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 I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)

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(#)Sujet: I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)  |   Ven 29 Déc - 19:05
 
i crave for death, i long for rest
By existence tortured and oppressed

Sawyer.
Erwan.
La nuit était plutôt bonne, tout autant que d'habitude, le lundi soir, lorsqu'il était dans les rues de Miami plutôt que dans son lit à attendre les clients. Il s'était déjà fait une petite somme, et comptait changer de coin maintenant pour finir la nuit. Ce quartier se vidait lentement, et il y avait une boîte près du Birdcage où les clients se trouvaient facilement, surtout en deuxième partie de nuit. Erwan serra son manteau autour de son corps, et plongea ses mains dans les grandes poches. Une partie de ses billets se trouvaient là-dedans, et l'autre moitié dans les poches de son jean. En plein mois de décembre, il faisait particulièrement frais dans les rues de Miami, même pour le climat tempéré typique de la région. A croire qu'avec le temps, Erwan avait perdu son côté new-yorkais, son habitude du froid. Il arpentait les rues en se pressant un peu, le regard baissé, en fredonnant tout doucement une chanson qu'il serait incapable de nommer mais qui restait là dans sa tête ce soir. Il arriva à deux rues du club qu'il visait, tourna dans une petite rue déserte, et il n'alla pas plus loin. Après quelques pas, il fut stoppé par un groupe de trois types, et vraiment, il n'eut le temps de rien faire ou dire. Peut-être qu'en le voyant, on pouvait croire qu'Erwan était du genre à se laisser faire, à ne pas oser dire quelque chose ou à être complètement incapable de se défendre. Mais il avait fait le trottoir pendant des années, il connaissait bien la loi de la rue, et il avait vécu de nombreuses épreuves. Lorsqu'il fallait se battre pour sa survie, il était capable d'avoir du répondant et de faire le nécessaire. Mais là, ils étaient trois, et même si cette situation avait eu des précédents, il se retrouva en simple t-shirt, le manteau abandonné à ses pieds, et son jean baissé aux genoux, tout comme son boxer. Des mains le tenaient fermement, d'autres brandissaient fièrement les billets qu'elles venaient de trouver dans son jean, et la dernière paire de mains avait décidé de s'aventurer entre ses cuisses. Très vite, il fut poussé parterre et allongé sur les pavés. Les trois inconnus le touchaient de leurs mains sales, et lui, il cherchait à taper dedans, à se débattre comme il le pouvait, en vain. Du coin de l'oeil, il avait bien vu que quelqu'un était posté à quelques mètres, quelqu'un qui s'était arrêté et qui semblait regarder. Il fallut un moment à Erwan pour réaliser que c'était un quatrième homme, qui était là par hasard. Un témoin. « Au secours » il gémit, espérant être entendu, mais ce témoin ne bougea pas, alors il essaya encore, mais ça ne servait à rien. Son attention fut prise à nouveau par ses agresseurs, qui le retournèrent brutalement, le plaquant face au sol et commençant à glisser leurs mains sur ses fesses. Il fit ce qu'il peut pour tenir leurs rires hors de sa tête. Il espérait juste qu'ils finissent bientôt, qu'il puisse au moins finir sa nuit et rentrer sans se faire punir. Comme si entendre une ceinture se défaire derrière lui avait servi d'électrochoc, il leva à nouveau les yeux vers la personne plantée là et il reconnut Sawyer. Sawyer qui le regardait, les mains croisées sur son torse, comme si c'était un spectacle qui lui plaisait. Il avait l'air satisfait, mais Erwan... il avait de l'espoir, il se disait qu'avec le petite échange qu'ils avaient eu, peut-être... Il parvint à ramper un peu en avant, mais fut maintenu par les types qui le tenaient. « Aide moi » supplia-t-il, tendant une main vers Sawyer qui n'avait pas l'air de vouloir faire quelque chose pour lui. Erwan ne savait plus quoi faire, ces mecs le tenaient, et quelques secondes plus tard, le premier se plaça pour le prendre. Il préféra souffrir en silence, et sachant qu'il n'y avait plus rien à faire, il se perdit dans ses pensées, la joue contre les pavés humide, le regard dans le vide et dirigé vers l'autre type qui restait planté là. Et comme ça, les trois inconnus prirent leur pied, avant de s'en aller sans regarder derrière eux, le laissant là sur le sol. Il n'avait pas beaucoup d'espoir désormais. Il avait pleuré un peu, silencieusement, juste quelques larmes qui séchaient déjà. Il avait mal là où ils l'avaient tenu, là où il s'était râpé contre le sol, et quand il tenta de bouger, une douleur atroce se propagea en lui. Déchirure, probablement. Il ferma les yeux très fort. Il ne pouvait pas bouger, était maintenant incapable de travailler et de finir sa soirée... et il ne voyait pas d'autre avenir que de crever ici ce soir. Sawyer était encore là, mais sans doute qu'il ne comptait pas l'aider maintenant non plus. Erwan avait perdu tout son argent, il ne lui restait que son pauvre manteau abandonné dans une flaque un peu plus loin. Il tendit le bras pour tirer le vêtement vers lui, et se couvrir un peu avec, étant simplement incapable de remonter son pantalon et son boxer. Après quelques secondes comme ça, il se souvint de l'argent dans son manteau, la moitié qu'ils n'avaient pas prise, et au moins... ça voudrait dire que s'il sortait de cette ruelle et parvenait à rentrer, on ne lui en voudrait pas trop. Sauf que se lever était impossible. « Aide moi s'il te plait. Aide moi à rentrer au Birdcage... c'est juste... à deux rues d'ici... » il supplia encore cet homme terrible de faire quelque chose pour lui, de lui sauver la vie en réalité. Car s'il restait ici, sans aide, il allait y passer, il ne tiendrait pas la nuit, il en était sûr. Il prit une décision, rapidement, mais il n'avait pas le choix. « Je peux te payer. Cent cinquante dollars » il ajouta, sachant exactement la somme qu'il avait dans sa poche. Il allait rentrer les poches vides, il serait puni, mais il serait vivant au moins, et d'ici quelques nuits, tout ça serait du passé. Il avait vécu bien d'autres épreuves, ce n'était pas la première, et il allait s'en sortir.
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(#)Sujet: Re: I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)  |   Sam 30 Déc - 11:43
sawan

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▼▲▼

Me baladant dans les rues presques désertes, sauf à quelques exceptions, quelques bruits attirèrent mon attention vers une ruelle sombre. Je m'arrête en plein milieu de la route, faisant face aux images devant moi. Un homme se faisait clairement tabasser par une bande de gars sûrement trop alcoolisé pour se rendre compte du ridicule de la scène. Mes bras croisés, je fronçais les sourcils pour voir comme ils s'y prenaient. Peut-être allais-je pouvoir avoir un cours particulier en ce qui concernait de nouveaux coups. Mais clairement, ce qu'ils s'acharnaient à faire à ce pauvre type était si prévisible que je me demandais pourquoi il ne bronchait pas, pire, pourquoi n'essayait-il pas de se défendre par ses propres moyens. D'un éclair de lune, je venais cependant de voir de qui il s'agissait, comprenant rapidement pourquoi ce taré ne s'était pas donné la peine de se défendre au moins une seconde. Il me voit, me demande de l'aide. Je ne bronche pas, riant même de le voir dans cet état tandis qu'un d'eux commençait à lui baisser son froc. Aha, voilà maintenant qu'il se faisait violer. Bof, ce n'est pas comme s'il n'avait pas l'habitude, sauf que là, il ne serait pas payé. Je prend le temps de m'adosser contre le mur, regardant sans en perdre une petite miette. C'est que Erwan persistait. Il manquerait plus que ça, que je l'aide. Pourquoi? En quel honneur lui ferais-je ce plaisir? Parce que nous avions échangé quelques paroles la dernière fois au Starbucks qu'il pensait déjà qu'on était ami? Je ne me souvenais pas avoir mélangé mon sang avec le sien. J'en avais foutrement rien à branler de ce qu'il était entrain de lui arriver. D'ailleurs, je trouvais même que la situation était passée rapidement. Un viol collectif ne dur jamais si peu de temps... Qu'ils sont abrutis ceux-là, vraiment! Mais ils disparaissent aussi rapidement qu'ils étaient arrivés, ne faisant fis de ma présence, ils ne m'avaient apparemment pas remarqué. « Petits joueurs. » Je lance tout bas surtout pour moi-même alors que Erwan, lui, essaie de remettre son froc en place et de se lever. Manque de bol, il était tout faiblard. Comme d'habitude on dira. « Je peux te payer. Cent cinquante dollars » Bien que je n'avais prêté attention à aucune de ses suppliques, celle-ci m'intéressait beaucoup plus d'ailleurs. J'hausse les épaules, me rapprochant de lui. « Ok, j'prends le fric. » Je tends ma main pour qu'il daigne me donner ses foutus dollars, n'ayant absolument pas confiance en lui. Après, rien ne lui disait qu'une fois l'argent donné, je ne partirais pas en sens inverse pour dépenser mon fric. J'empoche les billets, les fourrant à l'intérieur de mon slip, levant Erwan d'un geste brusque, passant un de ses bras autour de mes épaules. « Mets-y un peu du tien et marche! » Je gronde, serrant les dents pour ne pas l'achever, ne supportant pas cette proximité avec lui. Je ne ressentais absolument aucune peine en le voyant dans cet état, et si je l'aide, ce n'était sûrement pas pour lui faire plaisir ou lui sauver la vie car j'étais le genre de mec à la Super-Man. J'avais surtout une idée derrière la tête pour ça. Arrivés au Birdcage, j'ordonne de m'ouvrir en me présentant le "boss".

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(#)Sujet: Re: I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)  |   Dim 31 Déc - 2:42
 
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Sawyer.
Erwan.
Il n'en pouvait plus. Les trois types venaient de partir, sans regarder derrière eux, sans se poser de questions, ne laissant que le son de leurs rires qui s'éloignaient, et Erwan abandonné là, livré à lui-même. Il souffrait de partout, à l'extérieur et à l'intérieur de son corps. Il s'était clairement fait défoncer, dans tous les sens du terme, et il ne se retenait pas du tout pour se l'admettre à lui-même. Il n'était pas idiot non plus, et il savait tout à fait que s'il restait là, il allait y passer. Les rues étaient une vraie jungle, et vulnérable à ce point, il ne survivrait pas à une nuit dehors. Une part de lui avait peut-être envie d'en profiter, de rester là, de ne rien faire et de laisser le destin se charger de lui, mais non, non. Il était un battant, depuis toujours, il n'avait pas baissé les bras après tout ce qui lui était arrivé depuis son départ de New York, il y a bientôt cinq ans. Alors, pas ce soir. Il prit sa décision, sachant que sacrifier cet argent maintenant voulait dire qu'il allait rentrer les mains vides, mais tant pis. Il vivait sur l'instant. « Ok, j'prends le fric. » lança Sawyer après s'être rapproché, tendant sa main. Erwan ne pouvait pas lui faire confiance, mais avait-il le choix ? Il sortit les cent cinquante dollars de la poche de son manteau et posa le tout dans la main de Sawyer, sans réfléchir plus longtemps. L'instant suivant il se retrouvait tiré vers le haut brutalement, mais il lui en faudrait plus que ça pour chouiner. « Mets-y un peu du tien et marche! » Erwan ne répondit pas. Il était incapable de faire mieux que ça. Il avait un minimum de fierté, et s'il n'avait pas eu besoin d'aide, il n'aurait pas cherché à en recevoir. Il faisait tout son possible, mais marcher était une véritable épreuve avec la douleur qui électrisait tout son corps. Après quelques minutes, ils arrivèrent au Birdcage, et se retrouvaient dans le bureau du boss. Ce n'était pas un endroit qu'Erwan affectionnait particulièrement, une pièce sombre dans le même style que le reste du bordel, velours rouge aux murs, ambiance tamisée, grand bureau et quelques fauteuils cousus dans le même tissu que celui qui couvrait les murs. Le patron n'était pas content, et il lui tourna autour, touchant son visage parfois tendrement, puis l'attrapant entre ses mains, férocement. Erwan s'était un peu attendu à ça, et il avait su d'avance que ses explications n'auraient aucune valeur. Il essayait juste de se taire, de rester immobile et silencieux, pendant que cet homme lui disait à quel point il était inutile et une perte pour l'entreprise. Il allait être puni, puis la vie reprendrait son cours. Il pouvait faire avec. Erwan restait debout là devant le bureau à se faire tourner autour, pendant que Sawyer lui avait pris place dans un des confortables fauteuils. « J'ai pas le temps de m'occuper de toi là » soupira le boss, avant de s'adresser à Sawyer. « Je te laisse la nuit avec lui, offert par la maison, pour nous l'avoir ramené. Chambre 6 au deuxième étage » La main du patron attrapa ses cheveux pour le passer à Sawyer, comme s'il était un objet sale, et il fut ainsi sorti du bureau. La chambre six, ça ne lui inspirait rien de bon. C'était celle pour les demandes spéciales, pour les clients qui payaient un peu plus cher et s'offraient des nuits extravagantes. Ils y arrivèrent, la porte claqua derrière eux, et voilà qu'il était seul avec Sawyer. Une fois de plus, les murs rouges, les lampes jaunes, et surtout les chaînes qui pendaient du plafond avec au bout de celles-ci des menottes, et tous les jouets et accessoires soigneusement exposés de part et d'autre de la pièce.
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(#)Sujet: Re: I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)  |   Dim 7 Jan - 21:17
sawan

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J'avais clairement honte de me balader avec cet énergumène sous le bras. La seule chose dont j'avais envie était de le foutre dans une benne à ordure et de le laisser pourrir ici, espérant qu'il donne son dernier souffle dans d'atroces souffrances. Pourquoi je faisais ça, pourquoi lui sauvais-je clairement la vie? J'aurai pu empocher les 150 dollars et me casser aussi vite que j'étais arrivé. Peut-être que j'allais être récompensé au Birdcage, mais en réalité, à l'intérieur rien ne me donnait envie d'y rester. Sauf si on me proposait de l'achever, prétendant qu'il ne servirait plus à rien. D'ailleurs, nous fûmes rapidement dirigés dans le bureau du fameux boss. Rien qu'à voir sa gueule à lui aussi, j'avais envie de l'éventrer et de faire de la corde à sauter avec ses intestins. Sérieux, il avait l'air d'être autant une tête à claque que Erwan. C'est pour dire à quel point sa gueule ne me revenait pas. Mais je restais silencieux face à cet échange qui me laissait complètement de marbre. Il n'avait pas l'air de porter son employé dans son coeur. En même temps, me diriez-vous, qui pourrait apprécier la compagnie de ce mec là. J'aurai limite pensé qu'il m'aurait passé un savon, pensant que j'y étais pour quelque chose mais non, il me le rendit comme un moins que rien, m'annonçant qu'il allait même m'offrir cette soirée avec lui dans la fameuse chambre 6, au deuxième étage. Il pensait quoi, que j'allais l'enculer? Pas grave, je finirais par trouver une occupation meilleure que la sodomie chez l'homme. Montant les étages avec difficulté vu que la victime avait du mal à tenir debout, je le jetais dans la pièce comme un mal propre, m'essuyant les mains contre mon jean, comme s'il était infecté d'un truc super contagieux. J'eus cependant un sourire satisfait lorsque je regardais autour de moi. Rien qui laissait penser à une relation sexuelle pour moi. Voir tous ses objets me donnait de fortes idées, à pouvoir encore mettre en pratique ma barbarie. Des chaînes pendaient au plafond, laissant entrevoir des menottes. N'y réfléchissant pas plus, je m'emparais des poignets d'Erwan pour pouvoir l'attacher, afin qu'il y soit suspendu. « 150 dollars plus un cadeau. » Marmonnais-je, heureux de constater qu'il allait clairement en chier. Comme s'il n'en avais pas eu assez d'ailleurs. Mais clairement, au point où j'en étais, j'en avais strictement rien à foutre de son état. « On va bien s'amuser. » Je lui souris et lui tourne le dos pour pouvoir regarder ce qu'il y avait d'intéressant. Quelque chose qui pourrait m'exciter assez pour qu'il en souffre. M'emparant de la première chose qui était à ma portée, je fis claquer les lianes du fouet au sol, ce qui fit sursauter le bouclé, après un long silence. Je m'approche à pas de loup, sans qu'il ne puisse entendre mes chaussures claquer au sol, et, dans un second silence assez pesant, le fouet claqua à nouveau, mais pas sur le sol cette fois-ci, bel et bien sur le dos de Erwan. Le son n'avait pas été le même, j'étais d'ailleurs extrêmement déçu. « Il est cassé ou quoi... » Je murmure, en détaillant le fouet, jusqu'à relever le regard, constatant enfin que ses vêtements étaient de trop. Bon, il était attaché et ça m'emmerdait beaucoup de devoir lui enlever les menottes pour le dénuder et les lui remettre après. M'emparant de mon fameux couteau, je découpe grossièrement son haut avant de le lui arracher et le jeter par terre. Son mentaux, lui avait déjà dégagé lorsque nous étions dans le bureau de son supérieur. D'ailleurs, je l'avais légèrement entaillé dans le dos lorsque j'avais découpé, sans ménagement son vêtement, voyant déjà une longue ligne de sang sortir de cette coupure. Rien d'extrême, rien d'inquiétant pour sa petite santé. Et puis, visant à merveille, je claquais une autre fois le fouet contre son dos, de nombreuses lianes s'échouant sur l'entaille. J'avais eu tord avant d'entrer dans ce bordel, il y avait bien une chose qui pourrait me donner envie de rester là; torturer mon vieil ami jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Déjà qu'il était au bord de la mort cinq minutes plus tôt, je ne donnais pas cher de sa peau avant la fin de la nuit.

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(#)Sujet: Re: I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)  |   Lun 8 Jan - 0:32
 
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Sawyer.
Erwan.
Il restait muet, le plus discret possible, et peut-être alors qu'ils oublieraient sa présence. S'il se taisait totalement et ne se faisait pas remarquer, ils ne pourraient pas lui en vouloir. Ca faciliterait les choses, ça lui retirerait un peu de peine, ou du moins il espérait. Sawyer était quelqu'un qu'il ne comprenait pas, certainement car ils étaient si différents en tout qu'Erwan était incapable de trouver le sens dans ses actions. Mais visiblement, l'argent était quelque chose qu'il aimait, car les billets qu'il proposa contre sa vie eurent du succès. Et voilà comment il se retrouva dans le bureau du boss, cet homme qu'il craignait et qui avait tellement de pouvoir sur lui. Il resta planté là à se faire tourner autour et à être rappelé à l'ordre, écoutant dans un silence religieux tout ce qu'on lui disait. Puis, son employeur s'adressa à Sawyer, pour lui annoncer qu'il avait gagné une nuit avec Erwan, dans la chambre six. Oh, Erwan connaissait la chambre six, et tout ça ne lui inspirait rien de bon. Seulement voilà, il n'avait pas vraiment le choix, et il se laissa emmener en suivant sagement jusqu'à la chambre. Il se retrouva jeté dans la pièce et fit de son mieux pour ne pas se casser la gueule, se redresser et attendre sagement. Il sentait son estomac chuter tout au fond de son ventre, mais que pouvait-il faire ? Rien du tout, à part endurer. Sawyer ne perdit pas de temps, et il s'empara des poignets d'Erwan pour les attacher à ces chaînes qui pendaient, fermant les menottes autour de ses os fins avec un clic assourdissant. Pour Erwan, c'était un premier coup, une condamnation. « 150 dollars plus un cadeau. » Lui se réjouissait, tandis qu'Erwan se retenait fort pour ne pas pleurer. Que pouvait-il faire, à part rester là et regarder, attendre... Il n'avait aucun espoir et tout dépendait de Sawyer maintenant. Le désespoir qui le prenait était si fort qu'il dut se forcer à passer au-dessus. Il se laissait faire, doux et docile, comme toujours, parce que ça n'aurait servi à rien de tenter de se battre. « On va bien s'amuser. » Erwan fixait un point devant lui, cherchait déjà son petit monde parallèle, l'endroit où il pourrait se réfugier. Il sursauta en entendant un claquement. Celui d'un fouet. Il aurait reconnu ce son-là entre mille. Il ferma les yeux quelques secondes et en les ouvrant, il regretta, réalisant qu'il ne voyait plus Sawyer. Il comprit qu'il se trouvait dans son dos, la seconde qui précéda le coup. Le jeune homme serra les dents, le coup faisant vraiment mal de par sa force au-dessus de ses hématomes, mais heureusement il portait son t-shirt, qui empêchait le cuir d'écorcher sa peau. « Il est cassé ou quoi... » Erwan ne comprit pas de quoi il parlait, et il s'en fichait bien, de toute façon. Il fut séparé de son t-shirt, brutalement, le couteau de Sawyer déchirant le fin tissu, et Erwan était à présent torse nu, ses tatouages et cicatrices exposés, une coupure légère mais douloureuse au centre du dos. Et soudain, s'y attendant mais étant néanmoins surpris, le fouet claqua sur la peau de son dos, lui arrachant un gémissement de douleur, le cri d'un animal blessé. Ses mains, cherchant désespérément quelque chose à quoi s'accrocher, se fermèrent simplement autour des chaînes liées à ses poignets et tendues vers le plafond. L'action se répéta, la douleur avec, et peut-être qu'Erwan avait du courage et de la force, peut-être qu'il était endurant, mais les larmes se mirent à couler sur ses joues.
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(#)Sujet: Re: I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)  |   Mar 9 Jan - 15:01
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Le second coup de fouet avait eu le bruit que j'espérais. J'imaginais bien que ce coup n'allait pas le tuer. Cependant, je me demandais vraiment pourquoi avait-il voulu que moi je l'aide, ne savait-il pas, avec les expériences passées que je n'agissais jamais sans contreparties ou alors de bon coeur? Si je n'avais pas eu accès à cette chambre ce soir, il m'en aurait valu une belle. Bien plus que ce que je lui avais fais subir ces derniers temps. Le rêve que je faisais à chaque fois que je le voyais, le tuer de mes propres mains dans d'atroces souffrances, mais évidemment, il fallait que la chance tourne de son côté. Deux autres coups de fouets retentirent, si violemment que quelques lianes avaient réussis à lui déchirer la peau du dos. J'en fus étonné de savoir à quelle facilité je réussissais à lui infliger ça. Il arrivait quand même à bien encaisser, à savoir s'il n'avait pas vécu ça toute sa vie, de se faire flageller le corps. Manquerait plus qu'il le fasse lui même lorsqu'il commet un pêché. Je baisse son pantalon ainsi que son caleçon, me relevant. « Erwan, j'aimerais comprendre... » Je lui fais maintenant face et mon regard croise le sien, je vois ses larmes couler et son visage déformé par la douleur. J'avais un regard bienveillant, comme s'il pouvait me faire confiance. Evidemment que non, il ne le devrait pas mais j'espérais que cette petite aparté fonctionne. « Comment tu fais pour ne pas avoir déjà foutu ta vie en l'air? Comment fais-tu.. pour continuer de vivre alors que personne dans ce monde ne désire ta présence? » Mon regard se voile à l'instant où ces dernières paroles furent lâchées. J'avais commencé avec douceur pour finir plus froid, avec une pointe de folie qui s'arrachait à ma voix. « Même ton propre patron était dégoûté de te voir encore en vie! » Mon poing vient s'échouer avec force sur sa mâchoire, puis je retournais le fouet afin de planter le manche dans son abdomen. Evidemment, ce n'était pas un objet pointu, alors il ne le transperçait pas, c'était un coup parmi tant d'autres, je voulais seulement lui faire du mal. Encore plus qu'avec mon poing. Dans un élan de folie incontrôlée, plusieurs coups de fouets venaient s'échouer sur ses cuisses, son dos, ses côtes jusqu'à le faire saigner, jusqu'à ce que des morceaux de peaux, surtout situés entre ses omoplates ne lâchent, ne tombent. « GRHAAAAAAAA!!!! » Je lâchais un hurlement féroce, m'époumonant au point d'en être essoufflé pour évacuer ma colère, mon état second. Je laisse tomber l'objet pour me retourner et prendre ce qui ressemblait à un gode en métal. Sérieusement? En métal? Soit j'étais trop vieux pour la nouvelle époque, soit le monde se dévergondait à vu d'oeil. Mes yeux dévièrent alors vers son cul, qui manifestement, saignait déjà. Lui enfoncer un truc dans le cul n'allait pas m'exciter, mais le voir souffrir, ça, ça allait très certainement refaire ma soirée. Je laisse deux minutes de répit, de silence. Je m'assois en tailleur, par terre, l'objet posé à côté de mes jambes tandis que mes coudes étaient posés sur mes genoux, mes poings liés sur ma bouche. Puis cinq minutes, puis dix. Je restais là, sans bouger, sans piper mots, comme une absence où je me concertais avec mes vieux démons. Et puis... Je me lève et lui enfonce ce gros truc en métal dans l'anus, si fort et si profond que son cri me déchira les tympans.

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(#)Sujet: Re: I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)  |   Mer 10 Jan - 1:58
 
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Sawyer.
Erwan.
Le fouet sur son dos, et le plus inquiétant dans tout ça, c'était peut-être le fait qu'il connaissait bien cette douleur, qu'elle lui était familière. Les gens normaux ne fouettaient pas jusqu'au sang, les clients ne faisaient pas ça. Mais avec Leo, il y avait eu des punitions, tout un tas de punitions pour tout et n'importe quoi, et Erwan s'en souvenait terriblement bien, de cette douleur. Ca ne voulait pas dire qu'il était prêt à la revivre. Il n'avait pourtant pas le choix, et tandis que son dos prenait feu, il lâchait quelques gémissements, les larmes coulant sur ses joues. Sawyer lui baissa son pantalon et son boxer, et Erwan se retrouvait entièrement nu. Il avait l'habitude, n'était plus gêné par sa propre nudité, après toutes ces années. Mais être attaché là comme un animal, la proie de cet homme sans scrupules, et totalement nu et sans défense... C'était humiliant et terrorisant. « Erwan, j'aimerais comprendre... » Sawyer était venu se planter devant lui, et Erwan ne savait pas si c'était une bonne chose ou non. C'était pas mal pour son dos, mais qu'est-ce qui allait suivre ? Captant son regard, Erwan chercha quelque chose, et non, Sawyer n'avait pas l'air horrible à ce moment précis. Mais il savait aussi que ça ne voulait rien dire, parce que ce type avait été gentil avec lui quelques semaines plus tôt, et ce soir il était en train de lui faire payer... payer quoi. Son existence, visiblement. Et ça l'attristait terriblement, de réaliser qu'il était d'une gêne pareille, que le fait qu'il soit là, sur cette planète, posait tellement de problèmes. « Comment tu fais pour ne pas avoir déjà foutu ta vie en l'air? Comment fais-tu.. pour continuer de vivre alors que personne dans ce monde ne désire ta présence? » Il avait envie de lui crier que c'était faux, qu'il y avait des gens qui voulaient de lui. Qu'il y avait Eggsy, son petit frère. Et Elizabeth, son amie qu'il aimait terriblement. Et Chris, bien sûr. Chris. Et peut-être bien qu'une partie bien noire de lui-même était d'accord avec Sawyer, que si la vie était à ce point désagréable, est-ce que ça servait vraiment à quelque chose de continuer à endurer ? Depuis toutes ces années, il aurait peut-être du cesser de se battre. Peut-être que la vie essayait de lui faire passer un message. « Même ton propre patron était dégoûté de te voir encore en vie! » Et ça, ça n'avait pas la moindre importance pour Erwan, ça lui passa au-dessus avec une facilité déconcertante, avec beaucoup plus de facilité en tous cas que le coup de poing qui ponctua la phrase. Ca, ça venait de faire mal, d'envoyer sa tête sur le côté et d'éclater un peu sa lèvre. Il avait du sang dans la bouche, un goût pas très agréable, mais qu'il savait ignorer. De toute façon, il fut roué de coups après ça, et tout se mélangea dans un brouillard de violence. Il fermait les yeux, préférant rester aveugle aux dangers à venir, au lieu de se tendre d'anticipation en voyant les poings se lever. Finalement, il aurait peut-être du les ouvrir, les yeux, pour voir Sawyer reprendre le fouet, pour s'y préparer un peu. Pour ne pas être surpris. Il n'avait pas énormément de fierté, et il trouvait ça bien triste, les gens qui se servaient de ça, de leur égo, pour être plus forts. Lui, il aurait aimé avoir autre chose pour l'aider à traverser les épreuves. Il devait bien avoir quelque chose, puisqu'il était toujours là, mais il ne savait pas quoi. De toute façon, lorsque la pluie de coups commença à s'abattre sur sa chair, le jeune homme se perdit dans des sanglots audibles, hideux. Il tremblait de tout son corps, de peur et de douleur. Il ne voyait pas son dos, ne savait pas dans quel état il était désormais. Mais ça brûlait, ça saignait. Il devait être horriblement mutilé. C'était peut-être mieux de ne pas voir. Perdu dans sa souffrance, il resta sourd au cri de son tortionnaire, ne le vit même pas abandonner le fouet. Mais quand il revint doucement au moment présent, qu'il prit à nouveau conscience de ce qui se passait autour de lui, Sawyer avait un gode en main. Puis, Sawyer était assis parterre, perdu dans ses pensées. Ce qui était plutôt étrange parce qu'il y avait des fauteuils bien confortables dans la pièce. Et Erwan divaguait fortement, comme si son esprit martyrisé essayait de se divertir avec des choses futiles et sans importance. Il tremblait, était couvert de sueur et de sang, et tout ce qu'il trouvait à faire pour ne pas perdre la tête, c'était regarder ce gars et se poser mille questions. Est-ce qu'il n'avait pas des proches, des gens qui l'attendaient ce soir ? Pourquoi est-ce qu'il était là ? Est-ce qu'il était malheureux, triste, est-ce qu'il s'ennuyait ? Est-ce qu'Erwan avait fait quelque chose, n'importe quoi, un tout petit quelque chose qui accidentellement avait provoqué une catastrophe dans la vie de cet homme... Est-ce qu'il avait une bonne raison d'être là à faire de sa nuit l'Enfer sur Terre ? Puis, il sortit de sa transe, se leva en prenant le gode, et il s'approcha. Erwan comprit que ça recommençait maintenant, que la pause était terminée, et il paniqua. Son coeur battait trop vite et trop fort, et sur la pointe des pieds il essayait de s'éloigner un peu mais c'était impossible. Quand le métal entra en lui, il hurla d'un cri qui lui déchira la gorge. Il ne sentait plus rien et sentait tout à la fois. Il aurait voulu sombrer, perdre connaissance, ou mourir peut-être. Juste pour que cette douleur ne s'éternise pas. Mais son corps était plus résistant qu'il ne l'aurait voulu, et son esprit ne voulait pas laisser tomber. Alors il restait bien éveillé, dans une douleur atroce, le sang coulant abondamment le long de ses cuisses, sur ses jambes, jusqu'à créer une petite flaque au sol, entre ses pieds. Peut-être qu'il allait mourir ce soir, hémorragie probablement. S'il perdait trop de sang, il pourrait bien mourir. Ce serait peut-être une bonne chose. Mais non, non... Chris. Eggsy, Elizabeth. Il divaguait maintenant, mais un faible mouvement et la douleur terrible qui suivit le ramena au moment présent. La terreur s'accrochait à lui, il était plus éveillé que jamais, tremblant et claquant des dents. « S'il te plait... » Ce fut tout ce qu'il parvint à articuler. La peur le bouffait, et le simple fait de sentir la présence de Sawyer quelque part, dans son dos ou plus loin dans la pièce... il était en état de panique. Il ne remarqua même pas ce qui arrivait, pas sur le coup, et ce fut l'odeur dans les secondes qui suivaient qui le firent baisser la tête. Le liquide jaune coulait sur ses jambes, se mêlant au sang. Il se pissait dessus, et il n'était même pas capable de savoir s'il avait honte ou quoi. C'était simplement en train d'arriver, il était spectateur de ce que faisait son corps, sous toute cette pression et cette terreur. Il était dissocié de lui-même, confus et pourtant terriblement éveillé. Peut-être qu'à force d'être poussé à bout, son coeur allait lâcher. Peut-être que bientôt son corps déciderait de dire bonne nuit.
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(#)Sujet: Re: I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)  |   Lun 15 Jan - 10:48
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J'étais devenu complètement fou, incontrôlable, mon bras battant sans retrait chaque partie de son corps, voyant limite des morceaux de peaux voler, s'échouer sur le sol tapissé, le sang coulant sur son dos, sur ses cuisses. Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurai continué jusqu'à ce qu'il ne donne son dernier souffle; dans la souffrance. Y'avait des personne où c'était tout simplement physique, tu ne pouvais pas les blairer, bah Erwan c'était pareil. Moi qui n'aimait personne, qui emmerdait le monde entier et les humains qui passaient devant lui, crachant sur les animaux, les torturants à leur tours, vouant une haine incommensurable à l'humanité entière, Erwan était celui que je haïssais le plus. Sans raisons, juste parce qu'il prenait la peine de vivre, simplement. Reprenant ma respiration du mieux que je pouvais puisque je venais de m'époumoner en hurlant au martyr, Erwan me supplia après avoir enfoncé cet énorme gode en métal au fond de son trou de balle. Pourquoi? Là était toute la question. Voulait-il vraiment que j'arrête? Son métier n'était donc pas de satisfaire tous les moindres désirs de ses clients? De plus, j'étais privilégié puisque c'est son propre boss qui m'a donné carte blanche, m'offrant la soirée pour en faire ce que je voulais. Peut-être qu'Erwan voulait que je l'encule plutôt que de le torturer. Plutôt baiser une biche que de devoir enfoncer ma verge dans son fion. J'étais même persuadé qu'après l'acte, je me serai scié le pénis. L'entendre hurler à son tour détendait tous mes muscles, détendait même mon esprit. C'est dingue à quel point la souffrance des autres pouvait m'être meilleur qu'un orgasme. Encore une fois, je me sentais durcir à l'intérieur du pantalon. J'aurai voulu me branler sur son corps sanglant mais je me réservait ce loisir pour plus tard, la touche finale. Le feu d'artifice. Le bouquet. Mais ma trique retombait rapidement lorsque j'entendis des gouttes s'échouer sur le parterre. Putain mais qu'est-ce qu'il foutait ce con?! Carrément étonné de voir ça, je relève le regard vers lui, incrédule. « Putain mais tu te pisse dessus là? » En effet, l'odeur de l'urine plus la couleur du liquide me confirma qu'il était bel et bien entrain de se faire dessus. « Heureusement que j'ai bouché ton cul. » Pris d'un excès de rage, je vins vers lui en évitant de marcher sur ses eaux troubles, l'étranglant si fort qu'il devenait rouge en quelques secondes, essayant de trouver sa respiration. J'allais lui apprendre à se pisser dessus à cet enfoiré. Je relâche mon emprise pour détacher ses poignets, lui tombant à la renverse, déjà assez faible de son événement avant mon arrivée. « Lèche moi ça! » Le tenant fermement par les cheveux, je poussais sa tête contre la marre de pisse mêlée au sang qui s'était échoué du à mes coups de fouets, son nez heurtant violemment le parterre. « BOIS PUTAIN! » Et comme pour l'encourager à m'obéir, je sortis lentement le gode à mi-chemin avant de le lui enfoncer avec plus de vigueur, beaucoup plus profondément sachant très bien que même de l'avoir bougé d'un millimètre lui procurerait une douleur intense, surtout en vue de sa position, accroupi, à quatre pattes. Une fois qu'il eu léché assez de pisse, je le reprends par la touffe, lui assénant un coup de genou violent au niveau de la mâchoire, le faisant s'allonger de tout le long. Portant ma main jusqu'à ma poche de jean, j'en ressors un briquet tempête que j'avais acheté y'a même pas deux jours. Le genre de briquet super pratique pour ce genre de chose car ma main se rapprochait dangereusement du corps d'Erwan, la flamme bleu à quelques millimètres de son téton gauche. Erwan se doute à présent de ce que j'allais lui infliger, j'en étais persuadé. Alors sans attendre un instant de plus, la flamme caressa son téton un long moment, jusqu'à l'entendre hurler.

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(#)Sujet: Re: I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)  |   Mer 17 Jan - 15:11
 
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By existence tortured and oppressed

Sawyer.
Erwan.
Il voulait juste que ça cesse. Il était capable d'endurer beaucoup de choses, il était fait pour ça, il l'avait bien compris. Mais là, il voulait juste que ça s'arrête. Ou au moins, s'il ne pouvait pas avoir ça, il voulait quelques minutes de répit, d'inconscience, juste quelques minutes et un sommeil mérité. Ca, il l'avait mérité, il le savait. Il avait assez souffert maintenant pour avoir le droit à juste quelques minutes. Mais il n'était pas idiot et il savait que Sawyer ne lui ferait jamais cette fleur. Et tant que son corps ne décidait pas de lâcher prise, il allait continuer à être là, bien présent, pour subir. Il ne comprenait pas tout, de toute façon. C'était nouveau, ça n'avait rien à voir avec les autres, avec Leo... Quand Leo lui faisait du mal, il y avait toujours une raison. Là, s'il avait bien suivi, c'était la façon que Sawyer avait de se faire plaisir, comme certains aiment le sexe. Alors, ça devait peut-être entrer dans les qualifications d'Erwan. C'était un nouvel aspect de son travail, et même s'il avait appris à ne jamais s'opposer au plaisir d'un client, il suppliait pour que ça s'arrête, tellement qu'il était désarçonné par tout ça. Il s'en voulait, juste un peu, vaguement, au fond de lui. Il s'en voudrait bien plus, plus tard, quand il aurait à nouveau toute sa tête. Pour le moment, son corps ne lui appartenait plus, si l'on puis même dire qu'il lui eut appartenu avant, et sans qu'il s'en rende compte, sa vessie lâcha. Ca sembla attirer l'attention de Sawyer qui se tourna vers lui et leva les yeux vers son visage. Il n'avait pas l'air d'y croire. « Putain mais tu te pisse dessus là? » Ca devait être une question rhétorique, il avait bien compris non ? Il n'attendait pas de réponse. « Heureusement que j'ai bouché ton cul. » Oui, heureusement, sans doute. Ses neurones étaient trop envahis par des messages de douleur, ils n'étaient plus capables de penser à autre chose. L'instant suivant, Sawyer était là, dans son espace, et ses mains se refermaient autour du cou d'Erwan. Il ne pouvait plus respirer, il avait beau ouvrir la bouche, chercher à inspirer... son coeur battait fort, il allait étouffer. C'était toujours la même chose, la même sensation de mort imminente. La panique qui n'arrangeait rien, qui rendait la chose encore plus terrible, mais qu'il était incapable de contenir. Ca ressemblait trop à la mort, et son corps se battait. Il gesticulait comme il le pouvait, mais c'était douloureux, pour son corps tout entier. Quand il put enfin respirer à nouveau, sa joie fut de courte durée, et il se retrouva au sol, son corps lâchant complètement, car il était incapable de se rattraper après la chute. Erwan se retrouva à genoux, dans son sang et son urine, sans avoir le temps de vraiment constater quoique ce soit. « Lèche moi ça! » hurlait Sawyer, sa main tenant fermement les cheveux d'Erwan. Il était là, comme un chien, à se faire traîner par sa tignasse, et son visage claqua contre le sol, s'écrasant dans la marre qui imbibait la moquette de velours rouge. Il étouffa un sanglot sec, de terreur plus que de chagrin. « BOIS PUTAIN! » Et comme si tout ça n'était pas suffisant, Sawyer se remit à jouer avec le gode, ce qui fit d'abord gémir Erwan, puis, quand il l'enfonça d'un coup sec, encore plus profondément, le jeune homme hurla de douleur, ses cris à peine interrompus par des sanglots. Et le silence le laissa tremblant, les lèvres dans son urine, et la langue allant lécher le sol. Il s'en fichait du goût, il se moquait bien de ce qu'il faisait, il n'en était plus à ça près... et là aussi, en y repensant plus tard, il aurait honte. Mais pour l'instant, il obéissait, il buvait son sang et sa pisse, autant qu'il fallait, pour bien montrer qu'il était compétent, obéissant, une bonne pute. Il ne s'arrêta que lorsqu'une main s'empara de ses cheveux pour le tirer vers le haut, ou vers le côté, quelque part... et un coup violent dans son visage suivit, si bien qu'il se retrouva à nouveau allongé au sol, sonné. L'urine qui collait maintenant à son corps entier lui brûlait la chair, là où celle-ci était à vif. Il n'avait plus la force de crier, de toute façon, il se contentait de gémissements pitoyables. Il était là, incapable de faire quoique ce soit, tremblant de tout son corps, avec son client qui le surplombait, et qui sortait un briquet de sa poche. Erwan avait déjà compris que ce n'était pas une bonne chose, que rien de bien n'allait arriver. La flamme se rapprochait de lui, et la seule question qu'il aurait pu se poser maintenant, c'était de savoir où, quelle partie de son corps allait souffrir maintenant. Parce que c'était certain que ça allait arriver. Son téton. Erwan ne regarda même pas, la douleur le prit d'assaut et il ferma les yeux fort et hurla. Au bout de quelques secondes, quelque chose se réveilla en lui, comme si son cerveau venait de lui coller une décharge électrique pour le sortir de cet état... Il ouvrit les yeux et sans réfléchir, comme un réflexe, ses mains allèrent repousser celle de Sawyer, prendre son avant-bras pour le dégager loin de lui, et sans attendre, Erwan glissa en arrière. Il recula, ses pieds essayant de le pousser mais pataugeant plus qu'autre chose dans la flaque. Il n'était pas idiot, de toute façon, il ne comptait pas s'enfuir, juste prendre un peu de distance. « Arrête arrête arrête » qu'il répéta sur un ton uniforme, plusieurs fois, son corps tremblant et ses dents claquant les unes sur les autres. « Il faut pas casser la marchandise » qu'il fit, toujours aussi tremblant, faisant des efforts surhumains pour articuler ces mots, une phrase toute faite qui faisait partie des quelques règles de son métier, qu'on lui avait apprise, qu'il répétait sagement. Casser la marchandise, c'était infliger des dommages irréparables. Perdre un téton, ça devait rentrer là-dedans. En y pensant, son dos en lambeaux allait garder des séquelles, mais ça, ça ne changerait pas grand chose, Erwan était déjà bien marqué avant d'arriver ici. En espérant qu'on ne lui en voudrait pas trop. Il resta figé, tendu, assis sur ses fesses face à Sawyer, s'étant éloigné d'un mètre, peut-être deux, tout au plus... Les yeux grand ouverts, la respiration haletante, la mâchoire tremblante. Il était terrifié.
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(#)Sujet: Re: I crave for death, I long for rest, by existence tortured and oppressed. (sawyer)  |   Lun 29 Jan - 23:27
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Erwan était vraiment crade, j'en croyais pas mes yeux de le voir se pisser dessus comme ça. Il aurait pu me demander d'aller aux chiottes, je lui aurais passé une bouteille, aurait fait rentré son pénis de force dans le goulot et ça lui aurait servit de chiotte durant toute la soirée. Encore heureux que son cul était bouché par la gode. Et encore, j'étais certain que sa merde aurait pu couler tout autour de l'objet. Alors lui faire boire sa propre urine me semblait pas mal. Après tout, ça lui appartenait, c'était dans son corps à la base alors j'étais certain que ça ne lui poserait pas de problèmes. Il a déjà eu plus dégueulasse dans la bouche de toute façon, je n'en doutais pas une seconde. Même si l'idée de lui foutre autre chose de bien plus dégueulasse me traversait vaguement l'esprit. Devrais-je chier et lui faire bouffer ma merde? Ou couper un membre d'un macabé en décomposition et le lui faire manger? Peut-être un de ses propres membres à lui, aussi. Peut-être devrais-je alors lui arracher le téton que j'étais entrain de lui brûler pour qu'il l'avale ou le garde en souvenir dans un cadre, au dessus de son lit? Dans tous les cas, ces questions défilaient réellement dans ma tête et c'est Erwan qui me ramena à la réalité de façon brutale; en me bousculant me sommant d'arrêter et de ne surtout pas casser la marchandise. Ayant d'abord eu un visage figé ou l'étonnement se faisait voir parce qu'il fallait avouer que je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse, encore moins à ce qu'il me touche, mon pouce était toujours appuyé contre la pression du briquet alors que la flamme jaillissait sans mouvement, restant droite, bleu, figée. Je relâche le pouce, laisse la flemme s'éteindre et le jette par terre tandis que je me rapproche d'Erwan, nos visage à quelques millimètres l'un de l'autre, mes deux mains sur chaque joue. Mon regard est vitreux et pour le coup, je ne montre aucune colère, rien ne se passe pendant quelques secondes, la parole s'envole alors que le seul bruit sonore qui reste est le claquement de dents d'Erwan. « Il faut pas casser la marchandise. » Cette phrase tourne en boucle dans ma tête, mais.. pour moi il ne vaut pas mieux qu'une simple marchandise pourtant. Et cette fois, le silence se rompt; je ris. C'était un fou rire, un vrai comme j'en ai jamais connu dans ma vie. Cette simple phrase, cette tentative de rébellion.. Ces petites choses m'ont rendu hystérique au point de ne plus réussir à retrouver ma respiration. Je le lâche enfin, secouant la tête toujours en riant, laissant échapper des larmes de joies, même si en réalité, il n'y avait vraiment pas de quoi rire. J'attrape un collier qui ressemblait à ceux que les chiens portaient lors de sorties. Il y avait aussi une laisse dans son ensemble. Une autre idée loufoque? Peut-être bien puisque je me rapproche de lui alors qu'il avait un mouvement de recule. Je perdis cette fois le sourire et me murait dans un nouveau silence où je discutais avec ces voix dans ma tête que j'imaginais. Je serre le collier avec une sangle, du maximum jusqu'à savoir que ça l'empêchait de respirer correctement. Pas assez pour qu'il manque d'oxygène, juste pour que ça le gêne lui. Et je tire sur la laisse. « Mets-toi à quatre pattes. » Je lui ordonne, tirant une deuxième fois vers moi pour qu'il soit projeté en avant, histoire qu'il m'obéisse. Je marche autour de la chambre qui n'était pas aussi grande que je l'imaginais au finale. Peut-être un peu plus que les autres, du moins celle que j'ai déjà eu l'occasion de visiter une fois. Et lorsque je le jugeais trop lent, je tirais encore plus fort sur la laisse pour pouvoir l'étrangler, pouvoir entendre ses râles. Je commençais même à entourer le bout de corde en cuir autour de ma main droite afin qu'elle se raccourcisse assez pour qu'une fois que mon bras de lève, la moitié de son corps à lui se redresse, manquant d'oxygène suite à la pression du collier. Je le regarde manquer d'air, me demandant vraiment à quoi il pensait. À quoi pouvait-il bien penser lorsque je lui infligeait ces douleurs? Voulait-il que j'abrège ses souffrances en le tuant une bonne fois pour toute? Ou au contraire, continuer à vivre et ne plus avoir affaire à moi, comme à ce bordel où personne, encore moins le patron daignait lui accorder l'attention et la sécurité qu'il semblait mériter? Mais moi, j'espérais que personne ne le tuera, ou qu'il ne se suicidera pas. Du moins, pas pour l'instant alors qu'il est mon passe-temps favori. Je me tape des triques de malades en le voyant souffrir. Encore plus que lorsque je baise une meuf ou une morte. Et Dieu sait Ô combien les macabés m'excitent. Erwan était devenue ma chose, mon objet. Je voulais en faire ce que je voulais. Je voulais le rapprocher un peu plus chaque instant de la mort, sans lui donner l'occasion de se libérer enfin, de trouver la paix. Je voulais être son cauchemar, je voulais qu'à chaque fois qu'il s'endorme, qu'il voit mon visage, qu'il se réveille avec la boule au ventre de me croiser, qu'il panique lorsqu'il regarde les noms sur son planning; je veux le hanter jusqu'au jour où il rend son dernier souffle et je savais qu'aujourd'hui je n'avais pas encore atteint ce but.

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