(#)Sujet: The memories, how can we make it back there | ft. Matteo | Lun 18 Jan - 12:51
J’avais repris le travail depuis quinze jours et j’effectuais déjà ma deuxième nuit de garde aux urgences. Certains pourraient juger que je faisais une mauvaise mère à délaisser mon enfant au profit de mon métier, mais c’est ce qui me permettait d’être une bonne mère au contraire. Si je travaillais, je me sentais bien et si je me sentais bien, je prenais convenablement soin de Maxence. Surtout en ce moment, où je me retrouvais embarqué par une procédure de justice initiée par Derek. Le travail avait toujours été un bon exutoire pour moi et cela était encore le cas aujourd’hui.
Je bossais aux urgences pédiatriques ce soir afin de donner un coup de main à l’équipe de nuit. J’appréciais cette sensation de devoir travailler dans l’urgence, l’adrénaline que ça me procurait était une sensation tellement agréable qu’elle rendait parfois un peu trop accro. Mon bipeur dans la poche de ma blouse bipa. On m’appelait pour un enfant victime d’un accident de la route.
Je me dépêchai de me rendre sur place. Le personnel soignant fourmillait autour du jeune enfant que je reconnu immédiatement. C’était un des mes jeunes patient au cabinet. On me fit un rapide topo. Un conducteur ivre l’avait percuté alors que lui et son père traversait sur un passage clouté. Je ne fis pas de commentaires, me concentrant sur l’enfant, mais je n’en pensais pas moins. Je l’examinai et constata ces différentes blessures. « Biper le chirurgien ortho, on va surement avoir besoin de lui pour sa jambe. » Mise à part sa jambe, je ne constatai pas d’autres blessures apparentes graves. Il avait finalement eu de la chance dans cette malchance. « Tout va bien se passer Kyle. » lui dis-je en serrant sa main et en le regardant dans les yeux. On m’apporta de l’oxygène. « Je vais te mettre ce masque sur le visage, ca va te permettre de te sentir mieux d’accord ? Tu vas sans doute te sentir un peu bizarre mais ne t’inquiètes pas c’est normal. » Une voix masculine se fit entendre à côté de moi. Sans lever la tête du visage du jeune garçon, j’émis l’hypothèse que ça devait être le chirurgien orthopédiste que j’avais demandé en renfort. Je lui fis un rapide topo. « Jeune garçon de dix ans, il a été percuté par un chauffard ivre avec son père en plein rue. Pas d’antécédents médicaux ni d’allergies connues. Je pense qu’il a une fracture au niveau de la … » Je relevai la tête pour regarder mon confrère et m’arrêtai net en voyant son visage. J’avais une impression de déjà vu. « … jambe droite … » finis-je par dire dans un murmure presque inaudible. Cet homme, ce visage, cela me disait quelque chose. Je fronçais légèrement les sourcils, ayant du mal à remettre un nom sur cette personne qui se tenait à mes côtés. Il devait lui aussi avoir l’impression de me connaitre car il me regardait fixement. « Je suis Lily-Anne Cooper, son pédiatre. » Je me présentai dans le but de dénouer ce mystère qui s’était placé entre nous. Mon nom allait-il lui rappeler quelque chose ?
hrpg:
je met une fiche de rp ce soir, la co de mon boulot est un peu merdique
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(#)Sujet: Re: The memories, how can we make it back there | ft. Matteo | Sam 23 Jan - 17:56
Paie ton congé qu’ils disent dans le milieu. Parce qu’après un magnifique week-end de trois jours – duquel il avait profité de tout les avantages possibles donc il avait bien bu et bien dormis -, il s’était vu coller aux fesses quelques gardes de suite dans la même semaine. Ca le dérangeait qu’à moitié, il aimait bien l’adrénaline qu’il retrouvait souvent pendant – ne pas savoir ce qui allait lui tomber sur les bras.
Il était donc arrivé quelques heures plus tôt, question de faire le tour de l’unité d’orthopédie et d’étudier les dossiers en cours. Il était plongé dans un dossier, un café entre les doigts, assis en équilibre précaire sur un banc au poste des infirmières quand son bipeur s’était mit à lui crier dans les oreilles. Il s’était levé pour jeter son verre encore à moitié plein dans la poubelle la plus proche et il avait observé le numéro de chambre que lui affichait la relique électronique qui tronait à sa ceinture. Il avait froncé les sourcils – l’urgence pédiatrique.
Si il y a bien un truc qui dérangeait Matteo s’était de traiter des enfants, une question d’injustice et tout ca tout ca. Il avait au final secoué la tête et s’était mit en route. L’urgence pédiatrique était sur le même étage que l’orthopédie, mais à l’opposé de l’immense batiment. Sa vitesse de déplacement était plus près de la courses que de la marche et il était arrivé en quelques minutes tout au plus. Il observait la blessure de l’enfant alors que la pédiatre lui faisait le topo de la situation. Elle s’était arrêté en plein milieu de phrase et il avait levé la tête pour la questionner.
Puis il l’avait reconnu. Lily-Anne Cooper, sortie tout droit de souvenirs de son ancienne vie. Il avait tenté de cacher sa surprise par un sourire, sans savoir à quel point il avait réussit et lui avait tendu la main pour serrer la sienne. « Matteo McAddam »
(#)Sujet: Re: The memories, how can we make it back there | ft. Matteo | Dim 31 Jan - 22:28
Le visage de ce chirurgien qui se tenait devant me semblait tellement familier mais en même temps tellement flou. Oui c’était possible d’avoir ce genre de ressentis. C’est comme lorsqu’on a un mot sous le bout de la langue mais que notre cerveau peine à le trouver. Et bien là c’était pareil. Je me présentai tout simplement à lui dans l’espoir que son nom, son prénom voir même les deux fassent écho à ma mémoire. Je vis un sourire apparaitre sur ses lèvres et il me tendit la main. Un flot de souvenirs me revint soudain. « Le voyage humanitaire ? » demandai-je pour être sûre que mon esprit ne me faisait pas des tours. J’avais vu juste. « Woh mais ça fait combien de temps … ? » J’essayai de me remémorer mais impossible de compter, ca remonter à bien trop loin dans mon esprit. Et puis il y avait autre chose de plus important à gérer, un enfant était allongé sur un brancard attendant des soins. « Je suis de garde aux urgences pédiatriques. Bip-moi quand t’auras fini, ça me ferait plaisir de prendre un café avec toi ! » Je lui offris mon plus beau sourire chaleureux et me recula de l’enfant pour les laisser partir effectuer les soins nécessaires à notre jeune patient. Quel était la probabilité que je retrouve un de mes anciens élèves d’un voyage humanitaire après toutes ses années et surtout, ici, à Miami ? Franchement pas énormément. Le destin pouvait vraiment être surprenant parfois.
Je m’occupai de plusieurs admissions au cours de la nuit, des plus ou moins graves, chez des plus ou moins jeunes enfants. Ma soirée de garde défila à toute vitesse et je ne pensai pas un seul instant à tout le merdier que pouvait être ma vie en ce moment. Ça me faisait du bien. Alors que je m’apprêtais à remballer mes affaires dans mon sac à dos, mon biper sonna. Matteo. Il n’avait pas zappé la proposition du café. Je réajustai mes cheveux en passant une main dedans et ferma les boutons de mon chemisier jusqu’à l’avant-dernier. Je claquai la porte de mon casier et m’en alla retrouver mon confrère à la cafétéria. Je le vis déjà attablé. Je commandai un café noir et un cookie et le rejoignis. « Pardon de t’avoir fait attendre ! » Je posai ma veste sur le dossier de ma chaise et pris place en face du jeune homme. « Tu n’es plus le jeune ado que j’ai connu, pourtant tu restes le même. Ca fait plaisir de voir que tu as continué à tracer ton chemin dans le monde de la médecine. » Je portai ma boisson brulante à mes lèvres. Le café de l’hôpital avait toujours ce goût insipide mais tellement appréciable en fin de garde, un goût qui ne changeait pas malgré les années qui passaient.
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(#)Sujet: Re: The memories, how can we make it back there | ft. Matteo | Sam 6 Fév - 1:18
Ses yeux s’étaient illuminés et son sourire semblait un peu moins coincé, elle le reconnaissait. Il en était heureux vraiment Matteo que la pédiatre le reconnaisse après autant de temps. C’est qu’elle avait laissé une marque sur sa vie, elle l’avait conseillé à une époque où il en avait bien besoin, mais il n’était qu’un visage parmi tant d’autres élèves et ca aurait été facile de l’oublier dans les méandres des années. « Une toute autre vie » qu’il avait répondu, amusé, à sa question rhétorique. Elle l’avait invité à prendre un café d’ici la fin de sa garde et elle l’avait laissé seul avec le patient qui nécessitait ses soins à lui plus que ceux de la pédiatre. Sachant les enfants curieux et de véritables éponges à absorber les informations, il avait commencé à lui expliquer ce qui allait arriver dans les prochaines heures tout en poussant la civière avec l’aide de l’infirmier de pédiatrie. Avant qu’il ne disparaisse au bout du corridor, on entendait l’orthopédiste résumer à l’enfant en terme simple ce qu’était une radiographie et la possibilité d’un plâtre vs des vis ou une plaque de métal tout dépendant de ce qu’il allait voir sur les images, que ca ne faisait pas peur et que ca allait le rendre ultra cool avec les amis à l’école.
Heureusement pour le petit bonhomme, ce dernier s’en était finalement sortit avec un plâtre et quelques semaines assurées de réadaptation suite au retrait de ce dernier. L’écrasement d’un balcon lui avait amené quelques admissions d’urgence, mais rien de casser pour personnes.. il ne savait même pas comment c’était possible. Par contre, ca lui avait fait très plaisir de se débarrasser de ses patients au détriment de ses divers collègues qui avaient vu leurs services gonflés de quelques patients supplémentaire. Surtout que son collègue orthopédiste suposé prendre la relève du service lui avait envoyé un SMS lui demandant si c’était possible de le couvrir encore quelques heures – urgence familiale qu’il disait. Il lui avait donc envoyé un message comme quoi il n’y avait pas de problème et tout de suite après avait envoyé un message à Lily-Anne lui proposant tout de suite un café.. c’est qu’il en aurait bien besoin pour continuer d’être fonctionnel.
Sans même attendre de réponse, il s’était dirigé vers la cafétéria pour y prendre un petit déjeuner fade et un café à l’eau de vaisselle. Une fois à table, il avait détaché sa cravate et le premier bouton de sa chemise question de pouvoir respirer un peu. Pas très professionnel, mais après un peu plus de vingt heure de garde, il s’en moquait bien. Il avait aperçu la brune dès qu’elle était entrée dans la pièce et il avait attendu patiemment qu’elle vienne le rejoindre. Il lui avait offert un sourire lorsqu’elle s’était assise et il avait rigolé à son commentaire. « Parfois j’ai pas vraiment l’impression d’être plus mature qu’à l’époque. » Il avait prit une gorgée de café sans goût. « Mais toi tu n’as pas changé, toujours la même Lily-Anne qu’à l’époque forte et fière. Tu sais.. c’est un peu toi qui m’a donné ce coup de cœur pour la médecine.. je te dois beaucoup en fait. »
(#)Sujet: Re: The memories, how can we make it back there | ft. Matteo | Lun 8 Fév - 0:28
Cela était étrange de revoir Matteo après tant d’années. Je ne pouvais me dire que dans la vie rien n’était dû au hasard. On n’en comprenait pas le sens sur le moment, mais plus tard tout s’éclaircissait. Je ne savais pas pourquoi mon chemin croisait de nouveau celui de Matteo aujourd’hui, mais dans quelque temps peut-être que je comprendrais. Je ne croyais pas forcément en un quelconque Dieu, mais je pensais qu’il existait quelque part au-dessus de nos têtes une force bien plus grande que nous. « Je crois que cette sensation ne s’en va jamais vraiment. « A l’époque tu étais vraiment doué dans les premiers soins. Et ton empathie pour nos patients était vraiment incroyable. Même si tu n’avais pas continué en médecine, je pense que tu l’aurais utilisé à bon escient ! » Je lui offris un large sourire. C’était assez satisfaisant dans le fond de savoir que j’avais eu un quelconque impact sur sa vie d’adulte en construction. Ce voyage humanitaire avait été une expérience très enrichissante pour moi et apparemment, également pour ce chirurgien. « Depuis combien de temps es-tu ici à Miami ? » lui demandai-je avec curiosité. Je ne l’avais jamais vu auparavant lors de ma première période de vie dans cette ville. Soit nos chemins ne s’étaient jamais croisés, soit il n’était pas encore dans cet hôpital à l’époque.
Mon téléphone vibra dans ma poche. Je le regardai au cas où ce soit important. C’était ma jeune baby-sitter qui m’informait que tout se passait bien avec Maxence. Régulièrement, elle m’envoyait des nouvelles afin que je puisse travailler l’esprit tranquille pendant ma garde. Cette jeune fille était vraiment adorable. Je rangeai mon portable dans ma poche, avec un petit sourire en coin. Je vis Matteo me regarder. « C’est ma baby-sitter. Oui parce que j’ai eu un fils récemment. Maxence, il a six mois. » Je sortis de nouveau mon portable et lui montra la photo que j’avais en fond d’écran de mon enfant tout sourire. « Enfin, peut-être que tu t’en fiche. T’aimes peut-être même pas les enfants qui sait ! » Je me mis à rire en rangeant pour la deuxième fois mon portable. Je portai mon café à mes lèvres et en bu une longue gorgée. La caféine, aussi pauvre en qualité soit-elle, me fit prendre conscience que j’étais assez fatiguée de cette garde. Finalement, c’était un peu plus dur que je pensais de se remettre dans le bain. Fallait bien me rendez à l’évidence, je commençai à prendre un peu d’âge et puis m’occuper d’un bébé à plein temps en cumulant un job au cabinet, un job à distance pour gérer le dispensaire de New-York et faire des gardes de nuit … et bien ça pesait peut-être un peu.
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(#)Sujet: Re: The memories, how can we make it back there | ft. Matteo | Dim 21 Fév - 18:12
Matteo avait passé un moment à l’observer entre deux gorgées de café parce qu’il n’avait décidement pas encore assez faim pour manger plus de quelques bouchés du petit déjeuner douteux qu’il avait aussi pris. Un jour, peut-être, il ne se ferait pas avoir par une offre de nourriture diablement tentante après une garde. Il préférait donc refaire le plein de souvenirs en observant la femme. Elle semblait être la même Lily-Anne qu’à l’époque et pas en même temps. Les mots qu’elle utilisait, la cadence de ses phrases.. Il aurait pu fermer les yeux et se retrouver sans trop de difficulté plus de 10 ans en arrière. Mais lorsqu’il posait à nouveau les yeux sur son visage, il pouvait voir les fines lignes du temps qui avait pris place aux coins de ses yeux, et lorsqu’il plongeait son regard dans ceux-ci… Il semblait y avoir une tout autre femme qui se cachait derrière ses pupilles chocolat.
C’est que tout le monde évoluait en tant d’années.
Il avait réalisé qu’il s’était quelque peu perdu dans ses pensées lorsqu’elle l’avait ramené à lui en lui demandant depuis combien de temps il était à Miami. Il avait doucement secoué la tête, question de remettre un peu d’ordre dans ses idées. « Je me suis promené un peu après mon retour d’Afrique.. mais je me suis installé ici rapidement. Question de terminer le lycée et de commencer l’école de médecine. » expliqua-t’il dans les grandes lignes. Si la mémoire de l’orthopédiste ne lui faisait pas trop défaut, il lui semblait avoir discuté avec la pédiatre du pourquoi il avait quitté sa famille pour l’Afrique à l’époque.. mais il préfèrait ne pas trop ressasser tout ça, pas ce matin-là en tout cas. Heureusement pour lui, le téléphone de l’autre médecin avait attiré son attention et la conversation avait été abandonné là. Parfait. Il s’était fait un plaisir de porter son attention sur le téléphone à son tour et en voyant la photo il avait sursauté légèrement. « On dirait un mini-toi! Bon okay, je sais que c’est le principe des bébés, mais! On dirait que quelqu’un t’as faire rétrécir et t’as installé dans un costume de bébé! Il est presque aussi mignon que sa mère! » Il avait ouvert, puis fermé la bouche en réalisant ce qu’il venait de dire. S’il n’avait pas été aussi épuisé, il aurait peut-être même rougis un peu. « Ouais bon.. je crois pas que ce soit un secret non plus hein que je t’ai toujours trouvé jolie.. m’enfin si ce l’était encore jusqu’à maintenant c’est que Matteo-Ado était plus subtile qu’il ne le croyait. Plus subtile que moi en tout cas.» Le brun avait grogné suite à son vomissement verbale, probablement dû à la fatigue et à la caféine. Il s’était retenu de se frapper la tête sur la table, entre sa tasse et son assiette question de pas mettre de la nourriture partout. « Ok.. j’ai le droit de mettre ça sur le dos de ma garde beaucoup trop longue et de te demander de faire comme si t’avait rien entendu? » demanda-t-il en ricanant doucement.
(#)Sujet: Re: The memories, how can we make it back there | ft. Matteo | Lun 8 Mar - 20:27
Matteo me dit qu’il avait emménagé à Miami peu de temps après son retour d’Afrique. Comment avais-je pu passer à côté de sa présence lors de mon tout premier emménagement à Miami ? Le destin avait sans doute d’autres plans pour nous deux à ce moment-là. J’aimais croire que dans la vie rien n’arrivait par hasard et que si nos routes ne s’étaient pas croisées auparavant c’était pour une bonne raison. Avec une grande fierté, je partageai au jeune homme quelques photos que j’avais de mon fils sur mon téléphone. Je ne pu m’empêcher de me mettre à rire lorsqu’il me dit que Maxence me ressemblait. Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde non plus qu’il venait de glisser qu’il me trouvait jolie. « Ah oui, tu me trouves mignonne ? » Je lui offris un petit sourire en coin alors que je pouvais apercevoir ses joues se rosirent légèrement. Il essaya d’expliquer que déjà à l’époque de notre voyage humanitaire, il n’était pas resté insensible à mon charme. C’est vrai que j’avais remarqué la façon dont ses yeux se posaient sur moi à l’époque, mais je n’en avais pas fait cas. Il était mineur à l’époque et il était sous ma responsabilité. Entretenir voir même ne serait-ce que penser à entretenir un flirt avec le jeune garçon de l’époque, cela avait tout à fait impensable. Avant que je ne puisse lui répondre, le jeune chirurgien se justifia des propos tenus par une garde de nuit beaucoup trop longue. « Je ne vais pas faire comme si j’avais rien entendu, car si à l’époque je ne pouvais pas légalement dire que tu étais mignon, aujourd’hui je peux dire que tu es vraiment charmant. Cette barbe d’homme mature te va très bien. » Je lui offris de nouveau un sourire, cette fois-ci il se voulait charmeur. Je bu une gorgée de mon café en gardant les yeux poser sur son visage. Faisais-je bien de m’aventurer sur le terrain du flirt avec Matteo. Qu’est-ce que je risquais ? Pas grand-chose mis à part gonfler mon égo meurtri par une rupture encore fraiche dans mon esprit et mon cœur. « J’élève mon fils seul, c’était un projet de vie qui me tenait beaucoup à cœur et j’ai fait appel à un donneur. » lui expliquai-je de façon détournée pour faire comprendre au jeune homme que j’étais une femme célibataire et sans attaches. J’espérais qu’il comprenne le sous-entendu et sinon … tant pis ! « Et toi ? Des enfants, une petite-amie ? »
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(#)Sujet: Re: The memories, how can we make it back there | ft. Matteo |
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