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 tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.

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Benjamin Lewis
Benjamin Lewis
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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Sam 18 Jan - 22:56

léo & Paisley

tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.


C'était vraiment cool de passer cette soirée avec Paisley. On se retrouvait et à la fois, c'était comme ci on ne s'était jamais quitté. Elle et moi, contre le monde entier. J'étais fort soulagé de savoir que c'était elle ma cousine, même si ça rendait notre passé fort malaisant. Mais bon, vu toutes les choses que j'ai pu vivre jusqu'ici, j'étais pas à ça près. On avait pas appris qu'on était réellement frère et soeur, c'était déjà ça. On avait aucun sang en commun, c'est le destin qui avait décidé que la famille qui m'avait adopté, celle de Sky, était liée à celle de Paisley par la cousinade. Et puis après tout, ce n'était pas plus mal quand on regardait tout ça de loin. Cela me donnait une bonne raison d'avoir Paisley près de moi, sans que Jade puisse craindre quoique ce soit. Elle était l'amour de ma vie et je ne voulais pas qu'elle craigne de qui que ce soit.

Evidemment, l'histoire que j'avais eu avec Paisley avait été merveilleuse. L'une des plus belles que j'avais jamais vécu. On avait été les deux gamins face au monde cruel de l'abandon et de la perte. Notre ancienne relation avait fait ceux que l'on était aujourd'hui. Paisley et Léo, les inséparables. Alors par la nature des choses, on se retrouvait comme si l'on s'était quitté l'heure d'avant. oh non ça ne me déplairait pas. tu es devenue une femme magnifique. mais j'ai trouvé une femme magnifique qui me passe l'envie de tes beaux yeux, cousine. je le faisais exprès, évidemment. Ce serait une vanne entre nous de toute façon, alors autant commencer dès maintenant. Je riais alors en regardant sa tête face à ma réponse. C'est vrai qu'elle était une magnifique jeune femme, vraiment belle, à couper le souffle même. Et je me jurais dès maintenant de la protéger contre tout. Elle savait très bien comment j'étais, ça ne datait pas d'hier de toute manière. je ne te laisserais pas me lâcher de toute façon. je pense comme toi, le destin nous a réunis et dans un lien increvable. c'est ça qui était le plus beau. On peut contester l'amour, l'amitié, mais la famille? non.

On reparlait de l'ancien temps, justement. De nos deux âmes complètement perturbées mais inséparables. Nos fugues, nos folies, nos pactes, nos aventures. Je disais vouloir revivre ça. Je souriais à sa réponse. ce serait sans doute différent, aujourd'hui. on a des liens, des gens qui comptent sur nous. n'empêche que justement, ça nous ouvre pas mal de nouvelles portes qu'on avait pas à l'époque. lui fis-je alors en souriant. Je n'avais pas tellement changé, sur ce point elle n'avait pas tort. J'avais évolué dans la même lancée, on va dire. Elle avait l'air de vivre la même chose. Je l'aimais tellement, cette femme-là. J'irais décrocher la lune pour elle. Alors je lui proposais cette petite partie de boxe. Au début elle refusais. Je la regardais, sourcil levé, sourire en coin alors qu'elle continuait. allleeeez t'en meurs d'envie là. lui fis-je en lui prenant la main vers le ring. tu veux me défoncer? assume et monte avec moi. fis-je alors en prenant les gants. Elle savait que j'étais hyper protecteur. Mais je ne pouvais pas être partout. Je voulais être sûr qu'elle sache se défendre en cas de quelconque altercation "facile". Pour le reste, elle savait que j'étais là. J'enfilais les gants et je la laissais faire. je vais te montrer des techniques de défense. Et fais pas la gentille hein, j'ai vécu bien pire que toi. fis-je alors en riant en montrant ses petits bras ridicules. mais personne ne doit te sous-estimer et profiter de toi. alors on y va. première technique très simple. tu te tiens toujours "prête à". tu as les jambes un peu pliées sur les genoux, comme ça, ton pied conducteur appuyé. tu vois tu peux lever la jambe à tout moment pour te défendre et en même temps tes poings aussi peuvent partir. voilà. je lui montrais tout en même temps. imaginons je veux t'attraper par le col. vas y fais le moi. tu contres avec ton avant bras et tu attrapes le poignet avec l'autre main. puis appui paralysant jusque là dans la nuque. bon ça me le fait pas, steuplé. allez on essaie. j'avançais alors ma main vers elle comme pour l'attraper au col. bien maintenant imaginons que j'arrive derrière, à ton avis, qu'est-ce que tu peux faire? je voulais savoir comment elle s'en sortirait là tout de suite sans mes conseils.


 

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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Mer 29 Jan - 12:11

léo & Paisley

tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.


Personne au monde n'était plus précieux pour elle que son Léo. Léo c'était un peu son tout, son alter ego, le Clyde de Bonnie, l'Hardy de Laurel, le Yang du Yin. Inséparables, intouchables, ensemble ils faisaient des ravages et l'ont bien trop souvent prouvés par le passé. Leur relation est belle, tumultueuse mais belle. A l'heure actuelle, il lui était impossible de penser que cet homme avec qui elle avait tant partagé par le passé était en réalité son cousin, pas de sang, mais de cœur. Un cousin qu'elle aimait et qu'elle aimerait certainement durant toute sa vie. Qui aurait seulement crû que la famille de Sky l'aurait adopté lui, et que de ce fait, il serait à nouveau lié à elle d'une façon différente de celle qu'il l'avait été auparavant.  Retrouver Léo lui avait fait rater un battement, cet homme arrivait toujours à faire palpiter son cœur quelque part, il le ferait éternellement bien qu'aujourd'hui, les choses étaient différentes, les attaches différentes, les relations différentes. Aujourd'hui, ils avaient tout deux créés de leurs côtés des liens avec des personnes qui faisaient partis de leur vie propre à tout les deux. Léo avait trouvé chaussure à son pied et ce n'était pas les beaux yeux de sa nouvelle "cousine" qui y changerait quoi que ce soit. «Ah l'amour..» qu'elle se laissa dire en levant les yeux au plafond quelques secondes, un sourire amusé aux lèvres. Léo était amoureux d'une femme, de la plus belle à ses yeux et elle trouvait presque ça trop adorable, mignon de sa part, lui qu'elle avait connu fougueux, impétueux, libre. De son côté, elle n'avait pas encore eu la chance de trouver "LA" personne qui la ferait flancher, mais qui sait, Miami regorgeait de superbes jeunes hommes qui pourraient peut-être, avec un peu de chance, faire flancher son petit cœur fragile.

Elle n'était pas prête à le lâcher ceci dit. Léo restait Léo, comme elle restait Paisley à ses yeux. Des liens forts s'étaient créés entre eux avant même leurs retrouvailles à Miami, des liens qu'ils garderaient, qui se renforceraient à travers le temps et entendre de la bouche du brunet qu'elle comptait pour lui, lui fit un bien fou, et la rassura d'ailleurs quelques part. En bon "nouveau" cousin protecteur, il voulait s'assurer qu'elle ne risque rien sans sa divine présence. Il voulait la voir à l'oeuvre, la voir se battre contre d'éventuels malotrus qui s'en prendraient à elle impunément. Le ring fut libéré, pour eux, pour ce nouvel apprentissage. Elle avait peur d'y grimper, peur de jouer les furies et de s'en prendre à Léo, mais ce dernier ne comptait pas lâcher l'affaire, quoi qu'elle puisse en dire, elle grimperait sur le ring, avec lui à ses côtés. «Bon d'accord. J'abdique. Montre moi ce que tu vaux.» En réalité, c'était elle qui devait lui montrer ce qu'elle valait sur un ring, sauf qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de le faire, jusqu'à présent.

Ses pieds touchaient le sol du ring ou flottait une désagréable odeur de transpiration et de testostérone. Elle enfilait des gants après qu'il en avait fait de même, et, immobile, l'écouta parler en tentant du mieux qu'elle le pouvait de suivre ses ordres et ses consignes. Quand il demandait de frapper, elle le faisait, quand il lui demandait un geste précis, elle obéissait, comme une apprentie, une élève. Il l'a mettait en condition, il s'approchait d'elle, se voulait menaçant pour la pousser à contre attaquer en fonction des conseils qu'il lui avait offert précédemment. Maladroite, elle tentait de se défendre quand il leva sa main à hauteur de son col comme pour simuler une agression. Les gestes étaient lents mais suffisant pour Léo, bien qu'ils fallaient absolument qu'ils soient moins lents si la situation venait à arriver un jour, réellement, dans la vie de tout les jours. Concentrée, son ouïe ne se concentra qu'au son de la voix de Léo, c'était comme ci elle prenait un peu trop à cœur cet entraînement qui aurait dû, normalement, être qu'un simple jeu entre eux, une partie de plaisir. «J'te donne un coup de crâne pour te sonner? Non sérieusement Léo, j'en sais rien. Si ça venait à arriver un jour, je sais pas ce que je ferais mais une chose est sûre, je me débattrais certainement comme une lionne pour détruire l'enflure qui cherche à me nuire.» C'était ce qu'elle répondait quand elle s'imaginait le voir se faufiler derrière elle pour l'attaquer. «En revanche, si c'était toi derrière.. J'crois peut-être que je me retournerais, approcherais mon visage.» Et elle accompagna  ses mots par des gestes, venant directement placer son visage à quelques millimètres du sien.«Un peu comme ça..Puis, j'te dirais certainement de pas baisser ta garde parce que cette fois, c'est toi qui serait vulnérable et que je pourrais m'amuser à tout un tas de choses, bien que j'en ai pas envie.» Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres avant qu'elle ne recule la tête tout aussi doucement qu'elle ne l'avait approchée de la sienne. .«La boxe c'est ton domaine, l'intimidation le mien. J'serais peut-être pas aussi douée que toi pour me défendre, mais je saurais m'en sortir, quoi qu'il arrive. Fais moi confiance "cousin".»  Et elle insistait sur le dernier mot avant de lui donner un petit coup léger et taquin sur l'abdomen avec ses gants de boxe.

Entre eux, ça à toujours fonctionné comme ça. Ils se sont cherchés, ils se sont taquinés, ils se sont aimés et le feraient jusqu'à la fin des temps, c'était inévitable désormais. Léo était ancré dans sa tête, dans son cœur, il avait prit une place considérable dans son existence, une place immense qui ne laisserait l'honneur à aucun autre homme. Il n'était pas qu'un simple "cousin" à ses yeux, mais tellement plus, encore plus fort qu'une relation fraternelle, Léo était certainement après son père et son frère, l'homme qu'elle aimait le plus dans ce monde et cela ne changerait pas. Elle était heureuse de le retrouver, heureuse de savoir qu'il avait une meilleure vie, une nouvelle femme, flamme dans son cœur et le savoir heureux était tout ce qui l'importait. Tant qu'il était heureux, alors elle le serait elle aussi.


 

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