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 La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.

 :: sujets et autres

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(#)Sujet: La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.  |   Mar 30 Jan - 21:27
La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.
Aélis et Kathelyn
La journée d'Aélis promettait d'être chargée : 9h00 un rendez-vous avec son avocat, 10h30 une séance de sport, 12h00 un rendez-vous pour déjeuner avec une amie, 14h00 elle débutait sa journée de travail. Bien-sûr, pour ne pas l'arranger, le notaire et la salle de sport n'était pas dans le même quartier. Il en était de même que la salle de sport et le lieu de rencontre avec son amie, ainsi que ce dernier avec le travail d'Aélis. Vous l'aurez compris, la jeune femme allait devoir courir et ne pas perdre de temps. Le timing était serré et interdit qu'un imprévu vienne le perturber.

Aux alentours des 10 heures, la brune termina son entretien. Déjà la tête dans sa séance de sport, elle se dépêcha de rassembler ses affaires pour se mettre en chemin. Elle se trouvait dans un immeuble d'affaire de Miami. Bien qu'elle soit sportive, les 8 étages d'escalier ne la tentèrent guère. Elle attendait donc devant les portes closes de l'ascenseur prête à filer. Celle-ci ne tardèrent pas à s'ouvrir et Aélis découvrit l'intérieur de l'engin. Il était de 3 mètres carré à vue d'œil. Sa taille était suffisante pour réussir à y passer 1 minute. Trop petit, la brune aurait probablement fait demi-tours et choisit les escaliers. Le miroir semblait un peu agrandir l'espace, la jeune femme pourrait se focaliser là-dessus. Elle en était d'ailleurs persuadée : la seule utilité de ces miroirs est d'éviter des crises de paniques.

Inspirant un grand coup, elle pénétrait à l'intérieur de l'habitacle et saluait poliment la jeune femme que se trouvait déjà à l'intérieur. Elle s'était ensuite retournée, mais avait senti le regard de l'inconnue un instant sur ses épaules. Deux solutions pour être détaillé ainsi : soit Aélis lui plaisait, soit son style l'interloquait. Elle misait plutôt sur la deuxième proposition. Elle portait un pantalon ample, presque comme une sorte de sarouel, mais en plus joli. En haut, un débardeur blanc laissait ses tatouages apparents. Elle était à part avec ses cheveux courts, ses tatouages innombrables et ses bijoux pendant de son cou et ses poignets. L'inconnue était tout à son opposé. Ses vêtements étaient carrés, sans pli. Elle semblait coincée. Dans son attitude, il était possible de lire son état d'esprit. Un coup d'œil suffisait pour savoir que tous les opposaient.

Le bouton du rez-de-chaussée était déjà enclenché. Alors, Aélis se positionna face à la porte et guettait les chiffres défilés. 8, 7, 6, 5… Et puis stop. Elles furent comme arrêter net. Les chiffres ne défilèrent plus. Non, impossible. Elle ferme les yeux en inspirant un grand coup, comme si elle voulait sortir d'une rêverie. Mais non, ce n'était pas un rêve et à l'ouverture des yeux, le chiffre n'avait pas bougé, la cabine non plus. Elle serrait les dents et fit volte-face sur les commandes. Elle appuya une fois sur le bouton d'appel d'urgence. Il se mit à sonner, mais les quelques secondes lui paressèrent des heures. Dès la première sonnerie, elle ré-appuya frénétiquement sur le bouton.

«« Putain, réponds !!! »


Son rythme cardiaque s’accélérait, sa ventilation également. Déjà, elle avait cette sensation d’étouffer qui montait. Les 3 mètres carrés qui lui avaient paru suffisant avait bien rétrécit. Impossible que cet ascenseur soit si petit. Il était plus grand tout à l’heure ! Elle regarda l’inconnue. Elle prenait tellement d’espace.

« Ils répondent pas ! Pourquoi, ils répondent pas ! »


La sonnerie raisonnait dans l'ascenseur. Aélis priait pour entendre une personne lui dire que tout allait bien et qu'elle allait redémarrer cette boite en appuyant sur un bouton. Rien ne venait. Elle tentait de se calmer, en soufflant fort. Impossible.

« AH ! MERDE CA VA REPONDRE ?! »


Elle frappa le panneau de commandes.

« Je vais sortir d'ici ! Je vais sortir bordel ! »


Elle se mit à faire les cent pas, il fallait trouver une issue, tant qu'elle en avait la force. Elle était paniquée. Pas de chance pour l'inconnue, elle se trouvait clairement avec la mauvaise personne pour tomber en panne. Aélis était paniquée et la peur grandissait encore.
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Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.  |   Mer 31 Jan - 15:52
La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.
Aélis et Kathelyn

 Je ne pouvais pas dire que les séances chez mon psy me faisait devenir différente, mais depuis que je le consultais régulièrement mes insomnies avaient quelque peu diminuées. Mes angoisses s’étaient également amoindries même si je restais persuadée que tôt ou tard que mon passé allait me rattraper. Je vivais avec l’angoisse de devoir retourner au complexe. De devoir retrouver mon statut de femme au foyer m’étais juste impensable. Je ne voulais pas perdre tous ce que j’avais acquis depuis ma fuite. Mon psy essayait tant bien que mal de me faire comprendre que, quoi qu’il se passe, des gens seraient là pour m’aider et personne ne pourrait me contraindre à repartir au Texas. Cependant je restais persuadée qu’ils avaient assez de pouvoir pour me convaincre de tout abandonner. Les séances duraient une heure à chaque fois et le fait de pouvoir parler à cœur ouvert, sans avoir à cacher une certaine part de mon ancienne vie, cela faisait du bien. Quand je sortais du cabinet, je me sentais regonflée d’espoir et de courage.
 
Dans l’ascenseur qui me ramenait au bas de l’immeuble, ma tête fourmillait des paroles de mon psy. Je savais que certaines de ses paroles seraient difficiles à mettre en place mais il fallait que je tente. La porte de l’ascenseur s’ouvrit et une jeune femme pénétra dans la petite boite étroite. Je lui souris en la saluant. Dans son dos, je ne pu m’empêcher de détailler son apparence physique que je trouvais un poil excentrique. Mes yeux se posèrent sur ses tatouages, nombreux, en me demandant ce qu’ils pouvaient bien signifier. Elle était à l’opposée de moi sur le plan physique et je trouvais cela presque intriguant. Les portes de l’ascenseur se refermèrent et la petite boite métallique continua son chemin vers le bas.
 
Au niveau 5, l’appareil s’arrêta mais les portes ne s’ouvrirent pas. La jeune femme se retourna vivement vers le panneau de contrôle quand elle réalisa sans doute que nous étions coincées. Elle appuya sur le bouton d’urgence avec l’espoir de pouvoir contacter quelqu’un, mais en vain. Elle s’énerva et je sursautai. Mon cœur s’emballa légèrement dans ma poitrine et instinctivement je me reculai contre la paroi de l’ascenseur, serrant mon sac à main dans mes mains. « Il faut peut-être attendre … Ils sont peut-être occupés. » dis-je d’une toute petite voix. J’étais persuadée que la fausse conviction que j’avais en prononçant ces mots pouvait clairement se faire entendre. La femme se tourna vers moi et me questionna violemment sur l’absence de réponse. Son regard était noir et me faisait presque peur. Je savais très bien que je n’aurais pas de mal à l’assommer si je le voulais mais j’avais aucunement envie de me battre avec une inconnue. Et puis si je me trouvais aussi en face d’une jeune femme bien entrainées aux arts martiaux ? « Je ne sais pas … Vous inquiétez pas, je pense qu’ils doivent savoir que l’ascenseur à un problème et ils vont nous débloquer. »
 
Je sortis mon téléphone de ma poche. Heureusement l’immeuble dans lequel nous nous trouvions avait pensé à faire des cabines où le réseau passait correctement. La jeune femme continuait d’appuyer frénétiquement sur le bouton d’urgence en s’énervant encore plus. Elle frappa le panneau de contrôle qui scintilla un peu. C’était pas bon signe. « Je vais appeler les secours, peut-être qu’ils pourront contacter quelqu’un … » Je composai le numéro des urgences. Mon téléphone sonna. Une voix me répondit et me demanda ce quelle était mon urgence. J’expliquai la situation. Lorsque la personne au bout du fil me demanda si nous étions en bonne santé, je répondis instinctivement oui. Peut-être aurais-je du mentionner que j’étais en face d’une femme qui était en proie à ce qui ressemblait à une crise de claustrophobie ? Trop tard, cela avait raccroché. « Ils vont envoyer quelqu’un. » C’était la seule réponse que je pouvais lui apporter et je savais que cela ne lui conviendrait pas. J’avais l’impression que j’étais prisonnière avec un lion en cage. Je sortis une bouteille d’eau non entamée de mon sac. « Vous devriez peut-être boire un peu. » Je lui tendis la bouteille. « Je m’appelle Kathelyn. » ajoutai-je. Quitte à se présenter si on devait rester coincées ici toutes les deux pendant un certain temps.
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(#)Sujet: Re: La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.  |   Ven 2 Fév - 11:23
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Aélis et Kathelyn
La femme avec qui Aélis se trouvait était bien plus calme qu'elle. Elle avait les idées claires et eue la présence d'esprit d'appeler les secours avec son téléphone. Aélis l'en remercia plus tard, une fois sortie. A ce moment-là, elle n'était pas en état de réellement réfléchir. Ses pensées étaient traversées de choses bien trop désagréables. Elles allaient manquer d'air. Ou bien, la cabine allait dévaler les 5 étages restant sans freins. Elles allaient mourir assoiffées. Elle allait retourner en prison, au mitard. Bien-sûr, rien n'était cohérents. Mais, la panique n'est jamais cohérente.

Aélis avait été dans cet état déjà plusieurs fois. A sa première visite au mitard, elle avait passé les premiers jours plutôt sereinement. Puis au fur et à mesure que le temps passait, l'angoisse avait monté en elle de ne plus jamais en sortir. A ses visites suivantes, elle déclenchait des crises de claustrophobies. C'était une véritable torture de l'enfermer en isolement. L'isolement avait cet effet dévastateur chez certaines filles. Elle créait une peur panique, puis elle y restait tellement longtemps qu'elles étaient sujettes à des crises de plusieurs jours. Aélis avait entendue que certaines devenaient folles et elle était persuadée que c'était vrai.

« Ils vont en envoyer quelqu'un. » La garçonne, qui n'avait pas quittée l'inconnue des yeux pendant son appel, fut pleine de questions. Cette phrase ne voulait rien dire. Qui vont-ils envoyer ? Quand est-ce qu'il arriverait ? Est-ce qu'il pourra les débloquer ? Dans combien de temps ?! Tout ce qu'elle comprenait, c'est qu'elle était encore coincée et le resterait un moment indéterminé. La peur montait d'un cran. Et si, la personne qui arrivait ne s'y connaissait pas et mettait trop de temps. Elles allaient prendre l'air, tout l'air. La jeune femme était déjà en tachypnée, désormais la panique lui faisait respirer à grand volume. Son cœur battait si fort qu'elle semblait ne jamais réussir à le suivre avec sa respiration.

Elle saisit la bouteille d'eau que lui tendait gentiment Kathelyn. Elle semblait réellement inquiète pour Aélis. Entrecoupées de grandes respirations, elle lui révéla également son prénom :

« Aélis, merci pour l'eau.


Ce fut laborieux. Mais tachypnée associée à une augmentation des volumes pulmonaires donnaient une belle hyperventilation. Aélis commençait à avoir une vue brouillée. Elle n'eu pas le temps d'ouvrir le bouchon de la bouteille – et heureusement – qu'elle s'évanouie net. Une réaction de défense classique du cerveau trop oxygéné qui éteignait tous les feux le temps de retrouver une respiration normale et un équilibre en O2. L'état d'inconscience dura quelques minutes seulement avant qu'Aélis réouvre les yeux. Elle découvrit de nouveau l'habitacle. Elle se frottait un peu les yeux et le visage et vit Kathelyn accroupie près d'elle.

« Oh… J'ai mal »


Une douleur lancinante était apparue à l'arrière de son crâne. Elle passa la main dessus. Il n'y avait pas de sang, mais une bosse était apparue. Elle était tombée sur la tête. Elle regarda la jeune femme au-dessus d'elle. Elle était encore un peu confuse.

« Merde…. Ca va ? Pardon. Il s'est passé quoi ? »


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(#)Sujet: Re: La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.  |   Sam 3 Fév - 22:15
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Aélis et Kathelyn

Même si la jeune femme me faisait un peu peur avec son comportement légèrement violent, je m’inquiétais pour elle. Il me semblait reconnaitre tous les signes d’une crise de claustrophobie et cela ne présageait rien de bon. Je lui tendis un bouteille d’eau afin qu’elle se rafraichisse un peu, je ne savais pas trop bien ce que je pouvais faire d’autre. Elle me remercia en se présentant. Soudain je Aélis en détresse, elle semblait ne plus savoir comment respirer. La bouteille tomba sur le son et le corps de la jeune femme avec. Je n’eu pas le temps de la rattraper que sa tête cogna contre la paroi métallique de l’ascenseur.
 
« Oh mince ! »

 
Je jetai mon sac par terre et m’agenouilla près de la jeune femme. Je posai ma main sur son avant-bras et la secoua légèrement. De mon autre main je posai ma main sur sa poitrine pour sentir son cœur battre. Au moins elle n’était pas morte c’était une bonne chose. Je sentais mon propre cœur s’accélérait dans ma poitrine. La panique ne devait pas prendre le contrôle. Je respirai un bon coup en secouant le corps inerte.
 
« Aélis, est-ce que tu m’entends ? » Je n’avais aucune notion de secours, à quoi bon ? Je pensais pas que quelque chose comme ça m’arriverait un jour. Finalement il faudrait peut-être que j’apprenne quelque base … « Aélis, reviens avec moi s’il te plait. »
 
Le corps de la jeune femme bougea légèrement et puis je vis son visage grimacer. Elle se toucha la tête et exprima sa douleur. Je posai ma main sur son épaule pour qu’elle évite de se lever. Sait-on jamais avec le choc qu’elle venait de recevoir.
 
« Tu t’es cognée la tête. Tu devrais rester un peu allongée. »
 
Je m’assis à ses côtés, les jambes croisées car rester agenouillée commençait à me faire mal. Devais-je appeler les pompiers ? Je n’étais pas sûr que cela accélère les choses. Peut-être devrais-je appeler William, après tout il était médecin il pourrait peut-être me conseiller. Non je ne voulais pas le déranger.
 
« Comment tu te sens ? » J’attrapai ma bouteille d’eau qui était un peu plus loin pour la donner de nouveau à la jeune femme. « Est-ce que tu veux t’assoir ? »
 
J’aida la jeune femme à se relever doucement. Je la regardai inquiète au cas où elle s’évanouirait de nouveau. Une fois assise je lui donnai la bouteille dans les mains. Je regardai ma montre. Cela faisait environ une dizaine de minutes que nous étions prisonnières de cette boite de conserve. Il serait temps que quelqu’un nous vienne en aide. Je m’éclairci la gorge prête à faire la conversation, même si ce n’était pas trop mon fort… j’espérais que cela changerait les idées d’Aélis.
 
« J’ai découvert un super café en bas de l’immeuble en arrivant tout à l’heure. Je ne m’y étais jamais encore arrêtée jusque là et j’ai été agréablement surpris. Leurs cookies sont vraiment délicieux. Tu connais peut-être ? Il s’appelle le Gourmet Express. »
 
Je souris espérant qu’elle rentre dans la conversation. Je ne savais pas trop de quoi je pouvais bien lui parler alors je ne me mouillais pas trop en parlant de café et de petites gourmandises.
 
ledger.
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(#)Sujet: Re: La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.  |   Jeu 8 Fév - 21:46
La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.
Aélis et Kathelyn
Elle était enfermée depuis seulement quelques minutes et elle avait déjà perdu complètement ses moyens. Heureusement, l'inconnue semblait bienveillante. Elle lui tendit de nouveau sa bouteille d'eau pour qu'elle se rafraîchisse un peu. Elle avait le regard doux et réellement inquiet. Aélis appréciait les attentions de la jeune femme. Elle avait gagné la confiance de la garçonne. Elle grimaçait encore, espérant que sa vue allait revenir à la normale. Elle était un peu éblouie par la lumière plafonnière. Elle essayait de se remémorer les derniers instants. Elle se souvenait avoir pris la bouteille et plus rien. Black-out. Pas étonnant puisque, selon Kathelyn, elle avait perdue connaissance.

« Je me sens…Vaseuse. On est encore là-dedans ? »


Elle serrait les dents, réalisant que le temps n'avait pas suffisamment avancé. Elle aurait voulu rester inconsciente jusqu'à leur délivrance. Il aurait mieux valu. Elle observait les murs et le plafond. Dans les films il y avait toujours une petite trappe. Film à la con. Il n'y avait rien de tel ici. Juste 4 murs et les deux femmes. Elle suivait les conseils de Kathelyn et s'assit. Elle soufflait un peu et ferma les yeux. Elle ne voulait pas recommencer une crise. Mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur.

Les images de son incarcération défilaient sans qu'elle ne puisse les contrôler. Cette pièce, toujours la même, si petite, trop petite, pendant des jours, des semaines. Au mitard il n'y avait pas de fenêtre. Les détenus punis n'avaient pas le droit à l'espoir. Elles étaient coupables. « Détenu, à table ». « Détenu, ferme-là ». « Détenu, va te coucher ! ». C'était les 3 phrases qu'elle entendait sans cesse dans le cachot. Pas de nom, même pas de numéro. Juste détenu. Elle tremblait un peu. Elle avait froid et elle avait peur.

Kathelyn était maligne et semblait avoir compris qu'il faudrait distraire Aélis pour que l'environnement devienne supportable. Elle tentait un sujet anodin, pas très intéressant. C'était une bouée au milieu de l'océan. Ca ne la rapporterait probablement pas sur la rive, mais Aélis pourrait garder la tête hors de l'eau.

« Le gourmet express ? Nan… ça ne me dit rien. J'irais quand je sortirais de ce trou… C'est l'horreur hein ici ? »


Je soufflais profondément. Bien-sûr, pour l'inconnue le lieu n'était pas aussi effrayant. Aélis cherchait seulement un peu de soutiens.

« C'est pas mon truc les ascenseurs, désolé. »


Elle tentait un semblant de sourire. Il était crispé mais l'effort était salutaire.

« Qu'est-ce que tu faisais là ? Dans cet immeuble ? »


Pourquoi cette jeune femme se retrouvait coincée avec elle ? Aélis de nature curieuse, voulait en savoir plus sur l'inconnue. Le temps était anxiogène. Seul un divertissement pourrait faire passer le temps plus vite. Pourvu qu'elle soit bavarde et qu'elle lui raconte pleins de choses.
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(#)Sujet: Re: La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.  |   Mar 13 Fév - 18:48
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Aélis et Kathelyn

Il n’y avait qu’à moi que ce genre de choses pouvait arriver … Être enfermée dans un ascenseur avec une claustrophobe si c’était pas de la malchance ca. Qui plus est cette fille était un peu violente mais c’était sûrement due au faîte qu’elle était enfermée dans une boite de conserve sans issue. En tout cas, moi qui voulais découvrir le monde et tout ce qu’il pouvait contenir, j’étais servie ! Une expérience bien originale à inscrire sur ma liste de choses faites ou à faire. Malgré tout l’originalité de la situation, je n’étais pas trop fière d’être coincée là-dedans et plus encore lorsque la jeune femme qui s’était présentée comme étant Aélis, était tombée sur le sol lourdement. J’avais légèrement paniqué, effrayée qui lui soit arrivé quelque de chose de grave. Elle reprit heureusement conscience assez rapidement. J’hochai la tête positivement lorsqu’elle me demanda si on était toujours coincée. Malheureusement … Pour essayer de détendre la jeune femme et lui faire oublier le contexte dans lequel nous nous trouvions, je lui parlai d’un café que j’avais découvert.
 

« Avec des cookies et du café en plus, cette boite de conserve pourrait être agréable peut-être ? » J’haussai les épaules et regarda l’ascenseur avant de rajouter. « En faite, je crois que même des cookies ne rendrait pas l’endroit plus agréable ! »
 
Je me mis à rire doucement alors qu’Aélis semblait totalement désespérée de la situation. Je souris doucement à la jeune femme qui s’excusa. En effet j’avais bien compris que se faire enfermer dans une toute petite pièce c’était pas ce qu’elle appréciait le plus au monde. Je ne dis rien cependant, me contentant de sourire gentiment. La jeune femme me demanda ensuite ce que je venais faire dans cet immeuble. Je me tortillai légèrement ne sachant pas trop ce que je pouvais ou devais lui répondre. Je me raclai discrètement la gorge.
 
« Euh … J’avais une consultation médicale. »
 
Je n’en ajoutai pas plus car je ne pensais pas que ce serait très bien vu de lui dire que je venais consulter mon psy comme toutes les semaines. J’avais peur qu’elle ne s’imagine des choses sur moi et je ne voulais pas lui déballer mon passé. Pour qui m’aurait-elle prise ?
 
« Et toi ? » lui demandai-je par politesse.
 
Je n’étais pas spécialement intriguée par ce qu’elle venait faire dans cette tour mais comme il fallait bien s’occuper en attendant qu’on vienne nous sortir de là, autant discuter. Elle me répondit et je ne cherchai pas à en savoir plus. Je n’étais pas de celles qui s’immisçaient dans la vie intime des autres. Cependant, en regardant la jeune femme une question restait au bout de mes lèvres.
 
« Je peux te poser une question ? Si ca te gêne t’es pas obligé, mais ça m’intrigue … » Je lui souris un peu intimidée et gênée. « Tu as beaucoup de tatouages. Pourquoi ? Ils signifient quoi ? »
 
Je ne comprenais pas le principe de se dessiner sur la peau. Moi j’avais été élevé à préserver son corps et à ne pas le marquer avec des tatouages. Si on pouvait mais seulement si cela restait en rapport avec la foi, et encore … »
 
ledger.
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(#)Sujet: Re: La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.  |   Mar 13 Fév - 20:23
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Aélis et Kathelyn
Aux paroles de l'inconnue, Aélis imaginait momentanément la pièce se remplir de gourmandise. C'est sûr, tout était plus supportable avec de la bouffe. Malheureusement, la seule chose valable à ce moment était l'eau de la bouteille. Bien que l'eau soit indispensable à la survie, ce n'était pas d'un gout exquis. Mais seraient-ils suffisant pour faire oublier à la jeune femme l'étroitesse de l'endroit ? Probablement pas. Kathelyn était plus détendue. Cela se sentait dans le ton de sa voix et dans l'expression de son visage. La discussion des deux femmes permettait sans doute de la rassurer : Aélis n'était pas une de ses folles. Elle était juste paniquée. Aélis ne lui ferait jamais de mal, elle pourrait éventuellement s'en faire si elle était seule ou si l'attente durait trop.

La jeune femme n'avait pas l'air de vouloir beaucoup parler d'elle. Elle avait une consultation médicale, c'était bien vague. Difficile de lui en vouloir de garder pour elle ses motifs plus précis. La santé, c'était quelque chose de privé. Aélis comprenait très bien. Elle hocha la tête d'un air de dire « ok, je ne vais pas t'embêter ». La question lui revint.

« Moi, hum… J'étais en rendez-vous avec mon avocat. »


Médical et justice, deux choses vraiment confidentielles. Des choses assez personnelles passaient par là. Aélis en avait vu de toutes les couleurs pendant ces rendez-vous. Aujourd'hui, elles ne les appréhendaient plus : elle était dehors. Légalement qui plus est.

« J'ai eu quelques petits soucis avec la justice. Maintenant c'est réglé. A peu près. »


Elle n'était pas du genre à se justifier habituellement, mais la situation originale l'y forçait un peu. Elle s'était retrouvée avec Aélis en crise de claustrophobie, elle l'avait vu s'évanouir. Rien de tout ça ne devait être rassurant. Elle réalisa que finalement, en se justifiant elle devait l'inquiéter encore plus. Elle espérait que le ton qu'elle avait employé la rassurait. Qu'elle ne la prendrait pas pour une dangereuse criminelle ou je ne sais quoi. Elle n'avait pas vraiment envie de raconter cette histoire à une inconnue. Alors, elle se tairait à ce sujet.

Aélis était repliée sur elle-même. Assise dans un coin de la minuscule pièce, elle avait les genoux pliés et les bras croisés sur ces derniers. Elle voulait se sentir rassurée, cette position l'aidait un peu. Sa respiration et son pouls étaient à peu près normaux, mais elle tremblait sans cesse. Ces tremblements ne pourraient s'arrêter qu'une fois sortie de là.

Kathelyn proposait de focaliser l'attention de la garçonne sur ses tatouages : bonne idée.

« Oui bien-sûr. »


Elle la regardait, attendant sa question et souris immédiatement. C'était un vrai sourire, mais un semblant de.

« Oui c'est vrai. Eh bien, ils signifient beaucoup de choses. J'ai fait chacun à différents moment de ma vie. Ils représentent soit mon état d'esprit, soit mes principes, mes valeurs, ou un évènement marquant. Et puis, y'en a c'est juste pour faire joli. »


Elle détachait ses avant-bras pour les explorer du regard. Kathelyn pouvait ainsi les admirer un peu plus. Elle pencha la tête et tourna son dos en direction de l'inconnue. Elle lui montrait un oiseau en plein vol au bas de sa nuque.

« Celui-ci par exemple, c'est mon premier. Je l'ai fait quand j'étais encore ado. C'est un pote qui me l'a fait. Il s'entraînait à devenir tatoueur donc j'en ai profité. Il représente la liberté, c'est un jeune oiseau qui apprend à voler. C'est pas mon plus réussit bien-sûr, mais c'est mon préféré. Il plane au-dessus de moi comme si… tu vois, la liberté c'est un besoin primaire, j'en aurais toujours besoin. C'est ça qu'il dit. »


Elle marqua une pause.

« Tu veux en savoir d’autres ? »


Elle pouvait parler pendant des heures de ses tatouages, enfin des tatouages en général.


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(#)Sujet: Re: La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.  |   Ven 23 Fév - 15:31
La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.
Aélis et Kathelyn
Je ne voulais pas m’étendre sur ce que je faisais là aujourd’hui, juste avant que je ne me retrouve coincée avec Aélis dans cet boite de conserve. J’avais pas envie qu’elle ne me prenne pour une folle qui passait voir un psy car elle était totalement instable. Ce n’était pas le cas, je n’étais pas instable, j’avais juste des problèmes d’insomnies et de l’angoisse mais c’est ce qu’elle aurait pu penser de moi. Je restai donc un peu évasive sur ma réponse. La jeune femme, elle m’avoua sans détour qu’elle était venue rencontrer son avocat. Avant même que je ne puisse émettre une hypothèse sur ce rendez-vous, elle ajouta qu’elle avait eu des soucis avec la justice mais qu’à présent tout était réglé. Peut-être avait-elle fait de la prison ? Ce qui expliquerait ses nombreux tatouages. J’avais vu à la télé que les membres de gang se tatouaient … Je me contentai de hocher la tête. De toute façon ce n’était pas mes affaites d’en savoir plus. Je savais que je ne pouvais tout simplement arrêter de parler et attendre que l’on vienne nous sortir de là. La jeune femme était bien trop angoissée pour que je la laisse seule avec ses pensées. Je lui demandais alors si je pouvais la questionner au sujet de ses tatouages. Peut-être que cela satisferait ma curiosité ? Quoi que je doute qu’elle me dise qu’elle faisait partie d’un gang. J’avais apparemment mis un sujet plaisant sur la table car la jeune femme me souris avant de s’empresser de me répondre.
 
« Ils sont vraiment beaux. » dis-je en observant les quelques un que je pouvais apercevoir.
 
La jeune femme m’en montra davantage. Certains n’étaient pas de mon goût mais objectivement ils étaient bien faits. Personnellement je n’oserais pas en porter autant sur moi, surtout en sachant qu’une fois sur la peau il était quand même assez difficile et cher de les enlever. Un tatouage c’était pour la vie. Elle pencha alors sa tête et me montra un oiseau dans sa nuque. Elle m’en expliqua la signification.
 
« Ce tatouage me parle. La liberté, c’est quelque chose d’important, quelque chose que l’on doit chérir. Des fois je rêverais de pouvoir être un oiseau pour être encore plus libre, libre de voyager à travers le monde. »
 
Je parlais plus à moi-même qu’à la jeune femme en réalité. Ce symbole était tellement proche de ce que je pouvais ressentir. Moi qui avait été si longtemps privée de liberté … Si elle avait fait de la prison, elle devait sans doute comprendre ce que j’avais vécu. Aélis me demanda si je voulais en savoir davantage. Timidement je détaillai son corps exposé tel une œuvre d’art.
 
« C’est une tortue-ninja ? » demandais-je amusée en regardant son bras. « Pourquoi tatouer ca ? Tu aimerais te cacher dans une carapace des fois ou bien te battre comme elles ? »
 
J’écouta sa réponse avec attention. Je trouvais que c’était incroyablement courageux de sa part de se tatouer de la sorte. Un petit, discret, pourquoi pas après tout. Mais là, on ne voyait que ca quand on la regardait. Son look atypique, si je peux dire, était quand même assez marquant.
 
« Tu n’as pas peur de le regretter un jour ? C’est comme une trace que tu vas garder à vie. Et puis quand tu seras vieille et toute fripée ca risque d’être beaucoup moins beau non ? »
 
 
ledger.
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(#)Sujet: Re: La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.  |   Lun 5 Mar - 11:57
La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.
Aélis et Kathelyn
Aélis n'avait remarqué encore aucun tatouage sur la peau de l'inconnue. Soit, ils étaient cachés, soit elle n'en avait pas. Quoi qu'il en soit, cela piquait un peu la curiosité de la garçonne. Elle avait d'ailleurs touché un point sensible visiblement. La liberté, cela avait l'air de plaire à Kate. Elle avait l'air de comprendre la signification, son sens presque divin. La liberté était un besoin primaire de l'homme. Sans doute le plus puissant. Privé de liberté, même les autres instincts de survie n'étaient pas suffisamment puissants pour raisonner l'Homme : il pouvait ne plus manger, ne plus avoir envie de chair, se laisser mourir même. Seules les personnes qui en avaient été privés pouvaient le comprendre. Kate semblait partie dans ses pensées. Elle ne comprenait pas le sens, elle le vivait. Que lui était-il arrivé ? Qui l'avait privé de cette liberté ? Cette question la piquait bien plus que celle concernant les tatouages. Finalement, cette inconnue arrivait à se rendre très intéressante. Aélis voulait désormais en savoir plus sur elle. C'était un excellent moyen pour lui faire oublier la cage métallique.

« On dirait que tu sais ce dont tu parles. Tu... Tu as déjà été privé de cette liberté ? Tu n'es pas obligée de répondre bien-sûr. Mais je suis curieuse. Je ne te jugerais pas. En aucun cas. »


Elle avait trop envie de savoir, mais la question pouvait être difficile, elle le savait. Elle essayait de la rassurer comme elle pouvait, la mettre en confiance. Pour cela, elle avait employé un ton doux. Elle faisait le maximum, elle ne pouvait pas plus. Elle ne pouvait pas la forcer à parler non plus. Elle espérait seulement.

« Non ! Aucun des deux ! C'est pas n'importe quelle tortue ninja, c'est Léonardo. C'est le meilleur de la bande. Je suis une fan. Et c'est mon préféré, j'aime son état d'esprit. Pour lui l'entrainement est important, la force de caractère se travaille tous les jours. Il a un gros mental et il est très fort. Il respecte les autres, prends soin d'eux. Il essaie de les guider dans le bon chemin. Je partage tout ça avec lui. Et il est le plus badass ! »


Sa peau était une toile. Elle était le support de tous ces dessins et elle les adorait tous. Jamais elle n'en avait regretté un seul. Une fois le premier fait, le reste était comme une drogue. A peine le dernier tatouage était fixé qu'elle pensait au prochain. Elle avait perdu le fil, mais s'en fichait. Ils font partie d'elle.

«« Non jamais, ils ne sont pas sur moi, ils sont moi. Sans eux je ne serais pas complète, il me manquerait quelque chose. Quand quelque chose se passe, je veux le mettre sur ma peau. Pour l'instant je suis entièremais je ne le resterais pas. Un jour, il faudra que je m'en tatoue d'autre, pour être à jour. Pour ce qui est de la vieillesse... »


Elle marqua une pause en souriant confiante.

« Je les entretiens, je leur remettrais des couleurs pour qu'ils restent beau. Et, regarde-moi, j'ai pas vraiment l'allure à grossir, à avoir la peau distendue. Je suis maigre, je le resterais. Et puis, c'est la vie finalement... Les souvenirs se modifient avec le temps, les tatouages aussi. Ca ne me fait pas peur. Tu en as toi ? »


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Kathelyn Parks
Kathelyn Parks
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La liberté est pour l’esprit ce que l’air est pour le corps.
Aélis et Kathelyn
L’atmosphère dans cette petite boite de conserve verrouillée à double-tour était devenue plus légère. J’avais tenté de faire la conversation à la jeune femme pour lui changer un peu les idées. J’avais bien vu que d’être enfermée ici ne l’a mettait mal à l’aise. Comme je ne pouvais pas faire grand-chose je l’avais interrogée sur elle, sur ses tatouages. Elle semblait contente de m’en parlait et lorsqu’elle me parla de liberté je ne pu comprendre que pleinement la signification de l’oiseau. Aélis avait dû apercevoir quelque chose dans mes propos car elle me question sur cette notion de liberté prise que je semblais bien connaitre. J’hésita à m’avancer dans mon histoire personnelle. C’était difficile pour moi d’en parler sans penser que la personne en face allait changer son opinion à mon égard. Je soufflai doucement et haussa les épaules.
 
« En quelque sorte. Disons que j’ai été longtemps un petit oiseau en cage et qu’il n’y a peu j’ai décidé d’aller contre tous ce que l’on m’avait inculqué pour voler de mes propres ailes. En dehors de cette cage. »
 
Je ne voulais pas lui raconter que je venais d’une secte religieuse où j’avais été élevée et où j’avais grandi sans connaitre autre chose. Je ne voulais pas qu’elle croit que j’étais devenue une fanatique religieuse qui allait lui retourner le cerveau à coups de prières … J’en avais vu des documentaires sur des gens comme ca et cela m’avait effrayé. Alors peut-être est-ce que ca allait aussi l’effrayer ? Je changeai de sujet pour la questionner sur ce que je pensais être une tortue-ninja. Elle m’en donna une réponse toute réfléchie. Puis une autre question me vint. Allait-elle regretter d’avoir grimé sa peau de cette façon là quand elle serait plus vieille ? N’avait-elle pas peur que ces tatouages perdent de leur beauté en même temps que la sienne ?
 
« Non jamais, ils ne sont pas sur moi, ils sont moi. Sans eux je ne serais pas complète, il me manquerait quelque chose. Quand quelque chose se passe, je veux le mettre sur ma peau. Pour l'instant je suis entière mais je ne le resterais pas. Un jour, il faudra que je m'en tatoue d'autre, pour être à jour. Pour ce qui est de la vieillesse... Je les entretiens, je leur remettrais des couleurs pour qu'ils restent beau. Et, regarde-moi, j'ai pas vraiment l'allure à grossir, à avoir la peau distendue. Je suis maigre, je le resterais. Et puis, c'est la vie finalement... Les souvenirs se modifient avec le temps, les tatouages aussi. Ca ne me fait pas peur. Tu en as toi ? »
 
Je l’avais écouté attentivement, essayant de me projeter dans un futur où elle ne serait plus toute jeune mais où ses tatouages n’auraient pas perdu leur éclat. J’avais toujours du mal à comprendre comment on pouvait recouvrir ainsi sa peau. Elle n’en avait pas qu’un en plus et pas des discrets. Je secouai la tête négativement avec un sourire.
 
« Non, mais ce que tu racontes là donnerait presque envie d’en faire ! »
 
Je laissai échapper un peu rire. C’est vrai que l’histoire avec l’oiseau m’avait marqué. Ne serait-ce pas copié son idée de penser à faire la même chose ? Cela perdait de son originalité quand même ? De toute manière je n’avais pas les moyens de me lancer dans de telles gravures.
 
« Tu travailles peut-être pour un salon de tatouages et tu essaies de me récupérer comme cliente ? Ah mais je comprends mieux tes grands discours du coup ! »
 
Je la taquinai. Avec un petit sourire amusé je l’a regarda. Moi qui avait des aprioris sur cette fille, maintenant, au fil de la conversation, elle me semblait tout autre. Aélis semblait être une fille d’une grande sensibilité. Ses tatouages et leurs significations le démontrait. Mais cela ne l’empêchait pas de faire parti tout de même d’un gang mafieux qui sait …
 
« Je travaille dans un snack sur la plage, en attendant de me faire de l’expérience et de me sentir prête à travailler dans un restau. C’est mon rêve, devenir cheffe. Mais j’en suis encore loin ! »
 
Je m’accrochai à cet objectif. Il représentait beaucoup dans ma vie. Lorsque je l’aurais atteint je savais que je me sentirais satisfaite de ce que j’avais accomplie. Il me faudrait trouver un autre but mais qu’importe, mon évasion aura servit à quelque chose. Car oui ce but était pour moi la façon de me dire que je n’avais pas échappé à mon passé pour rien.
 
ledger.
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