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 burn, baby burn + the louders

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(#)Sujet: burn, baby burn + the louders  |   Lun 23 Mai - 21:53

Burn, baby burn
The Louders
Je ne savais vraiment pas avec qui faire ça. Mais j'avais besoin de le faire. J'avais vu des tas de nanas déprimées le faire dans des films, dans des séries et j'avais pourtant trouvé ça débile. Mais bon, il fallait bien que je le fasse. Il fallait que je détruise toute preuve que Noah avait pu laisser derrière lui de chez moi. J'en avais des trucs. Des machins qu'il m'avait donné - dont il ne devait probablement pas se souvenir d'ailleurs - mais que je gardais depuis toutes ces années comme une idiote. Des photos, évidemment, imprimées. Je garderais celles numérisées au fond d'un tiroir dans un disque, parce qu'évidemment je ne voulais pas faire comme si rien ne s'était passé entre nous. Je voulais juste arriver à l'étape "oui Noah est mon ex, oui c'est mon premier amour, j'ai merdé avec, mais maintenant j'ai tourné la page et je suis prête à tomber vraiment enfin putin amoureuse de quelqu'un d'autre". Clyde ne connaissait même pas cette histoire, et pourtant j'avais vraiment vraiment besoin de lui, justement parce qu'il était neutre à cette situation. Je savais qu'il aurait un regard objectif. Hannah, elle, n'aimait pas Noah, elle le connaissait et c'était déjà trop. Je voulais quelqu'un qui ne le connaisse pas et qui soit juste objectif par rapport à cette histoire. Le seul truc de déjà décidé c'était de faire brûler tout ça chez lui, dehors évidemment mais chez lui. Bah oui chez moi, je serais encore capable d'aller rechercher dans les cendres. Et puis on pourrait répéter après en plus. Donc, je lui envoyais un sms en lui disant que je venais répéter mais qu'il fallait qu'on fasse un truc super important avant, un truc d'ami, et qu'il fallait qu'il prépare un feu. Le pauvre, il devait se demander si j'allais pas faire un rituel bizarre. Je toquais alors chez lui, avec un carton dans les bras, sur mes talons. Il ouvrit la porte, vit le carton, et m'interrogea du regard. Coucou, t'inquiètes je vais t'expliquer, ça sent le feu et j'aime ça, merci. Tu vas me sauver la vie. dis-je allant poser le carton sur sa table, et je l'ouvrais pour lui montrer. J'étais un peu pressée de le faire, alors je commençais direct mon récit. Faut qu'on brûle tout ça. Tu sais quand je te disais que c'était compliqué, moi et les relations? C'est à cause de ce type-là. Il a décidé qu'il ne voulait pas être avec moi une nouvelle fois, très bien. Mais ça fait huit ans que je suis incapable de sortir avec un homme qui m'aime véritablement parce qu'il est toujours là quelque part, et c'est fini tout ça. J'en peux plus. J'ai besoin de trouver quelqu'un de pouvoir me poser sans rentrer chez moi et tomber sur une photo qui tombe et tout foutre en l'air. Non. Je veux me libérer. Bon, évidemment ne me juge pas, monsieur a décidé de rester mon ami donc je ne vais pas nier que j'ai eu une histoire avec lui que c'est mon ex blablabla, non je ne vais pas oublier tout ça. Mais je ne veux plus du "putin je l'aime encore" alors qu'il est en train de se taper une autre pouffe à l'autre bout de la ville. Je respirais un coup avant de lui tendre la main pour qu'il tape dedans. Dis moi que tu es avec moi là dedans, parce que y'a qu'avec toi que je peux faire ça. Tu auras des détails si tu veux, mais au moins tu me prends plus pour une folle qui te demande d'allumer un feu chez toi comme ça. dis-je avec un petit sourire. Je regardais la boîte et je repensais aux milliers de fois où Hannah m'a dit de faire une croix sur Noah, à la fois où William me l'a dit sans savoir de qui il s'agissait.. et surtout de la fois où Jason me l'a dit aussi sans savoir que c'était Noah.. Je respirais un bon coup, regardant alors Clyde. C'est vraiment un acte pour me sauver la vie. dis-je alors le regardant. On aurait dit que je prenais la décision la plus importante de ma vie, il aurait pu rire ou quoi, je ne l'aurais pas pris mal. Moi-même c'était mon plan z, à vrai dire. Mais il fallait que j'y arrive, parce que je voulais avancer et passer à autre chose absolument.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders  |   Lun 23 Mai - 23:34
D'une déception, le seul espoir est l'oubli.
Le soleil avait beau se lever, cela ne te faisait strictement rien. Tu te retrouvais là, affalé sur ton lit, dans les mêmes fringues que la veille. Ce n'est pas dur, tu étais rentré dans un sale état, et tu n'avais pas cherché à comprendre, tu t'étais laissé complètement tombé sur ton lit, où tu t'étais endormi comme une grosse merde. La coke, ce n'était pas ce que tu avais pour habitude de prendre, alors autant te dire que ça t'avais vite retourné la tête. T'avais peiné à rentrer chez toi. Heureusement que tu sortais rarement en voiture, parce que dans l'état dans lequel tu t'étais retrouvé hier soir, tu n'aurais jamais pu rentrer chez toi indemne. Tu aurais été un danger pour toi et les autres plus qu'autre chose. La seule chose que tu avais oublié de faire, outre fermer les volets, mais par chance cela ne t'avais pas réveillé, c'était de mettre ton téléphone sur silencieux, donc autant te dire que la sonnerie ne manquait pas de te réveiller en sursaut, seulement, tu étais tellement mal mit sur ton lit qu'en te retournant tu tombais de ce dernier. Lorsque ta tête rencontrait le sol, tu avais l'impression que ton cerveau frappait les parois de ton crâne. Bordel ce mal de chien. Tu ouvrais les yeux, yeux littéralement éclatés. T'avais vraiment une sale gueule. Le message venait de Louise, cette dernière avait besoin de toi. Ne pouvant pas la laisser dans la panade. Tu essayais en vain de te lever. Tu lui demandais juste un peu de temps pour te remettre de ta soirée d'hier. Première chose. Un doliprane. Par pitié que ce mal de tête s'en aille. Ca faisait un moment que tu n'avais pas eu aussi mal, quoi que... Lors de ta dernière soirée avec Louise, t'étais pas mal non plus, mais bon c'était supportable contrairement à aujourd'hui. Ca t'apprendras à faire le con, imbécile. Déjà avant de prendre ton doliprane, l'idée serait que tu arrives à quitter le sol, parce que n'oublions pas que t'es toujours carpette sur le parquet gars. Grand dieu, ta chambre tourne. Non en fait, c'est ta tête qui tourne. Louise veut répéter ? Tu n'étais aucunement opérationnel aujourd'hui. Autant tu aimais jouer de la guitare et répéter, autant aujourd'hui ce n'était pas possible.
Désormais debout tu essayais de regagner le salon, ce n'était pas gagné vu ta stabilité. Putain mais les effets n'étaient toujours pas estompé ou quoi ? Le salon ne t'as jamais paru aussi loin qu'aujourd'hui. Doliprane en main, tu en prenais un, que tu avalais avec ta salive uniquement. Bon, il passait difficilement, mais tu le sentais descendre, c'était plutôt bon signe. Tu te posais sur le canapé. C'était dur. Peut être qu'une bonne douche te ferait le plus grand bien. Par chance, lorsque tu terminais cette dernière et que tu étais habillé, tu entendais toquer, c'était sans doute Louise. Capuche sur la tête, tu ouvrais à sa dernière, tandis que t'étais dans le pâté, Louise semblait fortement énervée, mais également blessée. « T'es une grande malade Duprés ! » t'exclames-tu, t'écartant pour laisser rentrer cette dernière. Tu la suivais du regard, puis fermais la porte, un peu trop fort. Putain ta tête. Tu mettais l'une de tes mains contre l'une de tes tempes. Puis tu la suivais jusque dans le salon où elle déposait un carton sur la table. « Euh je crois qu'on s'est mal comprit, je t'ai jamais dis que tu pouvais emménager ici » dis-tu avec une pointe d'humour, malgré ta migraine affreuse, tu arrivais à sortir des conneries malgré tout. Et c'est alors que cette dernière se lançait dans une espèce de tirade. T'avais envie de lui demander si des fois elle pensait à respirer vu le débit de parole qu'elle venait de déverser. Tout ceci était en réalité à cause d'un type. Un certain Noah dont j'ignorais clairement l'existence. Un mec qui l'avait visiblement fait souffrir, enfin, en gros elle était amoureuse de lui, mais lui ne voulait plus d'elle, un ex peut être. Bref, trop d'informations d'un coup, surtout dans l'état dans lequel tu te trouvais. Quoi qu'il en soit, si tu pouvais lui servir, alors t'en voilà ravi. Elle était vraiment déterminée à brûler tout ça. Seulement chez toi, dans cet appartement, ce n'était pas évident, heureusement que tu avais un balcon et un barbecue. « Tu restes malgré tout une grande malade, mais le barbeuc' t'attends dehors ! Mais avant, tu veux pas boire quelque chose ? Enfin, vu le débit de parole, tu dois être assoiffé » Un rire s'échappait d'entre tes lèvres, tandis que dans ta tête t'avais l'impression d'avoir un tambourin. « Par contre, autant brûler tes affaires ça me va, par contre si tu me demandes de répéter, je suis pas opé du tout » Bon, tu avais beau lui dire, je pense qu'elle devait s'en être rendue compte, vu ta gueule de déterré, et ta façon de parler, on sentait bien que t'étais pas au top de ta forme. Une chose est sûre, ce genre de chose, tu ne recommenceras pas tous les jours. « Te sauver la vie... Tu m'as pris pour un super-héros ou quoi ? Moi j'aurai plutôt le rôle de l'anti-héros tu vois! » Quoi qu'il en soit, tu t'attrapais une bière, ainsi qu'une à Louise si elle voulait. Comme si la bière allait arranger ton mal de tête. On dit qu'il faut tuer le mal par le mal, et bien c'est ce que tu comptais faire. Vous vous rendiez alors sur la terrasse où tu ouvrais vos bières pour les siroter tranquillement. « Bon si j'ai bien compris, ce mec c'est ton ex, et il veut plus de toi alors qu't'en es dingue du coup t'as décidé de brûler tous vos souvenirs c'est ça ? » Je pense que t'étais pas trop mal mec, pour un complètement défoncé, tu avais retenu l'essentiel c'était pas mal du tout.
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(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders  |   Mar 24 Mai - 0:33

Burn, baby burn
The Louders
Le pauvre, j'arrivais en furie chez lui, avec une folle idée en tête que je ne quitterais pas tant que je ne l'aurais pas faite. Je savais qu'il avait un balcon où on pouvait faire un barbecue et c'était le premier aujourd'hui à qui j'avais pensé pour faire une chose pareille. Je savais qu'en même temps ça l'amuserais et qu'il se foutrait de ma tronche sans attendre. Clyde était mon ami, un très bon ami et je savais que malgré tout ça allait rester entre nous. J'avais besoin de ça, besoin que ce soit un secret mais que j'ai pu partager avec quelqu'un, besoin de faire ça avec quelqu'un pour ne pas replonger dans le profond du désespoir dans lequel je vis depuis huit ans. Quand il ouvrait la porte, je vis direct qu'il était pas frais. Mais quand même, je fonçais avec mon carton plein. Malgré tout, il réussissait à me faire une vanne, ce qui était une bonne chose. Juste pour l'état de ta tronche je pourrais exiger de te surveiller. Et tu m'aimes comme ça. dis-je aussi sur le ton de l'humour avec un clin d'oeil, appuyant doucement sur son nez pour le taquiner. Puis, je faisais mon débit de paroles en lui expliquant très grossièrement mon histoire avec Noah, histoire qu'il sache pourquoi je faisais ça, et aussi parce qu'il m'avait dit qu'un jour je pourrais lui raconter la raison de mon massacre relationnel. Tout de suite après, il me proposait quelque chose à boire parce que je parlais bien vite pour me dessécher. Je me mis à rire. Ouai bonne idée lui dis-je alors le suivant dans la cuisine. Je levais un sourcil. Une bière? T'es prêt pour ça? demandais-je en riant doucement, les fossettes bien apparentes. Mais si tu es mon héros, et tu as pas le choix. lui dis-je ensuite. Tu as pris un doliprane? Alcool et médocs c'ets pas bon ménage chéri lui dis-je en faisant non de la tête avec un petit sourire coquin. J'aimais bien l'embêter, surtout là, il ne pouvait pas vraiment réagir. On sortait, moi carton sous le bras, lui bières à la main. Je le posais sur la terrasse et il en fit de même, ouvrant les bouteilles. Il répétait alors en résumant mon résumé mon histoire. J'applaudissais doucement - je pensais à son mal de tête - ah bah ça va tu t'en sors pas mal tu vois! mais bon, à revoir quand même. dis-je prenant la bière, la mettant aux lèvres puis reprenant, coude sur le carton. Ce n'est pas vraiment qu'il ne veut pas de moi, enfin je sais pas. En gros il ne "peut pas" être avec moi. dis-je avec des guillemets mimées avec mes doigts. Je suis sortie avec j'étais ado, on était LE couple tu vois. Puis à 16 ans il a décidé que pouf il irait en prison tu vois, c'est rigolo. Moi à 16 ans? il pensait quoi? En plus ma mère a voulu qu'on aille dans son pays natal, la France. Alors j'ai déménagé et j'ai jamais donné de mes nouvelles. On s'est retrouvé ici, huit ans après, le gars m'en voulait à mort. Non mais attends, genre c'est moi qui l'ai abandonné t'sais. Et il a décidé de faire son ado à vivre sa vie à baiser ici et là, à se droguer là et là alors que moi pendant ce temps j'ai eu beau avoir de vrais amoureux, bah je ne voyais que lui et je les aie tous quitté. Et pas toujours gentillement, alors je m'en veux. Tout ça à cause de lui. dis-je prenant une photo du carton par bonne suite, la lançant dans le feu. A cause de ce mec là, j'ai brisé des coeurs, et des coeurs français, tu te rends compte? dis-je en lançant une autre. Ce mec là m'a fait des crises et des crises de jalousie depuis que je l'ai retrouvé pour ensuite me balancer des choses horribles à la tronche. dis-je les larmes montantes lançant la troisième.. et quatrième photo au feu. Ce mec là m'a baisé bien content et s'est barré le lendemain matin comme une fleur alors que j'étais même pas réveillée! dis-je lançant d'autres trucs. J'ai vu ce mec là baiser avec une autre meuf sous mes propres yeux, alors que quelques heures avant il m'abandonnait pour un "week-end entre potes". J'ai pleuré des nuits et des nuis entières. dis-je continuant mon mécanisme, ma bière posée, de plus en plus en colère, la voix tremblante et les yeux mouillés. ET CE MEC LA a le culot de me dire qu'il ne peut pas être en couple avec moi parce qu'il ne peut pas me faire subir tout ce qu'il fait, il revient du Mexique avec la tronche en sang et il me dit que tout va bien, il me dit que c'est fini, que tout ça je l'ai fais pour rien, que je souffrais pour rien, il était là assis sur son stupide fauteuil à des kilomètres de moi alors que je venais de me faire violée, que lui était au Mexique à faire je ne sais quoi, et il m'a dit ça, sans même un contact, un vrai regard, juste un stupide baiser sur le front et moi j'ai fais quoi? Je l'ai embrassé avant de partir, PUTIN. dis-je lançant petit à petit tout dans le feu, arrachant même le carton qui entourait le tout. Je respirais fort, regardant le feu, hypnotisée. Les larmes coulaient, je les effacais. Je baissais les yeux, il y avait cet ours en peluche qu'il m'avait offert avec lequel je n'avais pas une seule fois pas dormi. Je le prenais. Et à cause de cet ours son surnom c'était doudou. dis-je alors. Je levais les yeux vers Clyde. Je dois le mettre, lui aussi? demandais-je alors. C'est alors que mon téléphone sonna. Je posais l'ours sur la table à côté des bières pour sortir mon téléphone, où le nom de Jason apparaissait. « Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder. » Ça me dérange de ne plus te parler. J'ai envie de céder.  burn, baby burn + the louders 2341561406 Je relevais le regard, serrant mon téléphone entre mes mains, regardant le feu. Des larmes coulaient à nouveau face à ce sms. Bien que la dernière fois il ait dit la phrase de trop et fasse que je lui en veuille, Jason était malgré tout la raison première pour laquelle je voulais faire ce feu, faire cette croix.. Je savais que je n'allais pas répondre à ce sms, et pourtant ce que je faisais était la réponse à tout ça. Il faut que j'avance, il faut que je puisse enfin être heureuse, il faut que je me délivre de lui, il faut que je me tourne vers ceux qui me font vraiment du bien, même si parfois eux aussi me font du mal... Avec lui au moins, je ressens un minimum d'amour, et putin ce que ça fait du bien. finis-je par dire, prenant l'ours et le jetant dans le feu, ce qui fit rugir le feu un peu, mais je ne bougeais pas, le regardant, laissant les larmes sécher, serrant fort mon téléphone entre mes mains. merci, Clyde. dis-je reprenant la bière dans une de mes mains, l'autre serrant toujours mon téléphone. et pas de problèmes pour la répétition, vu ta tronche, vaut mieux pas. Je m'asseyais alors, exténuée par mon acte.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders  |   Mar 24 Mai - 23:29
D'une déception, le seul espoir est l'oubli.
Ta soirée avait été riche en émotions, ton réveil l'était tout autant. Mais franchement, on aurait du filmer un tel réveil. Tu venais de littéralement te fracasser la gueule par terre. Voilà ce que c'était que de prendre une drogue que tu avais pas pour habitude de prendre. Surtout quand on sait la dose que tu t'étais enquillé hier. Ok t'avais besoin de quelque chose de fort, mais tu aurais mieux fait de te fumer trois joints en même temps, plutôt que de toucher à cette merde. Non pas que les joints soient mieux, mais contrairement à la coke, tu en avais plus l'habitude. Là, ton réveil était plutôt folklorique. Ca tambourinait dans ta tête, t'avais l'impression d'avoir une espèce de symphonie là dedans. Tes deux mains vinrent se placer de chaque côté de ta tête, par pitié que cela cesse. T'étais à deux doigts de te mettre dans la peau de Dobby le petit elfe de maison dans la célèbre saga Harry Potter, et te frapper la tête contre le mur qui se trouvait tout près de toi. Maintenant, tu n'avais plus qu'à assumer ta journée. Surtout quand on sait ce que Louise te préparait. Elle avait décidé qu'aujourd'hui s'était séance répèt'. Euh alors comment dire que vu l'état dans lequel tu étais, tu serais incapable de un de jouer quoi que ce soit, et de deux tu ne supportais pas le bruit, donc la répet' c'était mort. Cependant, elle avait besoin également de toi pour faire quelque chose. Elle te demandait d'allumer ton barbecue. Sérieusement ? Elle croyait que vous alliez vous faire une petite grillade au calme sur le barbecue ? Non parce que clairement, si c'était le cas, elle était pas venue le bon jour. Quoi qu'il en soit, déjà l'étape numéro un c'était de te relever. Non parce qu'il ne faut pas oublier que tu étais toujours par terre. Quelle situation cocasse, d'ailleurs si quiconque te voyait ainsi, je pense que tu en aurais pris pour ton grade.
Bon après avoir longuement peiné, tu étais enfin près. Alors que tu re-rentrais à l'intérieur après avoir allumé le barbecue, tu entendais toquer à la porte. Cela devait surement être ton amie. Tu allais lui ouvrir avec ta gueule de déterré, t'étais vraiment pas beau à voir. T'avais mis ta capuche pour faire genre que tu sortais du lit, mais en vrai, fallait être naïf pour ne pas cramer que t'étais complètement défoncé. D'ailleurs, lorsque tu lui faisais une remarque sur le carton qu'elle portait dans ses bras, elle ne manquait pas de te faire une petite remarque à son tour vis à vis de ton état actuel. Ok, elle marquait un point. Seulement, inutile de dire que tu ne lui donnerais pas le point aussi facilement. « Ca va j'ai plus 10 ans, et même à 10 ans on me surveillait pas » déclares-tu en riant légèrement tandis qu'elle se lance dans sa tirade sans fin. Elle parlait tellement que tu n'en voyais jamais la fin, cependant, tu voyais qu'elle en avait gros sur le coeur, et qu'elle avait besoin d'extérioriser tout ça, elle devait avoir suffisamment confiance en toi pour le faire, quoi que, il est toujours plus simple de se confier à un "inconnu" plutôt qu'à un proche. Même si vous faisiez désormais parti du même groupe, cela ne faisait pas aussi longtemps que cela que vous vous connaissiez, mais elle t'appréciait suffisamment pour te parler ouvertement de tout ça, et tu appréciais cette confiance qu'elle pouvait t'accorder. Pourtant, tu n'étais pas le mec le plus avenant qui soit. Cependant, avant d'attaquer son chantier, tu lui proposais quelque chose à boire, vu le débit de paroles qu'elle venait d'avoir, elle devait surement avoir soif. Elle jugeait ton idée bonne, et lorsque tu revins avec une bière dans chaque main, elle te fait une nouvelle remarque sur ton état actuel. « T'es ma mère ou quoi ? T'inquiète que la bière elle va bien passer ! » t'exclames-tu, non mais je te jure, les filles, il fallait toujours que tôt ou tard leur côté maternelle ressort. Et s'il y avait bien une chose que tu détestais c'est que l'on te fasse la morale ou que l'on s'en fasse pour toi. Alors que vous vous dirigiez vers l'extérieur, boissons et carton en main, Louise ne manquait pas de te dire que tu lui sauvais la vie. Ces mots te firent bien rire, pour toi, ce n'était rien, tu n'avais même pas l'étoffe du parfait héro. « N'exagérons rien veux-tu, l'anti-héro me conviens parfaitement tu sais » Une chose est sûre, tu assumais pleinement d'être tel que tu étais. « Mais du moment que je peux te rendre service, le balcon est tout à toi, plaisantes-tu. Bon à condition que tu évites de foutre le feu à l'appart, ajoutes-tu d'un air taquin. Putain même rire me retourne la tête, dis-tu en mettant l'une de tes mains pour maintenir cette dernière. Ca va, j'ai fais pire et je suis encore là ! » conclus-tu lorsqu'elle te rappelle que l'alcool et les médocs ne font pas bon ménage, enfin un doliprane avec une bière n'allait pas t'envoyer à l'hosto pour une overdose ou je ne sais quoi. Un doliprane ce n'était rien, d'ailleurs, tu l'avais plus pris pour la forme qu'autre chose. Histoire de te dire que tu avais essayé de te soigner, mais en réalité, pour ça, il n'y avait que le temps qui pouvait arranger les choses.
Arrivé sur le balcon, bière en main, tu ne tardais pas à ouvrir ces dernières pour en donner une à ton amie, et porter le goulot de la tienne entre tes lèvres avalant quelques gorgées. Fruits rouges, bordel que c'était bon. Cette boisson te servait de petit déjeuner, car tu avais oublié de prendre ton petit déjeuner. Donc évidemment tu crevais la dalle, mais avant, tu faisais un petit récap' de ce que tu avais compris de l'histoire de Loulou avec ce mec là, Noah. De nouveau, elle t'expliquait le fond de l'histoire, et bien, toi qui pensais que ton histoire avec Savannah était hyper compliquée, alors là, son histoire te pétait. C'était bel et bien différent de ton histoire. Mais chaque histoire avait sa particularité. Et quelque part, il y avait une certaine ressemblance. Le problème de l'histoire, c'était le mec. Noah, qui savait pas trop ce qui voulait. Ou alors il savait ce qu'il voulait, mais il ne se gênait pas pour coucher avec Louise, pour ensuite se barrer. De ton côté, c'était toi le problème. Savannah était dingue de toi, comme Louise de Noah. Et elle souffrait de ton attitude. Sans émotions. Le genre de mec qui sait pas ce qu'il veut. Qui a peur de tout. Donc pour le coup, tu ne savais pas trop quoi lui répondre. Tu pouvais ressentir tant la douleur que la haine dans chaque mot qui sortait de sa bouche, autant que de chaque geste qu'elle faisait. Elle n'hésitait pas à jeter tout un tas de choses qui lui rappelait son passé avec Noah, au point de vouloir en jeter ce pauvre ours en peluche, sans défense, qui avait dû coûter la peau des fesses. Il était bien conservé le doudou comme elle disait. « Le pauvre, il a rien demandé mais... Je pense que tu devrais le mettre aussi ! » Puisqu'elle voulait tout oublier, autant ne rien garder. Au passage tu pris encore quelques gorgées de ta bière. Là, son portable sonnait, elle semblait totalement perdue dans le message qu'elle venait de recevoir. Une larme coulait sur ses joues. Tu voyais qu'elle avait un trop plein d'émotion en elle. Elle se remit à te parler comme si de rien était. Tu ne savais pas trop si tu devais faire une remarque sur ses larmes ou non. Elle se décidait alors à jeter cet ours qui fit apparaître une grosse flamme. En même temps, vu la masse de la peluche. « J'espère que ce que tu viens de faire te permettra de passer outre, et d'être heureuse. De vivre heureuse. Et surtout d'avancer, tu le mérites » Malgré sa folie et sa bonne humeur, tu pouvais voir qu'elle restait sensible. Et qu'elle avait ses moments où elle avait besoin d'extérioriser ce trop plein qu'elle avait en elle. « T'as pas à me remercier, je propose qu'on se fasse livrer quelque chose à manger, parce que j'ai pas déjeuné, et je crève la dalle, et bien entendu, c'est toi qui régale » lâches-tu pour la taquiner, avant de lui donner un coup d'épaule purement amical. « Tu sais que t'es moche quand tu pleures ? Vas donc me sécher ces vieilles larmes, loveuse vas! » t'exclames-tu pour essayer de la faire sourire un peu. Bon le tact et toi, ça faisait pas bon ménage mais bon. « Comme c'est aimable de ta part, façon, j'aurai été incapable de tenir trois accords, vu comme ça résonne là dedans. Tu vois le troupeau de gnous qui courent après Simba dans le roi lion ? Bah t'imagines exactement la même scène dans la petite superficie ici, dis-tu en désignant ta tête avec l'aide de ton index. Je te laisse deviner la suite, c'est le bronx quoi » Tu émets un léger rire avant de terminer ta bière, et d'attraper ton paquet de clope pour t'allumer une cigarette. La première du matin. En même temps tu n'avais pas eu le temps avant.
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(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders  |   Mer 25 Mai - 11:33

Burn, baby burn
The Louders
Sur le balcon de mon ami, j'énumérais les raisons pour lesquelles je jetais tout ça au feu. peut-être que je le faisais pour moi-même, pour ne pas abandonner cette idée, pour continuer encore et encore à tout jeter, ne pas arrêter en plein milieu, ne pas encore flancher, ne plus lui donner de chance en vain de se racheter alors qu'il ne le ferait pas enfin.. Je me rappelais encore et encore les raisons pour enfin réussir à faire une croix sur lui, à l'oublier, à tout oublier. Je donnais les raisons les plus horribles de l'oublier, et Clyde voyait et entendait tout. Je lui faisais confiance, bien qu'on ne se connaisse pas depuis longtemps, c'était une de ces personnes qu'à peine rencontrée on sait que tout va toujours bien se passer. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai accepté de faire ce groupe avec lui, parce que je savais que tout se passerait bien, que je pouvais lui faire confiance. Arrivée à l'ours, je me tournais vers Clyde, lui demandant son avis. Il avait l'air d'hésiter mais était d'accord sur le fait que je devais sûrement le brûler lui aussi. Au même moment, j'avais reçu un sms de Jason qui avait été le coup du destin, le sms du bon moment pour me faire lancer cet ours, lui dire au revoir, pour de nouvelles choses. Je savais que je n'étais plus la même Louise, que beaucoup de choses avaient changés depuis ma période avec Noah, que probablement cette Louise là ne lui correspondait plus, mais que je l'avais mise au feu. Maintenant, j'étais prête à m'assumer, à ne plus avoir peur de la nouveauté, à ne plus regarder en arrière. Malgré moi, je versais quelques larmes, sûrement les dernières pour lui. Je me tournais alors vers Clyde, après un petit silence afin de le remercier. Lui, en retour, me taquina sur ma tronche dégueulasse après avoir pleuré. Je le tapais du poing, avec le peu de force de fille que j'avais. heeey t'es pas gentil dis-je en riant allant prendre un mouchoir pour effacer tout ça. et tu rêves pour que je paies, coco. dis-je du salon, avant de revenir, en riant. On commande quoi? italien? des bonnes pâtes bien de chez eux? dis-je alors l'eau à la bouche. Je riais alors quand il essayais de me décrire l'état dans sa tête à ce moment précis. Je pouvais l'imaginer, ça m'était déjà arrivé. Le pire? Le lendemain de Coachella, celle-là je m'en souviendrais. je vois le geenre dis-je alors avant de rire doucement. Je prenais la bière aux lèvres alors qu'il allumait une cigarette. Tiens, tu m'en files une? lui demandais-je alors. Je ne fumais presque jamais, mais là j'avais envie de fêter mon début de victoire. Je n'étais pas accro comme Clyde, je suppose, mais ça fait du bien de temps en temps, faut dire. Je ne blâmais pas les addicts. oh my gaaad je me sens tellement libérée là d'un poids.. t'imagines même pas. je le regardais, un petit sourire moqueur aux lèvres. mais bon.. je vais pas te proposer une nouvelle fête parce que je sais pas si tu tiendras. dis-je moqueuse lui tapant amicalement contre l'épaule. Je regardais le feu. Sinon commande des saucisses ou du poulet à la mexicaine, on a le barbecue de prêt. dis-je avec le sourire.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders  |   Jeu 26 Mai - 21:01
D'une déception, le seul espoir est l'oubli.
Lorsque tu voyais ton amie aussi mal, tu imaginais tout ce que pouvait ressentir Savannah et tu réalisais au final que tu ne valais pas mieux que ce mec dont elle faisait tout pour oublier, au point de mettre au feu tout leur souvenir. Des photos, beaucoup de photos, des papiers, des lettres, des bracelets en tissus, et cet ours en peluche. Elle semblait si hésitante, peut être parce qu'il lui rappelait bien des souvenirs. Elle te demandait ton avis. Voyant qu'elle avait du mal à faire un choix, tu pesais le pour et le contre, mais très vite, tu te disais que si elle voulait vraiment tirer un trait sur son passé pour réussir à avancer, il n'y avait qu'une seule solution : le jeter au feu comme tous les autres souvenirs. Tandis qu'elle l'observait quelques minutes dans le silence, elle finit par le lancer dans le feu, ce dernier raviver la flamme principale. En même temps, vu l'engin de peluche, y'avait de quoi faire du feu pendant au moins trois bonnes heures, si ce n'est plus. Voilà, ça y est, l'événement touchait à sa fin. Tu jetais un coup d'oeil furtif dans le carton que la demoiselle avait prit soin d'emmener chez toi, il était bel et bien vide. Elle pouvait enfin dire adieu à son passé, pour enfin s'ouvrir à l'avenir. C'était peut être la meilleure idée qu'elle ait pu avoir pour tourner la page.
Après cet épisode houleux et tumultueux pour ton amie, et malgré ta migraine d'enfer, tu gardais ton humour sarcastique, en la taquinant. En même temps, rien ne servait de remuer le couteau dans la plaie. Elle avait fait ce qu'elle avait à faire, elle avait pleuré parce qu'elle en avait besoin, et maintenant, il était temps qu'elle passe à autre chose, et qu'elle oublie cet épisode. Son poing vint taper ton épaule, étant totalement dans le pâté, tu perdais légèrement l'équilibre, te calant contre la rambarde du balcon, riant bêtement.  « Wow tu vas te détendre là, ne profites pas de mon état pour me mettre la misère, je pourrais me venger » rétorques-tu immédiatement. Au moins, une chose est sûre, tu étais parvenu à la faire rire, c'était déjà un bon point. Bon, bien que tu sois plus dans le mal que dans le bien, tu essayais de faire en sorte qu'elle passe un bon moment pour essayer d'oublier un peu tout ça. Sans plus attendre, tu continuais de la taquiner, en lui disant que si vous commandiez c'était elle qui régalait, ce à quoi elle répondit que tu pouvais te mettre le doigt dans l'oeil.  « Aucune reconnaissance, je t'accueil chez moi, je te prête mon barbeuc' et même pas tu me payes à manger, j'hallucine, les jeunes de nos jours ! t'exclames-tu en prenant un air outré. Mais italien ça me va parfaitement, à tes frais en plus » surenchérissais-tu. Bien entendu, tu plaisantais, c'était contre nature que de te faire payer quoi que ce soit par une nana. Tu avais beau être ce que tu étais, tu n'avais pas pour habitude de profiter des gens, et encore moins des filles, mais bon, rien ne t'empêchais d'embêter la jeune fille.  
En revenant du salon, là où elle s'était rendue pour aller sécher ses larmes, cette dernière t'accordais une pause sur les répét' aujourd'hui comprenant ton état actuel de santé. En même temps, c'était tellement le bordel dans ta tête, que tu avais du mal à t'imaginer jouer à la guitare et entendre Louise chanter. Déjà rien que parler et rigoler était un véritable supplice, c'est comme si ton cerveau se baladait dans ta tête, tapant les parois de cette dernière pour le plaisir. Cela faisait un bon moment que cela ne t'étais pas arrivé d'ailleurs. Elle se montrait plutôt compréhensive, fort heureusement pour toi. Tandis que tu t'allumais une clope, tu ne lui en proposais pas car tu ne l'avais jamais vu fumer, et la fois où tu lui avais proposé, elle avait refusé, mais aujourd'hui, c'était la fête et elle craquait. Une chose est sûre, elle était beaucoup moins accroc que toi. Tu ouvrais le paquet et lui montrais la clope. « Une clope contre le repas, lâches-tu d'un air amusé, avant de lui donner. Je déconne, tiens attrapes, ajoutes-tu en lui lançant le briquet. Ca peut aider » Tu ris légèrement, tout en continuant de fumer la tienne. Toi, en revanche, tu étais dépendant de la cigarette. Fumer était quasiment la première et la dernière chose que tu faisais de la journée. Sachant qu'entre temps, tu t'enquillais pratiquement le paquet en entier. Cela te permettrais de décompresser et de gérer toute sorte de situation. « Tu crois vraiment que ça va me faire peur de refaire la fête ? Tu te fiches le doigt dans l'oeil, je suis toujours opé moi ! » Ce n'était pas faux, et ça ne serait pas la première fois que tu te mettrais la tête à l'envers un lendemain de lourde soirée. Une chose est sûre, la coke ne serait pas invitée, mais l'alcool et les joints en revanche, ce n'était pas négligeable. « Si c'est pour que les saucisses aient goût de ton ours en peluche non merci, rigoles-tu dans un premier temps. Et franchement, manger un bon plat italien me tentes plus, mais pour ça, faudrait se renseigner sur les resto qui livre, si tu connais un bon italien qui livre, files moi son nom qu'on aille voir sur internet pour commander ! » répliques-tu en t'emparant de ton téléphone, attendant une réponse de cette dernière pour te lancer dans tes recherches, et commander à manger car plus le temps passait et plus ton estomac criait famine.
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(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders  |   Jeu 2 Juin - 16:51

Burn, baby burn
The Louders
J'étais venu chez Clyde pour une raison précise, et je ne reculais devant rien. Je devais mettre un terme à tout ça, m'énerver un bon coup, brûler toutes ces horreurs et faire un trait sur tout ça. Je savais, sans trop pourvoir expliquer le pourquoi du comment, qu'avec Clyde j'aurais la solution et que je saurais comment faire. Je ne le connais pas depuis super longtemps et pourtant je sais que je peux lui faire confiance. Clyde est quelqu'un qui me ressemble pas mal dans certains points et qui est tout le contraire dans ce qu'il faut. Il arrive à me renverser dans un équilibre qui fait que j'ai l'impression qu'on est fait pour s'entendre et pour être de bons amis. Je suis d'ailleurs ravie de faire un groupe avec lui, qui adore la musique, et aussi de peut-être lui permettre de percer un jour, qui sait, avec notre groupe. Bref, Clyde est un vrai plus dans ma vie depuis qu'il en fait parti alors je me devais de faire cela avec lui, chez lui, même s'il ne comprenait rien. Je savais que c'était le bon moyen et le bon moment. Quand j'avais fini, je me retournais vers mon ami qui me proposait de commander de la bouffe, car il n'avait pas mangé. Vu sa tronche, je comprenais que je n'avais peut-être pas été là au moment idéal, mais il avait pourtant ouvert sa porte. C'était ça aussi qui me faisait savoir qu'il était un bon ami. Je souriais. Venge toi, j'aime ça. dis-je alors avec un regard coquin pour rire, évidemment. Il n'y avait aucune ambigüité entre moi et Clyde, c'est peut-être aussi la majeure raison pour laquelle je suis là. Il me propose donc de commander quelque chose, et me taquine sur le fait que je devais payer. Je n'arrêtais pas de lui renvoyer la balle. Cela me faisait du bien après tout d'être là simplement avec un ami, sans prise de tête, que de quoi rire. Je lui demandais une cigarette et même là il me lançais la pique mais me l'envoyais quand même. Ouai ça fait du bien dis-je alors en souriant, m'en allumant une. C'est vrai que je ne fume presque jamais. Mais une de temps en temps je ne dis sûrement pas non, puis là encore moins. J'en avais vraiment besoin. En fait, j'avais besoin d'évacuer là tout de suite. Au début, je parlais d'une nouvelle fête pour l'embêter mais apparemment, il n'était pas contre. Une petite flamme s'alluma dans mon oeil, signe que j'avais une idée. Je souriais alors, préparant mon plan diabolique et attendant sa réaction, amusée. Je prenais mon téléphone pour commander son plat italien. C'est commandé, mais tu paieras quand il arrivera. T'es méchant avec ma viande cuit'e au feu de peluche. dis-je faussement outrée avant de sourire. Puis mon idée revint en tête, avec un sourire vraiment vraiment coquin. Et siiiiii on organisait un p'tit concert où genre on inviterait tous nos potes respectifs et puis après ça on ferait la fête touute la soirée, plus matinée brunch compris? dis-je alors en souriant à mon ami, alors qu'on sonnait à la porte nous amenant notre plat italien tout frais.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders  |   Sam 4 Juin - 19:19
D'une déception, le seul espoir est l'oubli.
La venue de ton amie n'était pas innocente, et l'allumage du barbecue non plus. Cette dernière avait pour but en venant ici de brûler tous les souvenirs qui pouvaient lui rappeler son ex petit ami qui visiblement l'avait énormément fait souffrir à ne pas savoir ce qui voulait avec elle, pour au final lui dire clairement qu'ils n'iraient jamais plus loin. Dans le fond, tu restais silencieux à la regarder faire, pensif, tu avais l'impression que cette histoire n'était pas si différente de la tienne avec Savannah. Cependant, il y avait quelques différences. Si tu t'écoutais, tu laisserais une chance à Savannah qui ne te laisse pas indifférent, bien au contraire, cette nana te rend dingue, mais le problème, c'est que tu avais peur des conséquences de ton attachement à ton égard. Tu ignorais pourquoi l'ex de Louise ne voulait pas remettre le couvert avec elle, mais quoi qu'il en soit, tu te rendais une fois de plus compte que ce n'était pas la fille qui faisait souffrir le mec mais inversement. Quelque part, au fond de toi, tu culpabilisais d'en faire tant baver à Savannah qui ne méritait pas ça, surtout quand on sait combien elle ferait tout pour que tu t'ouvres à elle, et que tu lui laisses une chance de pouvoir te prouver qu'elle peut t'aimer. Cependant, Louise te sortait de tes pensées lorsqu'elle te parlait de son ours en peluche qui au final finit aussi à cramer dans le barbecue. Si elle voulait tirer un trait sur cet homme, il fallait qu'elle mette tout au feu pour qu'il ne lui reste plus aucun souvenir, plus rien qui puisse la briser d'avantage vu qu'elle semblait vraiment mal, tu pouvais le voir aux larmes ruisseler le long de ses joues. D'ailleurs, tu en profitais pour la taquiner histoire de la faire rire un peu et de détendre l'atmosphère. Ton humour a deux balles fonctionnait plutôt pas mal. Alors que dans vos taquineries la jeune fille te plantait son poing dans l'épaule, tu ne pus te retenir de faire le mec totalement outré, bon il faut dire que vu ta stabilité, tu avais manqué de dire bonjour au mur se trouvant quelques mètres derrière toi. « Tu ferais moins la maligne si je me vengeais » déclares-tu d'un air enjoué, tu étais quelqu'un qui n'aimais pas être mit au défi, et ce que tu aimais le moins, c'était perdre. Alors si elle te cherchait, tu pourrais très vite trouver quelque chose pour te venger, bon là dans l'immédiat, et dans ton appart", c'était un peu compliqué, mais ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid? Quoi qu'il en soit, avant de vous mettre d'accord sur votre repas de ce soir, tu t'attrapais une clope pour t'en griller une, et voyant l'état dans lequel Louise s'était mit durant l'épisode précédent, tu lui en proposais une, bien que tu ne l'ai jamais vu fumer auparavant. Et surprise, elle prenait une clope à son tour.  
Alors qu'elle te proposait de faire la fête ce soir, tu répondais présent, dans le fond tu n'étais pas du tout opérationnel pour une soirée de fifou, là t'étais plutôt du genre à rester chez toi posé, à boire éventuellement une bière ou deux mais pas plus tant t'étais défoncé, mais surtout, tout ce que tu voulais c'était bouffer. Ton estomac criait famine. Elle s'emparait alors de son téléphone pour regarder un restaurant italien qui proposait l'option livraison. Au passage, elle proposait autrement de faire un petit barbecue étant donné qu'il était déjà bien vif. Cette proposition te fis rire. Elle avait de ces idées franchement. « Excuses-moi, mais entre ta viande dégueulasse, et un bon petit plat italien le choix est vite fait tu vois ! Et puis, j'ai entendu, c'est gentil de régler la commande » Bien qu'il était évident que ce soit toi qui payes, tu aimais bien taquiner tes proches, c'était un besoin. Même à sec, tu ne laisserais personne te payer quoi que ce soit, ce n'était pas dans tes habitudes de dépendre de qui que ce soit. Comme les commandes étaient passées, vous fumiez tranquillement votre cigarette tout en discutant, seulement voilà, la soif se faisait plus forte, et donc tu regagnais rapidement la cuisine pour retourner sur le balcon munie d'une nouvelle bière pour chacun. Tu ouvrais cette dernière avec l'aide de la rambarde du balcon puis la tendais à la jeune fille, et quand elle l'eut prit, tu en fis de même avec la tienne. Tout en buvant quelques gorgées, cette dernière te lançais un truc complètement fou, mais aussi quelque chose de vraiment génial. « Je pensais pas que ça pouvait t'arriver d'avoir de bonnes idées, mais je t'avouerais que cette idée est carrément ouf, et je suis carrément partant ouais ! Ca pourrait nous permettre de pouvoir nous retrouver avec nos potes tout en partageant notre passion avec eux ! Et puis ça pourrait nous aider à nous faire connaître un peu en plus ! » A ce moment-même, on sonnait à la porte. « Je crois que c'est la bouffe qui est là ! » t'exclames-tu en te frottant le ventre, plus que quelques minutes avant de manger, oui! Tu sautais dans le salon te dirigeant vers la porte d'entrée, prenant au passage ton porte feuille, et lorsque tu ouvrais la porte bingo, tu tombais sur le livreur. Tu réglais la somme nécessaire puis prenais ton petit paquet et hop, retour à la case départ, soit le balcon avec ton amie. Tu déposais le sachet sur la table. « A table ! » t'exclames-tu, tout en retournant dans la cuisine chercher couverts, verres et carafe d'eau.
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(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders  |   Dim 5 Juin - 14:02

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Je n'ai pas peur de toi soufflais-je à mon ami, qui me menaçait de se venger. Je pense qu'au beau milieu de tout ça, Clyde avait été la meilleure chose que j'ai pu avoir depuis mon agression. Il était un ami cher à mes yeux, quelqu'un sans qui aujourd'hui je n'aurais pas fait le premier pas, depuis huit ans, à me débarrasser de la présence de quelqu'un qui m'a finalement toujours fait que du mal. C'était un peu sur lui que je reprenais mes forces, que je reprenais racine de la vraie Louise. Il n'en avait sûrement aucune idée d'ailleurs, mais je savais que je devrais le remercier. Monter ce groupe avec lui avait été la meilleure idée du moment. Je me fumais une clope, en passant, profitant de son addiction pour cette dernière tandis que moi je ne fumais jamais habituellement. J'en avais besoin, là tout de suite plus que jamais. J'essayais de me débarrasser tout de même de huit ans de ma vie, de les balayer et de les laisser dans un coin bien caché sous un meuble de mes souvenirs : je savais que ce ne serait pas simple, que ce n'était que le début d'une grande bataille. J'en avais eu beaucoup, des tentatives de ce genre. J'avais fais du mal à des hommes qui m'aimaient vraiment à cause de ça, à commencer par William. Et ça, j'avais peine à me le pardonner encore aujourd'hui. Faire table rase de tout ça m'aidera peut-être à me pardonner d'un certain côté. Et puis il y avait Jason, qui venait d'envoyer ce message sur lequel je cogitais toujours. Je savais très bien ce qu'au plus profond de moi je désirais aujourd'hui et pourtant je me le censurais.. pourquoi? Pourquoi m'empêcherais-je d'aller vers autre chose? Par peur que tout recommence, peut-être. Pourtant, j'ai le sentiment d'avoir droit à tout ça, moi aussi. Tout cela tournait en rond dans ma tête avec que je tirais sur cette cigarette et que mon ami m'embêtait sur le fait que je doive payer le déjeuner italien. Je lui tirais légèrement la langue quand il insistait encore, une fois que j'avais commandé, que je réglerais la note. Je savais très bien qu'il paierait, je connaissais cette partie de lui qui ne supporte pas que quelqu'un paie pour lui. En attendant, on parlait d'une soirée et je proposais un truc sympa entre potes, de son côté et du mien, leur montrer ce qu'on fait tous les deux, parce que je mourrais d'envie que Hannah le voit par exemple, et puis trainer avec quelques bières à papoter entre potes quoi. C'était ça mon idée, et Clyde était à fond pour. J'étais ravie, d'ailleurs un énorme sourire s'afficha sur mon visage. Je le frappais légèrement à l'épaule à sa moquerie de dire que parfois il m'arrivait d'avoir de bonnes idées. Puis, on sonnait à la porte et il y allait. Il revenait quelques minutes plus tard, posant le sac sur la table. C'était un mec ou pas? Si tu me dis qu'il était mignon et que tu m'as pas appelé pour le voir, je te tue. dis-je écrasant la cigarette et m'asseyant sur la table de son balcon. Il faisait beau et bon, c'était agréable. merci lui adressais-je quand il apporta les assiettes, couverts et eau. On mangeait alors tranquillement. On peut pas faire ça ce soir aussi, vu que tu disais ne même pas pouvoir répéter.. dis-je un peu moqueuse, mais évidemment je le taquinais, encore. Puis, au bout d'un certain moment de repas déjà, fronçant légèrement les sourcils, je regardais sa façon de manger ses pâtes. Et mais sérieux tu fais n'importe quoi lui dis-je alors prenant sa fourchette pour la tourner dans ses pâtes pour bien les attraper, je relevais la fourchette que j'arrivais à envoyer directement.. dans son nez. La sauce avec, évidemment. Je crois que je mène la bataille dis-je alors amusée, prête à m'enfuir en courant car je sentais qu'il n'allait pas attendre pour se venger.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: burn, baby burn + the louders  |   Dim 12 Juin - 13:20
D'une déception, le seul espoir est l'oubli.
« A ta place je ne ferais pas la maligne » rétorquais-tu de manière amusée lorsqu'elle affirmait ne pas avoir peur de toi, elle ne savait pas sur qui elle était tombée. Alors te venger maintenant serait bien trop simple car désormais elle s'y attendait, le plus drôle, c'est se venger lorsque la personne s'y attend le moins, d'où l'expression la vengeance est un plat qui se mange froid. D'un coup, tu sentais que ton amie était beaucoup plus posée, comme si brûler toutes ses affaires lui avait permit d'extérioriser toute ce qu'elle avait emmagasiné depuis un bon moment. C'est dans ces moments là que tu te rendais compte combien une relation amoureuse pouvait être auto-destructrice. Autant ça pouvait être beau, autant du jour au lendemain tout pouvait changer. C'est pour cette raison que tu n'avais pas envie de t'engager, tu n'avais pas envie de souffrir, surtout que tu savais combien tu étais fragile. Même si aux yeux de tous tu essayais de jouer les mecs qui se fichent de tout, au fond de toi, c'était la fin du monde. Ton problème, c'est que tu n'avais pas un mental aussi fort que tu essayais de faire paraître. Et tu savais pertinemment que si tu t'engageais avec Savannah, et qu'elle venait à te laisser, ou qu'il se passe quoi que ce soit, tu sombrerais, comme tu as sombrais quand tu as appris que ta meilleure amie était morte, ou que ton père était parti lorsqu'il avait apprit que ta mère était enceinte de toi. Tout ce dont tu avais peur, c'était l'abandon. C'est pour ça que tu autorisais peu de personne à entrer dans ta vie, parce que tu avais peur qu'un jour tôt ou tard ces personnes te laissent. Les deux seules personnes que tu avais réussi à entrer dans ta vie était Autumn depuis maintenant quatre ans, et Louise depuis peu. Pourtant, Louise, tu l'avais rencontré en soirée, et pour toi, tu ne pensais pas qu'une fille rencontrait comme ça, aurait pu devenir une amie, et pourtant, tu lui avais proposé de former un groupe avec toi. C'est que tu avais un minimum confiance en elle. Et puis, elle avait un potentiel tellement grand dans ce domaine que tu savais qu'elle saurait t'aider et te booster. D'ailleurs, tu n'avais pas mal choisi ta partenaire de groupe puisqu'elle venait d'avoir une idée complètement folle. Faire un petit concert pour en quelque sorte présenter notre petit groupe à nos proches. Tu trouvais ça vraiment bien. Mais le livreur sonnait. Tu rentrais rapidement pour aller récupérer la commande italienne, pour ensuite regagner l'extérieur. Sa remarque dès ton retour te fis mourir de rire. Elle ne perdait pas une seconde pour se changer les idées. « Je te propose de te pencher au dessus du balcon, tu verras ce à quoi il ressemble et après tu me remerciera d'avoir été récupéré la commande » Tu t'accoudais contre la rambarde du balcon pour voir le livreur passer, en plus de le soupçonner d'être gay, il était surtout très moche, avec ses dents en avant. Tu lançais un furtif coup d'oeil en direction de ton amie, un sourire amusé glissé en coin de lèvres. « Alors t'es déçue ? Il est encore temps pour toi de l'accoster ! » Tu riais légèrement te retournant ensuite sur le balcon pour sortir vos petits plats de la poche et les déposer sur la table. « Entre nous, je préfère éviter ce soir au risque d'être mauvais, plaisantes-tu, en revanche, on peut s'organiser ça, et envoyer un message groupé à nos proches pour qu'ils puissent se libérer et venir nous voir ! On pourrait se trouver un petit hangar tranquille. Je dois bien pouvoir nous trouver ça vu mes fréquentations » Un rire amusé s'échappe de tes lèvres tandis que tu décides de manger, allant chercher ce qu'il faut pour manger, à savoir les couverts, ainsi qu'une carafes d'eau, et au préalable, deux nouvelles bières. S'il y a bien une boisson que tu pouvais boire sans soif c'était bien la bière. Blonde, brune. Aromatisé ou non. Tu étais un grand adepte de cette boisson. Alors que vous commenciez tranquillement à manger, cette dernière commençait à t'embêter, pour pas changer, et c'est alors qu'elle te pris la fourchette des mains et elle ne se gênait pas pour te balancer les pâtes remplies de sauce carbonara bien entendu -ça ne serait pas drôle sinon- en plein nez. Tu la regardais littéralement outré. Genre elle avait osé ? Mais très vite. Ayant peur des représailles elle se barrait à la course dans ton appartement. « T'as cru que mon appart' faisait 100m² aussi ? » Tu rigolais bondissant de ta chaise, sa pasta box en main, tu rentrais dans la maison discrètement, et te planquais dans un endroit qu'elle n'était pas susceptible de savoir,  et quand elle passait à tes côtés sans te voir, tu lui balançait les pates en pleins visage, touchant également une parti de ses cheveux.  « Tu disais ? » demandes-tu fièrement à la demoiselle.  
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