On préparait un événement au club et je voulais être sûr qu'on avait pas fait n'importe quoi c'est pourquoi je voulais donner mon grain de sel à tout ça. Bien entendu, je me permis d'insulter les employées sur le dossier qui montait tout ça de travers. Tout le monde voulais une ambiance sexy, pas autre chose! J'étais en train de regarder le menu des cocktails quand je vis une petite blondinette pointer le bout de son nez. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu... près de 4 mois.

« T’as pause n’aura pas été bien longue. Je la regardai avec un sourire en coin tout en la suivant du regard, elle continua.« Comme tu l’as surement devinée, je suis pas venue pour te dire bonjour, j’ai besoin que tu me donnes quelque chose plus fort contre la douleur que ces anti douleurs. »

- Et bien moi je te dis bonjour Aloysia!

J'avais posé mon menu sur la table pour lui faire signe de me suivre dans mon bureau où je pris soin de fermer la porte derrière elle. Il fallait pas non plus que tout le monde soit au courant de mon business illégale. Sur ce coup là, je la trouvais bien blonde, mais bon... j'imagine que je pouvais faire des efforts. Je lui fis signe de s'asseoir sur le canapé. et je pris celui d'en face pour discuter avant de faire le trafic.

- Encore le patinage Aloysia?

Elle le voulait tellement que cette pauvre fille allait directement se cogner la tête contre un mur. Je savais comment ça se finissait ce genre d'histoire. J'en avais vu des centaines de filles comme elle faire le même genre de truc.

- Anti-douleurs plus forts alors?... et si je te parlais de narcotiques qui enlèvera ton mal comme par magie?

J'avais des calmants, mais ils venaient avec un prix... qui dit narcotiques dit qu'il y a un risque d'être accro. Je lui fis un faible sourire tout en prenant soin de ramener ma jambe contre mon genou et regarder l'état de la petite blondinette. Tout ça pour une activité médiocre... pauvre elle, une vraie perte de temps.

- J'espère que ça en vaut la peine chérie parce que c'est toi présentement qui défleurie à vu d’œil.

Et je m'en foutais royalement ce qu'elle allait foutre comme merde, je lui avais déjà tout ça et la voici encore plus profondément dans les médicaments. Je ne sais pas encore quel prix j'allais lui faire, mais il ne fallait pas qu'elle pense que ça serait peu coûteux. Je ne sais pas qu'est-ce que Daniel lui avait vendu les dernières fois, mais j'imagine bien qu'il y avait pas été dans le mollo non plus.

Je ris d'Aloysia quand elle me mentionna qu'elle voulait croire qu'elle était en mesure de faire son patinage comme si de rien n'était. Elle allait vite revenir en pleurant et en voulant quelque chose d'encore plus fort et ça, c'était un éternel cercle. Je me couchai sur le canapé, je dois dire que j'avais eu une nuit courte et le fait de me reposer me plaisait bien avec ce qui s'en venait ici.

- Très bien, alors les narcotiques vont faire l'affaire poulette! Comme ça, tu vas te sentir aussi fringante que lorsque t'avais 16 ans.

J'ouvris un œil et je lui fis un sourire en coin. À 16 ans, elle devait être pas mal aussi. Elle n'apprécia pas du tout que je lui parle de son état et bien tant pis pour elle, elle savait qu'elle faisait quelque chose de mal, mais ne voulait tout simplement pas l'admettre, j'avais bien vu ça à plusieurs reprises. Elle passa immédiatement à la partie paiement et je dois dire que cette partie m'intéressait toujours. Je me redressai alors pour lui faire face, mais en étant bien caler dans mon canapé. Je passai mes mains sur les coussins tout en lui déclarant le prix que je voulais.

- Pour 1 mois à 2 pilules par jour.... 1000$ chérie!

Puis, si elle avait pas de quoi payer, ce qui n'était pas encore arrivé, je lui donnais toujours l'alternative à un paiement.

-  Sinon, je prends aussi le paiement nature... sexe contre tes pilules magiques!

Ça m'amusait toujours de voir à quel point les filles pouvaient tenir au fric.... Je savais par contre qu'Aloysia venait d'une famille assez aisé, mais bon, c'était plus pour lui montrer que ça ne tenait qu'à elle de verser son fric ou bien son corps. La plupart préférait payer, mais il était arriver que je puisse me taper mes clientes et elles revenaient toujours après pour me faire bien des choses plaisantes pour obtenir ce qu'elles veulent jusqu'à temps que je joue les salauds et que je demande que le fric.

Je savais que le prix des médocs que j'allais lui refiler était haut, mais il s'avérait que les narcotiques n'étaient pas si faciles à trouver. Et je dois dire que j'allais devoir passer une autre commande si la petite Aloysia voulait toujours continuer avec ce médicament là. Elle savait que tout avait un prix dans ce business là et des anti-douleurs, c'était facile à trouver pour une grande quantité, mais là on passait à un niveau supérieur avec les calmants proches de la morphine.

- C'est le prix ma belle!

Je voyais bien que ça ne faisait pas son affaire, alors c,est pourquoi je lui proposai alors de coucher avec moi et ça serait gratuit pour cette fois. Elle parut aussitôt outrée de ma demande. Pourtant, elle me connaissait bien, elle savait très bien quel genre de gars j'étais. Elle me déclara sans aucun mal que je la dégoûtait... Je me passai une main au menton, elle venait clairement de m'énerver là... Quand on m'énervait je pouvais faire des trucs dont je ne me contrôlait pas. Je m'étais alors mordillé la lèvre inférieure et j'avais serré les poings.

- Bon alors tu payes chérie et tu fais pas toute une histoire en disant que c'est trop cher! répondis-je froidement!

Je m'étais levé pour ensuite baisser le cadre derrière mon bureau et y retrouver mon coffre-fort. Je cherchai pendant un instant le bon médicaments et je sortis deux sacs pour commencer à compter 62 pilules.

- Tsé Aloysia dans le business c'est pas toi qui commande, tu fermes ta gueule et si t'es pas contente tu vas voir ailleurs... MAIS je te garantie pas que ta drogue ça va être de la bonne qualité! Parce que de la merde, j'en vois beaucoup passer! Donc, soit tu payes en liquides ou bien soit tu acceptes ma proposition, c'est tout!

En plus, le sexe c'était pour nous rendre service à tous les deux.  Après avoir compté bien comme il faut, je mis les pilules dans un sac et j'allai me rasseoir sur mon canapé. Je posai sur la table basse le sac et Aloysia vint pour le saisir et moi je tins mon doigt dessus pour qu'elle ne reparte pas avec. Elle me regarda dans les yeux en cet instant.

- Cash ou baise? Sinon rien!

Voilà comment j'étais en affaire! Tu devais faire un choix et peu importe ton choix, c'était moi qui gagnait au final.

Je menais la barque et c'était toujours comme ça quand il était question de drogue. Il fallait faire comme je le voulais sinon je ne m'assouplissais pas parce que dans ce domaine, c'était facile de se faire avoir. Aloysia croyait qu'elle pouvait avoir le dernier mot avec moi, mais elle se trompait parce qu'elle ne connaissait rien dans ce business.

- Tu peux dire ce que tu veux, mais ça ne veut pas dire que je ne répondrai pas par la suite!

Je la trouvais un peu lourde avec ses répliques, tout ce que je voulais au bout du compte c'est qu'elle paye. Elle voulait payer cash, très bien. Maintenant il fallait qu'elle sorte le fric. J'avais donc poser le pot sur la table-basse et elle était venue pour le prendre, mais j'avais mis ma main devant pour qu'elle me donne le fric.

- Quoi? T'as pas mon fric? Et tu penses que je vais te laisser ça comme si de rien n'était. Tu vas aller au guichet automatique et tu vas aller retirer mon putain de fric si tu tiens vraiment à avoir ce pot. Je t'ai laissé le soin de choisir et t'as pris le cash, alors assume ce que tu dis. Quand je demande du fric c'est au complet pas autrement.

J'avais ramassé le pot de pilules pour qu'il reste dans mes mains. Après tout, si elle n'avait pas le fric, elle ne partirait pas avec.

- Je pensais que tu voulais vraiment repatiner Aloysia! On dirait pas!

Je m'installai tout en mettant mes bras le long du dossier et en la regardant d'un air nonchalant. Soit elle restait pour me faire ce que je voulais ou soit elle partait les mains vides et qu'elle allait essayer de trouver du fric pour me payer. Si elle n'était pas capable de payer maintenant, ça serait quoi la suite? J'en avais vu des gens comme elle et je savais toujours qu'il ne fallait jamais se fier à un junkie.

Aloysia avait des problèmes de consommation et ça commençait à se voir même si elle n’était pas partante de coucher avec moi pour obtenir ce qu’elle voulait. Peu importe, je n’allais pas démordre sur le prix que je lui avais lancé. J’étais en train de m’impatienter quand elle me dit qu’elle voulait me payer en versement. Je n’étais pas du genre à faire ça. Non, c’est moi qui négociait pas elle.

- Oui, réglo dans la mesure où tu suis mes règles, c’est tout! Ne pense pas que je vais te faire une fleur parce que tu as un joli cul.

J’avais roulé des yeux avant de cacher le pot de pilules dans ma poche pour voir ce qu’elle voulait vraiment parce que je pensais qu’elle voulait vraiment repatiner moi. Je pensais qu’elle voulait être une athlète d’envergure.  Décidemment, elle n’avait pas ce rêve bien haut si elle voulait faire fi de ses médicaments qui calmeraient son mal.  Puis, elle me demanda de lui refiler la même chose que d’habitude et j’avais été cherché dans mon stock pour lui donner ce qu’elle voulait.  

- Très bien et je vais te faire un cadeau puisque tu dis que tu es réglo… Je vais t’offrir 5 pilules des narcotiques et tu verras la différence. Cependant, si tu te pointes ici sans le cash demandé, tu sais que tu ne repartirais pas avec.

Je la regardai tout en sortant le pot de mes poches pour lui en glisser 5 dans le pot qu’elle venait de m’acheter.

- Madame est-elle satisfaite?

Elle devait me donner 500$ alors je lui tendis le pot dans une main avant de lui montrer l’autre qui réclamait son dû.  C’était simple quand on faisait des affaires, il fallait être clair et surtout vigoureux dans les affaires. Si elle ne donnait pas son cul, bien fallait payer c’est tout.