En quelques heures, j'avais réussi à me retrouver dans l'appartement de la nana à qui j'avais limite braqué la voiture. J'étais passé de la flic qui s'ennuyait de sa vie à la rencontre de quelqu'un de vraiment unique. parfois comme ça, je remercie mon côté j'ai des couilles, parce que sans ça, qui sait si j'aurais rencontré Jasmine dans un autre contexte. On faisait prendre le bain à sa petite, adorable aussi d'ailleurs, et je décidais de rire un peu en lançant une petite bataille d'eau. Jasmine le prenait à la rigolade en me faisant croire qu'elle ne portait pas de soutien gorge, juste pour m'embêter. j'ai l'impression que tu me cherches, quand même! lui fis-je alors en riant aussi, répondant à sa vanne puisqu'elle en portait - je l'aurais remarqué bien avant sinon de toute façon. C'était bon enfant et ça faisait du bien. Je lui posais quand même une question à laquelle elle n'était pas obligée de répondre car c'était assez intime mais elle le fit - elle me disait que ce n'était pas encore arrivé et qu'à la limite elle avisera si ça devait se faire. Cette réponse me faisait comprendre qu'elle n'était pas ce genre de mère à se "gâcher" la vie de femme parce qu'elle a celui de mère - celle que j'aurais été si j'avais été mère aussi. Je déteste ces nanas qui parce qu'elles sont mères disent adieu à leur ancienne "elle". Les meilleures mamans sont souvent celles qui restent entières de toute façon, je l'avais bien assez vu à travers mon métier et mes voyages. Je répondais à cette réponse par un sourire, satisfaite d'apprendre ça sur elle.
Ensuite, elle sortait la petite du bain et lui enfilait vite une couche, commentant ses gestes par des "conseils de maman". ça se voyait qu'elle avait pris la main, elle faisait ça facilement et rapidement. La petite était propre, changée et en pyjama assez vite quand nous retournions dans la pièce principale pour lui faire prendre le dîner. Le nôtre ne devrait plus tarder, je supposais qu'on mangerait quand la petite serait au lit. eh bien j'ai fais livré mexicain, histoire de te ramener un peu de mes gênes, j'ai pas d'enfants alors je compense lui répondis-je alors en souriant quand elle demandait ce que nous allions manger alors qu'elle réchauffait la purée pour le bébé. Elle gérait aussi bien le dîner, même si elle donnait un énième "conseil de maman" avant de commencer. Peut-être que c'était un soir exceptionnel et que Sapphire restait calme une fois sur quatre, que cette fois-ci était la bonne. Je souriais sans répondre à ses conseils de maman, comme si j'en avais besoin pour plus tard. Ces derniers jours, je me posais beaucoup trop de questions sur ce sujet et vu mon âge et ma situation, je pariais plutôt sur le "tu finiras ta vie seule" qu'avec un enfant, alors j'essayais de faire abstraction des conseils de cette dernière, sans la blesser, elle n'y pouvait rien si j'étais.. moi. C'était incompatible avec le fait d'avoir un enfant. Puis, elle partait sur un ancien sujet, sujet bien plus simple pour moi. Elle parlait de son baiser avec sa copine, ça semblait la travailler quand même depuis que je lui avais sorti le morceau de la bouche. Elle me disait ne pas avoir anticipé, que c'est son amie qui était venue à elle et qu'elle avait apprécié sans plus, sans se dire "tiens je suis bi". après, le fait d'embrasser quelqu'un n'a pas forcément un impact sexuel. Surtout quand on est bourré! c'est notre société qui voit ça comme ça mais regarde : y'a bien des parents qui embrassent leurs enfants sur la bouche. C'est un signe je pense plutôt d'amour sincère que forcément penchant sexuel, j'sais pas si c'est clair c'que j'dis, surtout que je serais plutôt pour te tirer vers le côté obscure de la bisexualité, n'écoute pas ce que je dis. fis-je alors pour rire alors que je tentais de rationaliser ce baiser en la rassurant qu'en effet elle ne devait pas être bi alors que je voulais qu'elle tombe de mon côté, forcément, je prêchais ma paroisse comme on dit. Elle allait ensuite coucher la petite, on recevait la commande et je l'interceptais. Elle revenait en me proposant d'aller embrasser la petite au lit. Outch. Ah non ça c'était trop dur par contre. c'est gentil, je ne voudrais pas perturber son endormissement lui fis-je alors en installant la commande sur la table. mangeons tant que c'est chaud lui fis-je alors en changeant volontairement de sujet, m'installant et l'invitant à se mettre près de moi alors qu'on était chez elle.
On commençait à manger alors qu'on était plus qu'à deux dans son appartement, enfin avec la petite qui dormait dans la chambre. Je me demandais si elle voudrait mettre de la musique, un film, je ne savais pas du tout comment elle aimait passer ses soirées. Mais elle commençait par aborder un sujet. Enfin, elle me demandait si elle pouvait me poser des questions. Intéressant, forcément, elle capta toute mon attention très vite. Je lui faisais oui de la tête alors qu'elle commençait à formuler ses demandes. Elle me posait des questions sur ma bisexualité. Je souriais. Elle enchaînait en me disant qu'elle n'était pas forcément intéressée mais qu'elle était curieuse de savoir. c'est ce qu'elles disent toutes fis-je alors pour la taquiner d'abord avant de me redresser pour répondre à sa question. sérieusement, je comprends que tu aies des questions. On m'en pose souvent, c'est intriguant, je peux le concevoir. D'où je viens, ces choses-là ne sont pas du tout tabous. J'veux dire, j'ai été élevé avec un esprit très libre et j'ai su que je pouvais être qui je voulais, avec qui je voulais, quand je voulais. Peut-être trop, d'ailleurs, ça me joue des tours aujourd'hui. Mais j'ai su très très vite que j'aimais autant les hommes que les femmes. Tout simplement parce que je me retrouvais à mater aussi bien un bel homme qu'une belle femme ! fis-je alors en riant légèrement avec ma nouvelle amie. avec le temps, je dois t'avouer que je préfère les femmes. Les hommes sont bien plus rustres, plus "un coup d'un soir, c'est un coup d'un soir", jsais pas comment expliquer. Une femme, même si elle sait d'avance que t'es pas du genre à vouloir de lendemain, va quand même prendre soin de toi. elle va pas juste te retourner et se finir mécaniquement, ce que font trop souvent les hommes! je ne savais pas comment tourner ça plus "glamour". coucher avec une femme c'est comme de se retrouver un peu face à soi-même. on sait ce que nous on aime bien, on connait les sensations de l'autre, un homme ne saura jamais ce que c'est de jouir pour une femme, que moi je sais. Donc forcément, on arrive plus facilement à satisfaire l'autre et on cherche plus à le faire. Un mec trop souvent, une fois que c'est fini pour lui, que toi tu aies fini ou pas tant pis finis avec ton jouet ou ta main si tu veux être satisfaite, quoi... fis-je alors sans trop prendre de pincettes, même si c'était pas faute d'avoir essayé. Je regardais Jasmine en souriant. t'as dû remarquer que j'ai pas tellement de limites dans le genre... donc si tu as des questions n'hésites pas, quel qu'elles soient! fis-je en riant. tu aimes? demandais-je en parlant de notre repas 100% mexicain, même si c'est meilleur sur place évidemment. j'ai toujours été comme ça, assez sans limites, volage, sans vouloir me poser parce que j'aime bien trop m'amuser et profiter. mais parfois, je me demande comment je me sentirai si j'avais pris un chemin différent fis-je en sous-entendant le choix de Jasmine d'élever sa fille. C'était une toute autre vie que j'enviais un peu en secret.
Jasmine Carter
Desigual
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(#)Sujet: Re: you're looking for a girl like me | Ven 23 Avr - 23:26
C'est ce qu'elles disent toutes. Cette phrase, dont l'objectif est clairement de me taquiner, ne me laisse pas de marbre. Qu'entend Sibbie par là ? Que je suis le genre de fille qui est née bisexuelle et qui ne le découvre que bien plus tard ? Que je pourrai succomber à n'importe quel moment aux charmes d'une femme ? Je ne sais pas, et très franchement, le curseur entre l'envie de savoir et la peur de découvrir ce monde qui m'est inconnu ne cesse de s'orienter vers la deuxième proposition. Ai-je réellement besoin de cela dans ma situation ? Dans l'ordre actuelle des choses, je suis attirée par les garçons, et d'ailleurs il m'est possible d'en citer au moins deux qui me plaisent, tout simplement. Se poser sérieusement la question de savoir si je peux être attirée par une femme ne serait vraiment pas la meilleure chose à faire. Et puis il faut que je pense à Sapphire aussi. Déjà qu'il va être compliqué de lui expliquer qui est son père, alors si en plus je dois lui faire comprendre qu'elle a la chance d'être une petite fille qui a deux mamans... Non, vraiment je ne suis pas prête à gérer cela...
Et pourtant, plus Sibbie parle de sa sexualité, plus j'ai envie de l'écouter, d'en savoir encore plus. Est-ce par curiosité, est-ce par désir ? Je pencherai pour la première réponse, bien que son récit sur l'acte entre deux femmes essaye de me faire changer de cap. Chaque phrase supplémentaire, je visualise toujours un peu plus, jusqu'à ce que mon esprit commette l'impensable. Je reçois un flash, bref mais très clair, de Sibbie et moi, entièrement nues dans ma chambre, en train de se faire plaisir mutuellement. N'étant absolument pas à l'aise avec cette vision, je ne peux retenir une petite toux, puis une déglutition difficile. En tout cas, tu plaides très bien ta cause. Il fallait que je parvienne à casser cette ambiance un peu étrange, entre frissons et tentation. Aucun souci, dès que j'ai une autre question qui me vient, je te la pose. On a encore un peu de temps devant nous. A être tellement happée par les paroles de Sibbie, j'en avais presque oublié de manger. Je rattrape rapidement cette bévue en picorant un peu de tout ce qu'il y a d'exposé sur la table. Je mange rarement mexicain, mais c'est vrai que c'est plutôt bon. Finalement, c'est par une confession de la policière que la conversation va prendre une tournure totalement différente. Envier ma vie, vraiment ? Il fallait que je mette les choses au clair. Tu sais, je n'ai pas choisi cette vie. Elle s'est imposée à moi par la force des choses. Quand j'avais 4 ans, ma mère est décédée des suites d'une maladie, et j'ai longtemps souffert de cette absence, encore aujourd'hui. Alors, quand le destin a décidé de m'offrir Sapphire, je ne me voyais pas passer de la fille abandonnée à la mère qui abandonne. C'est toujours douloureux de parler de cela, mais je sens que Sibbie est la bonne personne pour lui faire part de certains éléments de mon passé. Il y a encore quelques mois, j'étais une petite fille de 19 ans, naïve au possible, croyant dur comme fer au prince charmant et à l'amour éternel. Mon prince charmant s'est envolé, me laissant seule avec mon amour éternel. Et maintenant, je suis obligée de devenir une femme, une mère... Et tout ça alors que je ne suis même pas complètement indépendante vu que c'est mon père qui paye mon appartement. Attention, je ne suis pas en train de me plaindre hein. J'assume totalement mon choix d'avoir voulu garder ma fille, mais il faut être honnête et ne pas avoir peur de dire que je n'aurais jamais choisi ce chemin par moi-même.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ambiance tamisée avec les peaux de bêtes un peu partout dans le salon et une prédatrice ultra sexy chassant avec beaucoup de vigueur sa proie venait de voler en éclats. Ce n'est pas facile de rebondir après avoir déballer sans aucune retenue des fragments de ma vie que peu de gens connaissent. Et pourtant, Sibbie est toujours là, à côté de moi. Préférant ne rien ajouter de plus pour le moment, je mets un coup de propre sur la table avant de mettre les déchets dans le sac plastique du livreur afin de tout jeter à la poubelle. Tu veux un café, ou un thé ? Désolé, j'ai pas d'alcool, j'ai déjà tout bu.
Sibbie de Ayala
Natsy Gal
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(#)Sujet: Re: you're looking for a girl like me | Sam 24 Avr - 12:33
Elle m'avait posé un tas de questions sur ma sexualité auxquelles j'avais répondu avec plaisir. je n'avais pas de secrets là-dessus, puis c'était pas tellement mon genre de faire la nana qui pose des limites. Je suis plutôt du genre à être la première à les dépasser. Genre en entrant dans une voiture mal garée d'une inconnue, par exemple. Je me livrais à elle sans aucune pression, en choisissant quand même des mots aussi peu cru que je pouvais. mais bon, vu que je n'ai en effet pas trop de retenue, j'avais du mal à ne pas être explicite. Enfin, elle devait se douter que j'allais parler de choses assez sexuelles et intimes vu sa question. Elle voulait quand même savoir ce que c'était de coucher avec une femme. Elle allait le savoir ! Je ne m'empêchais pas de la taquiner entre deux en lançant des phrases bien à moi. Je n'arrive pas trop à lire dans sa réaction, à part une toux rapide qu'elle avait lâché, elle avait tenté de ne rien laisser paraître et je ne savais pas trop quoi penser. oui, je restais curieuse de savoir si elle se posait vraiment des questions ou si vraiment c'était de la curiosité. je pense que toute personne normale se demande toujours ce qu'est une chose jamais vécue, c'était logique. N'empêche qu'elle m'intriguait au delà de ça, mais je n'irais jamais sur ce terrain-là sans avoir reçu de signal clair.
Elle ne me donnait qu'un commentaire rapide sur le fait que je plaidais bien ma cause. ça me fit légèrement rire. Je suis comme ça depuis aussi longtemps que je me souvienne alors forcément, je connais mon sujet. Je lui disais être ouverte au sujet, je pense qu'elle avait compris que je n'étais pas du genre à faire l'outrée alors elle ne devait pas hésiter. puis, je bifurquais sur le repas, lui demandant si j'avais fais un bon choix. Elle me répondait positivement. je souris. bon c'est pas aussi bon qu'à la maison mais, je suis contente que ça te plaise lui fis-je alors qu'elle mangeait doucement. Je finissais par lui avouer que quelque part, j'enviais sa vie. Tout ça pas pour me plaindre mais plutôt pour la rassurer sur la vie qu'elle menait malgré son âge, et le fait qu'elle réussisse tant dans tout ça. Elle me répondait très... intiment, m'apprenant pas mal de choses sur sa vie. Elle s'ouvrait à moi, parlant de ses parents, du fait qu'elle aurait pu encore être une jeune fille voulant rencontrer le grand amour mais que la vie en avait décidé autrement. Je fronçais les sourcils. On était quand même passé de comment faire l'amour avec une femme à comment Jasmine souffre de sa situation actuelle. Ce n'était pas la même ambiance, c'est vrai, mais j'aimais qu'elle me fasse ainsi confiance. Elle se mettait à ranger la table et nettoyer que je n'avais pas répondu. Elle me disait qu'elle n'avait plus d'alcool. oh, dommage, je comptais là-dessus. fis-je alors pour rire en clin d'oeil à ce qu'elle m'avait raconté plus tôt sur sa soirée arrosée avec son amie. un thé sera très bien, merci tu es adorable. lui répondis-je ensuite plus sérieusement, réfléchissant encore à ce qu'elle venait de me dire. je suis désolée pour tout ce que tu as dû subir. je pense que quelque part, ta maman ne devait jamais être loin. Elle n'aurait sans doute jamais voulu t'abandonner lui fis-je alors qu'elle avait utilisé ce mot assez dur pour parler d'elle et de son passé. je ne pense pas que tu te résumes à ça, une "fille abandonnée". tu es restée forte malgré cette absence et tu fais une mère formidable, même si tu aurais voulu que ça se passe autrement et sûrement pas toute seule, je m'en doute bien. ajoutais-je alors en lui souriant, la remerciant pour le thé qu'elle me tendait. je suppose qu'on changerait tous nos actes si on retournait dans le passé. d'un côté, je ne voudrais rien changer. j'aime ma vie de nana forte et libre. mais c'est vrai que, quand on se rends compte qu'à cause de ça personne ne nous prends au sérieux, on aimerait être regardé comme là moi je te regarde. fis-je sans savoir si j'étais claire car c'était une pensée très fraîche encore dans mon esprit. Je la regardais en tout cas intensément, je le sentais dans ma chair et dans mon ventre. Mais je soutenais. Je me mettais à lâcher pleins de mots dans un ordre sans réfléchir, la boule à la gorge. je vois une femme forte. et d'autant plus forte de son jeune âge. peut-être plus forte que moi qui ait toujours voulu éviter ce genre de relation à long terme. quand on te regarde, c'est ça qu'on voit. peu importe si tu as besoin de ton père, je vivais encore chez le mien avant de déménager ici. Et tu sais pourquoi je suis ici? Parce que j'ai fais un pari avec une amie. Qui de plus immature que moi? c'est comme ça qu'on me voit. même mes collègues. même faire équipe avec moi, personne ne peut être sûr de ça, à part mon cousin. le civil avec qui je suis parti en mission dans cette secte, duquel j'ai dû faire genre de tomber amoureuse et dont j'ai perdu l'enfant après ça? j'ai jamais plus eu de nouvelles. alors crois-moi sur parole quand je te dis que tant que tu as ce regard-là, tu iras loin. Peu importe les embûches, peu importe si tu veux te bourrer la gueule, peu importe si tu as des relations sans lendemain qui mène à une merveille, finalement... tu retombes sur tes pattes. et personne ne pourra dire le contraire. je ne savais plus quoi dire tellement j'en avais dans l'esprit. Je me rendais compte que je lui avais attrapé la main entre deux. Je caressais cette dernière avant de lui sourire tendrement et de monter ma main à sa joue pour en faire de même. J'admirais les femmes fortes, comme elle. C'est une des premières raisons qui font que je suis sexuellement attirée par ce genre de femmes, d'ailleurs. Puis je levais cette main à mes yeux que je frottais doucement rapidement sans défoncer mon make-up léger. piouf voilà pourquoi je bois toujours quand je passe du temps avec quelqu'un. déconnais-je alors, voulant apaiser l'atmosphère, sans même me rendre compte de tout ce que j'avais dis. Jasmine avait atteint mon coeur et je n'avais plus de contrôle sur les éléments de ma vie que je lui livrais. Je n'avais pas parlé de mon enfance parce qu'en soit, à côté d'elle, avoir une mère qui crache sur le don du père pour la garder pour elle-seule alors qu'en fait c'est la mère la connasse et que Sibbie a finit par vivre avec lui, c'était rien. Je ne pouvais pas sortir un truc pareil après ce qu'elle m'avait dit. Mais j'avais parlé de ce qu'il s'était passé durant ma mission. Du mec que j'avais accompagné, de ce que j'avais dû faire croire et surtout, surtout de ma fausse couche. Chose dont était au courant qu'Arlo jusqu'aujourd'hui.
Jasmine Carter
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(#)Sujet: Re: you're looking for a girl like me | Dim 25 Avr - 10:49
Je retourne dans la salon, petit plateau dans les mains sur lequel est disposé deux tasses remplies de thé. Quelques morceaux de sucre dans un bol, une petite bouteille de lait au cas où, habitude prise de mon année londonienne, un flacon de miel si jamais pour adoucir cela, deux jolies cuillières posées en vrac. Je m'assieds sur le canapé, tout en servant Sibbie. Et ma surprise est totale lorsqu'elle se met à parler littéralement à coeur ouvert, sans aucune retenue. D'un coup, une nouvelle facette de sa personnalité vient de m'exploser au visage. De ce que j'ai pu constater jusque là, cette femme était sans limite, sans tabou, dans une sorte de guerre et de rébellion permanente, libre comme l'air, faisant abstraction de ce que les gens peuvent penser sur elle. Je ne sais pour quelle raison Sibbie est en train de partir dans cette espèce de flots de jolies paroles, ponctué par une véritable révélation qui est en train de me retourner l'estomac. Autant ses petites phrases provocatrices pouvaient laisser la place au doute, autant là, dire qu'elle aimerait être regardée comme elle me regarde en ce moment est la formule clair et limpide pour me faire comprendre que je ne la laisse vraiment pas indifférente. C'est la première fois de ma vie qu'une femme m'avoue ses sentiments, et clairement je ne sais pas comment je dois réagir. Je m'efforce d'écouter ce que sont en train de me dire mon coeur et mon esprit, mais seulement rien de clair n'apparait. Le discours de Sibbie est tellement touchant qu'il ne me laisse pas insensible. Mais est-ce seulement son discours, ou est-ce autre chose qui fait que je ne suis pas plus effrayée que cela ?
Sibbie poursuit sa longue tirade qui me permet d'en apprendre plus sur elle. Et soudain tout fait sens. Rapidement le lien se fait entre l'enfant qu'elle a perdu et Sapphre. Et dire que j'ai fait un peu la relou à donner des conseils de maman alors que j'ignorais totalement qu'elle aurait pu l'être également. Je me sens de moins en moins bien, et je me demande d'ailleurs si je ne vais pas m'évanouir tellement je suis en surcharge d'émotions. Et lorsque je sens sa main attraper la mienne pour la porter à son visage, mon coeur accélère de plus en plus. Ai-je envie d'autre chose ? Ai-je peur d'autre chose ? Un brouillard de plus en plus épais prend place dans ma tête. Les quelques secondes de silence volent en éclat quand Sibbie précise, sur le ton de l'humour, qu'elle préfère boire lorsqu'elle passe du temps avec quelqu'un. Tu bois pour ne pas te confier ou pour te confier et tout oublier le lendemain ? Ma question était pile à la frontière entre le sérieux et la provocation. Après tout, pourquoi me dire tout cela si c'est pour déjà le regretter ? Je ne suis pas très douée pour trouver des mots réconfortants, mais toi aussi tu es une femme forte, et je n'ai aucun doute sur le fait qu'un jour quelqu'un te regarde comme tu le mérites. Laissant mon subconscient prendre le contrôle, c'est à mon tour de lui attraper la main avec la mienne, puis la seconde vient recouvrir nos paumes liées. Tu es quelqu'un d'incroyable Sibbie, vraiment. Puis je me rapproche d'elle, suffisament pour pouvoir délier nos mains et l'enlacer. Elle mérite de la tendresse, elle mérite de l'affection. Et jusque là, je peux lui en donner. L'avantage d'être devenue mère, c'est qu'en plus d'avoir une quantité illimité d'amour à donner, j'avais réussi à me "renforcer" mentalement, empêchant les larmes de couler comme elles pouvaient le faire si facilement par le passé. Je desserre l'étreinte, reprenant ma place initiale. Une partie de moi avait envie d'aller un peu plus loin, et ponctuer ce calin par un baiser sur la joue. Seulement, je n'ai pas envie de lui envoyer un mauvais signal. Et même si je dois reconnaitre que c'est une très belle femme et que son ouverture d'esprit est plutôt attirante, je ne veux pas franchir cette limite. Par peur ou par certitude ? Je n'en sais rien. Si tu le souhaites, tu peux rester dormir ici ce soir. Et je te laisse même choisir la suite du programme : netflix et crème glacée, papoter de sujets plus légers, jouer à un jeu... C'est toi qui décide.
Sibbie de Ayala
Natsy Gal
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(#)Sujet: Re: you're looking for a girl like me | Mer 28 Avr - 20:31
Jasmine avait un aura... quelque chose qui m'avait fait tout dire. Enfin, tout, pas tout tout tout mais une bonne partie de ma vie, du pourquoi j'étais moi. Bon, faut dire aussi que depuis que j'en parle à ma psychologue ça va aussi mieux. J'ai toujours gardé ma vie pour moi, m'ouvrir aux autres à part à Silène ou Arlo, c'était hors de question. La psy m'avait conseillé d'arrêter de me limiter comme ça, d'offrir d'autres opportunités aux gens que je rencontrais. Jasmine était un bonne exemple pour le faire. De quoi avais-je peur? Je l'avais plus embêté que l'inverse, donc si elle avait accepté tout jusque là, elle était digne de confiance. Je lui faisais comprendre qu'elle n'avait pas à penser qu'elle était faible ou quoique ce soit car c'était tout le contraire, je la voyais tellement forte. Mon passé n'avait pas aidé non plus, comme beaucoup. on ferait forcément tous des choix différents mais la vie était ainsi faite.
J'avais pris sa main pour la rassurer, lui faire comprendre que j'étais sincère. pour une fois que je tentais une approche innocente avec une nouvelle rencontre, il fallait fêter ça. Elle me répondait avec autant de gentillesse que moi, autant de volonté de me rassurer. Elle profitait de nos mains mêlées pour m'attraper dans un petit câlin affectif et poser ses lèvres sur ma joue. je lui souris alors qu'on se reculait doucement de ce moment de douceur et de confession. je n'avais pas pensé à un côté sexuel, miracle. Tout ça semblait si sincère que ça me touchait simplement en plein coeur. tu es la première personne "extérieure" à qui je dis tout ça. tu es mon expérience numéro un que ma psy m'a dit de faire, sache le déconnais-je ensuite parce qu'il fallait bien le faire. toi aussi tu es incroyable, ne l'oublie pas. vraiment. si tu hésites, tu m'appelles, je te le rappelerai. lui fis-je alors en riant légèrement. J'étais sincère et je restais naturelle. Elle me proposait ensuite de rester encore plus longtemps, une soirée netflix glace et papotages léger ou jeu avec possibilité de dormir-là. Je lui souris. je t'ai embêté toute l'après-midi... tu sais ce qu'on fait? On fait un jeu, on regarde quelque chose devant la TV si on a encore envie, si j'm'endors sur le canapé tu me laisses là ou sinon je rentrerai peu importe l'heure. Tu as un bébé quand même, je ne veux pas plus t'embêter que je ne l'ai déjà fais. j'étais encore honteuse de mon attitude, même si elle semblait avoir oublié et laisser place à son envie de me connaître davantage. Je me mettais alors en tailleur sur son canapé. tu as des post it et un stylo? lui fis-je alors en faisant une tête amusée, je supposais qu'elle avait compris le jeu auquel je voulais jouer. Je tapais dans mes mains comme un enfant, alors qu'elle se levait. Je prenais ce qu'elle me tendait et en secret j'écrivais ma bêtise sur mon papier avant de lui coller au front sans qu'elle puisse voir. Ok. Une question par oui ou par non. Si c'est oui, on peut poser une autre question. fis-je alors en souriant vivement. est-ce que je suis... humaine? demandais-je alors à mon tour de poser la question. J'avais la facilité de passer du coq à l'âne, dans mes humeurs. il y a quelques instants j'aurais pu limite pleurer dans les bras de Jasmine et lui raconter tous mes malheurs, et là j'étais prête à rire comme une folle dans le salon de ma nouvelle amie. la réalité c'était que sa rencontre me faisait énormément de bien, plus que je ne pouvais l'imaginer. C'était simple avec elle, je n'étais pas dans la drague comme je l'étais toujours, j'étais juste moi qui m'adaptait aux sentiments de la personne en face de moi, sans passer mon chemin si elle ne me propose pas un plan cul, en somme, ce que je faisais presque toujours en temps "normal". Pour réussir à enfin avoir une vie "normale", il fallait peut-être que je me mette à agir normalement.
Jasmine Carter
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(#)Sujet: Re: you're looking for a girl like me | Sam 15 Mai - 10:53
Comment est-il possible de passer en l'espace d'une journée de dangereuse policière avec un sérieux problème dans la tête à nana plutôt sympa, délirante, attentionnée et attachante ? C'est tout l'exploit que réalise Sibbie aujourd'hui, à ma très agréable surprise. D'abord une heure, puis deux, puis une fin d'après-midi, pour finalement finir très probablement en soirée et en nuit. A dire vrai, je pense que l'on se fait du bien mutuellement. Ce que l'on est en train de vivre nous fait du bien. Chacune a sa petite vie, remplie de tracas et de petits soucis du quotidien. Parfois, des choses bien plus sombres sont ancrées en nous. On essaye de l'enfouir au plus profond de notre esprit, mais il arrive qu'en parler est la meilleure arme pour l'affronter. Cette discussion sur nos blessures profondes semble avoir eu pour effet de nous attirer l'une vers l'autre, sans trop comprendre la raison. En revenant à des choses plus basiques, Sibbie me propose un programme pas piqué des hannetons. Ok, c'est parti pour le jeu alors. Un post-it et un stylo plus tard, nous voilà chacune avec un carré jaune collé sur le front. Je connais ce genre de jeu, effectivement il y a moyen de se marrer. Pour ma part, j'ai noté sur un bout de papier le nom d'une héroïne de BD, connue dans l'univers de DC Comics. Une nana un peu folle, capable de faire les 400 coups, amusante, drôle, attachante, colérique... Et surtout, blonde aux yeus bleus. Mon esprit fait tilt, c'est clair qu'il y a un air.
Il ne faut à Sibbie que quelques minutes pour trouver la bonne réponse, visiblement très amusée. Je fais de même, et les parties s'enchainent au rythme de nos rires. Dernier tour et ensuite on passe à la phase deux du plan ? Nous sommes d'accord, tant mieux. Une fois le jeu terminé, je me lève pour retourner à la cuisine afin de sortir de mon congélateur l'arme secrète de toute fille qui veut se poser devant une série TV. Le pot de glace avec la grande cuillère qui va avec. Chocolat ou vanille ? Prends celui que tu préfères, je finirai l'autre. Puis vient ce moment que tout le monde a déjà vécu au moins une fois dans sa vie si il a un abonnement Netflix. Chercher une série à regarder. On pourrait aller sur Instagram et regarder des pages qui ont 852 abonnés pour trouver une idée, mais si on commence à faire ça, demain matin on sera encore en train de chercher... T'as une idée de truc à regarder ? Une série marrante, ça peut être cool pour bien finir la soirée. Je fais défiler les programmes, mais rien ne semble retenir mon attention. J'vais attaquer la crème glacée, ça me donnera des idées. Je sens que je commence à perdre patience, alors je donne la télécommande à Sibbie. Je trouve pas. Mets ta série préférée, comme ça je suis certaine que le choix de conviendra.
Sibbie de Ayala
Natsy Gal
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(#)Sujet: Re: you're looking for a girl like me | Sam 15 Mai - 17:29
On avait passé une drôle de journée, Jasmine et moi, finalement. J'étais partie pour jouer la Sibbie énervante, qui s'impose dans la vie de quelqu'un le temps d'une ou deux heures, faire du chantage juste pour un peu de divertissement. Au final, nous étions là avec des post-it sur la tête à faire un jeu débile après avoir mangé toutes les deux et s'être occupées de sa petite fille. Drôle de ville, décidément, Miami. Toujours quelque chose à faire pour me surprendre, pour m'étonner. Je n'avais pas du tout prévu tout ça, en effet. je n'avais pas prévu de tomber sur une jeune étudiante canon, maman et attachante, je n'avais pas prévu de défendre son bébé au parc, pas prévu de venir jusque chez elle, pas prévu de passer la soirée entière à ses côtés. Mais bon, le côté pas prévu, ça me correspondait bien de toute façon. Juste pas le côté gentillet, petite soirée posée sans musique qui hurle et attouchement physique, quoi.
Non pas que Jasmine ne soit pas intéressante de ce côté-là. Au contraire. Elle est vraiment belle, elle dégage un truc de dingue. On avait parlé de mon orientation sexuelle plusieurs fois dans la journée, elle semblait curieuse mais sans plus, et j'ai toujours eu un principe c'est de ne forcer personne à faire quoique ce soit, par contre. Surtout quand je commence à les connaître et que je les apprécie bien. On riait donc bien correctement, toutes les deux, avec mon jeu stupide. Après ça, elle proposait de passer à la suite c'est à dire le programme Netflix et la glace. Je souris en acceptant, retirant les post-it et l'aidant à ranger pour la suite. Ok Vanille alors! lui fis-je en prenant le pot correspondant et la cuillère pour la débarrasser avant de la suivre dans le salon. Je m'installais sur le canapé tranquillement, les jambes croisées. Elle avait ce syndrome Netflix : il y a tellement de choix qu'on ne sait pas quoi mettre. Elle s'impatientait et me filait la télécommande pour que je choisisse. je fis une tête genre choquée : haan comment tu me files la corvée j'hallucine. fis-je en ouvrant pas trop la bouche, une main devant celle-ci car j'avais encore un bout de glace qui y fondait. Je ris légèrement ensuite. Je regardais la télé. Le problème c'est que ma série préférée est pas hyper drôle. parfois si mais pas tout le temps, quoi. lui fis-je alors. en fait j'ai deux séries préférées. Orange is the New Black et les Demoiselles du téléphone. Moi, un cliché? fis-je ensuite en me pointant du doigt avant de rire. on a qu'à mettre Brooklyn 99, c'est le passe-partout et puis elle avait intérêt à ne pas me dire qu'elle n'aimait pas. L'élite connaissait et adorait cette série, j'espérais bien pendant les deux secondes précédents sa réponse qu'elle en faisait parti. Je la cherchais, la mettais en route sur l'épisode dans lequel Jake et Holt tombent malades et doivent rester en quarantaine. Bon OK les meilleurs épisodes sont ceux d'Halloween ou du Jimmy Jab maaais y'en a d'autres! fis-je alors en la regardant avant de rire. Je m'installais mieux ensuite avec ma glace, près d'elle. Je tournais légèrement la tête après quelques minutes d'épisodes passés. merci beaucoup d'avoir pris le temps d'apprendre à me connaître, Jasmine. tu ne peux pas imaginer comme ça me fait du bien, tout ça. lui avouais-je alors tout à coup. Je ne sais pas si c'était l'effet de partager l'amour de B99 ou la glace, mais c'était sorti sans que je réfléchisse, le sourire aux lèvres. Je la regardais, vraiment. Elle avait vraiment de jolis traits qu'elle avait donné à sa fille, d'ailleurs. Je lui souriais sincèrement, regardant les détails de ses lèvres. encore une fois, tu as de la chance d'être hétéro, toi. lui fis-je alors que j'avais eu une vague horrible d'envie de l'embrasser qui m'était venue. J'avais préféré le tourner sur l'humour histoire que ça ne crée pas de gênes entre nous. Petit tips quand je sens que j'me mets dans la panade.
Jasmine Carter
Desigual
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(#)Sujet: Re: you're looking for a girl like me | Mar 29 Juin - 13:35
Le choix de Sibbie se porte sur une série que je ne connais pas du tout et qui parle du quotidien d'une brigade de police à Brooklyn, le tout présenté de façon humoristique. Et, effectivement, c'est plutôt drôle à regarder. Etant bon public de nature, une série où il y a des blagues potaches et des gags en pagaille est l'assurance de passer un bon moment. Et alors que je suis concentrée dans l'épisode, ma camarade me remercie de lui avoir ouvert la porte, au sens propre comme au figuré. C'est vrai que lorsque l'on retrace le fil de cette fin de journée, tout est hallucinant, digne d'une série télévisée. Mais comme la vie réserve parfois de très belles surprises, nous étions toujours là, presque collée l'une à l'autre sur le canapé, en train de chiller devant Netflix. Le faire seule, c'est bien. Mais à deux, c'est mieux. Et on parle bien de regarder la télévision hein, c'est quoi cet esprit mal placé ? Bref. Et merci à toi d'avoir braqué ma voiture cet après-midi, sans quoi rien de tout cela ne serait arrivé. Comme quoi le crime a parfois raison. Bon, ce qui est plus gênant, c'est quand le crime intervient sous la bannière de la NYPD. Je me rapproche un peu plus de Sibbie, lançant à la volée mon plaid afin qu'il vienne épouser nos deux corps. Voilà, comme ça on est vraiment bien. Ma tête et la sienne se touchent, penchées l'une vers l'autre. C'est agréable ce contact, cette chaleur...
Suis-je en train de me jeter dans la gueule du loup ? C'est fortement possible, surtout lorsque Sibbie me confirme encore une fois que j'ai de la chance d'aimer les hommes et non les femmes. Mais la vérité, qu'elle est-elle ? C'est que si j'avais aimé les femmes, cela ferait déjà au moins une heure que nous nous serions embrassées, et plus si affinités. Oui mais voilà, même si j'ai déjà embrassé une femme il n'y a pas si longtemps que cela, le contexte y était propice et n'a pas provoqué en moi cette sensation qui m'habite lorsque j'embrasse un homme qui me plait. Disons que nous étions deux copines contentes d'avoir passé une bonne soirée. Ce moment que je passe avec Sibbie s'inscrit-il dans la même lignée ? Je ne suis pas certaine que lui offrir un baiser soit la meilleure des idées. Déjà parce que je n'en ai pas spécialement envie. Et puis je n'ai pas envie que cela génère de la confusion dans son esprit. J'imagine qu'elle a déjà rencontré des situations où une femme lui dit non mais elle cède quand même à Sibbie, car il faut bien l'avouer, elle est canon. Je pourrais me laisser tenter, voir ce que ça fait, mais, bizarrement, pas avec cette femme. Car maintenant, ce n'est plus une inconnue. Cette demi journée ensemble a eu un effet tout bonnement incroyable sur chacune de nous. Et à force de cogiter, je sens que mes yeux deviennent de plus en plus lourds. C'est un spasme musculaire qui me réveille, et qui au passage surprend Sibbie. Bon, je vais aller dormir. Tu peux rester pour la nuit si tu le souhaites, il commence à se faire tard. Deux options. Soit tu dors sur le canapé, soit tu me rejoins dans le lit. Mais je te préviens, chacune de son côté et si tu me pelotes les fesses, j'appelle la police, héhé.
Sibbie de Ayala
Natsy Gal
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(#)Sujet: Re: you're looking for a girl like me | Lun 5 Juil - 11:10
On avait choisi ensemble le programme de ce soir : Brooklyn 99. J'adorais cette série. Trop de flics se prenaient trop au sérieux. j'étais de la team Peralta, moi, à faire n'importe quoi tout en faisant mon taff, et à la fois comme Rosa à être insociable avec les autres parce qu'ils ne me comprennent pas. J'adorais cette série pour ce côté drôle, décalé et touchant qu'elle donne à mon métier. Jasmine semblait connaître aussi, alors on commençait à déconner là dessus, nos glaces à la main. Rapidement, nous les avions fini. Je me rendais compte que ce moment passé en sa compagnie m'avait vraiment fait du bien, car elle avait réussi à voir au delà de la nana complètement timbrée qui était apparue dans sa voiture sans prévenir. J'avais fini par apprendre à connaître une jeune femme pleine de douceur, malgré un passé compliqué. J'étais vraiment heureuse de cette rencontre, apaisée limite de l'avoir faite. C'est ça, je me sentais bien, je me sentais moi et j'avais le droit d'être moi. J'étais capable de regarder une série, de manger une glace, sans artifices. Je souris à sa réponse, alors qu'elle mettait le plaid qu'elle avait sur moi, de manière à ce qu'on le partage. Elle vint poser sa tête contre la mienne en commentant qu'on était bien, là. Je souris, la laissant faire, regardant la série de cette manière. C'est vrai qu'on était bien.
C'est vrai que nous étions bien, toutes les deux. Nous avions passé une très bonne après-midi et j'avais appris à connaître une femme à part entière. Une jeune femme qui m'avait surprise, à laquelle je ne m'attendais pas. A la base, je voulais juste embêter une étudiante. Comme quoi, on ne peut pas imaginer ce qui peut nous arriver. Je savais qu'elle avait embrassé une de ses amies, sans savoir ce que ça voulait dire, et pourtant j'étais persuadée que dans le fond, elle le savait. Mais je ne voulais pas la perturber, ni la "forcer" à quoique ce soit. Notre journée avait été sans faute et je voulais qu'elle le reste. Je m'étais attachée à ce petit bout de femme et à présent je la respectais bien plus que ma propre personne. Je pensais à tout cela alors que nous étions encore devant la télé, la tête l'une contre l'autre. Puis, elle eut un sursaut. S'était-elle endormie? Peut-être. Je tournais la tête doucement vers elle et elle me le confirmait assez rapidement. Elle me proposait de dormir là dans le canapé ou avec elle. Je ris légèrement à sa blague de fin, qui lui ressemblait bien. Je fis non doucement de la tête. je vais te laisser profiter de ta nuit, ta fille et toi. Je vais rentrer à la maison. Je te remercie en tout cas. Et tu as raison, ne te laisse pas faire par les inconnues qui te pelotent les fesses. riais-je alors en me levant doucement. Je vins caresser sa douce joue du bout du doigt avant de l'attraper amicalement pour l'embrasser tendrement sur la joue. passe une bonne nuit lui fis-je alors en souriant avant de reprendre mes affaires et de rentrer à la maison, chez moi.