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 don't stand so close to me / léo

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(#)Sujet: Re: don't stand so close to me / léo  |   Ven 17 Aoû - 1:02

léo and jade

don't stand so close to me


Il était peut-être sous l'influence de narcotique fort pour lui éviter de souffrir, mais il était toujours présent sur cette terre. Il réussissait toujours à te faire rire même après avoir passé trop d'heure sous le scalpel. Même après avoir reçu une balle pour toi. T'es pas un infirme, t'es un idiot. Ta façon bien maladroite de le remercier d'avoir sauvé ta vie paumée. Peut-être que ça aurait été mieux qu'elle se termine dans ce resto. Peut-être que ce gosse aurait été mieux s'il mourrait avant d'avoir une chance de te laisser gâcher sa vie. Peut-être que Léo aurait trouvé une femme bien plus à la hauteur que toi pour être la mère de ses futurs enfants. Tu avais entendue son speech, tu connaissais ses rêves bien différent des tiens qui ne consiste qu'à voir le jour suivant.
Tu n'oses pas rire quand il t'avoue trop affecté par sa médication. Tu veux surtout lui éviter la douleur que la contraction de ses muscle engendrait s'il le faisait à son tour. Chanceux. Un simple mot que tu lui lances sans gêne. Il sait bien que tu aimerais bien être à sa place juste pour engourdir ta cervelle, juste pour faire pause sur cette réalité qui commence à te faire bien peur.
Tu recules d'un pas et laisse tomber sa main quand le médecin prend la parole. Comme si la proximité entre toi et Léo changeait quelque chose sur ses mouvements. Ton regard croise celui du médecin que tu n'aimes toujours pas vraiment et même s'il venait de sauvé ton ami. Il t'avait menti et la rancune coule dans tes veine bien plus intensément que la médication de Léo dans les siennes. Lui aussi, tu lui en voulait encore, mais il avait droit à un répit puisque c'était pour toi qu'il était dans ce lit. Du moins, à cause de toi.
Alors qu'il mentionne ton existence, tu laisses un rire sarcastique sortir cette fois-ci, c'était plus fort que toi et s'il riait c'était à cause de ses paroles pas ta réaction. J'ai besoin de personne pour pourrir ma vie, je le fais bien seule. Tu lui réponds presque tôt fièrement, mais c'était trop vrai, après tout tu étais encore enceinte de son enfant que tu n'étais certaine de vouloir alors que le temps s'écoulait rapidement.
Tu restes bien heureuse qu'il accepte de t'avoir comme compagne pour la nuit, même si elle serait bien différente que celle que vous avez l'habitude de partager. Tu écoutes le médecin attentivement t'expliquer comment faire même si tu es experte pour t'injecté des substances. Cette fois-ci c'était la vie de quelqu'un d'autre qui était en jeu, c'était important de bien le faire. Il installe pour toi un lit dans cette salle bien déprimante. Tu doutes que tu dormiras aussi bien que dans les ruelles que tu connais si bien, mais tu n'avais pas l'intention de te reposer, tu étais-là pour soutenir Léo. Oui, ça ne fera pas bien changement que tes habitudes au fond! Une remarque complètement fausse puisque tu dois être la plus difficile à vivre entre vous deux. Tu avais pris soin de gens dans la rue entrain de se sevrer ou des gens qui avait trop consommés, tu assumes que cette nuit de douleur sera moins complexe alors que le médecin vous quitte. Dans le pire des cas, tu appelleras ce docteur que tu ne portes pas du tout dans ton corps. Le lit est prêt et le docteur parti, vos mains se retrouvent trop vite pour deux personnes qui s'évitent comme la peste. Ses mots sont trop doux puisqu'il ne devrait pas s'ennuyer de toi, tu voudrais qu'il t'ai oublié, mais sept jours c'est pas assez pour laisser partir quelqu'un. Tu le sais parce qu'il reste au centre de tes pensées alors que tu es celle qui voudrait que votre relation se termine. Moi aussi... Tu lui avoues en faisait tourner ta tête de gauche à droite comme si cette négation banalisait cette vérité qui t'habite haut et fort. Installée dans ce lit près de lui, la fatigue commence à te retrouver maintenant que l'adrénaline peut redescendre en toi. Une nausée l'accompagne. Tu dois être vraiment crevée, ça te fait toujours ça quand tu passes trop de jours sans dormir. Dis pas des choses comme ça. J'aime pas. Il plaisantait surement sous l'effet de la morphine, mais elle semblait avoir laissé tombé un masque qu'il portait pour se protéger. Tu voyais cela pratiquement comme une confession. Comme quoi il ne te laisserait pas partir si facilement. Tu ne veux plus vraiment partir maintenant, même si ça serait la décision la plus sage quand il reprendra des forces. Tu dois te reposer. Tu prends la main qu'il avait passé sur ton visage pour la déposer sur son abdomen. Serrant toujours l'autre dans ta main. Je m'en vais nulle part. Dors. Ta main nouée à la sienne le rassurait peut-être même durant cette nuit douloureuse. Le médecin t'avait laissé une horaire fixe à suivre pour sa médication pour ne pas lui en donner trop et compliquer la situation. Tu te retiens de lui demander qu'est-ce que le médecin avait insinué par ils l'ont eu. Tu lui demanderais plus tard, bien certaine que tu n'aimerais pas sa réponse, c'est pas le temps de se fâcher, il n'est pas conscient de ses paroles.
@Léo P. Mills  
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(#)Sujet: Re: don't stand so close to me / léo  |   Ven 24 Aoû - 9:36

jade and léo

don't stand so close to me


J'étais dans un état complètement comateux. J'avais l'impression de ne plus sentir vraiment mon corps. Je le sentais sans le sentir. La morphine faisait ça. Elle m'aidait
à ne pas trop avoir mal à l'abdomen. Je ressentais plus une gêne à l'heure actuelle, et je me mettais à dire n'importe quoi à Jade. Je me sentais mieux car elle était près de moi. J'avais trop souffert cette semaine séparée d'elle, ça par contre je le ressentais. La morphine n'allait pas jusqu'à calmer mes ressentis. Je ressentais qu'elle m'avait manqué, je ressentais que je la voulais près de moi. Est-ce que ça allait durer? Je ne pensais pas. Je me doutais qu'à la seconde où j'irais mieux elle s'en irait de nouveau. Elle était persuadée qu'elle n'était pas faite pour moi et ça je le savais très bien. Pourtant moi, je n'étais pas du tout du même avis qu'elle. Egoïstement, je la voulais pour moi tout seul. Egoïstement, j'aurais voulu qu'elle change d'avis et qu'elle décide de vivre avec moi. Egoïstement, j'aurais voulu qu'on évolue ensemble. J'avais trop vécu de relations à échec pour en vivre une troisième. C'était pourtant ce qui allait arriver,, c'était certain. Je finissais par me dire que j'étais foutu, destiné à aimer des femmes qui s'en iraient ensuite. Même Mackenzie était partie... Et Nessa était morte. Le monde ne voulait pas que je puisse recevoir l'amour de quelqu'un. Même mes propres parents avaient fuis. C'était sans fin. J'étais destiné à être seul. Je me débrouille bien, seul, ce n'est pas la question. C'est plutôt comme une malédiction.
Elle me demande si elle peut rester et évidemment je ne vais pas refuser. Je voulais profiter de sa présence le plus possible. Pourtant, je la préviens : je vais être insupportable. Dès que la morphine ne fera plus effet j'hurlerais, c'était certain. Ce n'était pas une nuit acceptable pour une femme que j'aimais et d'autant plus une femme... enceinte. Mais elle se fit installer un lit improvisé près de moi. On ne lui refuse rien, de toute façon. Le doc s'en va et je profite pour me laisser aller, caresser son visage et lui dire des choses que la morphine me fait dire. Evidemment, elle n'y réponds même pas. Elle me repose la main de manière plus agréable pour moi et m'ordonne de dormir, alors qu'elle serre toujours ma main. Je roule les yeux et je les ferme doucement. Je sais que ça ne dura pas longtemps.
En effet, j'avais l'impression d'avoir juste cligné des yeux que la douleur était là. Je ne pouvais pas me retenir de pousser un cri, dans le silence de la pièce et de me tordre -ce qui me faisait d'autant plus mal. putin! hurlais-je sous l'effet de la douleur. Je ne sais pas si je l'avais réveillé en sursaut ou si elle n'avait pas eu le temps de s'endormir mais Jade cherchait déjà à me refiler de la morphine. Enfin, sauf si j'hallucinais. J'avais tellement mal que je voyais flou. jade je t'en supplie fis-je alors en lâchant des râles de douleur, lançant ma tête en arrière. J'essayais de contenir mes cris mais c'était tellement douloureux. Je relevais mon tee shirt et c'était du sang. Du sang partout. C'était normal, il fallait juste changer le pansement. J'avais tellement mal que je pensais que je dégoulinais alors que c'était juste un pansement à changer. appelle le doc exagérais-je alors qu'elle sortais un pansement tout neuf. noon ne le fais pas je ne veux pas que tu endures ça et je sentais la morphine passer dans mes veines. C'tait électrisant. D'un coup, mes muscles furent figés. Je ne bougeais plus. La douleur était redescendue tellement vite que mon cerveau avait du mal à le comprendre et à s'adapter. Je restais en "beug" un petit moment alors que Jade changeait mon pansement. je suis désolé finis-je par dire me rendant compte que mon récent état de folie. c'est pour ça que je ne voulais pas que tu restes seule avec moi.. ça va me rendre dingue quelques jours encore avant que je puisse gérer ça j'aimais surtout pas du tout qu'elle me voit ainsi vulnérable. Je voulais qu'elle me pense indestructible, qu'elle se sente en sécurité quand j'étais là parce qu'elle ne m'aurais jamais vu souffrir ni ne plus savoir agir. Ce qui était le cas, là. Ce sont mes hommes qui géraient le business en attendant. Même les décisions étaient difficiles à prendre là tout de suite. J'aurais du mal à me rendormir, maintenant. Je regardais Jade qui se redressait après avoir fini mon pansement. Je voyais son petit bidon que j'avais remarqué dans ce restaurant avant de me faire tirer dessus et la question qui était demeuré sans réponse. tu ne m'as pas répondu. lui fis-je alors. pourquoi? lui demandais-je sans mentionner le sujet du pourquoi. C'était logique dans mon état qu'elle saurait de quoi je parlais. Pourquoi n'avait-elle pas avorter comme elle me l'avait dit? C'était ça, la question. Je savais qu'elle ne l'avait pas fait. Il était sûrement trop tard pour le faire, maintenant. Le voulait-elle, finalement? Ou allait-elle le tuer à la naissance? Qu'avait-elle derrière la tête? je pensais que tu t'en serais débarrassé... enfin je m'étais fais à l'idée. fis-je alors. J'étais complètement pété à l'heure qu'il était. je n'ai pas arrêté de m'insulter pour ce que je t'ai fais. Je ne me pardonne pas moi-même. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Tout ce que tu m'as dis... tu avais raison. quelqu'un qui t'aime ne t'aurait jamais fais ça. pourtant, moi... faut pas croire que j'étais assez défoncé pour lui dire les mots. je ne voulais pas faire comme mes parents. je... je n'ai pas d'excuses. Tu as raison de me détester après ça. Je le mérite. lui fis-je alors. Je tournais le regard vers le bout de la pièce et je me rendais compte de mon état. Je voyais Nessa assise, là bas, à l'autre bout de la pièce. Nessa, mon premier amour qui a été assassiné. Une larme coulait sur ma joue. C'est mon destin, hein, c'est ça Nessa? fis-je en lui parlant à elle. même toi tu es partie... mais je t'ai vengé Nessa, je t'ai vengé. balbutiais-je à moitié les yeux ouverts. Je voyais flou à nouveau. il me faut... du sucre... Jade... fis-je alors. Mon cerveau réagissait. Je perdais connaissance parce que j'étais en hypoglycémie. Je ne veux pas que tu endures ça Jade appelle le doc... la suppliais-je encore. Je prenais le sucre et je m'endormais presque instantanément. La nuit allait être longue pour elle.
Je ne faisais ma nouvelle crise qu'au matin, je le voyais à la lumière du jour. Le doc ne revenait pas avant l'heure prévue. vous avez tenu bon, bravo fit-il à Jade, je l'entendais. Il s'approchait et vérifiait mon état. J'allais me réveiller, je le sentais. il va falloir que tu manges, boss. J'ai ramené pour mademoiselle aussi. J'entendais un sac, sûrement ce fameux petit déjeuner qu'il avait acheté en venant ici. c'était la pire nuit, ça ira de mieux en mieux. Déjà cette nuit il ne devrait se réveiller que pour sa dose du matin. La plaie a déjà bien réagit. Bien pour le pansement. j'entendais tout et j'avais du mal à ouvrir les yeux. Quand c'était fait, le doc était face à moi. Je me sentais mieux, c'est vrai. J'ouvrais la main sur mon petit déjeuner. on va te faire rentrer chez toi. Tu auras des visites médicales dans la journée et une la nuit. Tu seras mieux chez toi, mêe immobile. et mademoiselle sera plus confortablement installé elle vit dans la rue d'habitude avais-je envie de répondre mais je ne le fis pas. Elle était restée cette nuit mais s'en irait sûrement maintenant. Je mangeais alors doucement. J'étais silencieux. Sans doute trop silencieux.

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(#)Sujet: Re: don't stand so close to me / léo  |   Dim 26 Aoû - 1:19

léo and jade

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Son honnêteté lui venait de la morphine, tu le savais trop bien, mais en même temps jamais sous n'importe quelle drogue tu aurais été capable de t'ouvrir si facilement à lui. Tu sais depuis votre rencontre qu'il est trop bon pour toi. Trop bon pour n'importe qui d'ailleurs. Son coeur est si grand et cette blessure en était la preuve. Installée dans le lit à ses côtés, sa santé te concernait trop pour que tu te reposes toi aussi. La nuit serait difficile et même s'il avait accès à de la médication pour adoucir le mal qui l'habite, tu voyais dans chacun de ses souffles la souffrance qu'ils lui procuraient. Malheureusement, aucune machine ne pouvait respirer pour lui et le garder complètement immobile. Ta main était resté dans la sienne aussi longtemps qu'il l'avait tenu. Tu avais somnolé longtemps, restant un peu sur terre pour resté à ses côtés. La journée avait été épuisante, mais tu te reposerais quand il aura pris des forces. C'était la moindre des choses après tout, il était dans ce lit à cause de toi. Il t'avait tout de même surpris après quelques heures dans le silence en criant de douleur. Ton coeur avait accéléré avec le tien, mais tu restais calme. Loin d'être infirmière, tu devais te concentrer sur ce que tu faisais alors qu'il gérait du mieux qu'il pouvait la douleur.
N'écoutant pas vraiment ton Léo te supplier d'appeler le médecin, tu parviens à lui injecté ce qu'il a besoin. Si on attend le médecin, tu vas souffrir longtemps pour rien Léo. Pardon. Tu t'excuses de faire à ta tête, mais c'est pour son bien. L'adrénaline avait monté en toi à la vue de tout son sang. Tu devais simplement changer de pansement. Tu en avais conscience le doc te l'avait bien dit. Tu n'avouerais
pas à ton ami qui se sent déjà bien mal de t'infliger tout ça à quel point c'et difficile de regarder tout ce sang. Peut-être que ça te rappelle trop de souvenir malheureux ou alors ça te force à contempler la mort d'un oeil différent, mais derrière le calme que tu dégages se cache tes angoisses. Arrête de t'excuser, tu m'as sauvé la vie, je peux bien t'aider merde! Tu t'étais redressé pour te remettre à ses côtés. T'assoyant près de lui, c'était difficile de l'oublié en étant si proche. Une partie de toi voulait clairement pas le laisser derrière. Être seule avec lui te rendait plus vulnérable que tu ne le laisse paraître.
Toi qui croyait que la drogue le ferait divaguer assez pour oublié le temps d'une nuit que tu étais enceinte. Tu avais vu son regard se poser sur ton ventre et si son sang installait un malaise en toi, celui-ci était bien plus grand. Ça parait déjà à ce point? Ta voix sonnait peut-être plus en colère que tu ne l'étais vraiment. Tu étais bien terrifié du jour où tu ne verrais plus tes propres orteils. Fallait que tu lui répondes ce soir, aucune balle allait t'en sauver. Soupirant, tu retournes à ton petit lit improviser. L'honnêteté c'est pas ton fort, surtout autour de lui qui réveille en toi des sentiments que tu aimerais fuir. J'étais terrifiée. Le jour du supposé avortement, c'était la peur qui t'avait fait fuir. Tu hausses les épaules. Le pourquoi t'étais toujours inconnu. Chaque jour était un perpétuel conflit avec toi-même pour le futur de ce gamin. Tu ne sais pas comment prendre soin de toi-même, comment pouvais-tu penser planifier un avenir pour un autre être humain.
Il avait repris la parole, t'empêchant de donner d'ampleur explication, mais ça t'arrangeait un peu de devoir être silencieuse pour une fois. Ses mots brisaient malgré tout ton coeur. Ses gestes t'avaient fait beaucoup de mal, avoir su dès le début, peut-être serais-tu déjà débarrasser de ce bébé. Avoir su en même temps que lui, tu aurais peut-être voulu de son opinion, mais il t'a trahi, cherchant à te forcer à devenir mère. Prenant de tes mains le contrôle de ton corps que tu ne comprenais plus vraiment aujourd'hui. Arrêtes de t'excuser, je t'en veux plus. Un mensonge blanc, mais il avait besoin de l'entendre pour se reposer. Lui qui semblait encore se torturer pour tout ce que la vie t'infligeait en partie à cause de ses cachoteries. Tu sais qu'il cherchait à te protéger le plus maladroitement qui soit, mais quand même.
La suite était plus fracassante que le reste. L'entendre parler à cette femme qu'il a tant aimé. Tu connais si peu d'elle. Trop peu pour qu'elle ne soit rien pour lui. Surement la source de son instabilité sentimental. Comment s'attacher quand on a tout perdu déjà? Tu as si peur de souffrir que tu t'ouvres à personne. Léo avait eu ce courage et avait tout perdu. C'était logique qu'il s'attache à ce bébé à un point d'en faire des folies. Silencieuse, tu ne savais pas comment réagir devant ses hallucinations. Trop d'émotions t'avaient envahies en moins de vingt-quatre heures. Tu avais figé jusqu'à ce qu'il te par le directement. Lui donnant le sucre qu'il avait besoin pour retourner dans le confort que le sommeil apporte partout avec lui. Je vais l'appeler dans cinq minutes si tu n'es pas calmé. Tu n'étais pas certaine qu'il ait entendu ta voix qu'il était repartie au pays des rêves. Tu avais réussi à dormir de ton côté quelques heures après que ton coeur ait cessé ses palpitations. Revoyant Léo sous un angle que tu ne le connaissais pas dans ta tête. Il regretterait surement tout ce qu'il t'avait balancé quand il en prendrait conscience.
Debout avant que le médecin arrive, tu voyais dans les mouvements de Léo que la douleur reprenait des siennes. Prête à refaire les procédures de la nuit précédente pourtant quelqu'un de qualifié prenait la relève. Tu restes silencieuse quand cet homme parle. Tu ne l'apprécies pas vraiment et tu veux pas lui dire de connerie. Ton silence fait preuve de plus de politesse que tu ne sais en faire au fond. Tu voulais t'assurer que tu n'avais rien fait de mal en son absence et ses mots semblaient confirmer que tes tâches avaient été bien fait. Tu grimaces un peu quand il mentionne ce déjeuner. Généralement, c'est le matin que ton abdomen fait des siennes maintenant, même si tu as fait le nourriture te répugne. Tout ce que tu voudrais c'est du café qu'on déconseille trop bien aux futurs mamans. Merci... Le seul mot que tu diras à ce docteur pour ce déjeuner, mais aussi pour avoir sauvé Léo. Si ce n'était pas de lui, il serait sans doute mort pour toi alors que ta vie ne vaut pas la peine d'être sauvée.
Le docteur qui fait ce qu'il a à faire ne porte plus vraiment attention à Léo et toi alors qu'il se met à manger. Tu devrais faire la même chose, ton dernier repas remonte à trop loin. C'est mauvais pour toi, alors sans doute que pour le bébé aussi. Une partie de toi veut partir aussi, tu sens que tu n'as plus ta place ici. Ta place est nulle part, alors jamais tu te sens vraiment chez toi. Je peux manger avec toi? Tu t'assoies aux côtés de Léo. Et imites ses actions pour remplir ton estomac qui semble mécontent du choix du médecin au resto. C'est dégoûtant. Pour une fille de la rue, tu étais bien difficile niveau gastronomie. Au fond, tu essayais de parler de n'importe quoi pour repousser ton départ inévitable. C'est mieux pour lui et certainement plus simple pour toi de continuer à le fuir. Tu sais comment tu vas rentrer? Je peux t'aider, mais je ne resterai pas. Tu as besoin de repos. Ta présence n'est jamais reposante au fond, tu le sais, mais tu cherches surtout un prétexte pour repartir loin de celui que tu aimes. Tu veux l'aider pas simplement parce que tu lui es redevante, mais parce que tu t'ennuies trop de sa présence.
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(#)Sujet: Re: don't stand so close to me / léo  |   Dim 26 Aoû - 15:10

jade and léo

don't stand so close to me


La nuit avait été rude. Ce n'est pas comme si j'avais prévenu, faut dire. J'aimais le fait que Jade était à mes côtés, ce n'était pas tant ça. Elle me manquait depuis une semaine où elle avait fuit et l'avoir à mes côtés était comme reprendre de l'oxygène après avoir été noyé. Pourtant, je n'aimais pas qu'elle me voit dans cet état, qu'elle ait à agir d'elle même pour ma morphine, mon pansement... Elle s'en occupait comme une vraie chef. Je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'elle m'était précieuse, que je ne saurais pas faire grand chose sans elle malgré tout, et que je l'aimais simplement. Heureusement, la morphine ne faisait pas assez effet quand je le pensais, ce qui m'empêchait de le dire à voix haute. Je la priais pourtant d'appeler le docteur, alors que j'étais en pleine crise. Evidemment, elle me rétorquait de me taire. Elle savait ce qu'elle faisait. J'avais l'impression qu'elle l'avait déjà fait, d'ailleurs. Dans les vappes, je finissais par la laisser faire et à m'endormir. J'oubliais rapidement que j'avais eu cette petite hallucination. Il m'arrivait souvent de rêver de Nessa. Elle était morte et avait été mon premier amour. Néanmoins, je savais très clairement que j'aimais Jade de manière... différente et étrangement plus forte. Il ne changeait pas que Nessa occupait toujours une partie de mon coeur.
Entre deux, j'avais tout de même profiter pour parler de son ventre. Je le voyais, moi, parce que je le savais. Ce bidon qui m'avait fait faire des choses impardonnables. Elle me lâchait qu'elle ne m'en voulait plus mais j'étais sûr qu'elle me le disait pour me faire taire. Elle m'en voulait toujours et je le savais très bien. Je levais les épaules. je le vois parce que je le sais. mais non ça se voit pas énormément. ça fait nana qui sort de macdo quoi. lui dis-je alors sincèrement. C'était vrai. Mais ça avait été assez pour que je comprenne qu'elle ne l'avait pas fait et je voulais savoir pourquoi. Je lui demandais sans retenue. Elle me répondait qu'elle avait eu peur. Je trouvais cette réponse étrange. J'en plissais les yeux. Je ne cherchais pas à creuser plus profond dans cette histoire car je savais qu'elle changerait de sujet, qu'elle cherchait à esquiver le sujet. Je me rendormais rapidement.
Le lendemain, le doc nous amenait le petit déjeuner, validait le travail de Jade de cette nuit et s'exécuta. Je mangeais aussi, j'avais faim. Malgré tout, chaque respiration me faisait un mal de chien. Elle s'approchait pour me demander si elle pouvait manger là. Je la regardais, les sourcils froncés. bah évidemment la question c'est pourquoi tu me demandes lui fis-je alors. Elle râla du petit déjeuner. Cela m'arracha un petit sourire qui... qui me faisait du bien. Je me rendais compte qu'elle avait un effet vraiment unique sur moi et surtout que sa présence me faisait.. du bien. Je lui fis signe du nez la direction de mon téléphone. commande toi un petit déjeuner si tu veux. lui dis-je alors. je vais manger ça. j'ai l'impression de pas avoir mangé depuis dix ans. dis-je alors. faut dire, l'avoir avec moi me faisait reprendre de la vie aussi. J'avais fais le minimum depuis qu'elle avait fui. Puis, elle me demandait comment j'allais rentrer. Qu'elle pourrait m'y aider mais qu'elle s'en irait après ça. Je fronçais à nouveau les sourcils. ça faisait du mal, là. Plus la blessure mais l'intérieur, autre part. je me repose bien mieux quand tu es là. lui dis-je alors. Je soupirais puis grimaçais d'avoir soupirer. Idiot ça fait mal. tu peux simplement me dire que tu veux t'en aller. dis-je alors sans la regarder. je n'aurais pas de mal à trouver quelqu'un d'autre pour s'occuper de moi lâchais-je alors. Je le sentais. La tristesse, la colère, que j'avais adopté pendant toute une semaine et qui s'était calmé avec son retour... trop court. Qu'est-ce que j'avais osé penser? Je n'avais pas réfléchi, en fait, parce qu'évidemment que je me serais avoué qu'elle s'en irait à peine cette affaire réglée. Enfin elle était loin d'être réglée, j'étais loin d'être remis. Le doc sortait une chaise roulante pour que je m'y installe. Je galérais évidemment et quand Jade fit un pas vers moi. ça va aller l'arrêtais-je alors que le doc venait m'aider à sa place. Enfin assis sur la chaise, non sans pas mal de souffrances, je levais mon regard sur elle. J'essayais d'imprimer cette image dans ma tête, m'apprêtant à ne pas la voir pendant un temps x qu'elle choisirait. Peut-être toujours. je ne t'oblige pas à m'accompagner. je ne veux pas que tu le fasses juste parce que ça me ferait plaisir et que tu te forces plus qu'autre chose. Si tu ne veux pas être près de moi alors vas t-en. c'est fou le pouvoir du doc à s'effacer. J'avais toujours admiré ça chez lui. il en avait vu des situations avec moi, et pourtant je pourrais ne même pas me rappeler qu'il était là. Un de mes gars sortait de nul part avec des clefs de voiture adaptée je suppose. prêt, boss? elle vient avec nous? je tournais alors la tête vers Jade, c'était à elle de répondre, aussi étrange que ça puisse être pour mon gars notamment qui a l'habitude que je décide pour les autres. Il venait s'apprêter à me pousser jusque la voiture dehors, attendant la réponse de celle que j'aimais et qui voulait fuir encore.

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(#)Sujet: Re: don't stand so close to me / léo  |   Lun 27 Aoû - 1:43

léo and jade

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Tu te refermes si facilement. Trop facilement que tu dois en devenir prévisible. Léo devait connaître la routine que ton coeur vivait par coeur. Personne ne peut lire les traits de ton visage, mais ton regard ne cache rien à cet homme. Pourtant, tu essaies bien de tout lui cacher. D'avoir l'air indifférente à ses émotions qui te crient de retrouver la chaleur de ses bras. Même si jamais tu ne te l'aies vraiment approprié.
Tu étais resté vague dans ta réponse quand il aborda ta grossesse. Au fond, c'était une façon pour toi de garder tes émotions loin des siennes. Lui dire qu'il mérite mieux que toi, tu sais que ça le pousserait simplement à te prouver le contraire. Sous l'effet de la morphine, il t'avait pratiquement avouer qu'il t'aimait encore. Ça semblait si facile d'écouter son coeur pour lui parfois. Mettre des mots sur ce qui t'envahi te semble infaisable. Tu figes devant l'inconfort toi qui joue si bien au dur à cuire. Tu roules les yeux aux ciels quand il mentionnes ton abdomen. Tu hais chaque jour les changements que tu aperçois dans ton corps. Tu réussis à t'en sortir depuis si longtemps dans les rues en partie à cause de ton apparences. Aucun homme ne posera son regard sur toi quand ton ventre prendra de l'ampleur. Tu devrais trouver une autre façon de faire un peu de fric. Je sais, je suis répugnante. Attends de voir la suite que tu aurais voulu ajouter, mais tu ne veux pas qu'il la voit. La suite, elle doit être loin de lui. Tu n'as toujours pas choisit ce que tu ferais avec cette avenir qui t'attend, mais donner ce bébé en adoption tuerait sans doute Léo surtout s'il voyait le reste de la grossesse. Six mois semblent être une durée raisonnable pour passer à autre chose. Faut juste que tu t'éclipses maintenant,. Tu le fais si bien quand quelque chose te déplait. Pourtant même s'il t'a blessé, même si tu lui redonnera pas très facilement ta confiance,  Léo est loin de te rendre indifférente. L'évité sera bien plus difficile sur ton moral maintenant que tu le sais si vulnérable. Tu te détestes déjà de lui faire de la peine, maintenant sa convalescence lui rappellerait ton visage puisque cette balle, il l'a prise pour toi. Merci. Je te suis redevante. Même si tu aimerais mieux ne pas l'être, avant de t'installer à côté de lui pour manger.
Ce n'était pas dans tes habitudes de demander sa permission avant de faire quoi que ce soit. Surtout autour de lui qui connaissait tous tes défauts. Tu lui tends ton repas quand il te propose de commander ce que tu veux. Tu avais envie de rien, alors tu ne prends pas la peine d'aller chercher son téléphone. Une partie de toi nie ce qui se développe dans ton corps si bien. Mais autour de lui, c'est compliqué d'oublié qu'il te l'a cacher si longtemps. Tu ris à son commentaire, son dernier repas remontait à bien loin quand tu y pensais. Tu avais l'habitude de manger comme un ogre, mais maintenant que tu devrais manger pour deux, tous ses hormones en toi se battent coupe ton appétit toujours surprenante pour ta petite taille. Étrangement maintenant, tu prends du poids. Si Léo le voyait, c'était confirmé alors que tu souhaitais en silence que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve parfois. Tu soupires longuement quand il te parles que tu n'avais qu'à le dire que tu voulais partir. Surtout quand il précise qu'il trouverait quelqu'un pour prendre soin de lui facilement. Il devait de te dire que tout allait mieux en ta présence, mais tu l'avais déjà effacer de ta mémoire pour laisser la colère toujours en toi renaître. Tu te relèves pour mettre de l'espace entre vous. Au fond, tu devrais être heureuse qu'il puisse te remplacer si rapidement. La jalousie, tu allais devoir l'accepter si tu veux fuir. Toi aussi, tu finirais par le laisser derrière si tu arrêtais de le croiser et peut-être que la jalousie s'estomperait doucement.
C'était l'heure pour lui de rentrer, le doc amène une chaise roulante. Pour une fois que tu allais mettre ton égo de côté, l'aider et même le suivre jusqu'à chez lui, son ton et ses mots te donnaient envie de lui donner raison. Il ouvrait grandement la porte pour que tu partes. Tu avais même l'impression qu'il le voulait. Le fuir serait donc plus simple si tu partais en laissant les choses sur cette note. Un des mecs qui travaille pour lui débarque prêt à le ramener. La bal était dans ton camp. Léo te laissait choisir pour toi. Jamais tu ne faisais rien pour personne si tu en avais pas envie d'ailleurs. Pour lui, tu aurais fait des efforts, mais il pouvait te remplacer si rapidement. Ton regard se pose sur l'ami de Léo, c'était plus facile de t'adresser à lui. Non. J'ai autre chose à faire. Léo doit voir la jalousie dans tes yeux depuis tout à l'heure. Il doit comprendre combien tu veux être loin, il te connait trop bien. Il faut que tu mettes de la distance entre vous. Qu'il oublie à quel point tu es une tête de mule. J'espère que tu iras mieux rapidement. Tes mots s'adressait à ton mac préféré, mais tu évitais de le regarder. Tu marchais déjà vers la sortie, tu avais besoin d'air. Partir loin de lui continuer de nier ce que la vie de réserve. Pensant déjà à un moyen de faire un peu d'argent pour mettre la main sur ces drogues qui te manquent encore. Après tout, il t'avait avoué qu'il avait redonner la permission à ses hommes de te vendre ce que tu voulais. Tes folies pouvaient enfin recommencer.
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Benjamin Lewis
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(#)Sujet: Re: don't stand so close to me / léo  |   Lun 27 Aoû - 9:24

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Elle me sortait par les trous de nez là. Je ne sais pas si c'est la morphine qui décuplait cette sensation ou si c'est le fait de pas m'y être préparé qui faisait ça. Je savais très bien qu'elle voulait s'en aller, je savais qu'elle voulait à nouveau fuir maintenant que j'avais passé ma première nuit. Je savais qu'elle voulait repartir sans son délire de vouloir qu'on s'éloigne, que je l'oublie parce qu'elle ne mériterait pas tout ça blablabla que des conneries. Ou alors peut-être que justement, l'amour étant si proche de la haine, c'était ma façon d'accepter ce qu'elle voulait. Trois relations amoureuses, trois big échecs. Celle-ci était sûrement la pire. Celle qui me faisait le plus mal.
Quand elle me répondait pour le gosse, elle semblait être perturbée que je l'ai remarqué. Elle ne voulait sûrement pas changer physiquement à cause de ce truc qui lui gâchait la vie. Tout ça me fatiguait. Je n'avais plus envie de me battre. ne dis pas que tu es répugnante. lui lançais-je quand même, un peu énervé. Je trouvais que ça lui allait bien mais moi, même avec un sac poubelle sur sa tête je dirais qu'elle est à tomber.
Bref, la scène était horrible. Mon gars demandait si elle venait avec moi, je la laissais choisir. J'étais devenu clairement froid depuis que j'avais compris ce qu'elle comptait faire depuis le début. C'est pour ça qu'elle me demandait sans arrêt si elle pouvait faire ci ou ça. Elle voulait montrer qu'elle n'était pas à sa place et qu'elle pourrait partir à tout moment. J'étais trop fatigué pour me battre, trop fatigué pour recommencer cette scène qui m'avait déjà détruit une fois. Je lui faisais clairement comprendre que si elle me suivait c'était parce qu'elle en avait envie et pas pour me faire plaisir. Je la regardais alors qu'elle évitait mon regard et ses mots pour faire comprendre qu'elle ne venait pas furent un nouveau coup de poignard. Je tournais la tête vers la sortie alors qu'elle lançait qu'elle espérait que je m'en remette rapidement. Je ne répondais même pas, je ne voulais pas répondre. A quoi bon? Voilà ce qui arrive quand on prends une balle à la place de celle que vous voulez aimer et qui apparemment fais tout pour ne pas que ça arrive. C'était une bonne leçon. La prochaine fois elle se débrouillera toute seule.

Fin.

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