“coucouuu” & Putin de maps. J'avais fais quoi dans une vie antérieure pour que le doigt de mon pote se pose sur Miami? J'avais une chatte de malade. Ou alors cette map-monde était vraiment in love de moi. J'avais croisé les doigts tellement fort pour ne pas tomber sur un village paumé d'Afrique ou de Russie. J'avais quand même eu de la chance. Surtout qu'à la seconde où ça s'est arrêté sur cette ville, j'ai immédiatement pensé à une chose : mon cousin.

Arlo Brown était mon cousin. La seule personne assez censée et qui m'adore quand même. La seule personne de ma famille qui m'a toujours aimé, je pense, aussi. Mon père avait du mal avec moi tout autant que les autres. Il m'aimait parce que voilà, mais souvent j'avais droit à des oh taie toi sib' tu me saoules. à ça j'acquieçais et je la fermais. C'était dingue comme capacité de faire chier les gens. Parfois c'était quand même bénéfique. Enfin bref, je m'éloigne du sujet principal, là. J'avais fais ce pari stupide et me voilà dans un avion direction Miami. Le destin était quand même clément avec moi, lui aussi, malgré mon degré de chiantitude. Je regardais par la fenêtre en souriant de toutes mes dents. Le sable, la chaleur, la teuf, Miami quoi. J'avais immédiatement trouvé une place dans le commissariat de police sur place et tant mieux. Je m'étais bien vendu. Encore un truc de fou, ça : je suis aussi insupportable au travail et pourtant, je suis hyper efficace. Les affaires seules, c'est le mieux, parce que tout le monde évite de faire équipe avec moi. Ma valise qui roule derrière moi, mon chewing-gum dans la bouche et mon sac à paillette à la main, je marche dans la ville jusqu'au quartier où m'amenait google maps. Je connaissais l'adresse de mon cousin. Je lui avais juste demandé s'il était chez lui au préalable, histoire de pas gâcher ma surprise. Sans lui dire pourquoi. Je ne cherchais même pas un endroit où crécher d'abord, on verrait plus tard. Je toquais enfin à la porte de son appartement avec une hâte : voir sa gueule d'ange. Et voilà qu'il m'ouvre la porte et un plus large sourire encore (et si c'est possible) apparaît sur mon visage. Je lâche toutes mes affaires qui tombent par terre en ouvrant grand les bras : mon cousin chériiiiii!!! SURPRIIIISE!!! lui fis-je alors.


 

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“coucouuu” & Arlo vivait seul depuis peu. Sa demeure lui plaisait, il l’avait choisi avec son meilleur pote. C’était bien situé, sans être le grand luxe, c’était beau, lumineux et moderne. Quand Léo avait décidé de quitter pour faire sa vie avec sa copine, Arlo avait été déçu pas parce qu’il quittait, mais parce qu’il allait s’ennuyer de son meilleur ami. Cette colocation était parfaite pour Arlo quoi, mais toute bonne chose à une fin. Il ne perdait pas son meilleur ami après tout. L’appartement était un peu vide, Léo n’avait pas pris grand chose, parce qu’il repartait à neuf avec Jade. Ils avaient aussi besoin de chose différente que dans un batchelor. Ils allaient devenir une famille après tout.
Bref, c’était vide. Pas physiquement, mais l’énergie était pas le même. Arlo commençait à s’y faire, même s’il passait la majorité de son temps ailleurs. Au casino, à s’entraîner, avec Ellie, à la plage, etc. N’importe où sauf seul ici.
Parfois, il ne pouvait pas éviter cet endroit malgré lui. Et il y passait la journée aujourd’hui puisque c’était son jour de repos. La veille, il avait participé à un combat dans le sous-sol du casino. Il avait gagné, mais était rentré avec des côtes douloureuses. Il préférait prendre la journée relaxe et vu leur qu’il était rentré avec avoir célébré sa victoire sur son lieu de travail, il n’avait pas prévu voir personne et encore moins invité personne.
Il avait commandé de la bonne bouffe quand sa cousine lui avait écrit pour savoir s’il était chez lui. Elle était capable de bien des folies, mais il la croyait dans un autre état, il ne s’imaginait pas qu’elle était en route pour son appartement. Quand elle toqua à sa porte, il pensait enfin se remplir l’abdomen, mais c’est plutôt une blondinette qu’il appréciait énormément qu’il découvrit. Cybèle?! Oh qu’ils aimaient se taquiner ces deux-là et elle n’avait pas les pieds dans l’appartement qu’il s’y était mis. Elle détestait ce prénom et il s’arrangeait toujours pour lui rappeler. Mais qu’est-ce que tu fous ici? Elle avait un sourire tellement contagieux que le visage du rouquin s'allume à son tour. Attrapa les sacs qu’elle avait laissé tombé au sol en l’invitant de rentrer, c’est quand la porte se referma derrière eux qu’il l’a pris enfin dans ses bras malgré la douleur costale.
Tu es en vacances à Miami?! Quelle surprise! La journée d’Arlo venait de prendre une toute autre tournure, mais il s’en fichait. Sibbie était en ville et ils allaient en profiter comme les deux fous qu’ils savaient bien être ensemble.
 

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“coucouuu” & J'avais fais un pari stupide avec des potes en Colombie et ça m'avait ramené ici : à Miami. Heureusement pour moi que c'était tombé là dessus et sur rien d'autre.. parce que j'avais mon cousin, ici. C'était la première personne à qui je pensais. Je ne lui avais envoyé qu'un SMS en lui demandant s'il était chez lui et rien d'autre avant de débarquer chez lui sans trop prévenir. Enfin, il avait eu un signe de vie quand même. C'était bien assez. Il avait l'habitude de mes lubies stupides et non réfléchies. Je savais qu'il ne serait pas tellement surpris de tout ça. Je n'avais même pas cherché un endroit où crécher, rien, je fonçais chez lui. On verrait ça plus tard, je savais qu'il y aurait toujours de la place en soirée dans les hôtels aux alentours. J'avais hâte de le voir quand même car ça faisait un petit moment que je ne l'avais pas vu.

Alors j'ouvrais grand les bras en laissant tomber mes sacs avant qu'il ne me lance mon prénom entier dans la tronche. Je laissais tomber mon sourire d'un coup avant de me baisser prendre un de mes sacs et lui jeter dessus avec ma force de rat avant de rire et de venir dans ses bras. Il me demandait ce que je foutais ici, si j'étais en vacances. Je riais encore. vacances? tu me connais mieux que ça quand même! je suis pas le genre de personne qui vient banalement pour des vacances. Nooon moi je suis le genre à faire un pari avec un pote qui consistera à faire tourner une map monde et décider de la ville où je devrais vivre au moins un an si je perds. Tadaaaam fis-je en m'enfonçant dans l'appartement alors qu'il m'y invitait en entrant mes sacs sur le côté. sympa la piaule, tu te fais plaisir fis-je alors en regardant autour de moi puis mon cousin. Je plissais les yeux en l'observant. oh toi tu pensais que c'était autre chose à la porte. Une autre nana plus à ton goût ou de la bouffe? et tu t'es battu hier soir, bravo je vois que ça fait toujours des cachotteries. fis-je en m'approchant de lui et en lui lançant des chatouilles partout en riant légèrement. Je suis flic, on me cache rien à moi. bon heureusement j'ai une place au commissariat. du coup de 1) tu es protégé maintenant et 2) j'ai un job avant d'avoir une piaule comme ça. lui fis-je alors en m'asseyant dans le canapé. Je prenais mon tél. je vais me commander un autre truc histoire qu'on mange à deux, ça te va? puis faut que tu me racontes ta petite vie, ici. parce qu'au fond tu attendais de la bouffe mais y'a sûrement une nana qui passerait la porte volontiers. le taquinais-je alors en levant mon regard de mon téléphone. Oui, je m'arrête jamais.


 

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“coucouuu” & ASibbie était quelque chose. Il en avait pas deux comme elle. Impossible. Elle déplaçait de l’air comme personne d’autre. Elle pouvait vous faire rire au éclat ou crier malheur la minute suivante. C’était une espèce rare. On la croise peut-être une fois dans notre existence et si vous êtes assez chanceux pour être un des rares à en  être témoin, accroché vous pour ne rien manquer. Arlo avait la chance de la compté comme sa famille. Pratiquement la seule. Il ne connaissait pratiquement personne qui partageait son sang, mais son père à elle était le frère de sa mère décédée. Et alors que tout le monde de ce passé inconnu le rendait bien mal à l’aise, elle il l’adorait.
T’es chanceuse quand même, t’es pas tombé sur une ville paumée! C’est vrai après tout, elle aurait pu finir dans une trou perdu avec personne qu’elle connaît. Pire quelque part où elle ne parle pas la langue. Alors je vais t’avoir dans les jambe un an c’est ça? Il était chanceux lui aussi. Il allait pas lui dire. Ça non, des plans qu’elle fasse la grosse tête la blondinette.
J’attendais de la bouffe, on partage? Je commande toujours trop tu sais bien. Son appétit était gros à Arlo, mais il aimait avoir des restes pour éviter de jouer au chef plus tard. Elle avait lu dans son visage peut-être qu’il avait été dans le ring la veille, mais elle finissait par tout savoir sa cousine. C’était pas surprenant. Je cache jamais rien voyons. Volontairement pas donner un information, ça compte? C’est pas comme si les membres de la famille qu’il avait retrouver en retrouvant sa demi-soeur s'intéressait à lui. Puis, il la pensait hors du pays, il ne lui avait pas écrit pour crier victoire. Aujourd’hui, ils allaient pouvoir célébrer ensemble.
Pas besoin de commander plus, t’avais raison pour un truc. De la bouffe s’en vient. Pas de nanas, t’es la plus belle qui passera la porte aujourd’hui. Il ne regarderait jamais avec les mêmes yeux d’autres conquêtes et sa cousine, mais le rouquin n’était pas aveugle, Sibbie était sublime. Attends… Elle lui avait balancé autant d’informations qu’il la comprenait en retard. T’as un job ici, mais pas de toit? Il souriait largement. Prenant la valise pour la tirer jusqu’à l’ancienne chambre de Léo, celle avec la plus belle vue. Si tu veux t’as un toit et un job maintenant! Et un cousin chiant pour jouer les copain jaloux si jamais tu veux te débarrasser d’un plan ‘un soir qui décolle pas. Avec Léo, il pouvait pas jouer au copain jaloux, mais quiconque qui passe cette porte pourra se faire duper s’il crit les bons mots.
La bouffe arriva et vite Arlo laissa sa cousine dans sa nouvelle chambre sans même avoir de réponse pour aller payer le livreur et installé le tout sur la table de la cuisine. Qu’elle accepte ou pas son offre, il la laissera pas dormir dans la rue le temps qu’elle se place c’était chez elle. Il aimait pas vivre seul le boxeur alors autant cohabiter avec sa cousine préféré.  

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“coucouuu” & La première choque à laquelle j'avais pensé en arrivant en ville, c'était de retrouver mon cousin. Je savais très bien qu'il habitait Miami car on s'envoyait des nouvelles souvent. Je savais qu'il était un homme extraordinaire. De toute façon dans la famille, comment faire autrement. Je m'incrustais carrément ce soir chez Arlo, en lui racontant ma folle histoire. je savais qu'il ne serait pas trop étonné : il me connaît bien. Il sait que je suis capable de tout et n'importe quoi. Je lui raconte sans omettre aucun détail.
et je suis tombée sur la ville où vit le meilleur des cousins ! les gens me disent que je vis dangereusement mais eh... le karma reste toujours en ma faveur ! lui fis-je avant de rire. Je lui parlais de mon pari de vivre ici pendant un an. Il me faisait une remarque là dessus. Je lui tirais la langue en riant. je sais que j'suis une corvée, pas la peine de le souligner! répondis-je avant de rire. je savais qu'il me taquinait, évidemment. J'étais ravie de me retrouver ici avec lui. C'était une très bonne nouvelle, ça. Alors je lui demandais ce qu'il attendait, vu sa tête quand il avait ouvert la porte. Une nana ou de la bouffe. Il me disait qu'il y avait de la bouffe qui arrivait et bien assez pour deux, en soulignant que je serais la seule belle nana qui passerait la porte ce soir. Je fis la moue. C'est mon cousin mais je suis tout à fait consciente du pourcentage élevé, très élevé de beaugossitude de mon cher cousin. C'est une frappe, une p*tin de frappe. bon bah partageons alors! je suis sûre que tu as pleins de trucs à me dire... fis-je alors qu'il me disait ne rien cacher. J'en doutais.
Je lui racontais que j'avais déjà un job ici, j'étais flic, ce n'était pas bien compliqué. Puis je connaissais bien la brigade du coin, j'allais même retrouver plusieurs anciennes connaissances. J'allais juste devoir crécher dans des hôtels en attendant de me trouver une piaule. Arlo me demandait de confirmer que j'avais un job mais pas de toit. Je faisais oui de la tête. Je ne m'attendais pas à la suite. Il prenait ma valise et l'amenait dans une chambre vide avec une belle vue, à souligner. Je le regardais, perplexe. t'es pas sérieux? wow l'idée qu'il allait me débarrasser de mauvais coups en se faisant éventuellement passer pour un petit ami me plaisait bien. On allait faire une équipe de folie. Mais ça me gênait un peu, sur le coup. t'es sûr? moi aussi je pourrais te sortir de situations... on ferait une team de folie ! mais je veux pas te forcer la main... j'ai mes principes, quand même. Surtout avec mon cousin. Je voulais son confort avant tout, il n'avait peut-être pas forcément envie d'une tarée blonde qui n'a aucune limite chez lui. Ce serait amusement % et zéro sérieux. Mais il était sûr. Je souris jusqu'aux oreilles. Je le prenais dans mes bras. t'es le meilleur cousin et faux petit ami, tu sais ça? lui fis-je alors. Je savais que je pouvais compter sur lui mais à ce point là... ça me touchait fort. La bouffe arrivait et on s'installait dans le salon. Je m'asseyais à l'indienne sur le canapé, la bouffe entre les mains. allez allez maintenant raboule les histoires, là. je veux tout savoir de ta vie.


 

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“coucouuu” & Au final, Arlo était heureux de savoir que Sibbie serait à Miami pendant un an. Jamais il n’avait vraiment vécu près de sa famille. Premièrement, parce qu’il n’a pas eu la chance d’en faire partie avant de rencontrer sa demi-soeur il y a un peu plus d’un an maintenant. Deuxièmement, parce qu’il ne s’était jamais senti à sa place dans une famille d’acceuille. Bref, maintenant il avait un membre de sa famille à ses côtés. Pas n’importe qui en plus, ça avait plus cliqué avec sa cousine que sa demi-soeur, sans doute à cause du malaise inévitable qui entour l’abandon. Bref, blague à part, ça avait été naturel pour Arlo de l’invité à vivre avec lui. Bien sûr que je suis sérieux, cette appartement est trop grand pour une personne de toute façon, tu me rendrais service au final! Il savait que Sibbie n’aimait pas demander de l’aide, alors ainsi c’était elle qui l’aidait. Et c’était un peu vrai, il aimait moins la solitude que dans le passé Arlo. Il avait pris goût à la vie de colocation avec son meilleur pote. Maintenant, ça serait avec une cousine de feu et lui qui trame dans les trucs pas toujours légaux, ça ferait peut-être fuir des abrutis de savoir que le rouquin partage son toit avec un agent de la police.
L’accord se conclut avec un accolade et un commentaire qui fit sourire Arlo. Je fais de mon mieux en tout cas Précisant le jeune homme qui savait pas trop en réalité comment être un bon cousin. Il avait toujours aimé aider ses proches, alors ça allait de soit qu’il allait aider une personne qui partageait avec lui un lien de sang.
J’irai te faire faire un double de clés pendant que tu t’installes plus tard. Il n’avait pas demander à Léo le sien, puisqu’il sera toujours chez lui ici. Et bon, même si Arlo commençait à tolérer sa petite amie, il savait que parfois, s’enfuir de son gros caractère ferait surement du bien à son poto.
La bouffe installée sur la table, Sibbie voulait maintenant que Arlo vide son sac. Préférant remplir sa bouche de nourriture histoire de gagner un peu de temps. Souriant à la voir rouler des yeux parce que la patience ne coulait pas dans ses veines et qu’elle savait bien qu’il la faisait patienter pour la faire râler. Bah j’vivais ici avec mon meilleur pote jusqu'à tout récemment. Léo, tu t’en souviens, je l’ai déjà mentionné. Bref, il s’installe avec sa copine il va être papa. Grimaçant, il était heureux pour Léo qui en rêvait depuis longtemps, mais Arlo lui était pas du tout prêt à se genre de responsabilité. J’aime mieux savoir que je vais te gérer toi qu’on gosse qui pleure dans les prochains mois! Continuant de manger en discutant, mentionnant le casino, les combats de boxes, il ne lui cachait rien à elle. C’était plus simple de toute façon, ils vivent ensemble elle finirait par tout savoir et ça serait plus compliqué à expliquer rendu là. Tu peux dire ce que tu veux en passant à n’importe qui que je ramène ici, mais si tu croises Ellie, s’il te plait, fait lui pas peur, elle vient d’un monde différent du tien. Elle a pas beaucoup d’amis ici non plus, je veux pas qu’elle soit plus à l’aise ici. Arlo appréciait Ellie, elle était bien plus qu’une simple amie pour lui, mais leur relation avançait doucement. Elle irait peut-être nulpart. Arlo ne voulait surtout pas la brusquer et encore moins la perdre. Tapotant sur son portable pour montrer une photo d’elle sur ses patins durant leur premier rendez-vous à sa cousine. Histoire qu’elle n’ait pas d’excuse de dire qu’elle ne l’avait pas reconnu. Elle savait qui s’était maintenant et elle était mieux de pas la chasser hors de l’appartement avec ses folies. Arlo adoraient son côté fofolle, c’était un côté de Sibbie qui pouvait faire peur à certain, mais jamais au meilleur des cousins. Toi, qu’est-ce que tu deviens? T’as fuie l’ennuie pour accepter ce pari ou tu avais des ennuies? Il était curieux quand même et il serait prêt à l’aider s’il apprenait qu’elle avait laisser tout derrière parce que quelqu’un la faisait chier dans son passé.
 

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“coucouuu” & C'était sûr, j'allais m'installer avec mon cousin. Je tapais dans mes mains, toute heureuse. ça semblait l'arranger, et moi aussi. Au moins, comme il a bien dit, on pourrait jouer avec nos conquêtes l'un de l'autre. on allait bien se marrer, je le sentais. On s'installait pour bouffer, je m'incrustais carrément. Mais bon, c'était en tout bien tout honneur. Je m'asseyais en tailleur sur la chaise. on va bien s'marrer. t'es pas prêt, mais tu le sais. fis-je en prenant les couverts. Je ris légèrement. Il me racontait alors pourquoi son ami Léo était parti d'ici. Il allait être papa avec sa copine. Je faisais OK de la tête. ah oui c'est pas ton genre à toi. fis-je en voyant sa tête. en effet t'es canon tout ça mais tu restes mon cousin, j'vais pas avoir de gosses avec toi. fis-je alors avant de rire. Un gosse, moi? Au secours. Je ne pense pas être maman, jamais. Je ne suis pas responsable de moi-même, déjà.

Quand on parlait de faire fuir les conquêtes de l'un et l'autre, de jouer de cette colocation, il me mentionnait juste une personne en me montrant une photo. Je mettais mes mains l'une avec l'autre comme toute contente d'apprendre une nouvelle croustillante. Il me la montrait, je regardais de plus près la photo. C'était clairement une photo de lui, pas de sa page Facebook ou Instagram. aaaaah mon cousin a le béguiiiiiin fis-je alors qu'il était tout à fait sérieux et qu'il ne comptait pas me dire qu'il engageait une amourette avec elle. Mais bon, si je devais faire gaffe, c'était qu'il y avait une bonne raison. non mais en vrai, elle ici, je la fais rester, même si tu n'en veux pas. Soit je la draguais, soit je te forçais à rester avec elle. Elle est bien trop mignooooonnne. en disant tout ça, je jouais beaucoup de gestes. Je fais tout dans l'excès. maintenant tu dois tout me raconter. lui fis-je alors. je savais bien que y'avait une petite minette quelque part. Il me demandait ensuite comment et pourquoi j'étais arrivé ici. Je levais les yeux au ciel. juste un pari avec un pote, j'te jure. J'ai perdu, il a tourné le Globe. mais en vrai, je suis contente de changer d'air. Me taper des colombiens... j'avais fais le tour! Puis tu es là, toi! je le sens bien.


 

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“coucouuu” & L’énergie débordante de Sibbie était ce qui manquait à cet appartement au final. Léo allait manquait à Arlo, mais il savait qu’avec Sibbie comme colocataire, il n'allait pas s’ennuyer. C’était peut-être de famille repousser les responsabilité. Ni Arlo, ni Sibbie semblaient vouloir être parents. Du moins, pas maintenant pour le rouquin. Il avait beaucoup de chose à vivre avant. Puis, Arlo avait été abandonné par la tante de la belle blonde alors clairement, ça collait dans leur sang l’indépendance. Arlo était heureux pour son pote, mais il serait terrifié à sa place.
Riant à la remarque de sa cousine, il ne parlait pas d’avoir un gosse avec elle dans son commentaire, mais c’était tout à fait elle de jouer avec les mots. Il serait canon ce gosse, mais la consanguinité le rentrait surement bien stupide!
Installé à la table, il se mis à manger en continuant la discussion. Il se retenu de rougir quand Sibbie dit beaucoup trop fort qu’il avait le béguin. Il avait jamais été en couple officiellement ce Arlo. Il n’était pas doué avec les nanas, surtout pas celle comme Ellie. Elle méritait d’être prise au sérieux et qu’il respecte son coeur. Il savait pas quoi dire de plus, principalement parce qu’il avait pas l’habitude à ce genre de situation. Il a rien a raconter de plus présentement. On est de bon ami, on a été dans un rendez-vous. Elle restait son ami avant tout et il ne voulait pas briser ce lien précieux si les choses n’allait pas plus loin entre eux.
Peut-être que tu es son genre qui sait. Sibbie était contagieuse, elle faisait dire des anneries à son cousin à peine arrivée. Elle ne connaissait pas l’ampleur des combats illégaux organisé sous le casino de Léo et Arlo et c’était quelque chose qui titillait Arlo. Peut-être qu’elle ne l'appréciait plus autant si elle apprenait ce qu’il faisait pour gagner sa vie.
Tu viens à mon prochain combat? Jamais elle ne l’avait vu sur le ring parce qu’ils n’étaient jamais dans le même pays en même temps vu le train de vie de la blonde. Ils en avaient quand même parlé. Elle connaissait sa passion et il était heureux de pouvoir enfin lui partager. Mais faut pas que tu dises à personne ce que tu fais dans la vie, on va perdre l’audiance. C’était pas toujours des gens bien nets qui venait aux combats, ils seraient pas heureux d’apprendre que celui qui les organise amène une policière avec lui.
 

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