eut d'autres choix. Il lui faudra vivre avec ce qu'il avait fait, même si cela risquait de détruire toute future relation avec la jeune fille qui disait être sa fille. Le pire c'était de faire passer autres choses avant la famille mais encore là-dessus, il n'avait pas le choix. Il referma son téléphone personnel avant d'aller s'asseoir dans le fauteuil pour dire à sa secrétaire qu'elle pouvait faire entrer le rendez-vous qu'il avait.

Il prit entre-temps le dossier qu'Elizabeth avait laissé et il le rangea dans son attachée-caisse. Ce soir, il allait certainement lire le tout en détail, et surtout chercher à savoir les informations qu'elle avait sur lui. Surtout, de comment elle risquait de le percevoir. Son seul soucis, c'est qu'il avait toujours laissé la presse le percevoir comme un homme à femme, qui trouvait leur présence fort agréable. Une habitude qu'il n'avait jamais démenti et même entretenu, car en réalité tout ceci n'était qu'une mascarade. Le seul problème c'est qu'il avait justement démontré ce genre de chose à la seule personne qu'il aurait mieux aimé ne pas le faire. Allait-il seulement pouvoir arranger les choses? Fort bonne question.

Son rendez-vous entra dans son bureau, chassant les pensées qui étaient les siennes et il dû se remettre au travail. Cela l'aida à oublier l'acte et de se concentrer sur autre chose. Bien que pour lui faire des affaires étaient naturels et ne demandaient presque aucun effort de sa part.

FIN DU RP