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 Why make simple when can one make complicate?

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Brooke L Harris
Brooke L Harris
Desigual

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(#)Sujet: Why make simple when can one make complicate?  |   Dim 8 Oct - 23:43




 
Will, Brooke & Colton
Why make simple when can one make compliqued?






J'avais été voir ma gynécologue il y a deux semaines de ça pour qu'elle me refasse mon injection d'hormone pour 3 mois. Cette petite chose était bien pratique surtout que j'avais eu deux rapports dans protection avec Will et Colton, ce qui aurait pu me rendre enceinte ! Mais grâce à cela, pas de soucis ! Enfin petit inconvénient quand même, mes règles se pointaient quand elles en avaient envie et depuis l'injection, j'avais des nausées H24 et la tête me tournait de plus en plus ! J'avais appelé ma gynéco qui m'avait dit de revenir si cela ne passait pas ! Alors me voilà donc devant l'hôpital en train de me griller une cigarette avant de me rendre au service des urgences où ma gynéco m'avait dit de me rendre faute de rendez-vous disponible rapidement. J'écrasais ma cigarette presque terminé et entrais dans les urgences. Je me présentais alors à l'accueil, expliquant que ma gynécologue m'avait demander de venir et expliquait la situation. On me fit remplir un questionnaire puis on me demanda d'attendre sur un des fauteuils disponibles. J'allais alors m'asseoir parmi la foule attendant mon tour. Après une bonne demi-heure à attendre tout en dessinant sur mon carnet à croquis, on m'appela : " Melle Harris?" Je me levais et souriais à la jeune femme qui m'avait appeler et la suivis jusqu'à un box. Elle me demanda alors de m'installer sur la table d'examen pendant qu'elle refermait le rideau. Elle me posa les mêmes questions que sur le dossier préalablement rempli puis me prit ma température, ma tension artérielle, ma taille, mon poids et me pris plusieurs petites fioles de sang. Elle me laissa ensuite là pendant qu'elle emmenait les échantillons de mon sang pour analyse. Je repris alors mon carnet de croquis et patientais. Je ne pouvais faire que cela vu que les analyse devaient prendre une bonne heure avant de pouvoir avoir les résultats. De plus, si une grosse urgence arrivait entre temps, ils allaient devoir s'occuper de la personne, ce qui était tout à fait normale. Je vis la petite infirmière revenir avec une machine à échographie revenir un petit moment plus tard. Elle me demanda alors de baisser mon pantalon puis me posa un gel sur le ventre. Je la laissais faire son examen puis elle hoqueta de surprise ce qui me fit froncer les sourcils. "Quelque chose ne va pas madame ?" Demandais-je alors inquiète. Elle fronça alors les sourcils puis se leva et revint quelques minutes plus tard avec un homme, un professeur. Il refit alors le même examen que l'infirmière, hoqueta de surprise lui aussi puis tourna l'écran de l'échographe et me pointa des formes sur l'écran. " Vous êtes enceinte mademoiselle Harris." M'annonce-t-il alors comme si de rien était sans prendre de pincette. Je ne trouvais rien a dire à part "Ho" la bouche ouverte ne sachant pas qui dire. Il enchaîna ensuite : " Ce qui nous intrigue Mademoiselle, c'est que vous êtes enceinte de deux bébés, conçus a des dates différentes. À en juger par les mesures prise par l'infirmière et moi même, le premier date du moi de juillet, fin juillet, et le deuxième, fin août. C'est normal, mais extrêmement rare. Votre utérus est diviser en deux parti, vous avez donc deux utérus Melle Harris, Utérus dit Utérus Bicorne, ce qui rend ce miracle possible, vous..." Je le coupais en levant la main : " Stop! Taisez-vous !" Je me levais alors, le pantalon déboutonner et reculais de quelques pas jusqu'à franchir le rideau qui nous donnais un peut d'intimité. "C'est pas possible... Je ne peut pas.... Les injections contraceptives... J'ai toujours été les faire en temps et en heure... Je... NON!" Je me reculais alors et tournais les talons pour apercevoir juste devant moi Will. Je hoquetais de surprise et tournais alors sur ma droite pour ne pas qu'il me vois. J'avançais en tanguant de quelques pas, n'écoutant pas les protestations du professeur qui essayait de me résonner, appelant mon nom encore et encore. Jetournais alors pour sortir et percutait de plein fouet Colton! "Non!" Dis-je en reculant. J'avais l'impression d'être dans un autre monde. Cela fit le tour dans ma tête. Au mois de juillet, j'avais rencontré Will. Nous avions couché ensemble devant cette vue magnifique. Au mois d'août, Colton était venu me voir et nous avions fait l'amour ! Ils étaient tous les deux les papas des bébés dans mon ventre. Ce n'était pas possible ! J'étais enceinte, de deux bébés, de deux papas différent ! Je tournais la tête pour partir dans l'autre sens et vis Will qui me regardait inquiet. IL avait dû entendre le professeur du service m'appeler inquiet et c'était tourner pour voir ce qu'il se passait. Je fis trois pas en arrière alors puis, tout d'un coup, me sentis vraiment très mal, toute la pièce tourna autour de moi, les visages de Colton et Will, celui du professeur, celui de l'infirmière puis ce fut le trou noir, je tombais.



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(#)Sujet: Re: Why make simple when can one make complicate?  |   Lun 9 Oct - 6:52




 
Will, Brooke & Colton
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Depuis cet accident qui a failli me coûter la vie, je dois me rendre à quelques reprises à l’hôpital pour que le médecin vérifie ma plaie. Aujourd’hui, c’est d’ailleurs ma dernière visite de contrôle parce que tout va bien, je cicatrice bien, il n’y a aucune rougeur, aucun gonflement. Je n’ai d’ailleurs aucune douleur, mais je fait tout de même attention. Je reconnais la chance que j’ai eu de pouvoir m’en sortir et croyez-moi que plus jamais je vais recommencer. Plus jamais je ne vais sortir parce que ça ne me fait pas de sortir et de risquer ma vie. Mes enfants ont besoin de moi pour grandir. Je ne peux plus risquer ma vie pour une connerie, je n’ai pas le droit de m’amuser.

J’ai fait garder les enfants le temps de mon rendez-vous. Ce sont les parents de Julia qui ont gentiment accepté de garder leurs trois petits-enfants pour l’après-midi. Je ne sais pas combien de temps ça va me prendre puisque tout le monde sait que même si nous avons rendez-vous à une heure précise qu’il est rare que nous passions au moment prévu. J’ai rencontré mon chirurgien une bonne demi-heure après mon heure prévue. Tout se passe bien, je guéris très bien, bref c’est une bien bonne nouvelle. Je n’ai plus besoin de rencontrer mon chirurgien, un rendez-vous en moins à inscrire dans mon agenda.

Quittant le bureau du chirurgien, je décide de passer par l’Urgence pour pouvoir sortir à l’extérieur. La porte de l’Urgence se situe beaucoup plus près de ma voiture. C’est donc tout tranquille que je travers le couloir lorsque je tombe nez-à-nez avec Brooke qui semble perdue. Je m’immobilise pour la regarder je ne sais pas ce qui se passe mais c’est étrange. Voilà que Brooke tombe dans les pommes et que deux employés de l’endroit se jettent sur elle.

COLTON : « Wô... Brooke? »

Dis-je simplement en regardant le médecin, l’infirmière et cet autre homme dont je ne connais pas l’identité.



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(#)Sujet: Re: Why make simple when can one make complicate?  |   Lun 9 Oct - 22:21




 
Will, Brooke & Colton
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Une autre journée à l’hôpital s’annonçait pour moi. Il faut dire que je ne faisais pas grand chose d’autres non plus. J’étais constamment en train de faire des heures supplémentaires et il faut se le dire : je dormais souvent sur place pour ne rien manquer. Avec tout ce qui s’était passé dans ma vie, j’avais besoin de me donner entièrement à mon boulot pour oublier tout le reste. Et ça fonctionnait bien, c’était tout autant une très bonne motivation que d’avoir la certitude d’aider les gens. Il n’y avait sérieusement pas de meilleur métier au monde. Cette journée là, j’aidais avec les urgences puisqu’un urgentologue était en congé de paternité. Alors que je regardais attentivement des dossiers au comptoir de la réception, j’entendis un collègue interpeller une patiente en fugue de la consultation. En relevant la tête, je vis Brooke passer à la va vite à mes côtés. Je ne me posai pas de question, je compris que c’était elle qu’on essayait de rattraper. Intrigué, je m’étais mit à la suivre jusqu'à la sortie de l’hôpital mais à peine quelques pas plus tard, elle fit le tour d’elle-même pour me faire face et BOOM, elle tombe immédiatement dans les pommes. Wow, je n’avais jamais fait d’effet à une femme au point de la faire perdre connaissance. Bon, blague à part, je m’étais immédiatement jeter vers elle avec une infirmière ainsi que deux hommes qui avait été témoin de la situation. L’un d’eux, interpella la jeune femme par son prénom.

WILLIAM : « Ça va, je m’en occupe! »  Je la soulevai dans mes bras en tournant la tête vers l’homme qui s’était approché de la jeune femme en prononçant son prénom. « Vous la connaissez? suivez-moi! »

Après tout, il était peut-être là pour l’accompagner. Je déposai Brooke sur une civière en poussant cette dernière jusqu’à une salle de consultation libre. Je jetai un coup d’oeil rapidement à sa personne, elle ne semblait pas s’être blessé dans sa chute, du moins, pas à première vue. Je déposai une serviette d’eau froide sur son front en relevant le regard devant moi.

WILLIAM : « Elle est ici pour quoi exactement? » demandais-je à son accompagnateur.

Ce dernier semblait tout aussi confus que moi… il n’était donc pas au courant? Je ne comprenais plus grand chose mais heureusement, la jeune femme reprit un peu conscience avec la réalité en marmonnant un truc incompréhensible. Elle ouvrit ses yeux pour se relever de manière brusque. Je la stoppai avec ma main pour l’inviter à se recoucher tout doucement.

WILLIAM : « Calme-toi, doucement… t’as fais une vilaine chute là! Faut prendre ça molo. Ça va? »




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(#)Sujet: Re: Why make simple when can one make complicate?  |   Lun 9 Oct - 23:06
William J. Armstrong a écrit:




 
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Est-ce que le ciel m'était tombé sur la tête ? Ou alors est-ce qu'o m'avait injecté des substances hallucinogènes ? Parce que là, j'avais l'impression de vivre dans un monde parallèle où on venait de m'annoncer que j'étais enceinte. Mais ce n'était pas cela qui était le pire. Le pire, c'était que j'étais tombé enceinte de deux bébés à 1 mois d'intervalle et en plus de deux papas différents ! Comment une chose pareille était possible ? Je n'en savais pas plus que ça ! Ce que je savais, c'était que j'avais envie de partir d'ici et qu'en fuyant l'endroit, j'étais tombé simultanément sur Will et Colton! Comme s'ils avaient eu un radar dans leurs têtes leur indiquant de se trouver ce même jour à la même heure dans les urgences !

Ce qui devait arriver, arriva, la tête me tourna et je sombrais dans un brouillard noir confortable où la réalité n'était pas ce qu'elle était. Je marmonnais quelques trucs dans mon inconscient avant de sentir qu'on me posait quelque chose de froid sur mon front. Je rouvris alors les yeux en chuchotant un long "Non" . Je sentis alors une main me repousser doucement pour que je me rallonge et tournais la tête pour voir Docteur Will en action.

WILLIAM : « Calme-toi, doucement… t’as fais une vilaine chute là! Faut prendre ça molo. Ça va? »

Je le regardais comme s'il était un extraterrestre puis tournait la tête sur le côté pour voir... Colton les sourcils froncés. Et merde. Je les regardais chacun leurs tours sans dire un mot. Qu'est-ce que je pouvais dire franchement ? Quelques choses comme "Ho les mecs, vous savez quoi ? Je suis enceinte de deux bébés ! C'est génial hein ! Mais attendez, vous ne savez pas le meilleur ! Vous êtes tous les deux le père des bébés ! Un chacun !" Non, je ne pouvais pas leur dire ça comme ça ! Impossible.  

BROOKE : "Je....ça va... Je peut partir maintenant?"

J'essayais de me redresser de nouveau pour partir, mais Will me repoussa de nouveau sur le brancard. Je passais mes mains sur mon visage puis les fis descendre jusqu'à mon ventre. Je remarquais alors que mon pantalon avait toujours son bouton d'ouvert. Je le refermais alors précipitamment puis après avoir regardé les deux hommes encore une fois. Je m'adressais à Will après avoir pris la main de Colton.

BROOKE : "Il est fiable le professeur de tout à l'heure?"

Il me répondit que oui puis me demanda s'il pouvait aller chercher mon dossier et le consulté. J'acquiesçai alors laissant Will aller chercher ça et me redressais doucement pour m'asseoir et regarder Colton en me mordillant la lèvre.  

BROOKE : "Je suis désolé pour ce qui va suivre Colton. Je sais que tu as déjà beaucoup de problème... Je voulais pas en rajouter... Je savais pas... j'ai appris aujourd'hui..."





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(#)Sujet: Re: Why make simple when can one make complicate?  |   Mer 11 Oct - 23:23




 
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Le monde est petit, combien est-ce qu'il y avait de chances que je tombe nez-à-nez avec Brooke et que celle-ci perdre connaissance devant mes yeux?! N'étais pas médecin, je laisse l'homme à mes côtés s'occuper d'elle, de la transporter dans une pièce fermée, une pièce plus tranquille. Je les suis parce que je ne peux pas partir comme ça sans avoir ce qui se passe. Je me connais, je risque de me faire du souci si je quitte en ignorant ce qui se passe avec Brooke.

Je reste debout, à une certaine distance pour pouvoir laisser l'homme s'occuper d'elle et l'examiner rapidement. Je ne veux pas être dans ses jambes et l'empêcher de faire son travail. Je suis venu souvent aux urgences avec mes enfants, je sais exactement comment ça se passe. C'est limite si les infirmières et les infirmiers ne me reconnaissent pas tellement que je suis ici souvent.

L'homme qui doit être un médecin sans doute quitte et je m'approche doucement du lit en me demandant ce qui se passe. La première chose qui me vient à l'esprit c'est que Brooke est malade. J'imagine que ce sont les conséquences d'une vie de party comme la sienne. Brooke aime faire la fête et s'amuser, du moins c'est ce que j'ai compris lorsque nous nous sommes rencontrés. Elle est jeune et elle profite de la vie, mais je crois qu'elle doivent faire attention à sa santé. Je ne lui dirai jamais parce que ça ne me regarde pas et qu'elle est assez grande pour savoir quoi faire.

COLTON : « Qu'est-ce qui se passe? Tu es malade? Tu as appris une mauvaise nouvelle? »

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(#)Sujet: Re: Why make simple when can one make complicate?  |   Lun 16 Oct - 1:18




 
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Wow, je ne pensais pas retrouver Brooke au beau milieu de l’hôpital, complètement dans le vapes. Je m’étais dirigé instinctivement vers elle dans le but de m’en occuper. Je tenais à prendre charge et en voyant un homme s’approcher en prononçant le prénom de la jeune femme, je cru bon de l'emmener avec moi dans une salle plus loin. Ils se connaissaient donc j’imaginais qu’il était ici avec elle et qu’il allait pouvoir m’éclairer sur ce qu’il se passait. J’allongeai la meilleure amie de Nathaniel sur le lit en demandant au brun s’il savait la raison de sa venue ici mais ça ne semblait pas être le cas, c’était assez bizarre. Est-ce que j’avais bien fait de le faire venir ici finalement? Je fus toutefois soulagé lorsque Brooke se mit à reprendre contact avec la réalité. Aussitôt, je me penchai vers elle pour l’empêcher de faire des mouvements trop vite et c’était compréhensible, sur le moment de panique de se retrouver perdue. Et puis, elle s’était peut-être frappé la tête au sol dans sa vilaine chute, il fallait faire gaffe. Ses premières paroles furent qu’elle allait bien, elle voulait partir. Je secouai immédiatement la tête.

WILLIAM : « Je peux pas te laisser partir comme ça Brooke. » Il fallait que je m’assure qu’elle soit ok d’abord! Cette dernière me demanda si le professeur qui avait crié son prénom plus tôt était fiable. Je lui fis un signe de la tête positivement. « Il est là depuis longtemps oui! Est-ce que tu me permet d’aller chercher ton dossier médical? »

Cette dernière me fit un petit signe que oui et je la laissai avec son… ami? dans la salle pendant ce temps. J’allai à l’administration pour demander son dossier que je me mit à lire en retournant tranquillement jusqu’à la salle. Je m’arrêtai toutefois devant la porte en voyant les résultats de ses résultats sanguin qui affichait une grossesse. Mes yeux devinrent alors grand comme des balle de golf et je m’empressai d’aller voir plus loin. La découverte que je fis fus plus que déconcertant. C’était un cas presque unique… qui arrivait tellement rarement! Elle avait couché avec deux hommes et elle se retrouvait enceinte de ces derniers! Ça ne devait tellement pas être facile pour elle de vivre ça. J’ouvris la porte en la regardant doucement, elle tenait les mains de l’homme, c’était probablement son copain? Elle avait peut-être rencontrer quelqu’un depuis la dernière fois que je l’avais vu. Était-ce une bonne nouvelle ou bien? Était-il le moindrement au courant? Je ne voulais pas faire de gaffe, c’est pourquoi je m’arrêtai en regardant Brooke.

WILLIAM : « Le secret professionnel m’empêche de divulguer ce que je viens de lire devant d’autre personne sans ton approbation. Est-ce qu’il est au courant de la situation ou bien pas encore? »

Elle pouvait aussi bien demander à ce qu’il quitte la salle pour qu’on puisse en parler ou bien faire comme si de rien n’était. C’était quand même pas rien ce qui se passait. Peut-être aussi qu’elle n’avait pas le courage de lui en parler et qu’elle voulait que ça soit moi qui s’en charge.





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(#)Sujet: Re: Why make simple when can one make complicate?  |   Lun 16 Oct - 12:23




 
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J'en étais rendu la présentement, enceinte de deux bébés, conçus a deux dates différentes, de deux pères différents. L'un deux étaient médecins et meilleur ami de mon meilleur ami et l'autre était un ami, très marié avec quatre enfants et plein de soucis personnel ! Ils étaient aussi présents dans la même pièce que moi en ce moment même et visiblement ne se connaissait pas. Quand Will me demanda s'il pouvait consulter mon dossier médical, j'acceptais sans résistance. J'avais l'espoir qu'il comprenne tout seul, au vu des dates de conception des bébés, qu'il était le père de l'un deux. Pendant qu'il était parti chercher mon dossier, j'en profitais pour prendre les mains de Colton et m'excusais d'avance pour ce qui allait suivre.

COLTON : « Qu'est-ce qui se passe? Tu es malade? Tu as appris une mauvaise nouvelle? »
BROOKE : "Pire que ça..."

J'aurais préféré mille fois avoir une maladie. Cela aurait voulu dire que j'étais la seule impliqué la dedans et que je n'entraînerais personne d'autre que moi dans la suite. Mais là, j'entraînais deux autres personnes avec moi. Alors que j'inspirais profondément pour expliquer la situation à Colton, Will fit son retour. Il nous regarda puis, le dossier en main, me demanda :

WILLIAM : « Le secret professionnel m’empêche de divulguer ce que je viens de lire devant d’autre personne sans ton approbation. Est-ce qu’il est au courant de la situation ou bien pas encore? »

Je pris une grande inspiration, regardais les deux hommes tour à tour et m'exclamais doucement.

BROOKE : "Non, il n'est pas au courant mais, comme ça le concerne en partie, je vais lui dire avant que tu n'ailles plus loin."

Je me mordillais la lèvre soudain la peur au ventre. Ce n'était pas facile d'avouer tout ça à Colton. Nous n'étions pas ensemble certes, mais c'était mon ami et je n'avais pas l'habitude d'entraîner mes amis dans mes galères. Après quelques instants à prendre de grandes respirations pour me lancer, je regardais Colton, toujours en tenant ses mains et commençais à lui expliquer.  

BROOKE : "Avant toute chose, je veux que tu saches que c'était pas prévu, on me fait des injections tout les trois mois pour éviter ça... *soupire* Je... Je suis enceinte et... et tu es le papa d'un des bébés Colton..."



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(#)Sujet: Re: Why make simple when can one make complicate?  |   Lun 16 Oct - 23:23




 
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Je ne sais pas trop ce qui se passe en ce moment, mais c'est visiblement étrange comme atmosphère. Je suis tellement venu souvent à l'hôpital avec Xavier, mais aujourd'hui c'est bien différent, je n'ai pas la même sensation qu'à l'habitude. Brooke est là devant lui à s'excuser de je-ne-sais-pas quoi. Je ne comprends pas pourquoi elle s'excuse à moi. Sans doute qu'elle s'excuse parce qu'elle prend de mon temps. Cela dit, ça ne me dérange pas, je ne vais pas la laisser comme ça toute seule ici alors qu'elle vint de tomber dans les pommes. La première chose à laquelle je pense c'est qu'elle vient d'apprendre une triste nouvelle. Elle est peut-être malade.

La raison de sa présence ici est "pire" que ce que je peux penser. Je ne vois pas ce qui est pire que d'être malade. Elle est peut-être en train de mourir, je ne sais pas moi. Je la regarde sérieusement dans les yeux et je ne peux dire quelque chose que le docteur revient vers nous. Je regarde le docteur avant de reposer mon regard sur mon amie. Je ne suis vraiment pas certain de comprendre tout ce qui se passe autour de moi présentement. Aux dires de Brooke ça me concerne... quelque chose dont j'ignore me concerne.

Je ne dis pas un mot et lorsque Brooke ajoute qu'elle n'a pas fait exprès, qu'elle se fait faire des injections aux trois mois, la première chose qui me vient en tête c'est pas ma refilé une maladie! J'ai peut-être l'herpès ou la chlamydia et je ne le sais pas. Je ne peux réfléchir bien longtemps qu'elle se remet à parler. Elle est enceinte et je suis le père de l'un de ses bébés... C'est sans mot que je la regarde avant de tourner la tête vers William.

COLTON : « Euh... je ne dois pas être assez intelligent parce que je ne comprends pas. »

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(#)Sujet: Re: Why make simple when can one make complicate?  |   Jeu 19 Oct - 18:56




 
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Ça avait été un choc de lire le dossier de Brooke. D’abord, parce qu’elle était enceinte et ensuite, parce que son cas était assez particulier en soi. J’étais retourné à la chambre, ne sachant pas trop comment me comporter par rapport à l’autre homme présent. Je compris vite qu’il n’était pas au courant et puisqu’effectivement, il était concerné, Brooke se chargea de lui annoncer. Je restai immobile à regarder sa réaction… qui n’était pas très visible à vrai dire. Ce dernier, bien calmement, me regarda en m’avouant ne rien comprendre. Je soupirai alors en secouant négativement la tête.

WILLIAM : ‘’J’ai jamais vu ça non plus… honnêtement. Naturellement, je suis au courant des diverses formes de malformations utérines mais de là à tomber enceinte deux fois, de deux hommes différents ça me semble être un phénomène à part.”

J’avais beau avoir les résultats inscrits sous les yeux, je ne pouvais pas y croire. Je me raclai la gorge, essayant de reprendre sur moi parce que bon, c’était moi le médecin ici hein! Je pouvais voir que l’homme semblait plus que confus et Brooke, tout aussi sous le choc. Le dossier indiquait que le professeur n’avait pas eu le temps de compléter les informations avec la jeune femme. Peut-être qu’elle allait décider de m’écouter, moi… un visage familier. Je reportai donc mon attention vers la jeune femme.

WILLIAM : “Brooke, tu es présentement dans une grossesse très à risque. Déjà à la base, posséder un utérus bicorne rend aussitôt la grossesse à risque donc d’avoir des jumeaux en plus, je ne te cacherai pas que ça va te demander beaucoup de suivis à l’hôpital car le pourcentage de fausse couche relié à un pareil phénomène est élevé. Je t’explique : dans un utérus normal, le bébé est déjà assez serré. Avec une grossesse gémellaire dans un utérus bicorne, les fœtus risquent sérieusement de manquer de place. De plus, l’apport nutritionnel est assez limité et dans la majorité des cas, les enfants qui arrivent à terme sont toujours très petits. Dans plus de la moitié des cas, les accouchements se déroulent à environ 32 semaines donc tu vas devoir rester au repos dès maintenant.”

J’étais mal de lui dire ça dans de pareilles circonstances mais si elle comptait poursuivre sa grossesse, elle devait être au courant que ça n’allait pas être facile et qu’elle n’allait peut-être pas mettre à terme deux enfants en santé. Je ne voulais même pas m’imaginer ce que ça pouvait être comme nouvelle...surtout pour Colton, si je me souvenais bien de son prénom, qui apprenait qu’il allait être père. Heureusement moi… je me protégeais toujours…………. OH MERDE! Mon coeur rata un battement. Je sentis des sueurs froides me monter le long de ma colonne jusqu’à ma nuque. Je fermai le dossier alors, prit un stress soudain.

WILLIAM : “Brooke je… je veux pas avoir l’air indiscret mais t’as une petite idée de qui est l’autre père?”

Parce qu’on s’était pas protégés tous les deux, maintenant que j’y pensais et… c’était en juillet. Gosh!






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(#)Sujet: Re: Why make simple when can one make complicate?  |   Jeu 19 Oct - 21:52




 
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La bombe était lancée, j'avais dit à Colton que j'étais enceinte et qu'il était le père de l'un des bébés. Il avait l'air un peu sous le choc, ce que je comprenais très bien, l'étant moi-même aussi. Il se tourna alors vers Will lui précisant qu'il ne comprenait pas. Je laissais une larme couler, larme qui sortait de je ne sait où, car je n'avais pas du tout envie de pleurer! J'avais plutôt envie de rentrer chez moi, de me mettre sous la couette et d'en sortir d'ici plusieurs semaines! Will secoua alors la tête négativement et répondit :

WILLIAM : "J’ai jamais vu ça non plus… honnêtement. Naturellement, je suis au courant des diverses formes de malformations utérines mais de là à tomber enceinte deux fois, de deux hommes différents ça me semble être un phénomène à part.”

Il se racla alors la gorge et après avoir feuilleté un peu mon dossier enchaina :

WILLIAM : “Brooke, tu es présentement dans une grossesse très à risque. Déjà à la base, posséder un utérus bicorne rend aussitôt la grossesse à risque donc d’avoir des jumeaux en plus, je ne te cacherai pas que ça va te demander beaucoup de suivis à l’hôpital car le pourcentage de fausse couche relié à un pareil phénomène est élevé. Je t’explique : dans un utérus normal, le bébé est déjà assez serré. Avec une grossesse gémellaire dans un utérus bicorne, les fœtus risquent sérieusement de manquer de place. De plus, l’apport nutritionnel est assez limité et dans la majorité des cas, les enfants qui arrivent à terme sont toujours très petits. Dans plus de la moitié des cas, les accouchements se déroulent à environ 32 semaines donc tu vas devoir rester au repos dès maintenant.”

Will venait de me lâcher tellement d'information qu'il allait falloir que je regarde dans les bouquins de mon frère et sur internet pour tout comprendre ! Mais ce que j'avais très bien compris en revanche, c'était le mot "risque" et "repos"! Je ne pouvais pas me mettre au repos, je devais gagner de l'argent pour que mon frère puisse poursuivre ses études et qu'on paye nos factures ! Je ne pouvais pas, même s'il avait pris un boulot de soir comme stripteaseur, le laisser supporter toutes les charges! C'était trop pour lui ! Je serrais un peu plus alors la main de Colton sentant la tête me tourner un peu et me rallongeais. C'était beaucoup d'un coup !

WILLIAM : “Brooke je… je veux pas avoir l’air indiscret mais t’as une petite idée de qui est l’autre père?”

Je le regardais alors un peu comme s'il était un extraterrestre. Il était tout blanc et me regardait lui aussi un peu bizarre. Je regardais alors Colton puis Will faisant plusieurs fois l'aller-retour entre leurs deux visages pour ensuite lâcher un long soupir et répondre à Will :

BROOKE : "Bah.. j'ai coucher qu'avec vous deux sans protection et à ses périodes là! Toi Will fin juillet et toi Colton fin août!  Ça fait de vous les...papas de.... des bébés..."


Et là, je ne sais toujours pas pourquoi, les larmes se mirent à couler. J'étais complètement paumé à présent. Je pris un mouchoir dans mon sac pour me moucher pendant que le torrent de larmes continuait sa descente.


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Why make simple when can one make complicate?

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