Mathias Hadès Campbell

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

    Notre caractère nous définis soigneusement. Comme une empreinte à jamais imprégnée en nous, une trace qui ne cesse de changer, qui parfois s'améliore et qui à certain moment se moule pour faire de nous quelqu'un que nous ne sommes pas...Car oui, nous avons beau posséder un caractère certains, certains traits viennent s'y ajouter, d'autres viennent à disparaître. Néanmoins, je ne suis pas là pour vous parler de celui des autres mais bien du mien. Je suis loin d'être un ange, loin d'être le diable également. Un mélange subtile entre la rage et la peine, une saveur dorée et explosive que beaucoup ne cesseront de fuir, alors que certains tenteront de comprendre ce qu'ils ne parviendront jamais à cerner. Je suis né dans une famille compliqué, une famille que je ne parviens jamais réellement à intégrer. Comme dispensé de cette union de sang, je me sentis abandonné rejeté alors que je fus éloigné des miens. Une cassure, une fêlure que beaucoup ne penseront pas responsable de mon comportement actuel. Je suis le genre de mec à me renfermer dans les mauvaises décisions, les mauvais comportements au lieu de chercher de nouvelles solutions. Je baisse les bras et laisse ma colère exploser, alors que la peine déchire mon coeur un peux plus chaque jour. Ma mère disait de moi que j'étais promis à de grandes choses, que je devais prendre mes responsabilités en main, chose que j'ai sans cesse refusé de faire. Je n'aime pas que l'on me dicte le chemin à prendre, ce chemin m'appartient, il est mien, comme mon destin. L'autorité a toujours eu l'effet de me braquer, de me faire faire tout le contraire du but demandé. Je t'oblige à faire ça, je ferais alors tout le contraire...Elle dit également que je suis égoïste, que je ne pense cas moi, cas mes envies, cas mes besoins. C'est sûrement vrai, mais les gens ne sont-ils pas ainsi après tout ? Nous vivons dans un but précis, avancer seuls dans la vie, sans attaches, sans soucis, juste nous et notre destin. Hors, ce but ne m'était pas envisageable.

Face à de nombreux défauts j'ai également quelques qualités, parfois bien cachées, elles n'en restent pas moins présente. Je suis une personne qui s'implique dans tout ce qu'elle commence et ça jusqu'au bout, sans jamais renoncer face aux nombreux obstacles qui pourraient me faire défaut. En amour je suis un homme fidèle qui dès qu'il offre son coeur ne regarde pas les autres, néanmoins, mon coeur ne se verra offert qu'une seule et unique fois. La trahison est une chose que j'ai malheureusement connu. Depuis ce jour-là, je me suis juré de ne plus jamais aimer, de ne plus jamais ressentir cette atroce souffrance qui anéanti encore ma vie. Bagarreur et sournois, je ne supporte pas que l'on me marche sur les pieds, refusant de me plier aux exigences des autres...Je n'agis que pour mes propres intérêt même si au fond, c'est loin de vous sauter aux yeux. Dans toutes situations j'y trouverais un certain avantage, quitte à regarder la personne en souffrir par la suite.  Ne pensez pas que je sois un mauvais garçon, car toutes ses facettes de ma personnalités caches bien des blessures. Je souffre depuis pas mal de temps, je m'enfonce dans un univers bien étrange, bien sombre alors que cette petite lueur brille encore au fond de mes yeux. Vous ne me verrez jamais pleurer ou que très rarement, gardant toutes faiblesses au fond de moi. Je laisserais ma rancune et ma colère exploser, alors que les sentiments plus brûlants resteront enfuis au plus profond de mon être.  Je ne suis pas un garçon qui pardonnes facilement, loin de là, tête je resterais cambré sur mes positions comme un gamin pourri gâté et insolent.

Es-tu prêt à chercher le petit enfant qui c'est senti un jour abandonné, caché derrière cette apparence de jeune homme au regard sombre et profond? Laisses le temps agir, brise ma carapace et tu découvrira bien plus que mes écris.

crackle bones

Derrière l'écran

Histoire

Je serais simple narrateur dans cette histoire. Histoire étrange, profonde, complexe. Passant de la joie à la peine, passant de la lumière à l'obscurité, je vais vous conter l'histoire d'un certain Hadès Mathias Campbell. Ecoutes-tu? Assieds-toi et repose toi car celle-ci va me sembler longue à te dicter.

Et tu cherches une image et tu cherches un endroit où je dérive parfois.

Tes yeux s'ouvres toi bel enfant, garçon d'une multitude de personnages plus complexes les uns que les autres. Fils de Christopher et Michelle, frères de Madison, Dean et  Leah. Tu seras bien accueilli a ta naissance, après tout, un nouveau né ne peut-être qu'aimé non? La vision des choses d'un bébé n'a pas grande importance, pourtant, tout commence pas l'histoire de ta famille. Ton père voyageait souvent pour apporter tout ce qu'il pouvait à ses enfants, alors que ta mère, elle passait la plupart de son temps à la maison. Déjà enfant tu semblais assez nerveux, comme poussé par une énergie que ta mère avait pas mal de soucis à supporter. Cris, larmes, maladresse, tu étais un éléphant dans un musée. Courant, renversant à maintes reprises les plus beaux vases de ta mère, tombant des escaliers alors que tes soeurs ne souhaitaient pas partager leurs jouets avec toi.  Vous étiez une famille nombreuses, alors que certains mensonges se plongeaient dans l'ombre, cachant une réalité. Ta famille est loin d'être parfaite, mais ça, tu ne t'en rends pas encore compte. Toi, tout ce que tu souhaites c'est vivre ton enfance. Pourri gâté par l'argent de ton père, tu n'en reste pas moins caractérielle. Déjà à l'école les crises de nerfs se multiplies, les bagarres se déchainent et bien vite tes parents sont convoqués pour une mise au point. Le verdict tombe. Tu es jeune, tu ne comprends pas les raison de cet " abandon " mais dès ton plus jeune âge ce fut le pensionnat qui te tendit les bras. Pourquoi toi? Tu tentes de cherche la raison du pourquoi du comment. Tu te sais assez maladroit, peut-être trop turbulent mais tu ne te rendais pas  quel point c'était dur pour les tiens. Te souviens-tu de ses hurlements alors que pour la première fois tu vis tes parents quitter ce parking, te laissant aux mains des éducateurs? Alors, à partir de ce jour, tu te mis à dériver entres colères et peine, brûlures et blessures, ton monde commençait à se noircir de terribles nuages gris.

Et tu regardes en bas mais tu ne tomberas pas tant qu'on aura besoin de toi.

Tu cherches à fuir ce nouvel univers. Fuites sur fuites, ils sont obligés de t'enfermer le soir, bloquant sournoisement ta fenêtre. Tu veux rentrer chez toi, ici, ce n'est pas ta place! Tu en veux au monde entier, mon dieu comme tu te sens seul. Le soir tu te laisse aller contre ton coussin, pleurant silencieusement ses brûlures cinglantes qui ne cessent d'envahir ton être. Tu veux rentrer près de tes soeurs, près de ton frère. Oui, tu veux de nouveau courir dans les escaliers, tu veux ennuyer Madison ou Leah...Tu feras attention à ne pas renverser les vases, attention à ne pas briser les nouveaux verres de ta mère. Pourtant, tu sais que personne ne viendra te chercher...Tu es seul à présent. Alors avec le temps, tu apprends à vivre avec. Les rares moments familiale se passent en silence pour ta part, alors que ta rancune s'accroche radicalement à ta peau. Tu en veux aussi bien à ton père que à ta mère. Tu n'en as que faire des raisons qu'ils te citent, des excuses qu'ils te sortent. Toi tu savais que quelques jours plus tard tu devrais repartir pour cet endroit qui te donnais envie de vomir. Alors que le pensionnat était censé t'aider cela n'eu que l'effet contraire. Rébellion, multiples bagarres, arrogance, tu deviens un des cas les plus difficiles de cet endroit. Ils t'envoyèrent voir un psychologue qui ne parvient pas à t'arracher un seul mot. Tu te renfermais sur toi même malgré les années qui passèrent, te plongeant dans l'amertume de ton sale caractère. Tes études? Autrefois si brillant élève, tu finis par abandonner pour faire apparaître une fausse facette de débilité. Tes notes chutèrent mais jamais assez pour rater tes années. Sur la ligne rouge toute tes années scolaires, certains professeurs voyaient bien claires dans ton jeu mais abandonnèrent l'idée de te réveiller. Petit à petit tu te détacha de ta famille...Oui, petit à petit tu oublias d'où tu venais, ne cherchant plus à prendre des nouvelles. L'enfant n'existait plus, il avait laissé place à un jeune homme blessé et rempli de rage et d'amertume.

Tu es de ma famille bien plus que celle du sang.

Dix sept ans et ton univers s'écroule une fois de plus. Un coup de téléphone, un éducateur qui vient te chercher plus tôt que prévu au lycée. Une voiture, un accident, Jason au volant, Leah qui se positionne dans le rôle de la victime. Tu passes le reste de tes journées à son chevet, pas un mot ne sort de ta bouche. Tu garde le silence, comme devenu muet devant cette tragédie. Tu veux le voir payer, cet homme qui a brisé l'existence de ta soeur. Plus le temps passe et plus les autres s'inquiètent également pour toi, préférant t'éloigner de cette tragédie, tu retourne en pension. Malheureusement, le mal est fait. Tu restes des jours et des jours enfermé dans ta chambre, refusant d'en sortir, te nourrissant à peine, assez pour qu'on ne t'oblige pas à le faire. C'est à ce moment là qu'ils comprirent que au final tu n'étais peut-être pas si sombre que ça, que ton comportement cachait beaucoup plus de souffrance que de vilaines pensées. Tu dois te reprendre en main, c'est ce qu'ils disent tous mais en es-tu réellement capable? Actuellement non. A tes dix huit ans tu décide de tout plaquer, de t'enfuir, de foutre le camp loin de toutes ses tragédies. Tu abandonnes ta famille, tes amis les plus précieux, ton existence telle qu'elle. Tu refuses tout contacte avec les tiens, alors que quelques fois, tu cherche à connaître la santé dégénérative de Leah. Pourtant plus les nouvelles sont mauvaises, moins tu en prends. Car tu sais, oui tu sais qu'elle va finir par vous quitter, te quitter. Tu n'as jamais été proches d'eux, néanmoins c'est comme si un bout de ton âme t'était cruellement arrachée. Un nouveau coup de téléphone, tes yeux qui se remplissent de larmes, alors que tes genoux percutent brutalement le sol. Elle est partie, elle a fini par vous quitter. Le coeur déchiré tu sombres un peux plus.

Et crever le silence quand c'est à toi que je pense, je suis loin de tes mains, loin de toi, loin des tiens.

Tu ne sais pas où aller, pourtant, tu te retrouve dès lors à NY dans l'appartement de ton amie d'enfance Hannah. Une soeur morte, une autre dont les nouvelles ne sont pas fameuse, un frère engagé chez les militaires et toi dans tout ça? Fugitif de tes propres soucis, de tes peurs, de tes peines, tu te réfugie auprès de celle qui avait partagé de nombreux fou rires à tes côtés alors que vous étiez encore tout jeunes. Votre complicité n'a pas disparue, loin de là, comme murie avec les années. Vous êtes complices, amis et quelques coups d'oeil pouvaient laisser deviner autre chose. Malheureusement pour toi, Hannah n'est pas célibataire. Alors, tu te concentre sur votre amitié avant que cela ne devienne trop dur et qu'une fois de plus, tu fuis les lieux. Un au revoir, un sourire, une caresse et te voilà parti sur cette route sans avenirs. Tu fuis encore et toujours, tu ne sais faire que ça. Parfois, tu cherche du réconfort dans certaines photos de famille, alors que le visage des tiens commencent à te manquer. Juste l'espace d'une seconds tu t'imagine retourner près d'eux, mais le sentiment d'abandon reprend le dessus et tu efface ce pincement au coeur d'un geste de a main. Tu fini par poser tes valises dans une petite ville isolée, prenant un travaille comme serveur dans un bar, de nuit. Tu tournes mal...La drogue douce, l'alcool, tes souvenirs pour seuls repères.  Tu tomba alors amoureux d'une jolie blonde aux yeux bleus, le genre de filles qui aiment les vilains garçons. Amoureux, aveuglé, tu ne vois pas qu'elle se fou de toi jusqu'au jour ou finalement, tu tombe dessus dans votre lit en compagnie de celui que tu considérais comme ton meilleur ami. Colère, haine, peine. Tu explose. Un nez cassé, une mâchoire explosée, un bras cassé et une commotion, il fini à l'hôpital alors que tu fuis de nouveau cette ville qui fini de t'achever.

Le commencement de la fin, un souffle, un silence, un père reprenant son enfant dans ses bras.

Un hôtel miteux, une bouteille d'alcool, de petits boulots ici et là, tu n'es plus qu'une simple épave. On toc à la porte et tu ouvres, regardes qui voilà ton cher papa chéri. Comment a-t-il pu te retrouver? A sa vision tu t'écroule en larme encore sous l'emprise de cette drogue qui coule dans tes veines. Il est venu te chercher, te retrouver pour t'annoncer une autre nouvelle. Ton frère est mort. Tu ne veux pas partir avec lui, pourtant, il est temps de retrouver ta maison petit agneau égaré...

crackle bones