Mystrαl Sorinα Dαvenport

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

   Mais que faites-vous ici ? Je ne crois pas que connaître ma personnalité vous intéresse réellement. Et si, par malheur, c’est ce que vous désirer, alors venez plutôt me découvrir par vous-même… Je donne une médaille au premier à tenter le coup ! Ou même un trophée, qui sait… Mais bon, puisque je dois vraiment écrire mes complexes traits de caractère ici, autant commencer maintenant.

Je suis non seulement indépendante, décidée et solitaire, mais j’aime particulièrement tout faire par moi-même. Je n’ai besoin de l’aide de personne et je ne suis pas celle qui en demandera. Je sais que les humains ont une tendance irrévérencieuse à demander toujours quelque chose en retour. Donc, autant ne jamais rien solliciter… Et en ce sens, j’ai une excellente habileté à fuir tout ce concept de donner et recevoir, d’aimer et d’être aimer en retour… Toute cette fausse représentation que la société cherche à nous faire croire. Comme quoi l’être humain serait bon, et qu’il serait capable de grande générosité… Bla bla bla. Pour moi, c’est une manière comme une autre de vouloir profiter des gens. L’homme est égoïste et c’est la raison pour laquelle je m’en tiens loin.

Ironiquement, je suis une personne protectrice. Enfin… Je crois. Je ne supporte pas l’idée que quelqu’un puisse faire du mal aux personnes qui me sont chères (donc évidemment personne ou presque). Je peux me montrer très calculatrice et sournoise si l’occasion se présente et qu’autrui cherche à blesser un proche.

Froide, j’ai de la difficulté à gérer toutes les situations amicales ou amoureuses, n’étant pas très familière avec la notion d’attachement. En effet, j’évite la plupart du temps de me retrouver dans ces tourbillons d’affections et cela m’évite bien des souffrances. Je ne veux pas être blessée et donc je rends mon coeur inatteignable. Je réagis souvent au quart de tour, par la confrontation ou par la fuite. Je sais… Vous pouvez déjà le voir venir à des kilomètres, j’autodétruis moi-même les relations positives dans ma vie, bien qu’elles soient peu nombreuses, voir inexistantes…

Au fond, je sais que je peux être attentionnée… Mais la peur m’empêche d’agir. Donc si quelqu’un veux apprendre à me connaître, qu’il s’arme de patience toute suite !

crackle bones

Derrière l'écran

Histoire

   Si l'on regarde ce que Facebook, Twitter ou même encore Instagram veulent nous faire croire, être la fille d'une personnalité connue semble agréable. Qui pourrait se plaindre de posséder richesse et temps libre ? D'avoir la possibilité de jouir d'une vie sans tracas, inatteignable sur un nuage doré ? Malheureusement, ce rêve est non seulement illusoire, mais aussi éphémère. Je le sais, puisque je l'ai vécu. Je suis l'enfant d'une chanteuse très connue en Angleterre et d'un père inconnu, du moins, jusqu'à très récemment. Mais commençons évidemment par le début.

Je suis née dans un hôpital plutôt miteux, là où mon géniteur tentait de cacher la vérité. En effet, il avait trahi sa femme... avec ma mère. Propriétaire d'un Label de musique, Monsieur Infidèle s'amusait à coucher avec l'une de ses jeunes et charmantes recrues. Il ne pouvait s'empêcher de la trouver attirante, avec son accent britannique, ses yeux céruléens et ses jupes toujours trop courtes. Celle-ci, ne voulant pas perdre ses chances de devenir une vedette, acceptait les moindres requêtes de son patron. Un homme riche, mature et beau s'intéressait à elle ! Quelle chance ! Sa vie était, selon elle, parfaite ! Mais bref, nous, les gens derrière la scène, savons tous comment ces histoires finissent ; La maîtresse se retrouve seule avec un enfant à élever et un coeur brisé. La vie de ma mère n'en faisait pas exception, mise-à-part côté carrière. Plus que florissante, elle devenait connue et encore mieux, elle avait de l'argent. Elle en avait beaucoup, même. Ses obligations familiales n'étaient guère une priorité, puisqu'une nounou jouait son rôle de parent auprès de sa petite fille. Vous l'aurez deviné, cette fille, c'est moi. Et c'est ici que réellement mon histoire débute.

J'étais seule, extrêmement seule. Mais contrairement à la plupart des gens, j'ai appris à grandir avec cette solitude et donc je la vivais bien. Je faisais tout moi-même. Si je voulais quelque chose : je me levais et le faisais. Tout simplement. Même en vieillissant, je ne cherchais ni la compagnie d'autrui ni l'amour que ceux-ci peuvent, parfois, apporter. Ce style de vie m'a plutôt bien aidé, étant donné l'état dans lequel ma mère se mettait toujours. Drogue, alcool, party et toutes les folies que les gens connus font ? Eh bien ma mère les faisait aussi... Oh je vous jure, ce qu'elle n'aurait pas fait pour être en première page de tous ces magasines ! Heureusement, j'avais, quant-à-moi, l'habitude de passer inaperçu et donc les médias ne parlaient pas trop de ''cette enfant qu'elle avait eue dès son jeune âge''. Je passais le plus clair de mon temps dans ma chambre à apprendre diverses langues, ce qui me passionnait depuis déjà toute petite. Je voulais les connaître, tous ces dialectes encore inconnus me motivaient à apprendre.

Puis, j'ai vieilli... Et encore vieilli. Et j'en ai eu marre. Je l'ai quitté, elle, son énorme maison, ses habitudes de vie malsaines, son argent et tout le négatif qu'elle m'apportait. Ce fut une nuit horrible, dont le souvenir restera malgré moi toujours dans ma mémoire. Toutefois, je vous assure, rien de grave n'est survenu, je me souviens seulement de l'expression que traduisait son visage... J'étais devenue une femme forte, qui assumait ses idées et ses choix... Jamais je ne lui avais parlé ainsi, pas même lorsque je devais lui tenir les cheveux parce qu'elle vomissait pour la centième fois dans une semaine, ou quand elle me disait des paroles cruelles parce qu'elle n'était plus du tout elle-même. Peu importe le nombre de fois où elle pouvait hurler, pleurer, lancer tout ce qui avait le malheur de passer sous ses mains, je restais calme. J'étais celle qui tentait de l'adoucir, de la réconforter et de lui montrer que j'étais présente pour elle. Puis, j'en ai eu assez d'être la seule à agir comme une mère sous ce toit. J'ai réalisé que j'étais devenue une adulte beaucoup trop rapidement et qu'elle m'avait volé l'une des choses les plus précieuses de la vie d'un humain : mon enfance. J'étais furieuse et pour la première fois, je ressentais une émotion de manière si ardente, si vigoureuse. Je savais désormais ce que je voulais, ce que je n'aurais pas pu affirmer jadis. Après avoir hurlé, pleuré et lancé tout ce qui avait le malheur de passer sous mes mains, je lui ai annoncé que je la quittais pour de bon. Et que plus jamais je ne voulais de contact avec elle.

Puis, j'ai déménagé ici. Non pas pour changer de vie et tout le tralala. Mais bien parce que j'ai appris qui mon salop de père est réellement. Et je vous laisse deviner qu'il a eu un nouvel enfant, deux ans après moi, avec sa même femme qu'il trompait à l'époque. Je suis venue pour avoir des explications et peut-être même créer des ennuis, n'est-ce pas, Monsieur Callagan ? Ou devais-je vous appeler papa ? Cette foutue famille parfaite m'a déjà beaucoup trop enlevé. It's payback time. Et ils ne vont pas aimer la nouvelle Mystral.

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