all i can say is, she's the voice i want to hear, she's the face i hope to see.

You make me wanna run awa but I know that in the end all the path leads me back to you

Les cordes d’eau jaillissent, trombent et assaillent la peau du tambour humain. Celles-ci pianotent en dansant sur les saillies des omoplates, suintent en torrent, l’écume de la rage à ses lèvres translucide, sur des épaules contractées, creusent le canyon vertébral et chantent en cœur avec le massacrant vibrato de la jeune femme , soutenant notes improbables et égosillements synthétiques répercutés sur les carrelages de la salle. Ses pieds s’agitent, glissent dans la petite marre d’eau adoucie, troublée dans son émois dessalé par les couleurs perles d’un shampoing pour enfant ne piquant pas les yeux, formée autour d’eux et que toutes les peines du trop-plein ne parvenait à faire partir tant la mousse, obstruant reste d’une petite dizaine de savonnées, Grapillon saturé en sucre, grappillage du morceau de banquise d’un ourson blanc enlisé dans le pétrole qui formera l’essence-même des flacons employés à celles-ci, curieuse et humoristique circularité des choix divins, réalisées avec un soin des plus capillairement précis, s’était accumulée. Alors que le poste de radio, réduit en un I-Phone inconsciemment posté sur le rebord de la baignoire, tout aussi parsemé de gouttelettes, traitresses haineuses mais conductrices de grisantes décharges,passait des cris certes crispants, cancérigène crachotement de notes d’une musique vireuse par les bronches elles-mêmes, jus de velours vomit des tumeurs pulmonaires compressées, les pieds cessèrent de bouger.      
                                 Frappé par une idée d’indécence, la jeune femme  songea qu’il serait bien plus agréable de profiter de ses soins corporels à la lueur du jour, et la vue de tous. Exhibitionnisme de cadavre mis aux services d’un cours de biologie? Bonté d’offrir la perfection à chacun? horreur de la tenir pour inaccessible à ceux-ci?! Elle brisa l’écran de vapeur, rendant la salle d’eau mouvante, luisante, suante, sauna, d’un brusque coulissement du panneau de plexiglace courbé, délimitation étanche sur joint impeccablement blancs sous les traces grises de ce qui faisait du bassin une baignoire douche, dans l’ignorance parfaite des jets d’eau brûlante qui, enthousiasmés de ne plus être freinés par le plastique, se projetèrent en sifflant sur les murs. Evitant, règle tribale, pratique ancienne rappelée par ses névroses, l’obligeant à contourner l’épais morceau de tissus éponge vert étendu sur le sol pour recueillir ses pieds détrempés, prétextant mentalement qu’elle ne voulait pas gâcher le plaisir différé de sa sortie officielle de son bain. Semant les flaques stylisées sur les dalles grises, elle se dirigea  jusqu’à la fenêtre plus haute encore qu'elle, releva le volet d’une pression du pouce sur le bouton mural de commande de celui-ci et retourna à ses plaisirs semi-nautiques, jetant d’abord, pas folle, ou peut-être justement un peu trop, un regard soucieux dans l’espace ruisselant, pour vérifier qu’aucun psychopathe ne pouvait entrevoir la salle de bain. Une fois la sûreté de ses prochaines quinze secondes de vie assurée, l’Anglaise  profita les yeux fermés des rayons du soleil inondant le lieu, impact kaléidoscopé perceptible et duplicateur d’humidité. Autant profiter de ces derniers rayon de soleil avant que celui ci commence à se coucher n'est-ce pas ?                                                
     Atlantide de deux mètres sur quatre, réduit en un parc d’attraction où un triton dressé se déboite les hanches, se déchire les cordes vocales et affiche la moindre de ses écailles de chaire sur les refrains de cette musique. Elle observait le ballet de l’eau aérienne emportée par la pomme de douche sur sa peau.

Cassidy pouvait passer des heures dans sa baignoire, elle appréciait le son de sa musique jusque celle ci ne couple pour laisser raisonner la fameuse alertes messages. Qui osait la déranger? La jeune stark coupa l'eau, s'enroula d'un drap de lin, fermant cette fenêtre qui la frappait soudain d'un air frais, elle prit son téléphone  filant en sautillant sur une jambe pour éviter le contact glacial du parquet, jusqu’à atteindre sa chambre, où elle se jeta dans son lit.  Un inconnu l'invitait à passer une soirée dites mémorables, ne pouvant y répondre elle transfera paniquée  le message à Edward , collègue et détective lui demandant s'il pouvait retracer le message par simple curiosité. Cela pouvait après tout être le Nightmare, on ne sait jamais ou un serial killer.  Alors même qu'elle se préparait, imaginant déjà les pires des scénario, le nightmare lui préparant un mauvais coups, le gardien du centre pénitencier qui l'avait violé et qui souhaiter harceler la jeune femme,  et oui lorsqu'elle imagine le pire il n'y va pas de main morte, peut-être que c'était  une mauvaise blague de Wayne afin de prendre sa revanche à Fifa, quoi que cette dernière proposition était loin d'être le pire scénario. Elle continuait de se préparer, tout en imaginant qui pouvait bien être ce destinataire. Peut-être que la personne s'était tout simplement trompé de numéro.  Elle comptait sûrement rejoindre Zachary dans leur fameux bar comme presque tous les vendredi soir. Elle s'était donc apprêté d'un slim noir en cuir, top noir, talon haut histoire de ne pas se sentir petite face à ce géant.

Une fois prête et  installée dans sa voiture. Edward son petit collègue avait retracé le message lui dévoilant ainsi le nom du jeune Casey Beauchamp. Soulagé que ce ne soit pas un serial killer, mais en même temps amusé par le rendez vous, la jeune femme hésita longuement à démarrer sa voiture, repensant à cette soirée.

Cette soirée à laquelle il l'avait invité, remplit de gosses de riches, prétentieux, sans cervelles. Cassidy venait certes d'une famille assez aisés à Londres, mais s'assumait toute seule, elle a toujours été élevé avec la valeur de l'argent, ses parents étaient aisées, elle? n'avait rien. Cette valeur était sûrement l'une des  choses que le jeune homme ignorait. Elle avait été déçue du jeune homme au plus haut point. Elle avait découvert une tout autre facette du jeune homme qui la faisait fuir, celui du gosses de riches, beau, avec une belle liste de groupies, superficielles, d'amis masculins tous plus prétentieux les uns que les autres, prenant les filles pour des bouts de viandes,  balançant l'argent de papa à tout vas . Elle se souvenait de cet homme qui avait cherché toute la soirée à la mettre dans son lit, chose qui l'avait agacé au plus haut point. Le physique de la jeune femme la trahissait , on l'a pensait souvent superficielle comme toutes ces filles qu'elle avait pu croiser lors de la soirée de Monsieur Beauchamp. Or il n'en est rien, la jeune femme est loin d'avoir confiance en elle , même si elle ne le montre pas, elle est loin de coucher avec le premier venu, finit cette époque de décadence extrême et jeunesse dépravés. Ce qu'elle appréciait chez le jeune homme ou du moins avait apprécié, c'était son côté amusant, drôle, elle le pensait intelligent et même mature. Au fond si elle avait tant été déçue, c'est parce que le jeune homme lui plaisait un minimum.   Elle avait quitté la soirée comme une voleuse tant elle s'était sentie mal à l'aise face à cette population.

Allez savoir pourquoi elle avait accepté l'invitation du jeune homme, car même si c'était un petit con, on pouvait nier qu'il était attachant, de plus il avait remarqué qu'elle l'avait ignoré, il voulait peut-être se faire pardonner, quant à elle en premier lieu elle voulait l'engueuler de cette mauvaise idée de message masquée qui lui avait valu une petite frayeur. De plus, elle ne pouvait se résigner à l'ignorer encore longtemps puisqu'elle retournait à l'hôpital dans deux jours, elle allait forcément le croiser, raser les murs avec sa chance, était une mauvaise idée. La jeune femme avait envie de se changer et de débarquer chez lui en jogging basket,juste pour l'emmerder,  la jeune femme en était capable, mais elle avait décidé de garder sa tenue actuelle. Non la jeune Stark n'allait pas rentrer se changer et sortir le grand jeu pour quelqu'un qui l'avait déçue.  

Crissement de pneus huilées, involontaire sur le sol,  elle décida d'aller au lieu du rendez vous.Elle ne put s'empêcher d'ouvrir grand les yeux en découvrant la villa, en soit cela ne l'étonnait pas, il lui avait montré lors de la soirée qu'il était plein au as, il ne jouait définitivement pas dans la même cours. Elle ne pouvait nier la beauté de cette demeure, on était loin de son petit appart. Après s'être garé et s'être dirigé vers l'entrée , elle ne put s'empêcher de sourire en entendant les pas s'approcher de la porte, il avait sûrement dû l'entendre se garer.  Heureusement que j'ai retracé ton appel, j'ai failli d'aller chez les flics! l'anglaise se mit à sourire en le voyant ouvrir. [Cassy arrête de sourire, t'es censé être fâché contre lui.] pensa t-elle, mais la complicité qui les liaient était beaucoup plus forte. L'anglaise en remarquant la tenue du jeune homme, se sentait tout à coup gênée de ne pas s'être apprêtée correctement d'une robe de soirée. Cela pouvait se lire à son visage, elle n'avait vraiment pas pris le rendez-vous du jeune homme au sérieux, il avait quand même sorti le grand jeu, elle ne pouvait le nier.

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J'étais pas sûr que tu accepterais de venir, si tu savais que c'était moi..
C'est vrai que la jeune femme n'avait pas eu pour objectif de revoir le jeune homme, elle se contenta de sourire et de baisser la tête pour lui faire comprendre qu'elle avait raison, elle entra donc dans la demeure, lançant quelques regard circulaires pour admirer ce qui l'entourait, elle le suivit. Alors, je sais que c'est un peu cliché ! Surtout sachant qu'on se connait à peine. Mais je voulais te montrer que j'étais vraiment désolé pour notre dernière soirée.. Je suis pas seulement un petit con pourri gâté, et j'aimerais bien que tu le comprenne.. Et que tu me donne une deuxième chance.  La jeune femme ne put contenir son étonnement face à la décoration, il s'était vraiment démené comme ça pour elle, c'était flatteur, cependant le jeune homme l'avait tellement déçue, qu'elle restait sur ses gardes, peut être qu'il faisait le même coup à toute ses conquête d'un soir. C'est vraiment joli... en soit elle était flattée même si elle ne le montrait, elle le gratifia d'un sourire timide. Pas grand monde s'était autant démené pour elle, elle devait l'avouer si ce n'est ses deux exs. Elle n'était pas non plus le genre de femme à se laisser avoir par de belles paroles. Il voulait obtenir une deuxième chance, il devait le mériter, Cassidy n'était pas du genre à donner des deuxième chances, ou à pardonner on gagnait son pardon, comme l'on gagne une deuxième chance avec elle.Elle prit le verre de vin avant de le porter à ses lèvres pour en piquer une gorgée.  Je dois t'avouer que je suis surprise, je vais pas te mentir je ne serais sûrement pas venue si tu m'avais envoyé un message de toi même, c'est vrai, j'ai été déçue et c'est pour ça que je ne comptais pas te revoir. L'on s'entendait bien à l'hôpital, on déconnait bien par sms, je te trouvais drôle et adorable, jusque ta fête ou j'ai découvert l'un de ses gosses de riches parmi tant d'autre acclamés par des groupies, par des meufs que tu as dû mettre je ne sais combien de fois dans ton lit, et je me suis dit qu'au final tu étais comme tous les autres grand nom de cette ville: Un BCBG profites de l'argent de maman et papa pour se créer une popularité inutile dans cette ville. Ah oui , quand Cassidy était honnête elle l'était et elle ne machaît pas ses mots. Elle plongea enfin son regard dans le sien.Puis je sais que lorsqu'on s'est rencontré tu voulais juste me mettre dans ton lit, mais au fil des fois que l'on se voyait je pensais que j'étais passé de la meuf baisable à quelqu'un de plus respectable, et vu le genre de fille qu'il y avait d'en ta soirée, je me suis un peu sentie insulté, donc sérieux si tu fais ça juste pour m'attendrir et me mettre dans ton lit, autant que tu ne te fatigues pas, je traîne avec assez de mecs pour connaître toute vos techniques   Je crois pouvoir te prouvé que je le mérite.  Elle répondit automatiquement, dans ce cas tu as cette soirée pour me me sortir cette image négatif de ma tête Elle lui sourit, avant de lui dire d'un air complice. T'as vraiment fait ça tout seul ? T'es aussi doué pour organisé des soirées à plus de 100 personnes qu'a deux, bravo!

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La jeune femme en était pour le moins épaté du jeune homme, elle avait eu raison de venir sur un coup de tête. Elle avait certes été un peu trop direct dans ses propos, mais il l'a connaissait assez pour savoir qu'elle était honnête. Si elle avait été tant déçu c'est parce qu'elle avait découvert une tout autre facette du jeune homme beaucoup plus plaisante que l'image du KC que sa meilleure amie hannah lui en donnait , une meilleure image que le KC beauchamps de miami, gosse de riche. Il n'était pas qu'un gosse de riche et elle le savait au fond, même si elle le niait. Le fait qu'il fasse autant d'effort pour elle en témoignait. Elle n'était plus énervé contre lui, même si elle gardait une certaine méfiance, c'était comme s'ils se croisaient à l'hôpital, leur complicité était revenu. Elle se posa à côté de lui l'écoutant répondre sa réponse des plus drôles  Sérieusement ? Non attends j'ai galérer de fou, elle explosa d'un rire sincère posant sa tête sur son épaule toujours en train de rire, elle relevait sa tête tournant son regard vers lui.  Une pote est venu m'aider, je t'avoue, je suis vraiment pas à l'aise avec tout ça,   le sourire de la jeune femme s'était attendrit.  J'ai jamais fais ça pour une fille, les fiestas à plusieurs je m'y connais, mais un truc comme ça, carrément pas.  Tu vois je fais des efforts .    Elle posait son verre sur la table avant de lui faire une petite tête de chien battu.  Merci.  Elle reprit son sérieux, je vais même t'avouer que personne ne s'est jamais autant donné de mal pour moi, ça me touche énormément ce que tu fais là et je suis soulagé de me dire que ptete que le KC de cette soirée n'est pas le vrai toi, car j'aimais bien rire avec toi à l'hôpital et apr sms, je me voyais mal t'ignorer du jour au lendemain.   Elle vint coller son épaule sur la sienne. Merci vraiment, elle vint déposer un bisous sur sa joue en faisant exprès de lui laisser une trace de rouge à lèvre.  T'as copine est vraiment doué, t'es sur de faire craquer toute les filles avec une soirée comme ça. Et détend toi un peu... elle plongea son regard dans ses yeux pour rendre plus insistante ses prochaines paroles. Ce n'est que moi, je veux pas que tu te fasse un ulcère non plus.  Si tu veux pour te détendre tu peux me montrer des photos de toi petit qu'on rigole un peu elle se décala face à la taquinerie lancé comme pour éviter de s'en prendre une.