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 Drôles de retrouvailles ♥ Laufti

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(#)Sujet: Drôles de retrouvailles ♥ Laufti  |   Mar 26 Mai - 22:48
Laufti Ҩ Ailyne
« La magie du premier amour, c'est d'ignorer qu'il puisse finir un jour. » 



Je faisais les cents pas, dans ma chambre d'hôtel, si bien que je crus un instant que le sol allait se fendre sous mes pieds. Cela faisait maintenant deux heures que j'hésitais à franchir cette porte et à me rendre en ville. Depuis mon arrivée, j'avais limité mes trajets, priant pour ne pas le croiser. Je voulais être prête au moment de notre rencontre, choisir où et quand. J'avais dans la main, un bout de papier froissé, sur lequel était griffonné, à la va-vite, son adresse à Miami, juste avant mon départ. Il habitait au sud de la ville, j'allais devoir prendre un taxi. Mon portable en main, je me décidais et attrapais mon sac avant de sortir de la chambre. J'avais décidé de mettre les pieds ici, je n'allais pas rester enfermée éternellement dans cet hôtel. Je descendis confier mes clés à la réception qui m'appela un taxi. Cinq minutes plus tard, j'étais assise à l'arrière d'une voiture noire, avec au volant un jeune d’origine espagnole, enfin, je supposais, au vu de l'accent. Je regardais la route défiler, crispée, les mains liées, ne sachant ce que j'allais pouvoir lui dire. Cela faisait des années, il m'avait peut-être oublié, et il avait surement refait sa vie, pourquoi voudrait-il me voir débarquer. Je venais en amie, pour renouer des liens, certes, mais quand même.

La voiture se stoppa, à l'angle de la rue, comme je l'avais demandé au chauffeur. Je ne voulais pas attirer l'attention, j'irais donc à pieds jusque chez lui. Nous étions arrivés bien trop vite à mon goût. Je remerciais le jeune homme fort aimable et lui laissais un pourboire avant de redescendre. Il me laissa son numéro pour que je puisse le prévenir pour rentrer, puis, la voiture redémarra et je me retrouvais seule, dans un endroit inconnu. Je suivis les numéros, lentement, hésitant toujours à faire demi-tour. J'avais vraiment peur de sa réaction, et je savais qu'à l'époque il aurait trouvé ça stupide. Lui qui se moquait de tout, peut lui importait ce qu'on pourrait dire tant que ça lui plaisait, il faisait ce qu'il voulait avec tant de confiance. Je l'enviais souvent d'être aussi décomplexé, j'étais son opposé, moi, petite fille timide et qui manquait cruellement de confiance en elle. Même si cela s'était un peu arrangé avec l'âge, je n'étais pas fière de ce que je faisait. En vérité, j'avais la trouille de me retrouver face à lui, j'allais perdre mes moyens à coup sur.

Alors que j'approchais de sa maison, une femme sortit en courant, et partit sans se retourner dans mon sens opposé. Je n'eus pas le temps de voir son visage, mais mon coeur se serra, et mon ventre se noua. Je voulais faire demi-tour, je devais faire demi-tour. Mais mes pas m'avaient déjà menés devant sa porte. J'inspirais un grand coup et frappais. Aucune réponse, mais la porte s'entrouvrit. Avait-elle oublié de fermer la porte? Quelqu'un était-il en train de cambrioler la maison? Un déluge de questions se bousculèrent dans ma tête et avant même que je m'en rende compte, j'étais rentrée dans la maison. Simple, mais moderne, cela lui ressemblait. Des choses se rapportant à l'aviation un peu partout, c'était tout lui. Je ne pus m'empêcher de sourire. Du bruit me parvint, vers le couloir. Je m'approchais lentement.

"La.. Laufti?" demandais-je doucement. Aucune réponse. Le bruit venait d'une des pièce, j'entrais doucement, un mur me cachait la vue, je m'avançais et m'arrêtais soudainement, stupéfaite. Comme si j'avais vu le diable en personne, je fermais les yeux et soufflais essayant de relativiser. Je n'aurais jamais du entrer. Il était là, étalé sur un lit, en jean, torse nu et attaché aux barreaux du lit. Il essayait tant bien que mal de se détacher, visiblement. Ok, j'avais vraiment fait une boulette.
"Oh mon Dieu, je suis désolé, vraiment, pardon, je... je n'aurais jamais du entrer, c'était stupide de ma part..." m'empressais-je de dire. Je ne savais pas où me mettre, c'était surement sa femme que j'avais croisée, elle allait revenir et moi j'étais là, devant lui... Malgré ça je ne pus m'empêcher de constater qu'il n'avait pas beaucoup changé, et que l'âge lui réussissait plutôt bien. Je rougis légèrement et détournais la tête. Dans quel pétrin m'étais-je fourrée?
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(#)Sujet: Re: Drôles de retrouvailles ♥ Laufti  |   Mer 27 Mai - 22:47

Drôles de retrouvailles

Ailyne Morgan & Laufti Johnson

La nuit avait été folle. J'étais sorti comme tous les vendredis soirs dans mon bar préféré. Tout ce déroulait bien, j'avais passé la soirée avec deux amis à moi, mes compères de beuverie. En général, on prenait l'apéro chez moi et on partait à pieds au bistrot. Ce soir là on avait décidé d'y aller directement. Alors arrivant plus tôt que d'habitude, j'ai vu des têtes que je n'avais jamais croisées dans ce bar. Des personnes qui semblaient prendre leurs aises, donc, des habitués. Ravi d'ailleurs de voir que certaines jeunes et jolies femmes faisaient partie de ces personnes. On avait commencé la soirée doucement, buvant quelques shooter bien alcoolisés pour se mettre dans l'ambiance. Les verres descendaient vite, la température générale aussi, c'était un bar de vieux mais il y avait toujours cette espèce d'ambiance de boite de nuit où l'on peut tout se permettre. J'avais repéré une femme qui devait avoir la trentaine, très belle, élégante, et qui avait un fessier... wow. Je n'en ai toujours pas les mots à vrai dire. J'avais vu qu'elle me lançait des petits regards dragueurs depuis que j'étais arrivé, cela faisait bien trois heures maintenant, il était déjà minuit. Mes potes me poussèrent vers elle "sans faire exprès" pour que je puisse enfin lui parler. On avait nos techniques de dragueurs. Ce soir là je faisais le petit timide, ça marchait assez bien, la fille avait souvent l'impression de prendre le contrôle et celle ci semblait en plus assez dominante de nature. J'ai donc discuté avec la fille et nous avions finalement décidé avec mes amis de partir en boite de nuit. Il y en avait une sur Miami Beach assez côté, où seulement les personnes ayant un joli portefeuille pouvaient rentrer. La fille nous accompagna, elle avait surement le portefeuille adéquate puisqu'elle connaissait le videur. Jusqu'à l'aube, nous avons danser, nous avons bus, nous nous sommes embrassés.  

La fille voulait finalement partir de la boite, elle disait qu'elle était fatiguée. Quand nous étions rentrés à l'intérieur de la salle il faisait nuit, puis désormais le jour se levait sur Miami. Mes amis partirent de leur côté, appelant un taxi pour les raccompagner. La fille qui me tenait la main et qui m'embrassait toujours en voulait plus. Nous partîmes alors vers chez moi, à pieds. On était pas si loin, enfin quand on est légèrement bourré et qu'on a pas dormi depuis 24 heures ça commence à faire long. Des soirées comme ça à vingt ans, ça me dérangeait pas. Mais maintenant c'était une autre histoire, j'en avais plus de quarante et la récupération n'était pas la même. En arrivant à la maison il devait être 9 heures du matin. J'ai longtemps galéré avant d'ouvrir ma porte d'entrée mais finalement le trousseau de clé ne me résista pas. Nous passâmes à peine la porte que la fille me sauta littéralement dessus. Elle était très carnassière, me mordillant de partout, essayant de faire monter la pulsation de nos deux cœurs.  

Je l'amenai vers ma chambre, vacillant de mur en mur tout en l'embrassant. Elle était très désireuse de mon corps, caressant toutes les parties érogènes pouvant me faire vibrer. Résister à tout ça n'est évident pour aucun homme, nous pratiquons alors ce qui s'appelle "le changement de sujet", il s'agissait de penser à quelque chose de bien différent pour calmer nos ardeurs. Pour ma part, je pensais à la réalisation de certains objets qui étaient dans la pièce. Par exemple, ce ciseau posé sur mon bureau, mais qui a bien pu inventé ce truc ? ce mec est quand même un génie... il fallait y penser ! etc. Quoi que vous puissiez en penser, cela fonctionne. Bref, elle finit par me pousser sur le lit, me retrouvant sur le dos, à attendre ce qu'elle pouvait bien faire. Elle sortit de son sac une paire de menottes, mais pas le genre de menottes à frous-frous roses, les vraies menottes de flics. Je commençais à me poser des questions, mais l'alcool ne m'aidait pas vraiment à rester lucide. Elle s'approcha de moi à quatre pattes sur le lit au dessus de moi. Nous n'avions plus aucun contact physique mais le désir était toujours bien présent entre nous. Elle m'enleva mon t-shirt, renouant le contact en me caressant le torse et en m'embrassant langoureusement. Elle attacha finalement ma main droite à mon lit avec les menottes, puis ma main gauche avec son foulard avec lequel elle avait fait un nœud. Sans mes deux mains, impossible de me libérer. J'adorai ça, même si j'aime contrôler la situation, j'avoue que parfois, se faire dominer peut être très excitant. Soudain, elle s'éloigna de moi, se levant et fouillant dans les poches de ma veste qui était tombée à terre un peu plus tôt. Elle revint vers moi et me susurra à l'oreille :

Allez... Je me casse, c'était marrant ! Merci pour tout ! Au fait... les clés sont dans ta poche de jean.


me disait-elle m'embrassant une dernière fois et glissant doucement la clé dans ma poche. Elle faisait un sourire moqueur, et moi un visage de trois pieds de long. Elle me vola l'argent liquide que j'avais dans mon portefeuille ainsi que mon téléphone portable et partit. Je n'avais réussis à rien dire, j'étais tellement choqué en fait... Je commençais alors à essayé de détacher ma main gauche du foulard, mais le nœud était très serré et cela s'avérait compliqué.

MERDE !


m'exclamais-je, dans quels beaux draps je m'étais mis... J'avais mes deux mains liées, plus de téléphone, et la clé était inaccessible sans aide. J'entendis la porte s'ouvrir, avec des bruits de talons aiguilles. Est-ce qu'elle revenait pour me libérer ? J'y ai cru, avant de voir qu'il s'agissait d'une toute autre personne. Ailyne... Une de mes exs... Que dis-je ? Mon premier amour en fait. Elle avait été tout pour moi à une époque, je me souvenais l'avoir aimé de tout mon cœur. Mais la situation dans laquelle je me trouvais été des plus embarassante et elle en rajouta une couche en disant qu'elle était désolée d'un air embarrassée et irrésistiblement craquant. Je ne pu m'empêcher de sourire bêtement, comme je le faisais étant jeune, à ses propos. C'était plus nerveux qu'autre chose, elle était gênée et je devais l'être encore plus. J'étais à la fois content de la revoir, surpris par sa démarche, et nostalgique. Tout ce mélangeait dans ma tête : j'avais des souvenirs, des images qui me revenaient, des milliers de questions en tête. Mais avant toute chose. J'avais des menottes, et un torse exhibé. Au niveau du torse,  je m'étais tout de même arrangé avec l'âge au niveau musculature. Quand j'étais plus jeune, j'avais un corps svelte mais très peu musclé, l'armée m'avait fait changer ça. Depuis, j'avais gardé un corps en forme et plutôt beau à regarder. Quant à elle, elle n'avait pas changé, toujours aussi belle avec sa crinière blonde et ses petites manies de la fille qui n'a aucune confiance en elle. Ca m'avait fait craqué à l'époque... L'époque ? C'était y a presque 20 ans... De belles années. De très belles années. Mes pensées furent rompues quand le téléphone fixe sonna. Ailyne n'osa pas répondre ce que je concevais, et je ne pouvais pas lui dire de répondre à ma place ça ne se faisait pas. Alors, la messagerie se fit entendre.

Euuuh... Salut Papa c'est Maël, je t'ai appelé sur ton portable mais je suis tombé sur la messagerie. Si tu pouvais me rappeler assez vite s'il te plait, j'ai un service à te demander. C'est... assez urgent. Allez bisous, à plus tard.


Je levais un sourcil quand j'entendis le message, qu'est ce qu'il avait de si urgent à me demander ? c'était pas trop son genre à appeler en plus, son truc c'était les textos. Mais bon là en effet... je n'avais plus de portable donc... Bref. J'essayais toujours de détacher ma main du foulard, mais devant la difficulté de la chose, je me résignais.

Hum...  Je suis désolé de te demander ça, comme ça mais... Est-ce que tu peux attraper la clé qui est dans ma poche de jean s'il te plait ?


lui dis-je d'un air assez détaché. Bah quoi ? on a bien couché ensemble à une époque, elle peut bien faire ça non ?

(c) CREDIT DEV NERD GIRL
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(#)Sujet: Re: Drôles de retrouvailles ♥ Laufti  |   Ven 29 Mai - 11:05
Laufti Ҩ Ailyne
« La magie du premier amour, c'est d'ignorer qu'il puisse finir un jour. » 



Dans quoi m'étais-je encore fourrée? Pourquoi avais-je mis les pieds ici? Je savais que me retrouver devant lui allait me mettre mal à l'aise, cela avait toujours été le cas, mais je ne pensais pas que cela serait si... intense. Je repensais à l'époque où nous étions ensemble, rien n'était facile pour moi, il était si décomplexé que j'étais mal à l'aise à sa place parfois. Et là, j'étais devant lui, à une date que j'avais choisie, mais dans cette pièce et dans une situation plutôt délicate. Pour rien arranger, Laufti ne disait rien, il avait l'air stupéfait de me voir là, je débarquais un peu de nulle part après plus de 20 ans de silence, sans prévenir. Il me fixait seulement avec un air béat, un sourire stupide mais qui me faisait craquer par le passé. Je m'efforçais de regarder ailleurs ne sachant que dire ou faire. Et si sa femme débarquais d'une minute à l'autre? Qu'allait-elle penser?

Un bruit de téléphone retentit, me tirant de mes pensées. Je regardais Laufti, ne sachant que faire, mais je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit, un bip se fit entendre, suivit d'une voix d'homme. "Euuuh... Salut Papa c'est Maël, je t'ai appelé sur ton portable mais je suis tombé sur la messagerie. Si tu pouvais me rappeler assez vite s'il te plait, j'ai un service à te demander. C'est... assez urgent. Allez bisous, à plus tard." Mon cœur manqua un battement. Papa. Laufti était père. Je savais que j'aurais du m'attendre à ce qu'il ait refait sa vie, mais le monde autour de moi s'écroulait un peu. J'avais été naïve. Enfin, on dira que j'étais venue en amie, c'était bien simple après tout. Je souris légèrement à Laufti qui avait l'air intrigué par ce que lui voulait son fils. Aucun son ne sortit de ma bouche, j'aurais voulu commenter, mais je n'y arrivais pas.

Laufti réessaya de se détacher les mains, sans toutefois y parvenir. La situation devenait de plus en plus gênante, j'avais vraiment débarqué comme un cheveu sur la soupe. Je passais ma main sur ma nuque, comme à mon habitude -encore un de mes nombreux tic de fille stressée- et fut surprise lorsque Laufti me regarda "Hum... Je suis désolé de te demander ça, comme ça mais... Est-ce que tu peux attraper la clé qui est dans ma poche de jean s'il te plait ?" me demanda-t-il l'air de rien. Ça pour être détaché, lui il l'était. Je ne pouvais pas le laisser là mais en même temps, je ne voulais pas être la source d'un problème. Je m'approchais du lit, posais mon sac et me rapprocha de lui. J'évitais son regard mais j'avais les joues en feu. J'hésitais un instant puis glissais ma main dans sa poche et fouillait pour en sortir une petite clé argentée. Je le débarrassais des menottes, toujours en évitant soigneusement de le regarder et reculais un peu. Je détaillais la pièce, et bizarrement tout portait à croire qu'il vivait seul, mais je ne voulais en aucun cas le lui demander. "Je... euh..Si tu veux que je repasse plus tard" commençais-je en essayant de contrôler ma voix "ce n'est pas urgent". Je ne pus m'empêcher de ramener mon regard vers lui. Il était toujours aussi séduisant, je n'avais jamais aimé quelqu'un comme lui. Enfin, Colton, mais c'était différent. Avec Laufti, cela avait été court, mais intensément fort, tandis qu'avec Colton, les années avaient peu à peu fait disparaitre, l'amour que je lui portait. Mon mariage n'avait finalement pas été ce que je pensait, éternel et magnifique jusqu'au dernier jour. Mon téléphone vibra, Colton, qui essayait désespéramment de savoir pourquoi j'avais quitté la ville si rapidement pour Miami. La raison était devant moi, mais ça, Colton ne le savais pas, c'était déjà assez compliqué comme ça.

Je croisais son regard et détournais instantanément les yeux, les joues de nouveau brulantes. La petite lumière clignotante de son téléphone fixe attira mon attention. Sans quitter l'objet des yeux, je rompis le silence qui s'était installé "Alors comme ça tu as un fils?" dis-je simplement. "C'est joli, comme prénom... Maël" continuais-je. Je ne portais plus mon alliance si bien que je ne pus jouer avec autour de mon doigt comme j'avais pris l'habitude de le faire. Je ne savais finalement pas si entrer ici avait été une si bonne idée.
 


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(#)Sujet: Re: Drôles de retrouvailles ♥ Laufti  |   Sam 30 Mai - 19:28

Drôles de retrouvailles

Ailyne Morgan & Laufti Johnson

La jolie blonde qui se tenait toujours devant moi, plus gênée que jamais, avait toujours ses petits tiques nerveux de l'époque. C'était drôle de revoir tout ça, ça remémorait tellement de choses. J'avais toujours pris les devants concernant notre relation, quand j'étais jeune j'adorai montrer que j'aimais sans pudeur. Parfois je m'arrêtais en pleine rue bondée de monde pour lui voler un baiser langoureux. C'était ma façon de montrer au monde entier que c'était ma petite-amie et qu'il ne fallait pas y toucher. Possessif ? A l'époque oui, maintenant je n'ai plus vraiment eu de relation comme celle là donc… Je n'ai jamais vraiment ressentit de jalousie envers quelqu'un depuis. Je me souvenais que malgré tout ça j'avais été un amant très tendre et docile. Je l'ai toujours été d'ailleurs, mais c'était différent avec elle, c'était bien plus prononcé. Peut-être à cause de sa fragilité naturelle que je ne voulais pas brusquer.

Coincé par les menottes et le foulard de la trentenaire qui s'était échappée avec mon argent et mon portable, j'essayais toujours de me libérer. Finalement, autant profiter de la présence de quelqu'un pour m'aider. Je savais qu'elle serait d'autant plus gênée qu'avant si je le lui demandais, mais elle ne l'aurait jamais fait d'initiative pensant que se serait trop entreprenant après tant d'années d'absence ou quelque chose comme ça. Elle s'approcha alors du lit, toute embarrassée, évitant à tout prix mon regard. Pourtant moi, je la regardais intensément, elle avait un visage si doux, si clair. Impossible de ne pas se retourner sur une fille si belle qu'elle. Elle avait toujours un corps fin, athlétique dirai-je même. De longues jambes surélevées par une paire d'escarpin. Elle s'approcha de moi, alors l'odeur de son parfum me parvint jusqu'au nez. Elle était d'une élégance et d'une classe que peu de femmes arrivent à avoir de nos jours sans être vulgaire. Elle fouilla dans ma poche de jean pour trouver la dite clé. Elle enleva les menottes de ma main droite. Puis je la vis inspecter la chambre pendant que j'enlevais le foulard de ma main gauche. Je fis un soupire de soulagement en frottant mes poignets, enfin libéré.

Waw, cette folle va me le payer si je la recroise…


soufflais-je en me levant du lit. J'eus un léger tournis en étant debout. L'alcool montait encore à la tête. Je fronçais les sourcils en faisant une grimace, m'appuyant contre le dossier d'une chaise pour me tenir un minimum en équilibre. Cela faisait plus de vingt-quatre heures que j'étais réveillé, je n'avais pas manger depuis hier soir et l'alcool n'aidait pas vraiment à rester stable. J'étais exténué en fait. Je m'approchai de deux portes coulissantes au fond de ma chambre sur lesquels étaient fixées deux grands miroirs. Je fis coulissait l'une d'entre elle pour laisser apparaître des tas de vêtements parfaitement bien rangés. Je pris alors au hasard un t-shirt sur le haut d'une pile et referma la porte. J'enfilais mon t-shirt alors que Ailyne me dit :

Je… Euh.. Si tu veux que je repasse plus tard, ce n'est pas urgent.


Rien n'a jamais été urgent pour elle quand une situation n'est pas à son avantage. Elle me faisait sourire avec ces mimiques et sa façon de parler si incertaine. Je me souviens que quand nous étions ensemble, j'étais extrêmement taquin avec son caractère. C'est vrai, on dirait une biche parfois, avec ses petits yeux brillants, implorant comme un pardon. Elle m'avait fait craquer avec ce regard étant jeune. On était de parfait opposé, mais on se complété vraiment. Son téléphone se mit à vibrer et à sonner. Elle stoppa immédiatement la sonnerie, un appel indésirable ? C'est alors que je la regardais en lui souriant, elle me fixa à son tour, puis fuyait une nouvelle fois mes yeux. Je ne pu m’empêcher de rire.

T'as pas changé pas vrai ?


lui disais-je avec un ton quelque peu taquin et rieur. Je lui souriais toujours pour ne pas quelle se vexe, je savais qu'elle me connaissait mieux que personne et qu'elle ne prendrai pas mal tout ce que je pouvais dire. Parfois mes paroles vont plus vite que mes pensées et je ne dis pas vraiment ce que j'aurais voulu dire. L'impulsivité est à vrai dire mon principal défaut.

T'es toujours aussi… Comment dire… méfiante ?


je me frottai le haut du nez en fermant les yeux, faisant mine de réfléchir.

Non c'est plutôt... "craintive" le mot exact.


ajoutais-je en lui faisant un sourire toujours aussi malicieux. Après un silence, elle regarda le téléphone fixe qui clignotait, oui c'est vrai que Maël m'avait appelé… Il fallait que je le rappelle. Je m'approchai du téléphone puis elle me demanda :

Alors comme ça tu as un fils ? C'est joli comme prénom… Maël.


Maël ouais... J'avais pas décidé de ce prénom, il m'avait été plus ou moins imposé, comme la disparition de mon enfant d'ailleurs... C'était une triste histoire mais depuis qu'il était de retour j'avais vraiment réussi à me libérer par rapport à tout ça. Presque du tac-o-tac je lui rétorquai, toujours aussi flegmatique.

Ouais… Enfin, c'est pas moi qui ait choisi le prénom mais…


Je pris un temps avant d'ajouter, un peu sèchement.

C'est un peu compliqué. Je t'expliquerai.


Quand j'y réfléchissais, je n'avais jamais parler de mon fils à Ailyne alors que tout ceci s'est passé bien avant notre rencontre. Je n'assumais pas. Il fallait bien que je lui avoue tout de même la vérité. Mais, pas tout de suite. Elle toucha ses mains, nerveusement. Elle semblait avoir la marque d'une alliance fraichement enlevée sur son annulaire gauche. Je soufflais, mais qu'est ce qu'elle était venue faire ici au juste ? Beaucoup de choses se mélangeaient dans ma tête. Finalement, je décidais de rompre le silence qui s'était peu à peu installé.

Et toi ? T'as des enfants ?


lui demandais-je à mon tour. Après tout, elle a du refaire sa vie elle. Sûrement plus que moi en tout cas… En même temps c'était pas compliqué de faire mieux que moi. Je regardai alors ma montre. Il était déjà 9 heures et demi du matin. J'avais faim, mon ventre gargouillé. Le téléphone attendra, si Maël a quelque chose d'urgent à me demander il n'a qu'à passer.

Tu veux manger quelque chose ? Ou boire ? Ou…


Je la regardai en m'avançant vers la porte de ma chambre pour me diriger vers la cuisine.

Autre ?


ce 'autre' pouvait être pris de toutes les manières. Je faisais confiance à Ailyne pour l'interpréter de la bonne façon.


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(#)Sujet: Re: Drôles de retrouvailles ♥ Laufti  |   Lun 1 Juin - 23:09
Laufti Ҩ Ailyne
« La magie du premier amour, c'est d'ignorer qu'il puisse finir un jour. » 



J'avais débarqué sans prévenir, chez mon ex, amour de jeunesse, Laufti. Celui que j'avais quitté dans la douleur, l'aimant encore et sachant que lui aussi m'aimait. Mais l'armée, je ne pense pas que j'aurais supporté de l'attendre à la maison, avec cette peur perpétuelle au ventre. Néamoins, nous avions passé deux merveilleuses années tous les deux, il était compréhensif, et terriblement attachant. Je m'étais toujours demandé ce qu'il fichait avec une fille comme moi, toujours recroquevillée sur elle-même, bavarde, mais peu fière lorsqu'on faisait un peu trop attention à elle. J'étais toujours la même bien sur, plus vieille maintenant, mais toujours aussi stressée, maniérée mais dynamique. Laufti aussi, à part son age, rien ne changeait chez lui. La même classe, les mêmes façons de se tenir et de parler. Il était plus costaud qu'a l'époque, mais cela rajoutait du charme, comme si ce garçon en avait besoin.

J'évitais soigneusement son regard, je savais pertinemment que si je le regardais dans les yeux j'allais rougir, mais surtout, j'avais peur. Peur de? Oh, de beaucoup de choses. Mais ma relation avec Colton n'étant pas finie et compliquée, j'avais peur de faire une bêtise. Surtout que je ne savais pas ce qu'il en était de lui, cet homme à femme. Car oui, quand je l'avais rencontré, il tournait souvent autour de femmes, dans les bars, entre alcool et petits plaisirs. Pourtant, notre relation s'était déroulée sans soucis de ce genre. Avait-il eu d'autres relations de ce genre où était-il redevenu ce tombeur? En tout cas une chose était sure, il ne devait avoir aucun mal à les amener dans son lit. L'ayant détaché, je reprenais ma place dans la pièce, détaillant un peu l'endroit. "Waw, cette folle va me le payer si je la recroise…" lança le beau brun en se levant, chose qu'il fit, mais en titubant. C'était donc l'odeur de l'alcool que j'avais senti? Visiblement, d'après sa remarque, il avait reprit la tournée des bars. "Cette...folle?" demandais-je étonnée. "Ce... ce n'était pas ta femme que j'ai vu sortir d'ici?". J'étais de nouveau rouge pivoine, paumée j'aimais parler mais pas m'incruster dans la vie des gens, mais je ne pouvais pas ne pas savoir. Je rabattis une mèche derrière mon oreille, me mordant la lèvre inférieure.

Mon téléphone vibra mais je le fit taire aussitôt, pour reconcentrer mon regard sur Laufti. Il avait enfilé un T-shirt et avait l'air assez amusé de mes réactions. " T'as pas changé pas vrai ?" me lança-t-il alors que je fuyais encore son regard. Sa voix était chantante, comme à son habitude, il me charriais. "Comment ça?" dis-je en le regardant cette fois ci dans les yeux. "T'es toujours aussi… Comment dire… méfiante ?" répondit-il du tac au tac, un sourire radieux sur les lèvres. Je souris aussi. Étants jeunes, il n'avait jamais cessé de me taquiner sur mes manies et mon caractère peu enclin à la sociabilisation. Je ne l'avais jamais mal pris, même si parfois, ses remarques me faisaient me rendre compte à quel point j'avais l'air cruche, ce qui n'arrangeait rien. "Non c'est plutôt... "craintive" le mot exact." continua-t-il après réflexion. Je baissais les yeux, fixant mes escarpins, mais toujours souriante et répondis "Et bien oui, personne n'a jamais réussi à changer ça... mais je vois que toi non plus tu n'as rien perdu de ton humour mythique" ajoutais-je en riant.

Le silence s'installa entre nous et après un raclement de gorge, je lui parlais de son fils, ce qui le déstabilisa légèrement. "Ouais… Enfin, c'est pas moi qui ait choisi le prénom mais…" sa voix changea du tout au tout, un ton sec, qu'il prennait toujours lorsque quelque chose le contrariait, ou le chagrinait. " C'est un peu compliqué. Je t'expliquerai." ajouta-t-il. Bien, il n'avait pas envie d'en parler. Je me grattais la nuque, fixant toujours ailleurs avant de rétorquer "Excuse moi, je ne pensais pas te froisser.." Je savais que je n'aurais pas du m'excuser mais c'était plus fort que moi. "Et toi ? T'as des enfants ?" me demanda-t-il. Sa question me surpris, alors je bafouillais, toujours en passant mes doigts sur l'emplacement de mon alliance. "Je... euh... non pas du tout, à mon grand regret" répondis-je comme pour me rendre compte aussi que ma vie n'était pas ce que je voulais. J'adorais les enfants, mais Colton ne m'en avait pas donner. Mon téléphone vibra de nouveau, je le replongeais dans mon sac.

Le ventre de Laufti gargouilla, et il se dirigea vers la cuisine tout en continuant à me parler. Il me proposa de boire, manger... ou autre. Je savais très bien ce que pouvais signifier ce autre dans la tête de Laufti. Mes joues redevinrent ardentes, aussi, ayant subitement chaud, je remontais mes cheveux pour les attacher en queue de cheval. "Je... si tu fais du café, j'en prendrais bien aussi" dis-je. Je savais qu'il buvait du café, en tout cas à l'époque. Je m'assis à une chaise mais mon téléphone vibra de nouveau. Je l'ignorais encore mais un signal m'annonçant un nouveau message se fit entendre. Colton. Encore. "Excuse moi" dis-je à Laufti, avant de sortir mon téléphone et de taper une réponse brève, excédée. Cela devenait du harcèlement. Je bus une gorgée de mon café puis sourit à Laufti. "Bon, alors, qu'est-ce que tu deviens? " demandais-je. Nous avions 20 années à nous raconter.
 


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(#)Sujet: Re: Drôles de retrouvailles ♥ Laufti  |   Jeu 4 Juin - 14:26

Drôles de retrouvailles

Ailyne Morgan & Laufti Johnson

Ma matinée avait commencé bizarrement. J'avais rencontré une fille hier soir, qui m'avait fait tourner la tête toute la soirée avec ses manières de m'embrasser et de caresser tout mon corps. Fille qui avait finalement décidé de m'emprisonner les mains, ce que je pris naïvement pour une de ses expérimentations sexuelles, alors qu'il s'agissait en fait de me coincer pour qu'elle puisse tranquillement se servir dans mon portefeuille... Oui, je sais ce que vous pouvez penser... j'aurais pu m'en douter blabla. Il faut se mettre à ma place, j'ai été très frustré de cette situation, la demoiselle m'avait vendu du rêve pendant des heures juste pour me voler, et s'enfuir sans reste. J'ai même pas eu de consolation, juste un avant-gout, me laissant sur ma fin. Peu de femmes m'avaient fait un coup pareil, en général, je me faisais racketter après le coït. Et puis la matinée continua dans son élan d'absurdité, Ailyne débarqua. Sur une scène plutôt embarrassante en plus. Enfin, surtout de son point de vue. Elle m'avait détaché de mes liens qui me coupaient la circulation sanguine depuis quelques minutes. Elle était de retour, après presque de vingt ans de silence. Je ne comprenais pas vraiment sa démarche en fait. Pourquoi était-elle venue exactement ? Avait-elle une question à me poser ? Ou quoi que se soit d'autre à me confier ? Étrange retour quand même, et cela, même si je suis très content de la revoir.

Je me levai de mon lit avec quelques difficultés pour rester stable sur mes deux jambes. Puis lâchais que si je retrouvais cette folle, elle allait me le payer. Elle me regarda étonnée avant que je me dirige vers mon placard pour enfiler un t-shirt. Puis elle me dit :

Cette...folle ? Ce... ce n'était pas ta femme que j'ai vu sortir d'ici ?


Je riais soudainement à sa remarque. Elle avait un regard interrogatif, et visiblement très intéressé par la réponse. Alors je lui répondis en riant de plus belle.

Non ! Un irréductible célibataire depuis des années. Enfin ! J'ai eu des relations plus ou moins sérieuses mais jamais comme...


Je stoppai ma phrase. Baissant mes yeux, avant, finalement, de planter mon regard dans celui d'Ailyne. Je n'avais jamais connu de relation meilleure qu'avec elle. A vrai dire, après elle je n'ai jamais aimé quelqu'un. Avec de vrais sentiments amoureux, une envie perpétuelle de soutenir, et de protéger l'autre. Une envie que cette personne soit plus heureuse que l'on ne l'est nous même. Une envie de faire sa vie avec cette personne, et tout partager avec elle. Ça, jamais je ne l'ai voulu avec personne d'autre qu'avec Ailyne. Malheureusement, ma carrière, mon égoïsme aussi sans doute... A tout brisé entre nous. Ce n'était pas facile de se dire que le passé se retrouver matérialisé devant nous après 20 années. La sonnerie d'un téléphone sonna, cassant les songes dans lesquelles je m'étais plongé d'un air morose.

Elle rencontra mon regard, le détournant du mien avant de rougir quelque peu. Cela m'avait fait rire, je lui fis d'ailleurs immédiatement comprendre en évoquant le passé la taquinant quelque peu. J'avais retrouvé le sourire, Ailyne alors me rétorqua, les yeux fixés sur ses chaussures à talons et le sourire toujours aux lèvres.

Et bien oui, personne n'a jamais réussi à changer ça... mais je vois que toi non plus tu n'as rien perdu de ton humour mythique.


Elle releva son regard vers le mien en riant. J'hochais la tête en faisant un grand sourire, amusé. Au moins elle n'était pas devenue susceptible depuis toutes ces années et elle aimait toujours mes blagues à deux dollars cinquante. C'est vrai que j'aimais bien taquiner Ailyne, elle tendait la perche parfois il faut dire. Bon, certes je ne tardai pas à la saisir pour lui lancer une réplique malicieuse, mais c'était mon caractère et c'était le sien. C'était comme ça qu'on s'était aimé.

Elle racla sa gorge, alors que je me rapprochai du téléphone pour rappelé Maël. Elle me dit alors ce qu'elle pensait du prénom de mon fils. Elle aimait bien visiblement. C'était un prénom français, que sa mère avait choisi pour renier ses origines américaines. Cependant, son nom de famille était bien américain et ça, elle n'a pas pu l'effacer. Je lui répliquais froidement, ne voulant pas vraiment évoquer ce sujet. Mais j'allais bien me résigner un jour à lui dire la vérité par rapport à mon fils... Elle s'excusa. Encore une de ses manies. Elle n'avait toujours pas confiance en elle apparemment. Déjà à la fac, dés qu'elle faisait ou disait quelque chose qui contrariait quelqu'un d'autre elle ne pouvait s’empêcher de s'excuser platement. Moi, je fonçais dans le tas, j'avais tendance a avoir des difficultés à donner mon pardon. C'était comme un sentiment de soumission pour moi et je n'aimais pas ça, d'ailleurs, je n'aime toujours pas ça aujourd'hui encore. Pour changer de sujet, je décidai de lui demander à son tour s'il avait des enfants. Elle fit une tête surprise, comme si cette question n'avait aucun sens, ou si la réponse en était évidente.

Je... euh... non pas du tout, à mon grand regret


J'étais surpris, c'est vrai. Je pensais qu'elle aurait une vie parfaite, dans une maison parfaite avec des enfants et un mari parfaits. Mais, pourquoi à son grand regret ? Peut-être qu'elle n'avait jamais réussi à en avoir, ou alors peut-être... était-elle devenue lesbienne ?! Non, non, voyons. Ailyne ne peut pas être devenue lesbienne c'est impossible. Et puis d'ailleurs, je pense qu'elle n'y a jamais pensé ne serait-ce qu'une fois dans sa vie. Son téléphone re-vibra, me coupant une nouvelle fois dans mes pensées qui partaient un peu vrille dans ma tête. Elle plongea l'appareil au fond de son sac. Je faisais un regard étonné mais n'y prêta pas plus que ça attention. Mon ventre se mit à faire du bruit pour manifester sa faim. Je reposai alors le téléphone fixe, laissant tomber mon fils pour mon estomac.

Je partais alors vers la cuisine, suivi de près par Ailyne qui examinait toujours la maison. Il y avait toutes sortes de décorations rappelant mon passé militaire et mon présent de pilote. Des posters, des maquettes, des photos avec des personnalités politiques connues de notre pays. Des médailles de toutes les couleurs rappelant ma présence sur des théâtres d'opérations extérieures. J'avais énormément voyagé dans des pays à risque. Les pilotes étaient tout de même protéger. On avait tendance à nous envoyer sur le front pour faire péter des villages déjà ratissés de tous les civils par des troupes à pieds. Mais... Les drames arrivent. C'est pendant la guerre d'Irak que j'ai bien cru que toute ma flottille et moi allions mourir. On était parti à trois chasseurs sur un petit village qui avait été rasé le matin même par l'infanterie au sol. Il s'agissait juste de lancer des missiles à l'entrée et la sortie de ce village pour définitivement le condamner. Alors que nos missiles venaient d'être envoyés de nos puissants F-14, un projectile bien plus puissant se dirigea vers nous. Il tua un pilote sur le coup dont l'avion avait finit au sol provoquant une grave explosion qui souffla le troisième pilote. J'étais le seul à m'être sorti indemne de cet accident dramatique. J'avais deux camarades au sol, tués pour les Nations Unis était écrit sur leur tombe. Ce fut une remise en question complète. J'étais passé pendant des mois devant des psychologues après cet incident qui traumatiserait tout homme. Aujourd'hui encore, tous les ans, j'en revois un pour faire un bilan comportemental. Cela remonte à 10 ans maintenant, mais le souvenir sera toujours gravé dans ma tête.

Je proposai alors à Ailyne de boire ou de manger quelque chose. Elle me suggéra de lui faire un café si je m'en faisais aussi. Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que je faisais déjà couler une cafetière entière. Son téléphone recommença à se faire entendre. Cette fois, avec une sonnerie et une vibration plus courte. C'était un SMS. Ailyne s'excusa de tous ces bruits depuis tout-à-l'heure. Je ne pus m’empêcher de le lui demander ce que c'était.

Hum... C'est qui, qui te harcèle comme ça depuis tout-à-l'heure ? J'espère qu'il y a rien de grave, parce que sinon tu peux répondre tu sais !


disais-je avec un sourire. Si c'est vraiment urgent, elle pouvait répondre. Mais ça n’avait pas l'air de l'être, ça avait plutôt l'air de l'agacer. Elle tapa vite fait son message avant de ranger son téléphone une nouvelle fois. Je lui donnais une tasse, pas trop grande, pas trop petite. Comme il fallait, comme elle l'aimait. Il y avait un bar qui séparait ma cuisine du salon. J'étais derrière accoudé, posant la tête fatiguée sur ma main ouverte. Ailyne s'était mise de l'autre côté assise sur un tabouret. Je regardai Ailyne, elle était vraiment toujours aussi belle. Ses yeux bleus pétillaient, elle avait l'air contente d'être là. Mais je ne savais toujours pas pourquoi elle était là. Alors elle me dit, buvant une gorgée de son café.

Bon alors, qu'est-ce que tu deviens ?


Elle était plus à l'aise désormais. Nous pouvions enfin discuter normalement. Je lui souris, regardant toutes les photos affichées un peu partout dans des cadres sur tous mes meubles. Je relatais moi-même ma vie, ne sachant pas par où commencer.

Ouf...


soufflais-je tout d'abord.

Ben je suis rentré dans l'US Navy après qu'on se soit quitté. J'ai fait une formation de pilote de chasse pendant presque 2 ans, je crois. Pi, j'ai passé 12 ans à voler entre l'Amérique et les pays contre qui ont été en guerre. J'avais pas une vie... Très stable. T'auras pas pu, enfin on aurait pas pu rester ensemble, t'avais eu raison finalement.


Disais-je en riant. C'était elle qui m'avait quitté... Enfin on s'était entendu pour arrêter notre relation, mais je l'avais vécu comme si s'était elle qui était parti alors que c'était entièrement ma faute. Je repris sur le même ton amusé que j'avais souvent.

Après toutes ces années de bons et loyaux services je me suis fait défoncer par un de mes supérieurs, un gros con... J'avais fait une erreur sur un plan de vol et BIM. Ça m'était retombé dessus alors qu'on était même pas parti, enfin bref. Sur un coup de tête, je me suis barré de l'armée. Comme tu le sais, je suis d'ici à l'origine et donc j'ai décidé de revenir une fois mon contrat rompu. Alors, j'ai acheté cette maison, et quelques semaines après, un pote avec qui j'avais gardé contact m'a dit qu'il y avait une place de co-pilote à l'American. J'ai sauté sur l'occasion, j'avais des milliers d'heures de vol à mon actif et une expérience accrue en cas de pépin mécanique. Alors j'ai été pris. Co-pi pendant 5 ans, ça fait maintenant 6 ans que je pilote ce petit bijou en tant que commandant de bord, et j'adore ça !


lui disais-je des étoiles pleins les yeux, tout en pointant une photo de moi devant le Boeing 777 que je pilotais. J'étais fier de ma carrière, mais très peu de ma vie sentimentale que je n'avais évoqué à aucun instant d'ailleurs. Je voulais savoir ce qu'elle devenait elle aussi.

Et toi ?


lui lançais-je, finissant ma première tasse de café.

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(#)Sujet: Re: Drôles de retrouvailles ♥ Laufti  |   Jeu 23 Juil - 16:29
Laufti Ҩ Ailyne
« La magie du premier amour, c'est d'ignorer qu'il puisse finir un jour. » 



Je fus agréablement surprise de savoir que mon cher Laufti était toujours célibataire. C'est vrai, quand on regarde un peu mieux ce garçon et son caractère, cela m'étonnais beaucoup qu'il soit resté seul, et en même temps qu'a moitié. Quand nous nous étions connus, il courrait un peu après toutes les jolies filles qu'il croisait. Je m'étais d'ailleurs toujours demandé ce qu'il avait bien pu trouver chez moi qui l'avait convaincu de se poser. Cela me flattais, mais je ne me considérais pas comme une femme exceptionnelle, loin de là. J'étais banale. Mais pas à ses yeux. Ni à ceux de Colton, pensais-je en soupirant. Quoi qu'il en soit, le fait que je m’intéresse à sa vie sentimentale sembla l'amuser. Il ne devait pas comprendre pourquoi j'avais débarqué, et je ne le savais pas vraiment moi même. Mais j'étais là.

Après quelques remarques faites sur nos caractères respectifs, qui n'avaient en rien changés, arriva le sujet des gosses. Apparemment, Laufti avait un fils, Maël, surement un enfant qu'il avait eu après notre rupture, et je n'y pouvais rien, car je savais que si Colton avait pu avoir des enfants, nous en aurions eu, et cela n'aurait jamais miné notre couple. Même si son autorité était vraiment la raison pour laquelle j'avais mis fin à notre relation. Mais en voyant Laufti, je me disais qu'en fait, je n'avais pas aimé Colton de la même manière. Après avoir évité la question des enfants, comme je savais si bien le faire, je coupais de nouveau mon téléphone et acceptais de suivre Laufti dans sa cuisine. Je m'assis alors sur un siège, derrière un bar pendant que mon hôte faisait couler du café. Mon téléphone vibra encore, un sms de désespoir auquel j'avais répondu rapidement. "Hum... C'est qui, qui te harcèle comme ça depuis tout-à-l'heure ? J'espère qu'il y a rien de grave, parce que sinon tu peux répondre tu sais ! " me lança Laufti. Je secouais la tête en souriant. "Non, rien de grave, c'est... c'est pas important, il devrait arrêter de m'envahir de message normalement." répondis-je peu convaincue. En vérité, j'étais persuadée qu'il continuerais à me harceler. Je fis comme si de rien n'étais et demandais alors des nouvelles de sa vie à lui.

Il soupira, ne sachant par où commencer, puis se lança. "Ben je suis rentré dans l'US Navy après qu'on se soit quitté." commença-t-il. " J'ai fait une formation de pilote de chasse pendant presque 2 ans, je crois. Pi, j'ai passé 12 ans à voler entre l'Amérique et les pays contre qui ont été en guerre. J'avais pas une vie... Très stable. T'auras pas pu, enfin on aurait pas pu rester ensemble, t'avais eu raison finalement." dit-il en riant. Il le prit toujours de la même manière, mais comme à l'époque je le soupçonnait de dissimuler son mal-être derrière des blagues ou des rires. Mais je ne dis rien, le laissant continuer et détournant le regard à chaque fois qu'il mentionnait notre relation passée. "Après toutes ces années de bons et loyaux services je me suis fait défoncer par un de mes supérieurs, un gros con..." reprit-il. Cela ne m'étonnait pas de Laufti. Je souris et appuyais ma main sur ma joue, tout en tournant distraitement la cuillère dans mon café. " J'avais fait une erreur sur un plan de vol et BIM. Ça m'était retombé dessus alors qu'on était même pas parti, enfin bref. Sur un coup de tête, je me suis barré de l'armée. Comme tu le sais, je suis d'ici à l'origine et donc j'ai décidé de revenir une fois mon contrat rompu. Alors, j'ai acheté cette maison, et quelques semaines après, un pote avec qui j'avais gardé contact m'a dit qu'il y avait une place de co-pilote à l'American. J'ai sauté sur l'occasion, j'avais des milliers d'heures de vol à mon actif et une expérience accrue en cas de pépin mécanique. Alors j'ai été pris. Co-pi pendant 5 ans, ça fait maintenant 6 ans que je pilote ce petit bijou en tant que commandant de bord, et j'adore ça !" Il avait vraiment l'air épanoui, heureux de sa vie, et j'étais heureuse pour lui, très sincèrement. Il ne lui manquait que la vie amoureuse, car il avait tout réussi au niveau professionnel.

"Je suis vraiment contente pour toi, j'ai toujours su que tu irais loin, c'est vrai, tu es déterminé et passionné." dis-je en souriant et en rougissant légèrement. Il me retourna bien évidemment la question. Je plongeais mon regard au fond de ma tasse de café. "Et bien, j'ai continué mes études, et je me suis rendue compte que j'adorais les enfants, alors je suis devenue pédopsychiatre et je dois dire que j'adore ce métier, c'est vraiment passionnant d'aider ces enfants. Enfin bref, je m'égare un peu." dis-je en riant. "Après ça, j'ai rencontré un bon groupe d'amis de la fac avec qui j'ai gardé contact. J'ai rencontré mon mari à une de leur soirée. Oui comme toi, je l'ai rencontré à une soirée d'amis." J'aimais beaucoup comparer mes deux relations, même très différentes, mais c'est vrai qu'elles avaient commencées de la même façon. Je guettais une quelconque réaction à ce que je venais de dire et continuais "Enfin, on s'est mariés, mais il ne pouvais pas me donner d'enfant... C'est ce qui à commencé à effrité notre couple, à partir de là, il est devenu autoritaire et impossible à vivre. Alors il y a trois mois, j'ai quitté mon cabinet et j'ai demandé le divorce. J'ai trouvé une vieille photo de nous dans mes affaires, et j'ai décidé de te retrouver pour savoir ce que tu devenais. Et me voilà." finis-je avant de boire une longue gorgée de café. J'avais un peu l'impression d'avoir raconté ma vie sentimentale, tout son opposé. J'étais assez gênée de lui avoir raconté tout ça, mais il aurait fini par le savoir. Mon téléphone sonna cette fois. "Et celui qui me harcèle, c'est mon ex-mari" soupirais-je. "Il ne veut pas me laisser partir. C'est plutôt dur à gérer."

Je me remis à sourire. "Enfin, assez parlé de moi, je suis contente de te revoir, j'ai l'impression de rajeunir un peu en repensant à nos années à la fac." dis-je rayonnante. Et oui, j'avais peur de vieillir. De vieillir seule et sans enfants.
 


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(#)Sujet: Re: Drôles de retrouvailles ♥ Laufti  |   Jeu 3 Sep - 20:02

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Ailyne Morgan & Laufti Johnson

C'est en finissant ma première tasse de café que Ailyne commença a m'expliquait à son tour sa vie depuis notre séparation. Je la regardais, plongé dans le bleu de ses yeux. Elle m'expliqua alors qu'elle s'était découvert une passion pour les petits garnements qui courent partout dans la maison ; les enfants. Elle était même devenue pédopsychiatre, c'était un métier qui la passionnait, cela se voyait dans son regard et dans sa façon de parler. Je sourirais à chaque fois qu'elle me regardait. J'étais comme au premier jour où je l'ai vu, perturbé mais terriblement heureux. Elle ria quand elle se rendit compte qu'elle détaillait un peu trop sa vie à son gout. Moi je m'en fichais, j'aimais l'entendre parler de sa vie et de ce qu'elle aimait. Puis elle aborda le sujet de son mari. Mon visage se déconfit tout à coup, avant de reprendre un demi-sourire. Elle était mariée...? C'est vrai que j'avais remarqué sa manie de frotter l'emplacement d'une alliance sur sa main gauche. Elle disait ça d'une façon assez décontracté, comme si elle voulait tester ma réaction. Face à cela, et parce que j'ai trop de fierté pour avouer que quelque chose me touche, je repris un sourire d'aplomb.

Alors elle ajouta :

Enfin, on s'est mariés, mais il ne pouvait pas me donner d'enfant... C'est ce qui à commencé à effrité notre couple, à partir de là, il est devenu autoritaire et impossible à vivre. Alors il y a trois mois, j'ai quitté mon cabinet et j'ai demandé le divorce.


Je soufflais alors discrètement, étrange réaction tout de même. Comme si j'étais content qu'elle l'ai quitté. J'avais cette impression bizarre de vouloir revivre nos années universitaires, ensemble. C'était une sensation tout a fait singulière de ma part. Jamais aucune femme ne m'a fait ressentir de telles choses envers elle. Je replantais mes yeux dans les siens.

J'ai trouvé une vieille photo de nous dans mes affaires, et j'ai décidé de te retrouver pour savoir ce que tu devenais. Et me voilà.


Je riais soudainement. Un mélange de sentiments s'emparer de moi. Je riais d'un côté car c'était plutôt nerveux. Mais en même temps, cela me faisait vraiment rire qu'une fille comme Ailyne, qui est si timide d'habitude, vienne retrouver un amour de jeunesse rien qu'en voyant une photo d'il y a 20 ans. Je lui dis alors tout sourire et sur un ton une fois encore légèrement taquin.

Tu me fais rire. Je trouve ça... fou de ta part. Mais...


Je fus coupé dans mon élan par son téléphone, une fois de plus. Mon sourire s'apaisait peu à peu avant qu'elle n'ajoute :

Et celui qui me harcèle, c'est mon ex-mari. Il ne veut pas me laisser partir. C'est plutôt dur à gérer.


Disait-elle alors en soupirant. Je me grattais la nuque, comme gêné de sa situation. J'avais envie de l'aider à surmonter ça. Je pris ma tasse de café avec moi et posa mes fesses sur mon grand canapé. J'étais véritablement exténué de ma nuit et de ma gueule de bois. Même si j'aimais parler avec elle, la fatigue me gagnait peu à peu. Elle me suivit du regard et continua.

Enfin, assez parlé de moi, je suis contente de te revoir, j'ai l'impression de rajeunir un peu en repensant à nos années à la fac.


Elle arborait de nouveau un magnifique sourire, que je lui rendis. Je buvais toujours mon café. Sans vraiment savoir quoi dire. Je venais d'apprendre quelques nouvelles qui avaient fait quelques vagues dans mes ressentis. Je me remettais en question.

Je suis d'accord avec toi. Je suis plus qu'heureux de te retrouver après tant d'années. Je pensais jamais te revoir quand on s'est quitté. Mais je dois avouer que ça me fait du bien d'apercevoir de nouveau ton visage rayonnant.


Mon chien vint brusquer cette ambiance un peu ambiguë qui était en train de s'installer. C'était bien la première fois que je ne profitais pas d'un moment pareil pour accélérer les choses. Il faut dire qu'il ne s'agit pas de n'importe qui. Buck, mon berger allemand, alla vers Ailyne pour lui faire la fête.

J'espère que tu n'as pas peur des chiens. Buck est assez expressif et câlin.


Disais-je de nouveau à l'aise, comme si le chien m'avait sorti d'une situation embarrassante.

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