feeling your kiss on me, lips are made of ecstasy

joe ft. reid.

Son poing claqua violemment dans le mur, laissant au passage une belle trace de la rage qui s'était éprise de lui et s'était répandue dans chaque partie de son être. Heureusement pour lui, sa colocataire n'était pas présente à l'appart' ce soir, elle lui aurait carrément fait la morale si ça avait été le cas. Parce-que ce con avait été à deux doigts de se fracasser toutes les phalanges de la main droite et surtout parce-qu'il venait d'enfoncer sévèrement le mur de la pièce. Il referma l'écran de son ordinateur sur lui-même, sentant son sang bouillonné après toutes les saloperies qu'il venait de lire dans l'article de Nightmare. Il ne savait pas qui elle était, d'où elle venait, ni ce qu'elle cherchait exactement, mais cette putain d'enfoirée ne s'était clairement pas gênée pour balancer tout et n'importe quoi sur sa sœur et lui, allant même jusqu'à sous-entendre qu'ils entretenaient une relation incestueuse. Mais wtf ! S'en prendre à Kath était sûrement la pire des choses à faire avec lui, il avait un mal terrible à gérer ses émotions lorsque ça pouvait la toucher. En fait, il aurait même largement préféré que cet article soit consacré à lui de but en blanc, quitte à ce qu'on crache les pires choses sur son dos si ça impliquait que le nom de sa sœur ne soit jamais mentionné. Mais cette connasse en avait décidé autrement. Après avoir fait les cent pas, il s'était résolu à s'asseoir, essayant de se calmer comme il le pouvait. Il attrapa son portable ainsi qu'un petit bout de papier qui trainait dans la poche de son jean et qu'il avait précieusement gardé sur lui. Il déchiffra le numéro qui y était inscrit et commença à composer un message.

Reid Parks a écrit:

"Hey, c'est Reid. Je sais qu'il est tard mais... est-ce que t'es libre là tout de suite ? Je suis seul chez moi et j'avais ton numéro sous la main... tu peux passer si t'en as envie."

Il hésita une demie seconde puis se décida finalement à envoyer ce message, ne manquant pas d'y préciser son adresse. Il avait besoin de se détendre, genre vraiment. Parce-qu'il sentait qu'il était à deux doigts d'exploser à cause de cette histoire qui lui prenait vraiment la tête pour pas grand chose. Ce qu'il voulait là tout de suite, c'était penser à autre chose. Et Joe... il était persuadé qu'elle arriverait à le détendre, peut-être mieux que quiconque même. Alors, il avait arrêté de réfléchir un instant et avait enfin daigné la recontacter depuis la fois où il était venu en coup de vent dans sa boutique. Dieu savait que l'envie n'était pas ce qui avait manqué, mais disons qu'il n'avait jamais trouvé le moment opportun pour composer son numéro. Ce soir, il l'avait fait, avec une spontanéité plutôt étonnante. Et maintenant, il attendait, avec une anxiété qu'il avait du mal à dissimuler. Sûrement parce-qu'il espérait vraiment qu'elle choisisse de débarquer chez lui, quitte à ce qu'ils succombent à leurs envies les plus intimes.

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Je venais de recevoir enfin un sms de Reid. Il avait été long à la détente, je crois qu'il avait même prit la raison au pied de la lettre. Moi qui pensait avoir un message dans les heures qui suivaient, je m'étais foutrement trompée. Mais manifestement, ce soir il avait besoin de moi. À moins que mon cerveau ne me joue encore des tours, ça m'avait tout l'air d'être une invitation à la fornication tout ça. Et c'était loin de me déplaire. Même si je n'avais pas repris totalement mon poids de base, ces derniers temps ma balance affichait des chiffres en plus, ce qui me motivait et me redonnait un peu plus confiance en moi. Surtout depuis ma nuit passée avec Antey où j'ai repris goût à ce que j'aimais le plus ; le sexe. Mettant l'adresse de Reid sur mon gps, je ne prenais pas le temps de répondre à son invitation, le laissant poireauter jusqu'à se demander si j'allais réellement venir ou non. Mettant un jean ainsi qu'un simple top sans soutient-gorge, ayant terriblement la flemme d'en mettre un puisque j'étais déjà à moitié à poil dans mon lit à regarder une série, je descendis de mon bâtiment jusqu'à ma voiture pour me conduire chez ce bel étalon qui m'avait valu de longues heures de masturbation. Je frappe à sa porte, attendant adossée au mur juste face à la sonnette. « Salut beau gosse. » Je rentre dans son appartement à la seconde où il m'ouvre, sans lui laisser le temps d'en placer une. « J'espère que tu m'as faite venir pour une bonne raison. J'ai du couper ma série pour tes beaux yeux. » Et dans l'espoir de voir ta grosse courgette, entre parenthèse. Je me retourne vers lui après avoir regardé un quart de seconde l'état de son appartement, déposant mon regard sur le sien, un rictus sur le bord des lèvres. « T'as l'air tendu, j'me trompe? » Je lui demande, en m'approchant lentement de lui, sourcils froncés.

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Il avait les yeux rivés sur son portable, dans l’attente d’une réponse rapide de Joe. Mais il se rendit vite compte qu’il pouvait encore poireauter longtemps, voyant les minutes s’écouler devant ses yeux sans que rien n’apparaisse sur l’écran. Que dalle. Et ce néant, il l’interprétait un peu comme un « tu peux toujours aller te gratter coco ».  Bon, après tout, c’était lui qui avait merdé, il aurait très bien pu la rappeler le soir de leur dernière rencontre. Mais cet abruti et ses principes à deux balles ne l’avaient pas fait, et c’était entièrement de sa faute. De quoi rager quand même. Enfin bref, il saura désormais que Joe n’est pas une femme que l’on fait patienter. Il balança son portable un peu plus loin sur le canapé après s’être commandé une pizza, un peu frustré. Fallait bien qu’il trouve un autre moyen de calmer ses nerfs et la bouffe était sa deuxième option. Moins bien que Joe certes mais ça, il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même. Bref. Il fut néanmoins surpris d’entendre la sonnette résonner aussi rapidement, mais tant mieux pensa-t-il, il n’aurait pas à attendre quinze plombes pour manger au moins. Sûrement un livreur un peu plus fute-fute que les autres, qui n’avait pas fait neuf fois le tour du bâtiment avant de se rendre compte qu’il était déjà à la bonne adresse depuis un quart d’heure. Il se rua vers la porte, l’empoignant pour l’ouvrir et y découvrir Joe, adossée au mur, encore plus sexy que dans ses souvenirs. « Salut beau gosse. » Il esquissa un léger sourire, incapable de dissimuler sa surprise. Elle ne se fit pas prier pour entrer, prenant même les devants alors que Reid resta sur place pendant un moment, la main sur la porte. Porte qu’il finit par refermer derrière lui avant de rejoindre sexy Healy au milieu du salon. « J'espère que tu m'as faite venir pour une bonne raison. J'ai du couper ma série pour tes beaux yeux. » Son visage ne laissa bizarrement rien transparaître après les mots qu’elle prononça, trahissant un peu le fait qu’il était encore bien enragé par toute cette histoire d'article à la con. Puis, elle s’approcha et presque instinctivement, son corps se mit à frémir, sans qu’il ne puisse le contrôler. « T'as l'air tendu, j'me trompe? » Elle avait deviné. Et en même temps, c’était assez criant. Il cacha sa main amochée dans sa poche, baissant un instant les yeux avant de reposer son regard sur le sien, hochant négativement la tête pour confirmer ses doutes. « Hm, on pourrait aussi ne pas en parler. » Ajouta-t-il, en haussant les épaules, pas certain de vouloir engager une discussion dans le genre avec elle. « En fait, on pourrait juste ne pas parler du tout. » Il la regardait toujours avec cette même intensité, lui faisant comprendre ce qu’il voulait. Il avait envie d’elle, terriblement et ce, depuis un temps qui lui paraissait être une éternité maintenant. Alors sans plus attendre, il fit de nouveau un pas vers elle, plaquant ses lèvres contre les siennes tandis que sa main se fraya un chemin jusqu’à ses cheveux. Il avait l’impression de brûler de l’intérieur tellement qu’elle lui faisait de l’effet. La haine lui parcourait les veines et tout ce qu’il voulait là tout de suite, c’était l’utiliser à bon escient sur le corps de Joe. Manquait juste qu’elle ne le laisse faire...

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Reid n'avait pas l'air d'aller bien, tout du moins, il n'avait clairement pas la même expression du visage que lors de nos dernières retrouvailles. Ce qui pouvait être assez dommage d'ailleurs même si cet air renfrogné le rendait un peu plus sexy et attirant que d'habitude. M'approchant de lui, je ne m'attendais pas à une soirée confessions, ce n'était absolument pas ce que je visais en venant ici, mais bel et bien à quelque chose de plus sérieux et plus intense. Je fus alors légèrement étonnée lorsqu'il m'avouait de but en blanc que tout ce qu'il désirait n'était pas de la parole mais de l'acte, accompagnant ses dires avec un baiser qui venait de me retourner le ventre. Je n'allais certainement pas lui refuser ça depuis le temps où je voulais l'avoir entre mes cuisses. Je referme mes bras autour de ses épaules automatiquement afin de plus nous rapprocher et d'intensifier le baiser, brûlant d'envie d'arracher tous nos vêtements et qu'il me donne ce que je voulais depuis le début. Disons que depuis quelques jours, grâce à Antey, tous mes sens étaient revenus, mon goût pour ce que j'aimais faire avait refait surface et le sexe en faisait grandement partie. Je me recule d'un pas pour le regarder, mes yeux brillaient d'excitation alors que j'enlevais mon haut, dévoilant directement ma poitrine dénudée, je le jette plus loin avant de m'occuper de celui de mon amant, déposant une multitude de baisers sur son torse musclé, jusqu'à m'agenouiller pour commencer à déboutonner son jean pour le baisser lui et son boxer. Je le pousse contre le mur, une main sur son abdomen, l'autre sur son pénis que je caressais lentement avant de le mettre en bouche, débutant mes vas-et-viens les yeux fermés, m'extasiant de l'intérieur de le sentir aussi excité.

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Bien évidemment qu'il n'avait pas fait appel à Joe pour lui confier ses problèmes. Et il était persuadé qu'elle le savait aussi bien que lui. De toute façon, ce n'était pas son genre. Ça le serait encore moins avec elle. Et comme pour lui en assurer encore un peu plus, il se jeta sur ses lèvres sans prévenir, comme ça, les emprisonnant dans un baiser qui en disait long sur ce qu'il désirait lui faire. Il aurait très bien pu s'attendre à ce qu'elle le repousse et lui crache à la gueule, mais visiblement, ils étaient sur la même longueur d'onde ce soir. Tant mieux. Il sentit son corps entier réagir au contact de sa peau contre celle de Joe, allant des tambourinements de son cœur jusqu'aux frissons qui lui parcouraient l'échine et l'électrifiaient. Ses paupières finirent par se rouvrir au moment où elle rompit leur échange, ses yeux retrouvant automatiquement les siens un moment avant de se déposer sur son corps dénudé, prenant plaisir à le sonder. Il se laissa faire lorsqu'elle le débarrassa à son tour de son haut, levant les bras au passage pour l'aider. Sa respiration devint plus profonde, plus bruyante, un peu contre sa volonté, lorsqu'elle s'occupa de son pantalon, lui enlevant en deux temps trois mouvements pour finalement s'affairer à son boxer et son membre qui avait déjà réagi au bien qu'elle lui procurait. Son dos se plaqua lentement contre le mur sous l'action de sa main, sa tête se pencha un peu vers l'arrière tandis qu'il essaya d'étouffer quelques soupirs de plaisir qui tentaient de s'échapper d'entre ses lèvres. Sa main vint s'enfouir dans sa chevelure et ses yeux se perdirent sur elle, sentant l'excitation prendre un peu plus d'ampleur à chaque seconde. Il fit en sorte qu'elle remonte vers lui après quelques minutes, le regard aussi brûlant que la température de sa peau, échangeant leur position, elle contre le mur, lui contre elle. Et alors qu'il s'apprêtait enfin à se délecter de son corps, la sonnerie retentit, le coupant littéralement dans son élan. « Putain. » Souffla-t-il, sans doute frustré, même un peu énervé, remontant rapidement son jean encore à ses pieds sans prendre le temps de remettre un t-shirt. Ah bah oui... la pizza. Il se sentait sacrément con d'un coup. Il s'empressa d'aller ouvrir la porte, s'y mettant en travers pour ne pas offrir une quelconque vue au livreur. Il coupa court à l'échange, filant un billet au gars sans se soucier de récupérer la monnaie puis attrapa la boîte cartonnée sans s'éterniser avant de claquer la porte rapidement. Ce qui était fou c'était que la pizza, là maintenant, elle lui donnait bien moins envie que le corps de Joe. Dans tous les cas, ça pouvait attendre. Il la balança sur la table et se rua de nouveau vers la jeune femme. « Désolé. » Dit-il simplement, souriant faiblement. Néanmoins, il ne se démonta pas, attrapant la main de Healy pour l'emmener dans sa chambre, la laissant s'allonger sur son lit tandis qu'il se glissa au-dessus d'elle avec une envie qui n'était clairement pas redescendue. Très vite, ses lèvres se pressèrent contre son cou avant de descendre lentement vers le bas de son corps, s'attardant un moment sur sa poitrine puis dérapant jusque son bas ventre, là où ses mains vinrent défaire avec habilité le bouton de son jean pour le faire glisser le long de ses jambes. Il la débarrassa finalement du dernier bout de tissu qu'elle portait encore, sa bouche frôlant l'intérieur de ses cuisses qu'il écarta un brin plus, pour lui permettre de venir presser ses lèvres contre la partie la plus sensible de son corps, une véritable tempête se déferlant en lui au fur et à mesure qu'il ressentait le corps de Joe s'abandonnant à lui.