Eileen &
Léo

Il y a quelques années, j'étais encore un mec qui dirigeait un groupe d'escorte. Après avoir traîné dans la rue des années, je ne m'en défaisais pas. Je trouvais où me faire du fric à droite à gauche, toujours en étant sûr que la loi ne me le permettait pas. J'étais connu dans ce milieu comme étant une tête dure, quelqu'un d'impénétrable, un éternel beau gosse célibataire qui enchaînent les nanas sans jamais s'attacher à une seule et surtout sans jamais toucher à une de ses escortes, en les défendant bec comme ongle. C'était de la qualité ses escortes, attention, mais jamais une d'entre elles ne seraient en danger.

Voilà ce que je représentais il y a quelques années, avant que mon regard ne croise celui de Jade dans les rues de Miami. Mon meilleur ami revenait d'un voyage et je le briefais sur ce qui était arrivé durant son absence. Il avait bien dû s'éclater, le petit fumier. Je n'avais jamais eu le courage de prendre mes clic et mes clac, personnellement, trop attaché à ma rue et à mes dangers quotidiens. Je m'en fichais de vivre au jour le jour, sans savoir si dans une heure quelqu'un me braquerait un flingue dessus, car je n'avais rien à perdre - peut-être rien à part mes quelques amis mais encore une fois, je préférais mourir moi que de les voir être en danger et ça tout le monde le savait. C'est pour cela que mes proches se comptaient sur les doigts d'une main, et pas énormément de doigts. Quand Arlo se cassait dans une autre de nos boîtes, je me remettais à surveiller l'activité là en bas. Jusqu'à ce que je vois une nana que je n'avais jamais vu auparavant. Elle semblait prendre ma clientèle, qui était-elle? Je faisais un signe à un de mes gars et je descendais. J'allais jusqu'à elle, qui draguait un client en dépit d'une de mes escorts. Le gars me reconnaissait et fit demi-tour alors que je vins faire face à cette jeune blonde. salut. excuse-moi d'intervenir dans tes flirts mais je pense que tu ne sais pas où tu as mis les pieds lui fis-je alors sans mesurer mes mots. Bon, elle était canon, je comprenais l'intérêt du gars, mais le fric ici c'était pour mes employées, pas pour les nanas de seconde zones.

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Léo

J'étais de retour à Miami quelques années après y avoir mis les pieds pour la première fois. J'avais beaucoup aimé cette ville si vivante, si différente de mon Irlande natale. Elle me correspondait bien plus. J'avais même réussi à convaincre mes parents. On s'était installés dans une sublime villa avec piscine à Miami Beach. J'allais vraiment pouvoir m'éclater comme je le voulais ici. J'en étais certaine. Bon, j'avais en tête un certain rouquin que je ne souhaitais pas recroiser et j'espérais à chaque nouvelle sortie dans un bar ou une boîte qu'il ne s'y trouvait pas. Par chance, je ne l'avais pas encore croisé. J'avais le champ libre pour exercer mon pouvoir de séduction. Ce soir, j'étais dans un bar, bien sympa, bonne ambiance. Je m'installe au niveau du comptoir et commande un cocktail tout en regardant autour de moi les proies potentielles qui étaient présentes. Je jette mon dévolu sur un beau brun aux yeux bleus mais il est déjà en charmante compagnie. Qu'à cela ne tienne je n'ai jamais eu peur de la concurrence. Je bois une gorgée puis me dirige vers eux. Je veux ce mec et je l'aurais. En arrivant à leur hauteur je fais mon numéro de charme habituel et l'homme n'a plus d'yeux que pour moi. Allez ouste pauvre fille ! Il est pour moi ! Je jubile intérieurement. On commence alors à discuter quand un mec arrive devant nous. Mon rencart se barre aussi vite et je me demande bien pourquoi. Je me doute que je vais le savoir bien assez vite quand l'homme plutôt canon prend la parole pour m'aborder. Il me tutoie ... passons là dessus. Non, visiblement non, mais je suis sûre que tu vas m'éclairer un petit peu. Je reste sur le même ton que lui et je ne me défile pas. Ce n'est pas mon genre de toute manière mais sa façon d'agir m'intrigue fortement. Je ne quitte pas ses yeux bleus et j'attends impatient qu'il me dise ce qu'il a. Ce n'est pas que mais j'ai prévu de m'amuser ce soir et ce n'est sûrement pas lui qui va m'en empêcher.

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Je surveillais toujours ce qu'il se passait dans le bar. Beaucoup connaissaient la popularité de cet endroit. Les hommes y trouvaient plus facilement leur compte, c'est vrai. J'avais des escortes triées sur le volet, inspirant du respect. La plupart des filles se trouvant ici travaillaient, donc. Il était hors de question qu'une nana extérieure ne me pique ma clientèle parce qu'elle serait un minimum canon, à moins que ce soit une manière de passer un entretien pour rejoindre la team. En dehors de ça, il était de mon travail de me débarrasser de ces nanas-là.
Alors qu'Arlo était parti dans un autre bar, j'avais un cas de ce genre. Une meuf s'approchait un peu trop de près de mes clients alors qu'elle n'était pas du taff. Je descendais donc, déterminé. Le client me voyant de loin reculait et retournait à ses occupations avec mon employée alors que je faisais face à la fameuse demoiselle. Certes pas mal canon, mais ce n'était pas une raison. Visiblement, elle ne savait pas où elle était tombé. Alors que je lui faisais remarquer ouvertement qu'elle n'avait pas sa place ici, elle me demandait des explications. je levais le sourcils, m'appuyant sur le bar derrière elle afin d'installer une pression physique. je travaille ici. ainsi que mes employées. fis-je alors en tournant le regard vers les autres jeunes femmes, aussi canon qu'elles, qui faisaient leur travail avec les clients autour de nous. Je plongeais mes yeux bleu dans les siens en m'approchant, lui faisant sentir un objet dur près de ma poche de jean - un flingue. et tu vois, tu n'as aucune protection ici puisque tu n'es pas dans ma dite équipe. Donc si j'étais toi, j'irais draguer des pauvres mecs dans un autre endroit. A moins que tu veuilles nous rejoindre. fis-je en la regardant maintenant de haut en bas. et là je dirais pourquoi pas je faisais comprendre qu'elle avait un physique qui me plaisait et qui me et lui ramènerait pas mal d'argent. Je restais là, très proche d'elle, attendant sa réaction.

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Dans ce bar, il ne m'avait pas fallu longtemps avant que je ne jette mon dévolu sur un beau mec. J'étais venue là pour m'amuser et je comptais bien réussir cet objectif peu importe ce qui pouvait se passer. Peu importe que le dit mec en question était déjà harponné par une autre femme. Ça n'a jamais été un problème et je voyais bien de loin que je lui plaisais alors je n'avais pas hésité une seule seconde à virer la greluche qui lui tenait la jambe. Je commençais donc à flirter quand un mec sortit de nulle part fit s'envoler mes espoirs de me taper ce type ce soir. Intérieurement je soupire et je lui demande ce qu'il peut bien faire là. Il était certes canon mais ça ne lui donnait clairement pas le droit de faire ce qu'il venait de faire. J'attends alors son explication. Il se place derrière moi et me révèle qu'il bosse ici avec ses employées. Alors la greluche que j'ai viré, c'était sa ... Je lève les yeux au ciel. Pour lui, les mecs ici, c'est du business alors que pour moi ce n'est que de l'amusement. Je peux comprendre que ça le dérange mais il fallait le savoir. Il se rapproche ensuite de moi, me regardant bien dans les yeux. Je le soutiens sans ciller malgré sa menace. Il était armé en plus, il ne plaisantait pas. T'es pas sérieux ?! Oser faire ça ?! S'en prendre à une jeune femme comme tu le dis sans protection, la menacer juste parce qu'elle a abordé un pauvre type ... Est-ce que tu te sens plus virile avec ce que t'as là ? D'un coup d'oeil je lui montre son jean avant de replanter mes prunelles sombres dans les siennes. Quant à ta proposition, je pense bien que tu sais où tu peux te la mettre. Il m'a énervée et je ne compte pas me laisser faire. Mon accent irlandais ressort encore plus quand j'ai les nerfs. Peut-être bien qu'il allait me tuer après ça ou me faire tuer puisqu'il délègue pas mal visiblement mais je ne me rabaisserai pas ni devant ses menaces ni pour travailler pour lui. Je finis mon verre d'une traite et le repose sur le comptoir sans le lâcher du regard. Je me casse et je vais me chercher un pauvre mec ailleurs comme tu le dis si bien. Je trouverais bien un bar où tu ne seras pas ! A moins que tu possèdes toute la ville et que tu pointes ton engin sur tout ce qui n'a pas lieu d'exister dans ton monde. Je récupère mon sac et le passe autour de mon cou avant de me lever. Ça aurait pu mieux finir entre nous, c'est dommage. T'étais pas si mal. Je le regarde de bas en haut avant de me retourner pour partir. J'allais devoir me trouver une autre victime, ailleurs.

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Aussi canon qu'elle pouvait être, je ne pouvais pas la laisser mettre le grapin sur ma clientèle. Ici les femmes qui draguaient et soufflaient les mots doux travaillaient. Ce n'était pas le bon bar pour venir chercher de quoi se mettre sous la dent. Directement, je réagissais. Je ne mettais aucune pincette pour faire comprendre à cette jeune femme où elle avait mis les pieds, jusqu'à lui faire sentir le gun dans ma poche. Evidemment, jamais je ne ferais de mal à une jeune femme. C'était plutôt pour la protéger. J'avais un point d'honneur à ne protéger que celles que je paie, alors je ne pourrais pas garantir sa sécurité ici, sauf si elle bossait pour moi. Je devais reconnaître qu'il s'agissait d'une meuf vraiment canon. ça me fendait le coeur de devoir la mettre dehors, car je savais d'avance qu'elle refuserait. Mais je devais. Elle me traitait alors de tous les noms, me disant que j'étais une ordure en somme - et après un petit commentaire sur ma personne, elle prenait son sac pour partir. Je lui faisais le symbole "peace" des doigts alors qu'elle tournait les talons et je la matais jusqu'à ne plus pouvoir la voir. Je me mordillais la lèvre. J'avais le sentiment qu'en effet, ça aurait pu être quelque chose cette nana.

Je continuais la soirée en pensant à cette altercation. Je revoyais ses cheveux, ses yeux, son parfum, sa façon de marcher. Je décidais de laisser le bébé à un collègue et à sortir du bar. Fini le mac, même si je gardais toujours mon arme sur moi au cas où. Je décidais de lancer une recherche à cette jeune femme via mon équipe et rapidement on m'indiquait sa position. Un bar plus tranquille, sans territoire. Parfait. J'y fonçais. Elle ne connaissait pas les règles de la rue, apparemment, ça me ferait peut-être une petite pause. J'espérais qu'elle n'ait pas changé d'avis en passant la porte du bar. Je passais une main dans mes cheveux en la cherchant du regard. Elle riait, un verre à la main, en parlant à un gars rachitique. Beau peut-être mais beaucoup moins barraqué que moi - donc je gagnais haut la main le concours du mec à se taper en premier. Puis une pichenette et il tombait à terre. Mais je décidais de la jouer autrement. Je souris puis je m'avançais, passant entre les personnes pour qu'elle ne croise mon regard qu'à la dernière seconde, quand je passais tout près d'elle. Je lui offrais un sourire en coin, un de mes fameux avant d'aller de l'autre bout du bar. Au même moment, alors que je n'étais même pas installé, un verre de champagne arrivait face à elle et le temps qu'elle tourne la tête vers moi, j'en tenais un similaire dans les mains. Je le levais légèrement comme petit signe, prouvant que j'étais bien l'auteur de ce verre. Et là, j'attendais sa réaction.