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 get the f out + alezio.

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(#)Sujet: get the f out + alezio.  |   Lun 8 Fév - 9:53
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Le meilleur moyen de résiter à la tentation, c'est d'y céder. OSCAR WILDE


Quand est-ce qu'on va finalement apprendre aux enfants de six ans que le but d'un cours de ballet c'est d'apprendre à danser et non pas tenter de se faire avaler mutuellement les chaussons de danses ? Parfois, je me demandais vraiment comment je faisais pour supporter les cris, les pleurs et les chamailleries d'enfants. Mais le pire je crois, c'était les parents. Une bande de bitches bcbg qui s'installaient sur les bancs plus pour me critiquer moi que d'admirer leurs progénitures. Enfin bref, je n'étais pas d'habitude aussi négative mais j'avais vraiment passer une horrible journée. J'étais épuisée et puis je n'avais qu'une idée en tête : Rentrer à la maison, me faire couler un bain chaud et regarder Walking Dead en compagnie d'un bon pinot rouge. Je terminais de ranger la salle puis jetais un rapide coup d'oeil à mon téléphone, il était déjà presque neuf heures du soir. Je soupirais bruyamment, mis mon sac sur mon épaule et quitta la salle en faisant un petit au revoir de la main au concierge. Plus tôt dans la journée, j'avais remarqué une grosse voiture dans la rue d'en face. On est à Miami, donc je ne m'étais pas tellement attarder sur ce gros cylindré. Mais quand je mis le nez dehors et remarquais qu'elle était toujours là, toujours le même gars à l'intérieur je me mise par curiosité à suivre son regard. Celui-ci se posait sur une petite fille, une de mes élèves qui dégustait une glace avec son père au bout de la rue. Ok, weird enough. Il était resté là si longtemps pour fixer une gamine manger une glace ? Quel espèce de cinglé. Je traversais la rue d'un pas décidé, sac de sport sous le bras et me mise à toquer contre sa vitre côté conducteur. Lorsque finalement il la fit descendre, je le foudroyais du regard.

- A moins que j'ai un problème de vision, vous n'avez pas vraiment l'air d'avoir six ans. Et à moins que je vienne d'un état un peu différent que la Floride, stalker une gamine toute la soirée c'est un petit peu beaucoup chelou. Donc je vous laisse le choix, sois vous vous tirer de là, sois j'appelle la police et je dénonce l'espèce de tordu qui attend la sorti de mes élèves de leur cours de ballet.

Pour autant, il n'avait pas vraiment le profil type du taré sexuel, il était plutôt beau gosse. Il avait l'air d'avoir de l'argent, il avait une certaine classe. Ça restait quand même étrange ses manières, je me reculais de quelques centimètres, les bras croisés sous ma poitrine. Je commençais à avoir un peu froid dans mes simples habits de ballerine, mais je tentais de garder la face sérieuse devant lui.




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(#)Sujet: Re: get the f out + alezio.  |   Lun 8 Fév - 20:59
Cela faisait deux années que ma vie avait basculé. Avant cela, j’étais heureux. Plus qu’heureux même,  épanouis malgré toutes les emmerdes qui avaient traversé ma route, j’avais toujours réussi à me relever. J’étais un battant, et je n’étais pas du genre à m’apitoyer sur mon sort. J’avais pris la vie comme elle venait et résultat des courses, je faisais partie d’une organisation qui avait de l’importance, du pouvoir et où on reconnaissait mes talents. Bien que celle-ci soit illégale et que les flics pouvaient me tomber dessus un jour ou l’autre. J’avais épousé la femme la plus merveilleuse qui soit, issue de la trempe du mafieux, avec le temps, elle avait su me prouver que je pouvais avoir confiance en elle. Elle avait su m’épauler et élargir mes horizons d’une façon dont je n’avais jamais osé espérer. J’avais fondé une famille avec celle-ci, et même si je n’étais pas du genre à me laisser envahir par de tels sentiments comme « l’espoir » et bien, je n’avais pas pu m’empêcher de penser que c’était que le début de la dynastie des Petrelli. J’aurai été un homme accompli si la vie aurait pu me laisser élever une ribambelle de fils, qui aurait pu un jour me succéder. Bien que ces pensées n’étaient seulement que des germes d’idées bien enfouies dans mon esprit, il était clair que désormais, elles étaient réduites en poussière.

J’étais installé dans ma voiture de sport depuis tellement longtemps que je n’avais même plus conscience de l’heure qu’il pouvait être. Et Dieu seul pouvait savoir que le temps pouvait paraître long lorsque l’ont épie des gosses essayant vainement d’apprendre quelques pas de danse. Une chance que j’étais un homme très patient. Ce qui m’intéressait réellement dans cette démarche, c’était cette gamine haute comme trois pommes, une petite italienne aux cheveux brun. J’avais passé un long moment à la regarder se déhancher du mieux qu’elle le pouvait. Même de l’autre bout de la rue, je pouvais bien voir qu’elle peinait à enchainer deux pas l’un après l’autre. Et pourtant, elle n’abandonnait pas pour autant, se relevait à chaque échecs. J’avais esquisser malgré moi un sourire tandis que mon cœur se serrait. J’avais chassé rapidement ses sentiments de mon esprit en me concentrant à nouveau. Le cours se terminait alors que j’observais leur professeur. Une femme dans la vingtaine. Une belle chevelure noire qui tombait en cascade le long de son dos. Je ne pouvais que constater sa beauté mais n’engageais aucune arrière-pensée à cela. C’est à ce moment précis que je l’aperçus. Il était là ce Figlio di puttana. Mon visage s’assombrit et une immense noirceur me traversa tout le corps à la pensée de ce que j’avais prévu pour lui. Je ne comptais pas agir aujourd’hui, disons que pour le moment c’était simplement du repérage. Je voulais connaitre tout de lui, ses habitudes, son train-train quotidien, où il allait, à quel moment, qui il fréquentait... Je voulais même savoir de quelle couleur était sa pisse. Je le suivais du regard tandis qu’il dégustait une glace avec sa fille. « Profite tant que tu peux stronzo.» Pensais-je quand soudain on toqua à vive allure sur la fenêtre de ma voiture. Je fus assez surpris de voir la fameuse prof de danse. J’ouvris la vitre tandis que celle-ci m’accusait clairement d'être un pédophile. Fanculo, ce n’était vraiment pas le moment-là. Si elle avait le malheur de me faire repérer elle ne savait pas ce qui allait lui tomber dessus. Elle me foudroyait du regard en me menaçant d'appeler les flics. Dans un sens, ça m’amusait de la voir s'exciter comme ça. Donnais-je vraiment l'impression d'être un voyeur ? Moi ? M’avait-elle réellement regardé ? Cela m’offenserait presque. Je jetais rapidement un coup d’œil à l’homme que je surveillais. Celui-ci n’avait pas remarqué notre présence et j’espérais que la jeune femme n’hausse pas à nouveau la voix. « Oh. Je suis confus Mademoiselle. » dis-je poliment avec un accent Italien très prononcé. « A vrai dire, il y a méprise. Vous n’avez rien à craindre de moi, je ne suis pas la pour les enfants. » souriais-je. « C’est vous que j’attendais. »  mentais-je en prenant un air gêner. Je passais une main dans mes cheveux et jetais un regard furtif sur ma cible avant de le reposer sur la danseuse. Elle avait les bras croisés contre sa poitrine, j’observais ses poils qui se hérissait et remarquais donc qu’elle avait froid. « Je suis inscrite à la salle de sport juste en face. » désignais-je en jetant mon pouce en arrière. « Je vous ai remarqué à plusieurs reprises à la fin de mes séances et je n’ai jamais eu l’occasion de venir vous parlez. Je suis assez réservé avec les femmes et j’ai bien peur d’avoir raté ma chance au vu de la situation… Je vous promets que je suis loin d’être un pédophile. » terminais-je en levant les mains au niveau de mon visage faisant style d’être désarmé. Je me maudissais intérieurement. Se faire repérer par une puttana de danseuse, j’avais baissé ma garde et me jurais de ne pas reproduire cette erreur qui dans mon métier était impardonnable.
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(#)Sujet: Re: get the f out + alezio.  |   Lun 8 Fév - 22:20
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Il ouvrit la bouche et dès cet instant je remarquais un accent très franc, italien de ce que j'entendais et vu son style. Oui, il avait clairement tout du beau gosse Italien. Je tentais de ne pas m'attarder sur sa beauté et me concentrais sur ses paroles, il disait ne pas être en train de fixer la petite mais plutôt m'attendre, moi. Je fronçais légèrement les sourcils d'un air surprise, mais pas vraiment soulagée. J'avais déjà vécue l'expérience d'un stalker dans ma vie et franchement je m'en serais bien passée. Il ajoutait être client de la salle de sport d'en face, j'y jetais un rapide coup d'œil avant de reporter mon attention sur lui. Il s'excusait de nouveau et promettait ne pas être un "pédophile", bien qu'il soit un inconnu et que je ne devrais certainement pas croire les belles paroles d'un inconnu je devais avouer une nouvelle fois qu'il n'en avait pas le style. Je le fixais avec attention quelques secondes avant de me redresser légèrement.

- Bon, très bien mais... Ca aurait quand même été un petit peu plus malin de venir m'aborder au lieu de m'épier tel un bargo, non ?

Je n'étais pas vraiment surprise qu'il ait eu envie de m'aborder, pas que je me prenais pour une bombe internationale mais il est vrai que j'avais à quelques reprises eu affaires à des hommes avec les mêmes intentions. Je n'y portais jamais une grande importance, de nos jours ils n'avaient qu'une idée en tête : le sexe. Premièrement ce n'était pas mon genre de coucher à tout vas et deuxièmement, je me méfiais encore un peu trop des autres pour me livrer à de telles occupations. Je devais tout de même avouer qu'il avait tout pour lui, celui-là. Le physique de brun ténébreux, l'accent d'Italie, et ce regard... Alethea, stop. Non. Je me pinçais les lèvres, chassant ses pensées rapidement.

- Mm, on va dire que la prochaine fois, proposez-moi d'aller boire un café. Ok ?

Je hochais la tête comme signe d'au revoir, puis fit volte face pour marcher jusque ma voiture, du moins commencer à marcher. Cela faisait plus de cinq ans que je n'avais pas eu le courage de sortir avec un homme, plus de cinq ans que j'avais refoulé toutes les tentatives masculines à mon encontre. Je mettais des vents à tout va, non pas par fierté, mais parce que je ne me sentais pas assez en sécurité pour me lancer. Après ce qui c'était passer à Portland, j'avais une peur terrible de me retrouver seule avec un homme. Une peur terrible de m'ouvrir à quelqu'un, d'accorder ma confiance, ne serais-ce qu'assez pour partager une boisson. Finalement je me retournais de nouveau, prise d'un élan de je ne sais quoi et reviens rapidement dans mes pas avant qu'il ne remonte sa fenêtre.

- Attendez !

Hésitante et surtout un peu gênée je l'avoue, je cherchais les mots pour ne pas me mettre seule dans l'embarras.

- Ça vous dirait un café ? Alethea. Il est tard, un café à cette heure ? Je soupirais, puis repris rapidement. - Ou autre chose, un verre. J'en sais rien... Je me grattais rapidement la tête, complètement mal à l'aise, je soupirais de nouveau. - Désolée je... Je ne suis pas vraiment douée pour ça, je n’ai pas... Disons que ça fait longtemps que je ne suis pas sortie. Avec un homme, je veux dire. Ok, là tu sonne complètement comme une nonne. Alethea, sérieusement ?




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(#)Sujet: Re: get the f out + alezio.  |   Mer 10 Fév - 13:13
Elle me semblait septique et je me disais finalement que cela n’allait peut-être pas être aussi simple de l’amadouer. Je terminais mon mensonge en prenant un air décontracté et le plus innocent possible. La jeune femme me scrutait un instant, puis se détendit. Bingo. « Sì, c’est vrai que mon comportement laisse à désirer. Je dois être rouiller avec les femmes. » affirmais-je en souriant grandement. Ce qui n’était pas un mensonge en soit. Depuis la mort de ma femme, je n’avais plus toucher une seule femme. L’envie n’était simplement pas présente. Déjà qu’à la base, je n’étais pas un coureur de jupons, vous imaginez maintenant. Depuis, j’étais bien trop occupé par ma vendetta pour penser au sexe. Contrairement à ce que je pourrais laisser paraitre mon apparence, j’étais un homme fidèle et je peinais à m’accommoder avec mon statut de veuf. Pensée à une autre femme me donnait un sentiment amer en bouche, comparable à de la tromperie. Ce qui était complètement stupide, je pouvais le concevoir.

Je la regardais se pincer les lèvres et l’observait un instant. Elle avait un visage de poupée, une fossette au menton bien apparente. Elle était de taille moyenne avec un corps de danseuse. Je m’autorisais à penser que c’était le genre de femme qui, en temps normal, me plaisait. Je préférais largement les brunes aux blondes. Je les trouvais plus mystérieuse, ténébreuse. Attirante en général. J’acquiesçais à ses dires en souriant légèrement et la regardait s’éloigner de ma voiture. Bon, il y avait mieux comme mission de reconnaissance. J’avais complètement merdé. Ce qui d’ailleurs emmena mon regard vers ce glacier. Je balayais l’endroit du regard et ne trouvait pas ma cible. Figlio di puttana ! Il n’y avait plus personne, cet enculé avait disparu. Contrarié, j’agrippais fermement d’une main le volant tandis que la deuxième s’afférait à fermer la fenêtre de ma Mercedes. Toutefois, je me stoppais en apercevant la ballerine faire volte-face et revenir auprès de moi. Je fis mine de me détendre à nouveau. Il semblerait finalement que mon mensonge avait un peu trop bien marché. La jeune femme paraissait mal à l’aise, gênée même. Elle se présentait sous un beau contraste. La femme au caractère qui n’avait pas eu peur de venir confronter un pédophile en pleine rue avait disparu et laisser place à une jeune femme un peu plus fragile. J’étais intrigué mais pas suffisamment pour ne pas être las de la situation. Malheureusement pour moi, je n’avais récolté que ce que j’avais semé. En effet, je n’avais pas été assez vigilant et cela m’était retomber dessus. Je préférais toutefois cette alternative à celle où c’est ce fils de pute qui m’aurait repéré.

Je me demandais pourquoi une femme de sa beauté n’avait appartenu à personne depuis longtemps. Il y avait peut-être chez cette danseuse plus de nuances qu'elle ne le laisserait paraitre. « Alors comme ça nous somme deux. » dis-je d’un tond rassurant. Je lui fis signe de reculer et sortais de ma voiture. « Je serais ravis de vous emmener diner. Vous devez avoir faim après avoir passé des heures à apprendre à ses petits monstres comment danser. » Je souriais. « Je me permet de te tutoyer si tu veux bien. Je m’appelle Ezio. Ezio Petrelli. » me présentais-je en lui tendant la main. « Il y a un beau restaurant au bord de la plage si ça te tente ? » proposais-je.
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(#)Sujet: Re: get the f out + alezio.  |   Ven 12 Fév - 13:29
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Bon, d'accord. Tout me venais sur un coup de tête, une seconde au paravent j'étais prête à appeler la police pour dénoncer ce que je croyais être un pervers, et là j'étais prête à aller prendre un verre à ses côtés. Il fallait dire aussi que ses dernières années, j'avais appris à être extra-méfiante. Avant cela j'étais le genre de nana naïve qui donne sans la moindre crainte son numéro de téléphone dans la rue. Bon dieu, j'étais même le genre à faire des vlogs et passer son temps à partager sa vie sur les réseaux. Puis il m'était arriver ce qui m'était arriver. À force de m'exposer et de jouer avec le feu je m'étais attirer les foudres d'un psychopathe dont j'avais été malgré moi la victime. Mais cela faisait cinq ans, cinq ans que je me méfiais de tout, de tout le monde, que j'évitais jusqu'à le regard des hommes. Aujourd'hui, je ne sais pourquoi aujourd'hui, mais j'avais eu envie de me lancer. De remonter à cheval, comme on dit et ce cheval là en l'occurrence m'avait l'air charmant. Ok j'avoue, il me donnait un peu beaucoup l'impression d'être la représentation parfaite de l'italien de base, Don Juan, charmeur de ses dames, une copie d'un héro de roman érotique. Érotique ? Alethea ! Tu a vraiment passer trop de temps sans homme, dès le premier regard tu penses déjà de cette façon.

- Disons que je suis sans doutes un peu rouiller pour ce qui est d'avoir une interaction sociale avec une personne de plus de dix ans. Mais je suis rassurée de voir que je ne suis pas seule.

Je haussais les épaules, coupable. Cela n'étais que de ma faute, je m'étais couper du monde après mon agression, en quelque sorte mon agresseur avait gagné. Il m'avait privé de ma vie. Le jeune homme sortait de sa voiture et j'observais qu'il était vraiment grand. Ou alors j'étais vraiment petite. Ou bien sans doutes les deux. Musclé, il portait un pantalon de costume et une chemise entre ouverte (yet again, encore un cliché italien). Il n'y avait pas à dire, il était bourré de charisme. Il me proposait un restau, plutôt qu'un verre et je n'en était pas plus ravie. Après mes cours, j'étais toujours affamée et cela m'éviterait de devoir une nouvelle fois harceler le livreur d'Uber pour ne pas être à l'heure. J'hochais la tête positivement lorsqu'il ajoutait connaître un bon restaurant sur la plage. Je serrais sa main poliment.

- Alethea. Je tiens quand même à préciser une nouvelle fois que ce n'est pas dans mes habitudes d'accepter de sortir avec le premier venu. Mais j'ai faim. Argumentais-je. À ce que je sache, il aurait pu être un taré ça ne m'aurait pas changé de mon habitude d'attirer les gens les plus chelous. Il aurait même pu être le taré qui m'avait épiée durant ses années... Je chassais rapidement cette paranoïa de mon esprit et baissais machinalement les yeux sur ma tenue, très peu appropriée pour un restau et encore moins pour un de ce genre.

- Par contre, je suis vraiment pas présentable. Je devrais sans doutes aller me changer... J'espère que vous n'avez pas super faim, on peut faire un saut à mon appart ? Lui demandais-je. C'était étrange, je l'avoue. Mais je faisais dès la première rencontre plus confiance à cet inconnu qu'au reste des gens rencontrer ses cinq dernières années.




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(#)Sujet: Re: get the f out + alezio.  |   Lun 15 Fév - 17:59
Alethea. C’était un prénom original pensais-je. Celle-ci argumentait sur le fait que ce n’était pas dans ses habitudes de sortir le premier soir. Si seulement je pouvais lui dire que cela m’importait le moins du monde. Je ne savais pas ce qui m’avait pris de lui proposer de l’emmener diner. Boire un verre m’aurait fait perdre beaucoup moins de temps. Puttana de galanterie. Cela faisait déjà un peu plus de deux années que cette vendetta trainait. Ne vous méprenez pas, ce n’était pas forcément une mauvaise chose, il fallait prendre son temps pour ce genre de mission. Chaque décision était mûrement réfléchie, tout était calculé au centimètre près. Je ne prenais pas cela à la légère et cela nécessitait une très grande concentration. En effet, j’avais inscrit huit noms sur ma liste. Au cours de ces vingt quatre mois, j’avais pu en barrer quatre. Ma quête était loin d’être terminée et pour ce faire, j’avais évité le maximum d’éléments parasites. Je ne voulais pas être pollué par des pensées qui nuiraient potentiellement à mes capacités. Enfin... En plus de la haine qui irradiait tout mon être. De ce fait, j’avais vécu quasiment machinalement. Je me contentais de suivre mes cibles aux quatre coins du monde, de prendre des chambres d’hôtels, de faire du repérage puis d’établir un plan d’action. Etre en planque, rentrer à l’hôtel, tenter de dormir. Les mêmes journées en boucle, encore et encore.

Par chance dirons-nous, j’avais remarqué ce restaurant au bord de la plage. De nuit, avec toutes ces lumières suspendues en l’air, il était difficile de ne pas y prêter attention. J’étais à Miami depuis trop peu de temps pour y connaitre les environs, c’est donc c’est endroit uniquement, qui avait surgi dans mes pensées lorsque je lui proposais de l’emmener diner. D’ailleurs, la jeune femme remarquait son look qui, je devais bien l'admettre, n’était pas adapté pour un restaurant et demanda à faire un saut à son appartement. Si j’avais pu, j’aurais soupiré. C’était à prévoir. La soirée allait être abominablement longue. J’essayais de relativiser du mieux que je le pouvais. Je ne me souvenais plus de la dernière fois ou j’avais mangé un bon diner, ou que j’avais pris l’air pour autre chose que d’épier des hommes ou ces mêmes hommes avec leurs familles. Sociabilisé ? Encore moins. Réussirais-je le temps d’une soirée à essayer de penser à autre chose que mon sordide quotidien ? L’envie n’était vraiment pas présente malgré les tentatives pour m'en convaincre. Cependant, je tentais tant bien que de mal de m’imprégner ces pensées dans ma tête. Allez Ezio, ce n’était pas la mer à boire. Ce n’était qu’une petite soirée de perdue contre une infinité d’autres.

« Bien sûr, je t’en prie, grimpe. » affirmais-je en faisant le tour de la voiture pour lui ouvrir la porte. Une fois celle-ci installée, je refermais la portière et m’installais à mon tour dans la voiture. J’allumais le moteur et fis rugir mon bolide. Je pris la route en supposant que la danseuse me guiderait jusqu’à appartement. N’empêche que les femmes de nos jours manquaient de prudence. Emmener chez soi parfait inconnu, c’était très risqué. J'en étais la preuve. J’étais un homme dangereux, elle était chanceuse que ce n’était pas pour les mêmes raisons que ces enfoirés qui violent et/ou buttent les femmes sans raison. « Tu as toujours vécu à Miami ? » demandais-je histoire de faire la conversation. J’allumais une cigarette et expirais longuement la fumée.
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(#)Sujet: Re: get the f out + alezio.  |   Dim 28 Fév - 14:48
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Et sans vraiment comprendre le pourquoi du comment, je montais à bords de sa luxueuse voiture de sport. La voiture de sport d'un inconnu qui dieu sait ce qu'il pouvait faire de moi. Je me retrouvais là, assise sur le siège passager à vérifier mon téléphone qui s'était mis à vibrer plusieurs fois depuis le début de cette conversation. Je remarquais quelques textos non importants, puis un de Léo qui me disait être d'accord pour me retrouver le lendemain en ville. Je souris machinalement, parce que la pensée de Léo me rendait toujours de bonne humeur. Si je devais répondre à la question de "qui est ton meilleur ami?" Il arriverait certainement en première place assez facile à déterminer puisqu'il était également le seul 'ami" que je pouvais bien avoir dans cette foutue ville, ou cette foutue vie. Ezio me demandait si j'avais toujours vécue à Miami, ce qui me sortais de mes pensées et me ramenaient à la réalité. Je posais alors mon regard sur lui avant de répondre et de fourer mon téléphone dans mon sac.

- Non. Non, loin de là. En fait, je dois avouer que j'ai encore un peu de mal avec Miami. La chaleur... C'est étouffant, je n'y suis pas habituée.


Continuais-je, jetant de temps à autres les yeux sur les rues qui défilaient, pour finalement reporter mon attention sur le conducteur.

- Je viens du nord, de base. Je suis plus à l'aise dans le froid et l'humidité. Souriais-je, je montrais ensuite une intersection du doigt. - A droite, suis la sixième. Indicais-je. Je défaisait mes cheveux, passait ma main sur ses derniers par habitude et lâchais un léger soupir, me demandant si je n'aurais pas dû m'en tenir à mon plan de base : Uber et bain chaud. Puis je repris mes esprits, Alethea tu est en voiture avec un putain de beau gosse dans une putain de belle caisse, profites de ta chance.

- Et toi alors ? Miami born & raised ou tu viens de plus loin ? Comme.. d'Europe, par exemple ? Demandais-je à mon tour, un léger sourire au coin des lèvres parce que son accent italien n'était tout simplement pas camoufflé du tout. Je l'observais tendit qu'il conduisait, discrètement bien sûr. Il était évident que l'Alethea au régime sec depuis cinq ans le trouvais particulièrement attirant. Surtout que les grands gars typés dans son genre avaient toujours été mon style d'homme. Il est vrai aussi que l'Alethea un peu plus méfiante se disait qu'avec ma chance, j'allais une nouvelle fois tomber sur un sociopathe en puissance. On finit par arriver dans ma rue et une nouvelle fois, je lui indicais mon immeuble. Par reflexe je sortis aussi vite de la voiture que j'y étais monter et m'apprêtait à refermer la porte sans me soucier de lui, tant habituée à laisser les gens en plans. Je me ravisais pourtant et me penchais pour lui parler.

- Ca craint un peu si je te fais poiroté dans ta voiture, monte. C'est pas immense mais c'est un peu plus spacieux que ton bolide.




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