(#)Sujet: La perversion c’est une affaire de goût + niam. | Mar 11 Aoû - 0:59
he's my baby, my boo. damn i love him more than you.
Eliam & Nessa
La règle du jeu était de ne rien changer, et ce que l’on pouvait appeler taquinerie lorsqu’on était gamin devait à présent s’appeler perversion. La perversion c’est une affaire de goût, c’est comme la bouffe chinoise : on aime ou on n’aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix ! ▬ NIAM.
Il était très tard, ou bien très tôt. Dans les quatre ou cinq heures du matin. J'avais terminé mon service au night club depuis longtemps déjà, mais ce soir j'avais eu une visite des plus surprenantes. Leho avait débarquer, sorti de nul part, au beau milieu de la salle et mon monde c'était complètement arrêter de tourner pour venir s'écraser d'un coup par-terre. Si violemment que cela m'avait donner le tournis. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Comment il m'avait retrouver ? Des tonnes de questions c'étaient tout à coup bousculer dans ma tête. Après mon job' il m'avait ramener et on avait beaucoup parler durant le trajet, tellement que je n'avais même pas réaliser qu'il était aussi tard quand je sortis de sa caisse. Leho avait ce don de me retourner la tête, me faire perdre pieds, alors que j'étais désormais dans cette optique de changer de vie et de devenir quelqu'un de "bien", il faisait réapparition et chamboulait tout de nouveau même après des années. Alors que j'allais rentrer me coucher, je réalisait que je ne serais pas en mesure de dormir, pas avant d'avoir parler de ça à quelqu'un. Et comme une évidence, c'est à Eliam que je pensais à cet instant. J'avais pris un taxi juste après être descendu de la caisse de Leho pour me rendre chez mon meilleur ami, du moins, mon second meilleur ami. J'étais bel et bien au courant de l'heure, mais je ne pouvais pas attendre pour lui en parler. J'avais bien évidemment le double des clés, donc j'ouvris la porte facilement et entrais dans l'appart après avoir dévaler les escaliers quatre à quatre. J'étais toujours vêtue comme une prostituée avec mon mini short et mini haut, mais j'avais troqué les quinze centimètres de talons contre des Stan Smith. J'avais les pieds en compotes, j'étais crevée, mais je découvris la télévision allumée au salon et en m'approchant, je remarquais Eliam entrain de comater sur le sofa. Je souris légèrement à cette vision, je m'accroupis à la hauteur de son visage et me mis alors à chuchoter doucement à son oreille :
« Eliam ... Réveil toi beau brun ... » Mais monsieur ne semblait pas vraiment réagir, enfin, si vous accepter les gémissements de jeune fille en chaleur comme une réaction de mâle. Je pouffais de rire, puis repris mon sérieux. Je me levais sans un bruit et m'approchais de la table basse. Je posais ma main sur cette dernière et me mise à la frapper plusieurs fois très fort pour le réveiller tout en hurlant :
« POLICE ! OUVREZ ! » Et là, pour une réaction ce fut une réaction ! Eliam sursautais, en boxer, et fit tellement un mouvement brusque qu'il se retrouvais face à la moquette du salon. J'explosait de rire, tellement que je basculait en arrière et me trouvais à mon tour sur le popotin, sans pouvoir reprendre mon souffle pendant quelques secondes. Quand enfin le fou-rire fut terminé, je me redressait légèrement pour le regarder.
« C'était TROP. BIEN ! J'aurais dû te filmer, t'aurais fait un carton sur youtube ! » M'exclamais-je, essuyant les larmes de rires de mes yeux avant de me relever. Je me rendis à la cuisine, comme chez moi et attrapais deux tasses dont je remplissaient les fonds de cacao, puis j'y ajoutais le lait avant de mettre le tout au micro-ondes. Pendant que ça chauffait, je me mise à la recherche de mini-marshmallows dans les placards de la cuisine soit dit en passant beaucoup trop hauts pour ma petite personne.
« Mais qu'est-ce que tu attends ? Viens m'aider, tu sais que j'suis trop petite, j'peux pas atteindre le haut du placard ! »