J’avais passé littéralement la journée au complet, assise dans la salle d’attente de la pédiatrie à regarder les gens passer. J’avais mon livre à la main mais j’étais incapable de me concentrer. C’était aujourd’hui que j’avais convenu que je voulais aller parler à mon frère. Lui dire qui j’étais et juste… pouvoir avoir une conversation avec lui. Ça m’avait pris tellement de temps avant de prendre cette décision que maintenant j’étais là… et je ne voulais plus reculer. Je ne devais plus reculer même si je me disais à maintes reprises que ce n’étais pas une bonne idée d’être là. Je devais écouter ce qu’Edward me disait : je devais me faire confiance, ça n’allait pas être si mal que ça et si ça se trouvait, il allait vouloir de moi dans sa vie. Bon, ça allait probablement être un choc sur le coup, mais n’empêche. J’avais cette crainte en moi qu’il me demande de dégager. Va savoir pourquoi. J’avais le don de me faire tous les scénarios de ce monde, les pires d’ailleurs.

J’étais totalement perdu dans mes pensées à fixer le docteur Keegan au loin. C’est bien pour ça que je n’entendis pas le gardien de sécurité me demander de bien vouloir partir. C’est lorsqu’il m’accrocha le bras que je sursautai alors en tournant rapidement la tête vers lui. J’avais de gros yeux et je tenais mon bras de ma main droite. Qu’est-ce qu’il faisait là?

« Madame, je vous demande de partir! Vous occupez la salle d’attente depuis un moment et vous n’êtes pas une cliente en pédiatrie. »

Je vins pour ouvrir la bouche mais il me prit alors par le bras. Je tirai fortement dessus.

« Lâchez-moi! »

Je me levai alors en laissant mon libre tomber au sol. Le garde vint pour me prendre à nouveau. Je sentais que ce qui allait suivre n’allait pas être beau. Je me mis à trembler, mes yeux se remplirent d’eau. Je détestais ce contact, je détestais ça. J’avais envie de crier et, c’est ce que je fis.

« NE ME TOUCHE PAS J’AI DIS !!!!!!! »

Tout le monde se tourna vers moi, tout le monde, même le docteur Keegan. Je croisai son regard l’espace d’un moment. En fait, j’avais les yeux remplis d’eau mais je savais très bien qu’il me regardait. Je ne savais plus quoi faire. J’étais immobile et j’essayais de reprendre mon souffle.

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Aujourd'hui j'étais en consultation dans mon service pédiatrie, et je dois dire que les patients s'enchainer, enfin la fin de journée arrivée, et j'allais donc prendre mon dernier patient un petit garçon d'un an.
Il se prénommait Tony et avait tout simplement la varicelle. Une fois l'examen terminer je faisais donc l’ordonnance afin que la mère de l'enfant puise le soigner.
Chose faite mon petit patient pouvez rentrer chez lui se reposer. Voilà ma journée était terminer lorsque soudain depuis mon bureau, au quel j'avais laisser ma porte ouverte, car bien sur j'étais sur le point de partir, j'entendis alors du grabuge depuis la salle d'attente. Je sortis alors de mon bureau voir ce qu'il se passer au sein de mon service.
Une jeune femme se disputer avec le gardien de sécurité. Je sortis soudain de mon bureau pour savoir ce qui se passer.
La entre la jeune femme et moi nous échangeâmes un regard et je vis ses yeux remplie de larmes.
-Lâchez là ! Lâchez là Monsieur Rieeds ! Je vous pris !
Le gardien s’exécuta alors.
-Je m'en occupe ! Dis je alors pour l'informer.
-Mademoiselle tout va bien ? Vous attendez quelqu'un ? Demandais je calmement d'une voix sur.
C'était une jolie jeune femme D4UNE vingtaine d'années, blonde, avec un regard remplie de tristesse.




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J’avais longtemps fait des crises de panique, j’avais longtemps eu des hésitations face à ce moment. Comment est-ce que je pouvais bien dire à un homme que je n’avais jamais vu de ma vie que j’étais sa sœur? C’était particulier comme situation. Dans un sens, je le pensais innocent sur toute la ligne, mais il était peut-être au courant de mon existence et il ne voulait tout simplement rien savoir de moi? Je devais sérieusement arrêter de me faire des idées et je devais aller de l’avant. C’était pourquoi je me trouvais dans cet hôpital, aujourd’hui, à l’observer de loin lorsqu’il sortait de son bureau.

Ma présence semblait déranger puisqu’un gardien me demanda de quitter. Je ne l’écoutai pas réellement puisque j’étais beaucoup trop perdu dans mes pensées. C’est lorsqu’il me toucha pour m’inciter à foutre le camp que je fus prise de panique. Il ne fallait pas me toucher, je devenais folle à chaque fois, je perdais le contrôle et je n’étais plus moi. C’était bien ce qui était en train de m’arriver.

Le docteur Melvin Keegan alias le grand-frère s’approcha alors de nous en demandant à ce qu’on me lâche. J’avais jute envie de m’enfuir en courant mais j’avais beaucoup trop peur qu’on me touche à nouveau. Mon cœur s’était emballé rapidement. Encore plus lorsqu’il posa finalement ses yeux vers moi. Il me posa des questions, mais je ne fus pas apte d’y répondre aussitôt. J’attendis quelques secondes avant de secouer finalement la tête, il voulait savoir si j’attendais quelqu’un.

« Je… non. » Je fis une petite pause avant de secouer la tête à nouveau. D’abord négativement puis ensuite, positivement. « En fait oui… je vous attendais. » Je fronçai les sourcils. « Je n’ai pas de rendez-vous… mais je dois vous parler. C’est possible d’aller ailleurs? » Dis-je en tournant la tête vers le méchant gardien qui me regardait toujours de haut comme si j’étais la pire criminelle de tous les temps.

Je me pinçai les lèvres avant de replacer mon sac à main sur mon épaule en soupirant.

« C’est stupide… vous devez être très occupé. Je suis désolée. C’est une erreur. »


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Une dispute dans le couloir de mon service m'avais fait sortir le nez de mon bureau, puis très vite je compris qu'elle m'attendais et souhaiter me parler de quoi aucune idées, après avoir donc couper cour à la dispute entre le gardien et la charmante jeune femme voilà que je me retrouvais face à elle, une très jolie jeune femme mais sont visage ne me disais absolument rien était ce une conquête d'un soir ? Pitié faite quelle n'allait pas m'annonce que j'avais un gosse par là !

-Vous m'attendiez ? Vous avez un enfant dont vous souhaitez que je m'occupe ? Vous êtes malade car je ne suis que pédiatre ! Ou est ce un problème personnel ?

Je ne savais plus trop quoi penser.

-Non j'ai fini ma journée je suis disponible à vous écoutez ! Vous souhaitez allez dans mon bureau ? Ou bien nous pouvons allez boire un verre pour discuter si vous le souhaitez !

Ajoutais je plus que perplexe. Je la dévisageai avec de grand yeux rond, en lui souriant timidement je ne savais pas trop ce que cette jeune femme me voulez et je dois dire que l'air inquiet sur mon visage était de maitre. Que me voulait elle au juste ? J'allais le découvrir ou comptait elle rester tout aussi mystérieuse ? Merde je flippais... J'avais peur de ce qu'elle allait me dire. Le gardien c'était éloigner de nous, nous étions la debout face à face je la regardais comme cherchant une réponse ou des réponses dans ses yeux, mais je ne trouvais que de la peur et de la tristesse au fond de son regard ce qui me troubler que plus je dois dire.

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Eh voilà que j’avais Melvin Keegan devant moi. Mon grand-frère, demi-frère plutôt mais probablement le seul membre de ma famille immédiate qui me restait. J’étais là… à encore me remettre de mes émotions alors qu’il me demandait comment ça allait. J’avais besoin de lui parler et je lui en fis part. Il semblait plus que surpris mais accepta quand même. Me proposant d’abord son bureau… et ensuite un verre. Je secouai la tête. Je ne voulais pas aller dans un bar, je détestais les bars.

« Je ne bois pas… » Je secouai la tête. « Je ne bois pas d’alcool! Enfin, j’veux dire… le bureau ça serait bien. »

Je lui fis un petit sourire et il m’invita alors à le suivre jusqu’à son bureau. Je n’étais pas du tout à l’aise. J’avais l’impression que mon cœur allait me sortir de ma poitrine. C’était horrible comme sensation. J’en avais la tête qui tournait. Lorsqu’il ferma la porte derrière nous, je jetai un coup d’œil au bureau. C’était simple comme endroit, assez grand et lumineux, heureusement pour moi qui n’était pas fan des endroits clos. Il m’invita à prendre place sur le fauteuil devant le bureau et c’est ce que je fis en me jouant nerveusement avec les mains.

« Je m’appelle Elizabeth Blake. Je… »

J’avais relevé la tête, en guettant une réaction de sa part. Peut-être que mon nom allait évoquer quelque chose mais non, absolument rien. Je pris une grande respiration.

« Je suis ta sœur. On a le même père, du moins… on avait. » Je grimaçai. « C’est horrible de lancer une bombe comme ça… mais, je ne savais pas trop comment amener la conversation… donc… ouais.. »

Bonjour, comment être encore plus étrange…? Impossible!


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Je ne comprenais pas vraiment ce que cette jolie tête blonde me voulais. Elle me fit comprendre quelle ne souhaitait pas aller boire un verre, on alla alors dans mon bureau. Elle se présenta alors, une dénommer Elizabeth Blake, son nom ne me disait rien, mais vraiment absolument rien du tout. Assis face à face je la dévisageais ne comprenant toujours pas ce qu'elle me voulais. Soudain je crue tomber de ma chaise à la suite de ses mots.

-Ma soeur ? Le même père ? Tu es sur de pas te tromper de personne là ? Comment c'est possible ?

Je restais stupéfiais ne comprenant qu'à demie mot. Merde comment c'était possible ? Mon père aurait eu une maitresse ? Ma mère le savait elle ? Était ce une blague ? La jeune femme face à moi semblais si sérieuse et n'avait pas l'air de plaisanter pourtant.

-Heu... Ok donc tu es ma soeur ! Moi je crois que j'ai besoin d'un verre là ! Tu veux quoi ? De l'argent c'est ça ? Tu n’auras rien tant que l'on aura pas fais un test sanguin pour prouver ce que tu dis !

J'étais très calme et parler calmement restant de marbre en apparence, à ces propos. Je sortis d'un tiroir ce qu'il fallait pour faire un prélèvement sanguin.

-Voilà si tes sur de toi alors je veux que tu me laisse te faire une prise de sang !

Je pris alors son bras sans même lui demandait....

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Je voyais bien qu’aussitôt que j’informai ce Melvin du fait que j’étais sa sœur, il était plus que surprise par la nouvelle. Dans un sens, c’était parfaitement normal car ce n’était pas rien quand même comme nouvelle. Je voyais bien qu’il tentait également de chercher des réponses à ses questions. Il ne voyait pas comme c’était possible.

« Tu es médecin, je ne crois pas que j’ai à t’expliquer comment on fait des bébés. »

J’allais également lui apprendre que son père avait été infidèle avec sa mère. Bon, d’une autre côté… il le savait peut-être? Je n’en savais trop rien! Lorsqu’il me demanda si je voulais de l’argent, je secouai aussitôt la tête négativement.

« Je ne suis pas là pour l’argent… »

Je ne voulais pas non plus passer pour une profiteuse. Je n’étais réellement pas la personne la plus riche au monde, mais l’argent n’avait aucune importance. J’étais à la recherche de repères. Je voulais de la famille… ce que je n’avais pas eu depuis tellement longtemps. Je fus plus que surprise en le voyant me sortir des matériels médiaux. Il semblait vouloir me faire passer un test de sang et je trouvais ça vraiment étrange et précipité. Encore plus, lorsqu’il m’attrapa le bras d’un coup. Je me défis de son emprise aussitôt.

« J’aime pas quand on me touche comme ça. »

Il devait me prendre pour une folle mais d’un autre côté, il n’était pas mieux avec ses aiguilles. Je soupirai puis ajoutai après quelques secondes de silence :

« C’est bon j’accepte. Mais je déteste les piqûres, donc… j’aimerais vraiment qu’on fasse vite, s’il te plaît. »

Je relevai la manche de mon chandail en prenant de grandes respirations. Premièrement, car j’avais peur d’avoir mal et/ou de tomber dans les pommes suite à ses prises de sang mais également parce que je détestais ça avoir un contact physique de la sorte. Frère ou pas… je ne le connaissais pas au final han! C’était bien parce qu’il était médecin que je lui faisais confiance concernant tout ça, bien que je trouvais ça précipité. Je n’aimais pas passer pour une menteuse donc il allait bien voir que c’était le cas, on avait le même père.


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-Oui je suis médecin je sais très bien comment on fait des bébé !

Soupirais je exaspérer.

-Je voulais juste que tu me raconte l'histoire, ce qui c'est passé entre mon père et ta mère ! Enfin notre père !

Ajoutais je alors. Elle secoua la tête pour me dire quelle n'était pas là pour l'argent.

Par la suite je pris son bras sans avoir son accord je voulais juste quelle face ce putain de test avoir une preuve réelle de ses dire. Aussitôt elle retira son bras de mon emprise. Elle me fis par qu'elle n'aimait pas que l'on la touche.

-Oui je vais faire ça vite !

Ajoutais je alors tout en secouant ma tête comme pour dire oui. Je mis une paire de gant en latex désinfecta son bras lui mis un garrot et récupéra un échantillon de son sang, puis mis une étiquette sur le tube d 'échantillon de sang.

-Voilà c'est terminé !

L'informais je alors. Puis je fis de même pour moi.

-As tu un numéro sur lequel je puisse te joindre ? J'aurai les résultat assez vite donc des que je les ai j'aimerai pouvoir te contacter.

L'un comme l'autre étions déboussolé en tout cas moi c'était le cas.

-Donc tu t'appelle Elizabeth Blake et tu as quelle age ? Je ne sais plus si je t'ai demandé ? Tu fais quoi dans la vie ? Tu est née ou ? Tu habite Miami depuis longtemps ? Désolé je suis en train de t' harcelais de questions, mais je m'en pose tellement que...... Quelles sortent automatiquement.

Ajoutais je alors reprenant mon souffle.

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« Ma mère était la femme de ménage et il a trompé ta mère avec la mienne. » dis-je tout simplement en roulant les yeux.

Cette histoire semblait tellement être sorti tout droit d’une pièce de théâtre, d’un film ou de quelque chose de totalement fictif tellement c’était cliché le fait de « tromper sa femme avec la bonne » mais c’était réellement ça qui était arrivé. Je n’étais pas non plus là pour le frustrer en lui disant ça. Ça ne devait pas être évident d’apprendre que son père était infidèle, à moins qu’il était déjà au courant par d’autres situations qui se seraient passé. Après tout, ce genre d’homme ne trompe pas uniquement une fois généralement, surtout quand ils ne se font pas prendre.

Je n’étais pas du tout à l’aise de me faire prendre le bras comme ça afin qu’on me prenne de mon sang mais si c’était ce qu’il fallait pour me faire croire, je pouvais bien faire ça. Je lui demandai d’y aller rapidement car je n’aimais pas vraiment ça. Autant me faire piquer que me faire toucher en fait. Heureusement, en un rien de temps, ce fut terminé et j’en étais bien heureuse. Je me passai la main sur le bras quelque peu en l’écoutant me parler de nouveau.

« Hum… oui. »

Je lui donnai tandis qu’il écrivit sur un bout de papier. Puis, je fus bombarder de questions l’une à la suite de l’autre. Je ne savais pas trop par où commencer ni même si je me souvenais de tout ce qu’il m’avait demandé.

« Elizabeth Charlotte Blake, j’ai 21 ans. Je ne suis pas à Miami depuis très longtemps. Je viens de Boston puis, quand ma mère est décédée… » Je fis une pause pour lui faire comprendre qu’elle n’était plus de ce monde. « J’ai fais plusieurs familles d’accueil un peu partout. En ce moment, je travaille dans un café pour me ramasser de l’argent et essayer d’entrer à l’école d’art. »

Je détestais tellement parler de moi, c’était horrible. Je préférais être celle chez qui on ne connaissait rien et que ce n’Était pas grave, parce que j’importais peu. Alors que lui, Melvin cherchait à savoir qui j’étais et je pouvais comprendre considérant la situation.

« Je sais que c’est vraiment étrange comme situation et que c’est difficile à prendre. Je ne sais pas trop pourquoi je suis venu à toi… j’avais juste besoin de te voir au moins une fois… que tu saches mon existence car pour moi, t’es la seule famille qui me reste. Je m’attends pas à ce que tu m’aimes à la folie ni même à ce que tu me fasses une place dans ta vie. Juste d’être ici devant mon grand-frère, ça veut dire déjà beaucoup pour moi. »



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