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 it's really us against the world.

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(#)Sujet: it's really us against the world.  |   Dim 11 Fév - 19:43
edward & elizabeth.

it's really us against the world.

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Ma rencontre avec Leo ne s’était pas du tout bien passé. Premièrement car ça n’avait pas été prémédité et ensuite car il s’était fait un malain plaisir à jouer avec ma tête, à me dire des choses complètement fausses pour me faire paniquer. J’avais essayé de le convaincre de ne pas s’en prendre à mon mari, envers qui il semblait avoir la plus grosse haine du monde mais en vain, il était complètement fermé. Il avait une idée préconçue totalement fausse d’Edward. Comment est-ce qu’on pouvait le détester à ce point à la fin? Il était la personne la plus gentille, compréhensive et douce que je pouvais connaître. Mais encore là, le méchant Léo disait que je ne le connaissais pas bien… et si c’était lui qui ne le connaissait pas hein? Il avait essayé de faire de mon mari sa mariotte pendant tellement longtemps, il l’avait forcé à faire des choses qu’il n’aurait jamais fait dans d’autres cas, j’en étais plus que certaine. C’était pas facile dernièrement par contre, pas que je ne faisais pas confiance à Ed mais disons qu’après notre “dispute” j’étais un peu plus attentive à ses comportements. Pas que je le pensais schizophrène mais c’était plus fort que moi… Bref, toute cette situation m’avait littéralement fait paniquer, au point où ma respiration faisait des siennes, mon coeur aussi. La dernière image que j’eus de moi dans cette rue peu passante en voyant Léo s'éloigner de moi pendant que je tentais de m’accrocher à n’importe quoi dans ma tête qui pouvait me calmer. Mais ça voulait dire de penser à Ed… et avec le danger dans lequel je savais qu’il était, ça ne me calmait pas du tout. De toute façon, il était trop tard… le noir m’avait envahie d’un coup.

Je me réveillai, couchée dans une sivière, un soluté au bras. L’agitation de mon réveil interpela immédiatement l’infirmière à ma droite qui me demanda de me calmer, de rester bien couchée, que le médecin allait passer me voir et que mon mari était en route. Je ne comprenais rien? J’essayais de me souvenir de ce qui s’était passé… les images me revint peu à peu et je sentis mon coeur se mettre à battre de plus en plus rapidement. Je pris de grandes respirations, j’avais mal à la tête, j’avais mal au coeur également… limite, j’avais de grandes sueurs froides qui me traversaient le dos. Comme l’infirmière l’avait dit, le médecin arriva dans ma chambre, dossier à la main, un petit sourire sur le coin des lèvres. J’avais le regard fuyant, je devais trouver un moyen de partir d’ici tellement mon agitation devait incontrôlable. Je devais aller retrouver Edward.. ah non c’est vrai… on avait dit qu’il arrivait. Mais arrivait-il vraiment? Je devrais l’appeler! Comme je me penchai pour regarder où était mon sac à main, le docteur m’arrêta.

« Mademoiselle Keller…  je suis le docteur Sharman. Nous avons prit conscience de votre état (...) » J’écoutais pas… j’écoutais à peine, je cherchais du regard mes effets personnels dans ma chambre mais je ne les voyais pas. (...) « … c’est inquiétant. Suite à l’examen de votre dossier nous avons prit conscience de vos nombreuses complications… (...) Mon regard descendit vers moi pour remarquer que je portais encore mes vêtements, je fouillai donc mes poches de jeans… mon téléphone absent.. (...) « votre médication? »

Je relevai la tête en comprenant que c’était une question… car il avait arrêter de parler et son ton avait changé mais je n’avais rien compris. J’étais trop prise dans ma tête. C’est à ce moment que je vis Edward arriver dans la chambre, l’inquiétude dans le visage. Je me levai rapidement du lit.

« EDWARD T’ES LÀ!!!!  IL FAUT PARTIR!!! VITE! » Dans mon élan pour sortir du lit. Le médecin m’arrêta, appuyant sur le bouton rouge pour faire venir une infirmière également et me forcer à me remettre dans le lit. « Me touchez pas… je vais bien… »  chuchotais-je en secouant la tête tout en essayant de me lever mais rien à faire, on m’empêchait de bouger et ça… c’était probablement la pire chose qu’on pouvait me faire. «  ME TOUCHEZ PAS!!!!!!! » criais-je immédiatement en commençant à les frapper tout en pleurant

… Eh voilà, une crise comme j’en avais pas fait depuis longtemps. Une deuxième infirmière arriva pour me maintenant aussi, c’était vraiment mon cauchemar… j’étais pas dangereuse!!!!! Je voulais juste protéger Edward… je devais juste partir pour que ça ait mieux… mais ils comprenaient pas. Le médecin se tourna vers l’infirmière :

« Appelez la psychiatrie et escorter le jeune homme hors de la chambre…»  Puis vers Edward. « Je vous inviterais à m’attendre à l’extérieur de la chambre. J'aimerais m’entretenir avec vous après… »

 
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(#)Sujet: Re: it's really us against the world.  |   Lun 12 Fév - 18:30
edward & elizabeth.

it's really us against the world.

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Mon cœur tapait tellement fort dans ma poitrine que je pensais qu'il allait directement sortir. L'appel que je venais d'avoir était comme un choc brutal, j'espérais que tout se passe bien, mais j'étais paniqué et inquiet pour ma femme. On ne m'avait pas donner de détails puisque je n'avais pas poser de questions, ce qui m'embêtait vraiment au final. J'avais attrapé mes clés dans l'appartement pour partir à la course et prendre ma voiture. Je démarrai rapidement et je me dirigeais ensuite vers l'hôpital. Ce que je pouvais détester ces lieux, mais pour Eli, j'étais prêt à faire beaucoup et ça comprenait de rentrer dans un hôpital. À l'accueil je tapai sur la petite sonnette pour qu'on vienne me répondre rapidement. J'étais sur les nerfs, tout ici était étouffant. On me dirigea vers une chambre et j'entrai rapidement pour savoir ce qui se passait. Ma femme était dans le lit et était très agitée, elle voulait partir, elle le criait même. J'étais tout secoué d'être ici, mais de la voir ainsi ça me faisait bien mal. Le médecin dû s'en mêler ainsi que les infirmières parce qu'elle se débattait. Je ne comprenais toujours pas ce qui se passait, mais j'avais une folle envie de mettre mes mains sur mes oreilles et de m'accroupir sur le sol attendant que la crise s'efface.

-  ELIII!!! Calme-toi, ça va bien aller, je vais être là!

On me fit sortir de la chambre ce qui me faisait un peu plus capoter parce qu'on ne m'expliquait rien. Je fis les 100 pas dans le corridor attendant que ce fichu médecin vienne me rejoindre. Il n'était pas question qu'elle aille en psychiatrie! Pas question! J'étais sur les nerfs et si ça continuait comme ça, je savais que j'allais piqué une crise et c'était surtout pas le bon moment pour le faire. Je fermai les yeux un instant pour respirer et trouver la paix intérieure... Beaucoup plus difficile à faire qu'à dire comme on dit. J'attendis plusieurs minutes avant que le médecin vienne me voir. Je savais déjà quoi lui dire.

- Je ne veux pas que ma femme soit amener en psychiatrie!!! Elle n'est pas folle, elle a dû juste paniquer en vous voyant comme ça! Qu'est-ce qui s'est passé, je sais comment la calmer!


S'il fallait que j'aille la chercher moi-même j'allais le faire! Le médecin m'amena à me calmer et il put me dire ce qui se passait vraiment parce que je n'avais aucun détail encore. Ça allait me rendre fou d'attendre comme ça.

- Je veux pas qu'on intervienne sans qu'elle accepte! Elle a le droit d'avoir de l'espace, laissez-moi aller la voir et tout va se régler!

Parce que là j'étais au bord des larmes moi aussi, je ne voulais pas qu'on lui fasse du mal, je voulais être avec elle pour lui parler et lui caresser les cheveux. On avait nos trucs personnels pour se calmer quand il y avait des moments stressants. Là, elle était toute seule avec des inconnus et je n'aimais pas ça du tout.



 
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(#)Sujet: Re: it's really us against the world.  |   Mar 13 Fév - 0:38
edward & elizabeth.

it's really us against the world.

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Ce n’était pas parce que je venais reprendre conscience que ça faisait en sorte que j’étais plus calme, loin de là. J’avais rapidement retrouvé mon état d’angoisse qui m’avait valu cette perte de conscience. Et voilà que de voir mon mari entrer dans la chambre me rappelait encore plus la raison du pourquoi que je m’étais mise dans un pareil état. Je voulais absolument lui dire qu’on devait partir, qu’on devait trouver quelque chose pour essayer que Leo ne le retrouve plus jamais. Toutefois, mon sentiment de panique augmenta lorsqu’on m’arrêta dans mon geste de rejoindre mon mari. Niveau contact physique, je pouvais dire que je m’étais largement améliorée. Mon haptophobie était parfaitement contrôlé mais dans cette situation, je me sentis prise, incapable de pouvoir faire quoi que ce soit et rapidement, je perdis le contrôle de moi-même. Moi qui n’était jamais en colère, jamais agressive là… c’était tout l’inverse. On fit sortir Edward de la chambre, rien pour me calmer.

« Non… NON EDWARD? PART PAS S'IL TE PLAÎT!!! » criais-je, les larmes aux yeux avant que l'infirmière ne s’occupe de fermer la porte derrière lui.

On me tenait fermement à mon lit, ma respiration était incroyable bruyante et mes sanglots également. Un autre médecin entra dans la chambre, quelques minutes ensuite pour m’injecter quelque chose au bras. Je ne comprenais rien, avait-il le droit de me faire ce genre de chose? Qu’est-ce qu’on venait de me donner? Où était Edward? Je posais ces questions… mais personne ne voulait y répondre. Au bout d’une dizaine de minutes, je me calmai peu à peu mais mes larmes elles, ne s’arrêtaient pas du tout.

Pendant ce temps dans le corridor, mon docteur était en train de parler avec Edward au sujet de mon état. Visiblement, mon mari était plus au courant que moi de la situation.

« Écoutez, nous ne sommes pas en train de dire que votre femme souffre de folie ou quoi que ce soit. Nous n’avons toutefois pas le choix de référer à l’étage psychiatrique puisque sa perte de conscience semble être dû à une crise de panique. Vous devez être au courant que votre femme affiche un dossier assez complexe en troubles psychologiques et qu’elle est sous médication. C’est donc important pour son bien de s’assurer de faire un suivi complet avec elle. Vous comprenez? » Il questionna Edward du regard avant d’ajouter. « Nous sommes présentement en train de lui injecter du Tiapridal, un neuroleptique pour calmer son agitation.. lorsque son état sera stabilisé et qu’elle sera transférée au 5ième étage, vous allez pouvoir la rejoindre. Je vous invite à vous y rendre, on viendra vous chercher. »

Mais cette conversation là, je l’entendais pas. J’étais toujours là, à me demander où Edward était pendant qu’on m’apportait dans une ascenseur et que les portes s’ouvrit, laissant voir les lettres qui affichaient l’étage des soins psychiatriques. On me conduit jusqu’à une chambre où j’étais seule, heureusement. Une infirmière restait à mes côtés, comme si j’allais finir par me sauver si je me retrouvais seule mais je pouvais comprendre… avec le comportement que j’avais eu. J’avais envie de m’excuser à tout le monde autour de moi. Je me contentai de fixer le mur en face de moi, ma tête tournait un peu, mes larmes me coulaient de chaque côté de mon visage jusqu'à mon cou, ça n’arrêtait pas du tout. Ce moment me parut interminable jusqu’à ce qu’on entre dans la chambre, d’abord l’infirmière, puis Edward tout près qui se rua vers le lit. Je me redressai aussitôt en le voyant. La jeune femme nous informa qu’elle nous laissait mais que le médecin allait passer très bientôt pour me poser des questions.

« T’es là.. » soufflais-je comme si je vivais le plus grand des soulagements, non parce que ça en était un, véritablement. « Je suis désolée, j’ai dû te...te faire tellement honte... »

J’avais eu l’air d’une vraie folle, je culpabilisais énormément. Ses lèvres se pressaient contre mon front, contre ma joue avant que ses pouces ne viennent essuyer mes larmes. Ça me faisait un bien fou, juste de l’avoir là près de moi malgré que je ne comprenais pas encore ce qu’on allait faire de moi.

« J'aurais pas dû... j'ai... je... j'ai peur. »

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(#)Sujet: Re: it's really us against the world.  |   Lun 19 Fév - 2:07
edward & elizabeth.

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J'étais totalement en train de perdre le contrôle de voir Eli de la sorte, je ne pouvais pas croire que ça lui arrivait à son tour. Je ne voulais pas qu'elle subisse ce que j'avais vécu, c'était vraiment inhumain ce qu'on pouvait se faire faire là-bas en psychiatrie. Je savais que ma femme n'était pas folle, je savais qu'elle était anxieuse et qu'elle avait du mal des fois à gérer son stress, donc elle ne méritait pas sa place là-bas. J'étais vraiment très inquiet pour et elle je ne voulais vraiment pas qu'elle soit transféré là-bas c'est pourquoi j'attendis le docteur pour lui dire ce que je pensais!

- Okay! Mais c'est tout ce qu'elle va recevoir de vous, je ne veux pas qu'elle soit droguée ou bien que vous lui faites gober d'autres médicaments. Elle a le sien déjà à prendre, donc elle continuera à la prendre c'est tout!

J'essayais de rester poli, mais je dirais que j'avais bien du mal en ce moment même. Cela faisait remonter pleins de mauvais souvenirs dans ma tête et ce n'était pas très bon pour mon état mental. Le docteur me demanda ensuite de m'asseoir dans le corridor et d'attendre son feu vert pour monter voir Eli. Je lui ai dit qu'il était mieux de venir immédiatement parce que sinon j'allais monter moi-même. Hé oui, je ne voulais pas qu'elle reste trop longtemps toute seule, je savais qu'elle aurait peur et qu'elle voudrait de ma présence comme elle l'avait crié il y a quelques minutes. Tel que promis, le docteur vint me voir personnellement pour me conduire jusqu'à ma femme et je lui en remerciai. Je me précipitai vers elle pour lui tenir les mains et lui embrasser le front.

- Oublie ça ok, tu ne me fais pas du tout honte, c'Est des choses qui arrivent ok? Je veux que tu te reposes doucement et que tu ne penses plus à ça... du moins, ne t'en fais pas, je suis là pour toi et ce n'est pas grave!


Comment je pouvais avoir honte? J'avais vécu pareille situation et plus qu'une fois en plus donc, qui étais-je pour la juger de la sorte? Je restai tout près d'elle, je voulais qu'elle me raconte ce qui s'était passé parce que j'étais inquiet. On ne déclenche pas une crise de panique pour rien.

- Dis-moi ce qui se passe Eli, qu'est-ce qui a provoqué tout ça? On va trouver une solution peu importe ce que c'est. Tu sais, je suis là pour toi et ce, pour toujours, tu n'as pas à avoir honte avec moi. Je suis ton mari, je vais être là pour toi quoi qu'il arrive.


Je ne voulais tellement pas la revoir paniquer de la sorte, ça m'avait fait mal à l'intérieur de moi. Je voulais qu'elle se sente bien, je voulais qu'elle continue d'être heureuse. Il fallait qu'elle me parle pour qu'on trouve des solutions pour qu'elle soit bien. C'était ma priorité maintenant! Tout mari doit prendre soin de sa femme et c'est ce que je vais faire!


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(#)Sujet: Re: it's really us against the world.  |   Lun 19 Fév - 6:20
edward & elizabeth.

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Bon, ça avait été la grosse crise à l’urgence car on avait essayé de me toucher pendant que j’étais en pleine crise. J’avais un peu perdu le contrôle sur moi-même. Ça m’arrivait rarement mais quand ça m’arrivait, c’était pas drôle du tout. Edward avait vu ça de loin, avant qu’on ne lui demande de sortir de la chambre afin de me calmer par un tout autre moyen. Une aiguille dans un bras, c'était jamais plaisant mais c’était pas comme si on m’avait donné le choix. Automatiquement, je m’étais calmée avant qu’on me transporte dans les corridors, ailleurs. Je sentais que ça tournait un peu autour de moi, j’avais les yeux lourds mais je voulais les garder ouverts au cas où Edward vienne finalement me rejoindre. Je savais qu’il était là… je ne savais juste pas où et présentement, c’était tout ce que je voulais au monde : l’avoir avec moi. Puis, mon souhait fut réalisé!!!! À la minute où je le vis entrer, je me redressai dans mon lit, ouvrant mes bras pour qu’il s’approche aussitôt. Naturellement, il ne se fit pas prier pour venir me rejoindre dans la seconde. Autant que je ne voulais pas me faire toucher plus tôt, autant que là… j’avais terriblement besoin du contact de mon amour pour me rassurer. Aussitôt. je m’excusai auprès de lui pour ce que j’avais fais plus tôt. Étant le meilleur mari du monde entier et étant probablement la personne qui n’allait jamais juger au monde, il me fit comprendre que je n’avais pas à m’en vouloir pour ça. Je reniflai un bon coup en secouant positivement la tête.

« Ok...ay. Mais j’aimerais que ça n’arrive plus quand même. »

C’était pas plaisant pour personne… ni même de vivre des situations qui me poussait à me rendre dans cet état d’esprit. Naturellement, Edward voulait savoir, il voulait prendre les mesures nécessaires pour m’aider tout en me faisant sentir bien supporté à travers tout ça. Je pris une grande respiration en tenant toujours ses mains, soutenant son petit regard de mari inquiet. J’aimais pas ça lui faire vivre de telles situations, si il savait!  

« On doit partir de Miami Edward. » commençais-je. « T’es pas en sécurité ici… et j’ai essayé mais je peux rien faire pour toi… il… »

Je fus coupée par le médecin qui arriva dans la pièce en nous saluant. On allait devoir en discuter un peu plus tard. Je me tournai vers ce dernier, tout comme Edward alors qu’il me regardait, un petit calepin à la main en m’informant que ce n’était pas un une analyse complète, que quelques petites questions pour le moment. Il se mit donc à me demander d’abord à quand remontait ma dernière crise de panique, pourquoi ect… c’était assez flou et c’était beaucoup me demander en étant aussi épuisée. Heureusement, Ed était là pour m’aider à répondre aux questions.

« Ensuite, c’est écrit que vous prenez depuis plusieurs année du Séroplex pour la dépression, les attaques de panique, les phobies sociales et l’anxiété généralisée. Ça aide? C’est toujours le cas? »
« Hum… oui ça aidait… mais j’ai arrêté depuis quelques jours. »

Je sentais le regard d’Edward rivé sur moi, il n’était pas au courant… c’était juste que je ne voulais pas l’inquiéter et j’avais pensé que ça allait être ok… que j’allais être capable de bien gérer le tout. Naturellement, le médecin cherchait à savoir pourquoi et je me disais que mon mari aussi, souhaitait le savoir. Je soupirai, me jouant nerveusement avec les mains.

« Eh bien je pensais que j’étais ok… je me sentais bien, je me sentais heureuse et puis, on veut avoir un bébé, j’essaie de tomber enceinte et j’ai lu quelques part que de prendre des antidepresseurs c’était pas bon pour la future santé mentale du bébé. »

Je me sentais tellement honteuse, tellement stupide d’en parler de vive voix comme ça mais ça m’avait tellement fait peur. Encore plus avec cette histoire de schizo… bref, je voulais juste mettre toute les chances de mon côté, c’était loin d’être mal intentionné. Le docteur prit des notes en hochant la tête.

« Vous savez mademoiselle Keller… ce n’est pas une bonne idée d’arrêter une médication aussi importante pour nous même sans en parler à un professionnel de la santé. Je demanderai à ma secrétaire de vous placer sur ma liste de rendez-vous de demain et nous aurons un rendez-vous ensemble pour parler de tout ça. En attendant, nous vous avons donné un calmant, reposez-vous… et nous allons en reparler dès demain. » Il se tourna vers Edward. « Il serait peut-être bien d’aller chercher un peu de ses effets personnels, pour un maximum de confort… »

Bon, je n’avais donc pas mon congé de l’hôpital pour sortir d’ici… c’était vraiment déprimant. Je voulais pas rester ici, encore moins toute seule. Lorsqu’on fut seuls de nouveau, je regardai Edward avec déprime… il devait être encore plus découragé de moi maintenant. Je me remit alors à pleurer, comme si c’était pas assez!

« J’ai été stupide… il a raison. Comment est-ce que je peux être une bonne mère si je prends des décisions merdiques comme ça?!  »


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(#)Sujet: Re: it's really us against the world.  |   Ven 2 Mar - 1:52
edward & elizabeth.

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Tout ce qu'il fallait maintenant c'était de rassurer ma femme et je voulais qu'elle arrive à ne pas culpabiliser pour ce qui venait de se produire. Je détestais l'hôpital et je dois bien l'avouer, ça me donnait vraiment de l'anxiété être ici. Tout ce que j'avais vécu dans ce genre d'établissement était juste horrible. Je ne me sentais pas à ma place, mais je devais être fort pour Elizabeth et j'allais tout faire pour garder le contrôle de ma personne. On se prit les mains tous les deux et on se regarda dans les yeux. J'étais très inquiet pour elle... Encore plus quand elle m'indiqua qu'il fallait partir de Miami parce qu'on était pas en sécurité ici. C'était un peu incompréhensible sur le coup. On se fit arrêter par un médecin qui entra dans la chambre. Il voulait poser des questions parce qu'il avait son dossier en main. Je savais qu'elle prenait une médication, mais je ne savais pas qu'elle l'avait arrêté pour tomber enceinte. Je me sentais un peu bête quoi, j'aurais aimé qu'elle m'en parle avant de prendre la décision. Le docteur m'indiqua qu'il serait mieux pour moi que j'aille chercher ses trucs personnels pour un meilleur confort vu qu'elle allait rester un peu ici. Je n'aimais pas le fait qu'elle passe des nuits ici. Ça me faisait peur un peu et je savais que le mieux serait de l'accompagner et de rester avec elle. Je ne pouvais pas la laisser toute seule ici, je voulais être présent s'il se passe quelque chose.

- Tout va bien aller, tu vas vite sortir d'ici okay? Je vais aller chercher ce que tu as besoin et je vais être revenu super vite. Je vais coucher ici avec toi si tu veux bien. Ne te sens pas bête pour ça voyons, tu voulais justement n'avoir aucun médicament en toi pour accueillir notre bébé...

Je ne voulais pas lui dire que je n'étais pas vraiment pour le fait qu'elle continue... je ne coyais pas vraiment à la médication après ce que j'avais vécu, mais si ça lui faisait du bien, c'était à elle de décider, pas à moi. Je ne pourrais jamais lui imposer ce choix.

- Et je t'en prie, ne te dénigre pas, tu vas être une excellente maman, je le sais parce que tu es remplie de douceur et d'amour. Tout le monde a des faiblesses, il faut juste apprendre à les gérer. Je t'aime Eli, ne l'oublie pas, je vais être toujours là pour toi.

Je voulais paraitre fort, mais à l'intérieur, je dirais que c'était la tempête. Ça me faisait beaucoup de peine de la voir comme ça à l'hôpital culpabiliser pour son arrêt de médicament.

- Est-ce que tu es prête à me dire ce qui s'est passée? Ce qui a déclencher ta crise? Si tu n'es pas prête, je vais juste prendre la liste des trucs que tu veux et je vais aller tout chercher. Tu n'auras qu'à m'en parler quand tu seras prête okay?  

Le docteur allait lui offrir comme solution de continuer sa médication ou bien en prendre une nouvelle pour essayer de tomber enceinte. J'étais un peu perdu dans tout ça. Le mieux c'était de poser des questions et de voir ce qui serait le meilleur pour notre vie. J'espérais juste qu'on ne creuse pas sur mon cas et qu'on me laisse tranquille tout simplement.

- Et... Eli.. je sais que c'est peut-être pas le moment de parler de ça, mais si on a des enfants... est-ce que ça serait bien qu'on parle de nos troubles pour voir si ça risque de leur arriver?

C'était paniquer de savoir qu'on pouvait donner vie à un petit être en 2018 et qu'il serait comme son père et sa mère. Je ne voulais tellement pas que mon enfant vive ça. Il méritait une vie normale... En même temps, je ne pouvais pas empêcher des dons d'arriver... mais sur l'anxiété c'était une autre histoire. On avait eu pendant bien des années à toucher les gens, maintenant c'était derrière nous, mais quand même, je voulais que mon enfant grandisse bien et qu'il soit bien intégrer dans la société. Je ne voulais pas qu'il se fasse mettre à part.

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(#)Sujet: Re: it's really us against the world.  |   Ven 2 Mar - 6:10
edward & elizabeth.

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Je me sentais soudainement bien stupide j’avais arrêté de prendre ma médication sans en parler d’abord avec un médecin. C’était que je voulais tellement que tout se passe bien pour ma future grossesse, pour mes chances de pouvoir tomber enceinte aussi que j’avais pensé que c’était la bonne chose à faire. Le médecin me fit sentir bien mal, surtout que je devais rester ici pour la nuit, au moins. Edward me rassura toutefois en me disant qu’il allait rester ici avec moi après avoir été chercher mes effets personnels. Au final avec raison : j’avais juste été remplie de bonnes intentions pour que mon corps soit la meilleure des petites maisons pour notre bébé. Mon mari ne voulait pas m’entendre me dénigrer ainsi et ses paroles me firent beaucoup de bien. Je lui rendis son je t’aime pendant qu’il me caressait doucement le dos. Puis, il me demanda ce qui avait provoqué une telle panique, mais que si je me sentais pas prête à n’en parler qu’il allait simplement récupérer mes choses et revenir. Je voulais lui dire mais j’avais peur de sa réaction et je ne voulais pas qu’il décide d’aller confronter Léo immédiatement.

« Je t’expliquerai tout à ton retour. »

Comme ça, j’allais pouvoir contrôler un peu plus la réaction et essayer de le rassurer dans tout ça. Je voulais pas le laisser partir après de telles révélations. Avant de me quitter, Ed me demanda si je me sentirais bien de demander un peu au médecin si nos problèmes pouvaient avoir un impact sur nos enfants. Je fus surprise mais c’était comme si je venais d’être libéré d’un poids ÉNORME.

« Oui! Oui… je crois que ça serait une bonne idée! Tu veux que j’en parle au médecin ici ou bien tu préfère autre chose?  »

J’aurais pu lui dire que mes troubles à moi, n’étaient pas de naissance. Qu’avant, j’étais une petite fille qui aimait la vie, qui était fonceuse, sociable, amusante et qui n’avait pas peur de grand chose. C’était la mort de ma mère puis les nombreux éléments malheureux et traumatisants dont ceux vécu dans ma dernière famille d'accueil qui avait eut des séquelles. Mais en fait, ça m‘allait tellement que ça se passe comme ça… car ça allait me permettre de savoir aussi si les possibles problèmes d’Edward, avait un impact pour nos futurs bébés. Au moins de cette façon, il allait avoir moins l’attention uniquement sur lui mais sur nous… bien que je me doutais bien de la réponse du docteur à mon cas. Edward me fit un petit sourire avant de se lever du coin du lit, il allait probablement partir me chercher des vêtements.

« Attends! » dis-je en le retenant pour me pencher vers lui et l’embrasser bien tendrement sur les lèvres. « J’ai beaucoup de chance de t’avoir. » Il me jugeait pas, il comprenait tout, il avait toujours le bon mot pour me pousser vers le haut : qu’est-ce que je pouvais demander de mieux? Je me sentais bien à la la minute où il était là avec moi. Mes lèvres vinrent se presser contre les siennes quelques secondes de plus avant de sourire contre ces dernières. « Et puis… si tu étais capable de ramener du chocolat ici, ça serait encore plus génial! »

Naturellement, ma petite demande sucrée lui arracha un petit rire et à moi aussi. Il se leva de nouveau après avoir déposé un dernier baiser sur mon front. J’avais déjà hâte qu’il revienne! Pendant ce temps, j’en profitai pour aller à la toilette, me passer un peu d’eau au visage également. Je me sentais beaucoup plus calme. Je ne savais pas si c’était l’injection ou bien le fait que je savais qu’Ed était avec moi et qu’il n’allait pas m’abandonner mais ça avait un effet positif. Je retournai à mon lit pour zapper sur la toute petite télé. Une heure plus tard, Edward était de retour et j’étais soulagé qu’il ne lui soit arrivé! Je lui fis un place dans mon lit pour qu’on regarde la fin d’un film déjà commencé ensemble tout en mangeant du chocolat. C’était pas super mais bon, au moins on était collés. Toutefois, je me disais que je lui devais bien ça… de lui expliquer la raison pour laquelle j’avais paniqué car je devais le mettre au courant de toute façon, ça le concernait.

« Je suis allée au centre commercial en fin d’après midi et j’ai croisé Léo. » Je sentis immédiatement son regard sur poser sur moi, je tournai donc la tête pour le croiser. J’aimais pas le voir inquiet comme ça. « Il a commencé à vouloir me parler mais j’ai pas voulu… j’ai essayé de le semer mais il a mit quelque chose dans mon sac à main et le système d’alarme a déclenché quand j’ai voulu quitter la boutique. Il m’a dit que j’étais comme toi au final, une voleuse et la sécurité m’a arrêté pour m’amener dans leur bureau… je me sentais tellement honteuse! »  

Et c’était même pas le pire dans l’histoire, c’était que le début. Je me demandais vraiment si je devais continuer… je voulais tellement le protéger de toutes les manières possibles! Je me remis à pleurer.

« En sortant, il m’attendait et je lui ai demandé de te lâcher, d’arrêter de s’en prendre à nous. J’ai voulu comprendre ses motivations mais rien n’avait de sens dans ses propos. Il est complètement fou! Il m’a dit qu’il allait se venger sur toi et que j’allais pouvoir rien y faire donc qu’il valait mieux pour moi de ne pas me trouver sur son chemin… » Je sanglotais un peu pendant mon discours. « Donc… j’ai paniqué parce que je peux pas supporter le fait qu’il puisse t’approcher ou pire, te faire du mal. »



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(#)Sujet: Re: it's really us against the world.  |   Mer 7 Mar - 21:02
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Maintenant que la tempête était passée, maintenant il fallait se concentrer sur la suite des choses. J'avais été bien inquiet de la voir dans un état d'hystérie, mais je dirais que l'hôpital avait bien pris les choses en main. Maintenant je me retrouvai face à ma femme qui était beaucoup plus calme et qui était prête de me laisser filer pour aller chercher des vêtements et du chocolat. Je savais qu'il allait que je note tout sinon j'allais tout oublier. Je dois bien l'avouer, elle m'avait bien rassurer quand elle m'avait parlé de chocolat, son sourire c'est ce qu'elle a de plus beau. Cela voulait dire qu'elle se sentait légèrement mieux. Bien entendu, il y avait des questions qui nous trottaient dans la tête vis à vis des futurs bébés.

- Je crois que tu pourrais en parler maintenant vu qu'il va te parler de la médication... mais je veux pas que tu parles du diagnostique que j'ai reçu, je veux juste que tu demande si des crises de paniques ou l'anxiété peut se transmettre...

J'imagine que c'était le mieux qu'on pouvait en retirer.. parce que je ne pouvais pas demander si mon don de médium allait se transmettre aussi. Je dirais que ça faisait un peu peur, mais je me dis qu'il n'aura pas meilleure personne que moi pour le comprendre. Maintenant, j'étais prêt à accomplir ma mission, celle d'aller chercher les effets personnels de ma femme. J'étais beaucoup plus relax que lorsque j'étais arrivé ici. J'avais pris soin de nourrir Charlot une fois arrivé et de prendre une douche. Je rassembla tout ce qui me semblait important pour Eli et je mis le tout dans un gros sac. Je pris soin de lui trouver le meilleur chocolat qui soit et j'étais déjà de retour à l'hôpital pour passer du temps avec elle. Tout ce qui manquait c'était de savoir ce qui l'avait plongé dans un stress intense et ça m'inquiétait beaucoup. Je remis à ma femme ce qu'elle avait le plus besoin soit ses vêtements et son chocolat. Elle était ravie! Une fois de plus j'étais soulagé et sans que je lui demande, elle se mit à me parler de son angoisse... Puis, je dirais que je serrai les poings quand elle me parla de Léo.

- MAIS! Tu aurais dû tout de suite m'appeler! C'est quoi son foutu problème à lui? Il va voir ce que je peux faire quand on touche à ma femme!  

Je voyais le niveau d'anxiété d'Eli augmenter c'est pourquoi je lui pris tout de suite sa main pour la regarder dans les yeux.

- Je ne veux pas que tu t'inquiètes pour moi okay? C'est un vrai connard, il cherche le trouble, il cherche à m'humilier, à me faire du tort. Je veux pas qu'il fasse exprès dans mon dos de s'attaquer aux gens que j'aime. Il en pas le droit! On peut appeler la police si tu veux!

Léo était la cause de son arrivée ici? C'était incroyable comme ce type avait un problème. Non seulement il j'avais été son souffre douleur que maintenant il voulait recommencer. C'était il y a longtemps et maintenant j'étais capable de me défendre. Plus que jamais quand on s'en prend à ma femme. Je comprenais mieux pourquoi elle voulait que je quitte Miami. Mais, je n'allais certainement pas le faire parce que Léo allait gagner. Je me couchai à ses côtés pour lui montrer qu'on allait traverser ça ensemble. Je lui embrassai les lèvres tout doucement.

- Je t'aime Eli, tu es la personne la plus importante pour moi et je ne veux pas qu'on te fasse du mal... Léo, c'est un conflit qui dure depuis longtemps, on va régler ça bientôt. J'espère que tu me fais confiance?

J'étais très remonté contre lui et si je l'avais croisé dans les couloirs en ce moment même, je crois que mes poings auraient partis bien rapidement. Je n'étais pas quelqu'un de violent, mais pouvait le devenir si on s'attaquait volontairement à Eli.


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(#)Sujet: Re: it's really us against the world.  |   Jeu 8 Mar - 1:45
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« Pourquoi tu ne veux pas qu’on parle de toi? »

J’étais un peu déçu là… si c’était une consultation privée, peut-être que j’allais en glisser un mot quand même, va savoir… Quoi que là, il me demandait de pas le faire donc je ne pouvais pas jouer dans son dos ainsi. J’allais devoir penser à un moyen de le savoir quoi. Bref, Edward prit en note mes choses et une heure plus tard environ, il était de retour à ma chambre avec mes trucs… mais avec du chocolat surtout! Je l’invitai à s’installer dans le lit et je ne perdis pas mon temps avant de lui informer la raison de ma crise de panique. Leo… et bien entendu, à ses mots, je sentis mon mari se raidir d’un coup, son regard avait changé, il était en colère et j’en avais la confirmation lorsqu’il se mit à parler. Mes yeux s’écarquillèrent et je secouai la tête.

« On devrait vraiment appeler la police oui! Ça me semble être la solution la plus logique. Avec un peu de chance, il pourra plus t’approcher à une certaine distance. Mais tu peux pas me demander de ne pas m’inquiéter pour toi, c’est impossible! »

C’était l’amour de ma vie, je voulais qu’il soit toujours bien, toujours heureux et surtout, toujours en sécurité. Edward reprit place à mes côtés en me prenant dans ses bras pour m’embrasser. Ça me fit tellement un bien fou que je me sentais juste attiré encore plus vers lui pour en profiter de nouveau. J’ouvris doucement les yeux pour le regarder un peu, le visage tout près du sien.

« Tu sais bien que oui, que je te fais confiance mais je veux juste que tu me promette que tu ne vas pas te mettre en danger. Je préfère qu’on parte loin d’ici plutôt qu’il t’arrive quoi que ce soit. Je survivrais pas à ça.  »

Il pouvait bien prendre ça au sérieux : juste l’idée qu’il soit en danger m’avait fait perdre les pédales, s’il lui arrivait quelque chose de tragique… je ne voulais même pas y penser. Il était la personne que j’aimais le plus au monde, oui… mais il était également ma plus grande faiblesse et le perdre pouvait causer ma propre perte aussi. Je caressai sa joue de ma main avant de venir déposer mes lèvres sur les siennes de nouveau.

« Dernière petite chose : je suis en retard dans mes règles donc j’ai fais un test de grossesse ce midi et il était négatif. » Je fis une petite moue. « Je suis désolée… j’espère que le mois prochain sera le bon! »

On avait dit qu’on allait pas se mettre de pression, qu’on allait continuer d’avoir une vie sexuelle comme avant, sans se protéger tout simplement. Mais...une petite partie de moi, avait hâte qu’un petit bébé decide de s’accrocher dans mon bedon et qu’on commence à agrandir notre belle famille qu’on voulait tant. Au moins, j’avais la chance de l’avoir lui avec moi dans les bons et les mauvais moments. Je vins l’embrasser de nouveau et tout naturellement, l’échange perdura et gagna en passion sans qu’on ne le contrôle vraiment. Je soulevai un peu le draps pour me glisser par-dessus lui pendant que mes lèvres s’entêtaient à rester contre les siennes.

« J’ai envie de toi! » soufflais-je avant de croiser son regard et reprendre un peu contact avec la réalité… l’espace d’un moment, j’avais complètement oublié où on était moi. « Oh… excuse-moi, je sais pas ce qui vient de me prendre je… je vais aller prendre une douche. » Il était là à me regarder avec ses petites joues rougies et je ne pouvais que le trouver vraiment beau et c’était difficile de lui résister. Je comprenais pas trop cette poussée d’envie là, maintenant. Des fois, c’était inexpliqué.  « … une douche froide, très froide… » ajoutais-je en secouant la tête, pour me persuader que c’était la bonne chose à faire.


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(#)Sujet: Re: it's really us against the world.  |   Sam 10 Mar - 2:05
edward & elizabeth.

it's really us against the world.

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- Mon dossier a été effacé ici... et je ne veux pas qu'ils remontent jusqu'au Canada pour l'avoir. Tu peux parler de l'anxiété ça oui...

J'avais peur de tout ça et je ne voulais pas me retrouver dans un hôpital enfermé, j'étais sain d'esprit et je voulais continuer à vivre librement ma vie avec Eli. J'Espérais qu'Eli comprenne bien ce que je venais de lui dire parce que ça m'angoissait déjà d'être ici, mais d'y retourner pour être le patient, je ne voulais vraiment pas revivre tout ça. Je quittai l'hôpital pour aller trouver des trucs pour Eli et je revins à son chevet. Je ne me sentais jamais bien quand j'étais loin d'elle, elle était tout pour moi et je voulais son bien être. Je fus assez surpris et fâché d'apprendre que Léo était le fautif de tout ça. Il méritait vraiment une bonne leçon. Il n'avait pas le droit de faire irruption dans ma vie comme ça et s'en prendre aux gens que j'aime. On en convenu que d'appeler la police serait le mieux pour nous deux. Bien entendu, je ne pouvais pas lui demander de ne pas s'inquiéter, mais quand même, je n'avais plus peur de Léo. J'étais bien prêt à lui faire face, s'il se montrait de nouveau. Elle avait si peur qu'elle voulait qu'on aille vivre ailleurs.

- Eli, je me suis sauver toute ma vie, j'aimerais qu'on continue notre vie ici... et t'a pensé à Geane, à nos amis? Je pense que si nous quittons, il va gagner... et je ne veux pas lui laisser ce plaisir là. Ne t'en fais pas okay? S'il se pointe, j'appellerai tout de suite les flics.

C'était la meilleure chose à faire, il fallait qu'on soit prêt pour l'éventualité de le revoir. Il fallait donc noter les dates et ce qu'il avait pu nous dire ou faire. Ça allait être important pour la suite s'il y a une enquête. Je pris place à ses côtés dans le lit et elle me parla d'un autre truc qui semblait la troubler. Elle me parla d'un test de grossesse négatif... ohhh. Elle n'avait pas du tout à se sentir coupable pour ça.

- Ne te sens pas mal pour ça... voyons! Ce n'est pas ta faute, ça prend du temps à faire un bébé... tu vas voir il va être bien fait! L'important c'est d'être ensemble et de s'amuser okay?  

Je voulais la rassurer et ne pas se mettre de la pression parce que oui ça pouvait bien prendre du temps pour concevoir. Ce n'est pas toutes les femmes qui tombaient enceinte dès les premiers mois d'essais. Si ça ne marchait pas tout de suite, ce n'était pas bien grave, on avait plusieurs années devant nous. Je savais qu'on aurait 3 enfants, ça c'était inscrit dans notre destinée. J'étais sûr de moi! Peu importe ce qui se passait, ça allait arriver. Je commençai par embrasser Eli pour la rassurer et elle posa sa main sur ma joue pour sortir ensuite de son drap et venir sur moi. Je dirais que le baiser était surclassé maintenant. Je ne pouvais pas dire que ça me déplaisait, mais ça me faisait tout drôle qu'on s'embrasse comme ça dans sa chambre d'hôpital. Elle déclara avoir envie de moi.

- Quoi? Tout de suite? Ici? Les médicaments parlent pour toi ou... bien... tu as vraiment envie?


C'était quand même intimidant comme endroit et une infirmière pouvait rentrer à tout moment. Sans parler que je ne savais pas trop si Eli allait vraiment mieux ou s'était les médicaments qui la faisait parler. J'étais un peu pris entre tout ça et l'envie de faire l'amour. Eli semblait mal à l'aise tout d'un coup sans doute que je posais trop de question. Elle parla d'aller prendre une douche bien froide pour enlever son envie de moi sans doute. Je me suis mis à rire doucement... Je pris ma femme contre moi pour l'embrasser de nouveau.

- Je peux aller verrouiller la porte si tu veux... Je n'ai jamais fait ça... mais je dirais que ça me tente. Mais il faut que tu sois bien d'accord... je ne voudrais pas que ça nuise à ton état...

Elle secoua positivement la tête et je quittai le lit pour aller fermer la porte et la barrer.  Je revins doucement vers elle. Je ne sais pas pourquoi, je trouvais ça un peu stressant quand même, mais le lit semblait bien pour y arriver. Je me couchai contre ma femme pour l'embrasser doucement. Je ne lui avais pas encore donner ses vêtements, alors elle portait la petite jaquette où on peut voir facilement les fesses. Je trouvais ça plutôt invitant. Nos deux corps se collèrent, nos bouches se trouvèrent et nos mains se baladèrent le long de nos corps. Je trouvais ça vraiment plaisant et une fois la porte verrouiller, je me sentais beaucoup mieux. Je fis glisser sa culotte le long de ses jambes et je me permis d'enlever mon t-shirt. C'était excitant de vivre ça quand même... comment rendre l'hôpital agréable? Bon je ne dirais pas que ça rendait l'hôpital moins stressant, mais je dirais que la pièce et ma femme ça le faisait bien.

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