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 Un air de famille

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(#)Sujet: Un air de famille   |   Jeu 28 Sep - 20:10

Cela faisait une semaine. Une semaine qu’elle observait son ainée. Une semaine qu’elle tentait de l’aborder sans grand succès. A chaque fois qu’elle se sentait prête à passer le cap, elle se dégonflait aussitôt trouvant une excuse. Et au fil des jours elles étaient de plus en plus minables, ses excuses. Il fallait que ça change. Il fallait qu’elle trouve le moyen d’avancer. Eavan avait bien des choses à faire maintenant que l’Artistic était sur pied mais elle s’en moquait. Sa vie était de nouveau sur les railles et elle avait fait des choix. Faire connaissance  avec Alexie Anderson était l’un d’eux.

Aujourd’hui, elle allait déroger à la règle, aujourd’hui elle lui parlerait. Pour l’occasion, la jeune femme avait enfilé une robe blanche, surement pour donner l’illusion qu’elle était bien loin du démon qui lui avait volé son père, ainsi qu’une veste en jeans et des talons compensés assortis. Son petit-déjeuner avalé, elle avait pris son petit sac marron, y avait enfermé clés, téléphone et ipod. La musique l’aiderait à se calmer, l’accompagnant tout du long. Elle avait également choisi un livre dans son énorme pile, le même depuis le début de la semaine. Elle n’en avait lu que quelques lignes, les premières. Peu importe.

Elle arriva à destination, elle le savait, quelques minutes avant sa demi-soeur. Eavan s’installa sur le même banc que d’habitude, lunette de soleil sur le nez, une reprise de Bob Marley dans les oreilles et son livre encore et toujours ouvert à la première page.
Lorsque sa soeur arriva avec le landau, elle ne put s’empêcher de lui jeter un coup d’oeil avant de reporter son attention sur son bouquin. En réalité, elle carburait, ses pensées volant à dix milles. Qu’allait-elle dire à celle qui devait certainement la détester ? « Salut, je suis ta demi-soeur, notre père a quitté ta mère et nous a choisi ma mère et moi » Non, elle ne pouvait pas dire ça. Mais elle ne pouvait pas mentir, elle ne le voulait pas. Eavan voulait qu’Alexie sache. Elle voulait qu’elle sache qu’elle était désolée, qu’elle ne connaissait son existence que depuis peu, qu’elle aurait aimé que tout soit différent, qu’elles aient pu avoir une vie de famille normale.

Aujourd’hui elle allait déroger à la règle. Aujourd’hui elle lui parlerait. Il fallait juste qu’elle trouve comment le faire.
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Alexie R. Wilson
Alexie R. Wilson
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(#)Sujet: Re: Un air de famille   |   Ven 29 Sep - 5:13

Quelque part j’avais été chanceuse, ma grossesse s’était bien passée. Je n’avais pas eu de complication du tout, je m’étais généralement portée comme un charme et je ne pouvais que me compter chanceuse de tout ça. Naturellement, tomber enceinte avait été une surprise, et ce n’avait pas été dans nos plans de couple à Nathaniel et moi d'ajouter immédiatement un bébé à nos vies. Disons qu’au moment où nous avions appris qu’un petit être avait élu domicile dans mon bedon, notre couple battait considérablement de l’aile. Mais on avait travaillé fort, chacun de notre côté pour continuer à avancer, arranger les choses et même si Liam n’avait que deux semaines, depuis la grande nouvelle, on vivait dans une belle harmonie qui, j’espérais, allait perdurer. Comme je disais, j’avais peut-être eu une grossesse sans tracas mais c’était lors de l’accouchement que le tout s’est compliqué. Mon fils est né à uniquement 8 mois et donc, quelques complications dont un poids trop léger et des petits problèmes cardiaques étaient entrés en compte. Liam n’avait donc pas pu quitter l’hôpital avec moi et on a dû attendre une semaine de plus avant que notre coco puisse enfin découvrir son chez lui. Rapidement, une petite routine s’était établie, du moins, du mieux qu’on le pouvait et dans cette dernière : aller faire des balades dans le parc et profiter du beau temps était un moment que j’appréciais particulièrement.

Cette journée là je m’étais donc rendue au parc avec la poussette en me disant que mon fils allait, comme à son habitude, tomber endormi bien rapidement et j’allais pouvoir profiter de la tranquillité des lieux pour lire un bon livre tout en buvant un café glacé du Starbucks. Ça ressemblait à un vrai paradis, ce petit début d’après-midi! Du moins, ça aurait pu si je n’avais pas remarqué encore cette même jeune femme, toujours là, toujours présente, un peu plus loin de moi. J’avais l’habitude de la voir à chaque fois que je venais ici. Au début, j’avais simplement pensé à une habituée de l’endroit tout comme moi maintenant mais de plus en plus, et même si Nate me disait que je devais me faire des idées : parce que oui, j’avais été jusqu’à lui en glisser un mot, j’avais l’impression qu’elle était là pour m’observer. Je voulais pas avoir l’air d’une paranoïaque mais cette journée là, j’avais décidé de prendre les devants, j’avais décidé que c’était le temps de l’affronter pour avoir enfin le coeur net. Je m’étais donc levé, ne me remettant pas en question pour pousser le landau jusqu’à elle. Aussitôt près d’elle, je sentis une nervosité chez la jeune femme, et probablement chez moi également. C’était pas dans mes habitudes de confronter des étrangers non plus, j’avais d’autres passions, disons.

– « Est-ce qu’on se connaît? » la questionnais-je en retirant mes lunettes de soleil de sur mon nez pour  la regarder plus attentivement. Je me disais que peut-être de près, elle allait me dire quelque chose, qu’une petite cloche allait sonner dans ma tête, un souvenir allait apparaître mais non, rien. « Parce que chaque fois que je viens, t’es là et ta subtilité est clairement à travailler! »

Je voyais bien qu’elle me regardait, que sa tête tournait souvent dans ma direction peu importe où j’étais et là, elle avait le don de me rendre mal à l’aise, on pouvait plus venir au parc en paix sans qu’une obsédée louche nous mate sans arrêt maintenant? Je ne voulais toutefois pas avoir l’air de la fille qui attaque sans être au courant de quoi que ce soit. Il faut dire que ma patience avait des limites, surtout dernièrement à cause du manque de sommeil dû à mon nouveau rôle de maman.

– « Excuse-moi, c’était peut-être un peu direct mais c’est pas la première fois que je te vois me regarder et pas non plus la première journée et je dois t’avouer que c’est un peu déstabilisant car j’ai aucune idée de qui tu es. »
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(#)Sujet: Re: Un air de famille   |   Dim 15 Oct - 10:59

Se décider, trouver les mots, respirer, envisager que peut-être tout ne se passera pas mal, respirer de nouveau, espérer trouver la force. Les étapes de cette possible rencontre ne cessent de tournoyer dans son esprit. Eavan lit sans lire, trop occuper à échafauder un plan. Et elle ne remarque pas tout de suite que sa demi-soeur est en mouvement. Et pourtant lorsqu'elle tourne la tête, la jolie jeune femme pousse son landau, un peu comme si elle allait vers elle. Ce qui est impossible. "Déjà ?" pense-t-elle. Déçue sans aucun doute mais peut être aussi rassurée. La confrontation ne sera pas pour aujourd'hui. Et demain elle lui parlerait, elle trouverait le courage même si la petite voix sournoise qui lui sert de conscience lui murmure que c'est un mensonge, qu'elle ne trouvera jamais le courage de parler à son ainée.

Et puis elle est là, face à elle. C'est une surprise. Bonne ou mauvaise, elle l'ignore encore. Les mots claquent, interrogatifs. Alexie l'a remarquée. Et elle cherche des explications. Explications que peine à lui donner Eavan. Alors elle reste silencieuse à la regarder, ses lunettes cachant de manière agréables ses yeux. Ne dit-on pas que les yeux sont les fenêtres de l'âme ?
Alexie se rend-t-elle compte que sa franchise la déstabilise complètement ? Sans doute oui, car elle s'excuse aussitôt. Cela permet à l'orpheline de se ressaisir.

- Non ce n'est rien...

Juste un peu.

- Je...

Et il est là, ce moment tant attendu, tant redouté. Elle ne veut pas mentir, ça jamais mais une part d'elle ne se sent pas prête, pas maintenant, pas comme ça.

- Tu...

Elle réfléchit, encore et encore, si elle ment, elle ne sera pas mieux que lui. Et cela lui est impensable. Il est finit ce temps où elle voulait être comme lui, faire comme lui, être sa pâle copie pour lui faire plaisir. Elle veut être elle, elle veut être capable de se regarder dans un miroir, sans honte et sans remord. Alors elle se lève, faisant ainsi face à sa demi-soeur. Elle jette un coup d'oeil au landau, un petit sourire sur le visage puis elle les dit ces quelques mots qui risqueront peut-être d'avorter une possible relation.

- Mon père s'appelait Richard Campbell*.

Le passé. Parce qu'à ses yeux à elle, il n'existe plus. Ou du moins, il ne mérite pas le nom de père, celui de géniteur oui. Mais là n'est pas le problème.

- Je suis Eavan et je ne savais pas. Ils m'ont cachée la vérité et je suis désolée, tellement désolée, je...

Les mots se tarissent et se bousculent. Cela la frustre. Elle n'arrive pas à dire ce qu'elle a sur le coeur, ce qu'elle a dans la tête. Ils la submergent, lui donnant le sentiment de se noyer, de manquer d'air. Elle sent une larme ou deux couler le long de sa joue et elle se félicite d'avoir gardé ses énormes lunettes de soleil comme rempart. Il la protège parce qu'elle le sait, elle a l'air ridicule.

- Je suis désolée Alexie.

*J'ignore si le père a un prénom déjà donné Un air de famille  1301813381
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Alexie R. Wilson
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(#)Sujet: Re: Un air de famille   |   Jeu 19 Oct - 1:16

Je m’étais risquée à me rendre vers cette jeune femme. Ça faisait plusieurs fois que je la remarquai, un peu plus loin, dans le parc à me fixer. J’avais envie de relaxer et de sentir un regard inconnu sur soi continuellement, c’est pas quelque chose qui nous rend bien à l’aise, avouons-le. Je me disons qu’en allant à sa rencontre, peut-être qu’elle allait se décider par me dire ce qu’il y avait. Je me rendis donc à sa hauteur, voyons son visage changer plus je m’approchais. La jeune femme sembla surprise par la manière dont je m’adressai à elle, je m’excusai, rectifiant que je cherchais simplement à comprendre pourquoi elle semblait me porter une attention bien particulière. Elle se mit à me répondre que c’était rien, pour ensuite buguer littéralement en bégayant un peu. Je la questionnai du regard, haussant les sourcils en me demandant bien ce qui pouvait la rendre si nerveuse de se trouver devant moi. J’étais une toute petite femme merde, j’avais rien de très intimidant. C’est lorsque le nom de mon père sortit de ses lèvres, comme étant le sien également que je sentis mon coeur rater un battement. Il se trouvait que j’avais ma demie-soeur devant moi, celle que je n’avais jamais voulu rencontrer. Celle qui à mes yeux, n’existait pas. Je n’étais pas préparé à ce genre de situation, je restai immobile à ne rien répondre.

« S’appelait? T’es venue m’annoncer qu’il est mort ou quoi? »

On dirait que c’était la seule possibilité que je pouvais voir. Cette dernière se mit à pleurer en disant son prénom, répétant à plusieurs reprises qu’elle était désolée, qu’elle ne savait pas que son papa adoré avec d’autres enfants, avait une autre vie probablement. Du moins, c’est ce que je comprenais à travers ses pleurs. Je fronçai alors les sourcils, croisant mes bras contre mon ventre.

« T’es désolée de quoi? » Je la questionnai du regard un instant. Je ne comprenais pas trop ce qu’elle faisait là, à pleurer. « Je trouve que c’est très culotté de ta part de venir vers moi comme ça avec ce discours alors dans cette histoire, t’as tout gagné. »

Elle avait eu ses deux parents aimants pour pour toute sa vie. Elle avait grandit sans problème d’agent alors que de mon côté, j’avais dû commencer à bosser jeune pour aider ma mère à tout payer. Mon père nous avait laissé dans la misère pour sa famille à elle, il les avait préféré à nous et elle osait venir me dire désolée? Je trouvais la situation presque ironique et complètement étrange.

« J’ai vraiment pas besoin de ta pitié Eavan. »

Je secouai négativement la tête, complètement dépassée par la situation. Oui, j’étais froide et limite méchante mais j’étais incapable d’être autrement, surtout que j’étais prise de court avec cette soudainement révélation.

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