Aller à la banque était une corvée pour la plupart des gens. Mais pour moi, c'était littéralement l'enfer sur terre. Être assis pendant si longtemps pour écouter un vieil homme chauve et dépressif vous expliquer des choses auxquelles vous ne comprenez absolument rien était une torture. En plus, ces types ne pensaient qu'à vous amadouer et à chercher un moyen de vous extorquer des fonds. Le soucis, c'est que je n'y comprenais rien à rien et que, par conséquent, je repartais généralement de mes rendez-vous avec un prêt ou une connerie du style. En gros, j'étais le client parfait pour eux : naïf et sans aucune connaissance du domaine banquier. C'était donc en traînant les pieds que je rentrais dans l'imposante bâtisse grise. C'était la plus grosse banque de la ville et la plupart des habitants y étaient clients. Cependant, en cette heure plutôt matinale, il n'y avait pas grand monde. J'allais docilement me placer dans une file d'attente afin d'accéder aux guichets. Il y avait beau n'y avoir presque personne, on vous faisait toujours attendre dans ce genre d'endroit. J'essayais tant bien que mal de prendre mon mal en patience quand j'entendis soudainement des cris. Et des cris paniqués. Rapidement, je me retournais, et aperçus deux types noirs encagoulés qui venaient d'entrer dans la banque. C'était quoi ce bordel ??!! Mes yeux s'écarquillèrent. J'hésitais entre être effrayé ou être complètement excité par la situation ; au final, c'était l'excitation qui l'emportait. Mon coeur reçut une poussée d'adrénaline qui n'était pas désagréable. « TOUT LE MONDE COUCHÉ AU SOL ! CECI EST UN BRAQUAGE ! ON NE RIGOLE PAS !!! » dit le plus grand des deux. Ne sachant que faire et n'étant évidemment pas de taille contre ces deux hommes qui devaient être armés, je décidai de m'asseoir par terre. Je jetai un coup d'oeil autour de moi. Merde, je ne connaissais personne ! Enfin… Peut-être que j'allais pouvoir tisser des liens. Ça rapproche, un braquage, non ?

Je devais passez a la banque parce que j'avais besoin de liquide pour pourvoir acheter le cadeau de ma mère c'était bientôt son anniversaire et j'avais décider de lui acheter une chaîne avec un médaillon et derrière ce médaillon j'avais fait gravé le prénom de mon père et de moi même bref et comme hier soir j'étais rentré assez tard du soirée j'avais eu la flemme de m'arrêter a la banque. J'étais donc devant le distributeur mais manque de bol le distributeur était en panne je devais donc rentré a l'intérieur de la banque quel calvaire de devoir rentré et de devoir attendre des lustre juste pour retiré de l'argent au guichet. Je rentré donc a l'intérieur de la banque je regarder autour de moi ça va y avait pas trop de monde aujourd'hui heureusement j'aurais pas trop longtemps a attendre et je pourrais vite acheter le cadeau a ma mère.

Je m'avance donc vers la file d'attente en mettent les mains dans les poches de mon jeans et attend que les personnes devant moi avance mais lorsque j'allez avancer un petit peut dans la file d'attente j'entendais des cris de panique autour de moi je me retourne et voit deux hommes encagouler armée jusqu'au dents et comme j'étais la dernier personne dans la file d'attente l'un des hommes s'approche de moi et me donna un coup au visage avec sa mitraillette ce qui me fait m'asseoir parterre. Merde. Dit je en murmurant lorsque je voyais du sang sur ma main.

C'était bien ma veine. Je venais rarement à la banque, et il fallait que je me pointe le jour où deux abrutis ont décidé de braquer ladite banque. Les gens autour de moi s'essayaient par terre et un vent de panique s'était mis à souffler dans l'immense salle d'accueil. Certains s'étaient même mis à pleurer. Je tournais la tête vers les guichetiers, qui paniquaient encore plus que nous. Je regardais ensuite les malfaiteurs. Ceux-ci marchaient dans la pièce, pointant leurs armes (des Kalachnikov, apparemment) sur les personnes qui n'avaient pas été assez rapides à s'asseoir. À vrai dire, ces types me faisaient plus pitié qu'autre chose. Leurs cagoules étaient usées et sales, leurs armes abîmées et on sentait la panique dans leur voix. Ils n'étaient pas à l'air. Et puis, qui braquait encore des banques en 2015 alors que l'argent était stocké virtuellement ? À part exception, les chambres fortes où trônaient des liasses de billets n'existaient plus. Je regardais encore une fois autour de moi. Bizarrement, je n'avais pas peur pour un sou. J'avais connu tout un tas de situations dangereuses et je sentais que ces types n'étaient pas foncièrement dangereux. Malgré leurs grands airs, ils n'auraient jamais le cran de tuer quelqu'un. Soudain, mes yeux se posèrent sur quelqu'un. Bon dieu ! J'avais cru ne connaître personne, mais je me trompais. Ryan Daniels était là ! Combien de chance y'avait-il pour que je le trouve ici ? Il était à seulement quelques mètres de moi, aussi me reculai-je doucement pour ne pas attirer l'attention des criminels. Je finis par foncer dans quelqu'un. Je me retournais, et me retrouvais nez à nez avec une petite blonde à la poitrine plutôt opulente que je ne connaissais pas. « Pardon » marmonnai-je en reportant mon attention sur les alentours. « Tu crois que ça craint si j'appelle les flics discrétos ? » lui demandai-je.

Les choses se présentaient mal, certes, mais elles n'étaient peut-être pas aussi graves qu'on pouvait le croire. Ces gars-là étaient nerveux, ce qui pouvait à la fois être un bon signe comme un mauvais. La nervosité pouvait traduire leur manque d'expérience. Peut-être était-il possible de leur faire entendre raison, mais ils étaient tellement tendus que cela pouvait s'avérer risqué. Je ne comptais pas me faire tuer, du moins par aujourd'hui et surtout pas dans une banque. Ce serait plutôt triste que de mourir dans un endroit pareil. Tout le monde semblait céder à la panique, aussi décidais-je de garder la tête froide. De toute façon, j'adorais ce genre de situation. Je demandais à la blonde-à-forte-poitrine dont j'ignorais le nom si c'était risqué d'appeler les flics. D'habitude, j'aimais pas trop ces gars-là, mais là… « Euh… A ta place je jouerais pas les héros. Regardes les, ils sont paniqués. Au moindre faux pas, ils hésiteront pas à descendre l’un de nous. » me répondit-elle. Elle n'avait pas tout à fait tort, on ne pouvait pas savoir comment ces gugus allaient réagir. Mais bon. Ils ne m'effrayaient pas tant que ça. « De toute façon les guichetières doivent avoir un bouton en dessous de leur bureau, directement lié au poste de police, non ? » Sa remarque me fit rire. « J'veux pas te faire peur, mais j'crois que ça n'existe que dans les films ce genre de trucs ». Je m'éloignais un peu d'elle pour me planquer derrière un pilier, et sortis mon téléphone aussi discrètement que possible. J'étais en train de composer le 911 quand un des deux malfaiteurs s'adressa à moi. « TOI ! PASSE MOI CE TÉLÉPHONE OU J'T'EXPLOSE LA CERVELLE ! » hurla-t-il. Je ne comptais sûrement pas lui passer mon iPhone flambant neuf mais, en voyant qu'il pointait son arme sur ma tronche, je lui lançais. Et un téléphone en moins pour bibi. Je me rapprochais ensuite de la fille blonde. « Ouais, t'avais raison. C'était une mauvaise idée ».