(#)Sujet: Re: et si on échangeait nos vies? | Mar 14 Juil - 10:49
Et si on échangeait nos vies?
Dans le genre arrogance, je suis au dessus de tout et de tout le monde, je peux faire ce que je veux de ton monde alors soumets-toi, je crois qu'il n'y a pas mieux que cette nana là. Du coup, on passe notre temps à s'insulter et à s'envoyer de faire foutre mutuellement quand on à affaire à l'un et l'autre. Mais bon, généralement, on s'en sort indemne tous les deux. Disons qu'aujourd'hui, c'était le jour où on dépassait tous les deux les bornes, on peut dire.
On a tous les deux tords, ça c'est certain. Seulement a priori nous sommes deux têtus, deux chieurs qui veulent avoir raison et qui ont des idées bien ancrées. Du coup, ça donne cette scène là.. Je venais de l'envoyer se faire foutre de ma voiture pour qu'elle aille chercher ses satanés dossiers et elle m'avait sorti une expression vieille d'au moins dix ans, qui me fit rire jaune. Même ses paroles faisaient arrogantes. Je l'attendais et nous retournions d'où nous venions, devant sa salle de gala. Sa dernière remarque dans la voiture m'avait mis hors de moi. Il faut dire que le "crétin" et le "vas te faire foutre" avait du mal à passer. Je l'envoyais donc libéralement paitre, comme elle l'avait fait dernièrement. Il n'y avait pas de raisons que je ne lui rende pas la monnaie de sa pièce.
Cette dernière phrase était aussi valable pour ses actes.. Je ne la connais pas, mais elle ne me connait pas non plus. Ainsi, je ne pense pas qu'elle sache qu'Enaël Aeden Tate est un véritable sang chaud, qui ne connaît pas sa force et qui n'a aucun contrôle sur ses excès de violences. Le gros problème du coup, c'est quand elle osa lever la main sur moi. Évidemment, je n'avais pas senti grand chose, elle n'avait pas vraiment de force. Mais le geste avait été là. Je me mordais les lèvres pour essayer de ne pas lui en mettre une, avec ma force en revanche. Je tentais de l'écouter me faire la morale, encore une fois. Comme quoi c'était moi le gros con dans l'affaire. Elle me poussa vers sa voiture, enfin elle essaya en tout cas. Elle aggravait son cas. Elle ne me faisait pas bouger d'un poil. Elle le refit une deuxième fois. Je respirais fortement. Elle tenta d'affronter mon regard. Le truc c'est que, je ne pouvais plus me retenir. J'allais vers elle rapidement pour lui attraper sa tignasse en une main et la tirer, j'essayais de contenir mes forces pour ne pas trop lui faire mal non plus. Mais au moins là, elle m'écouterait. « OK j'te connais pas, peut-être que tu n'es pas cette nana là mais en tout cas tu l'es avec moi alors j'peux pas deviner OK? Et sache que toi non plus tu ne me connais pas, tu es loin de me connaître. Je n'aurais jamais levé la main sur toi et je n'aurais jamais dis que tu étais une gamine et une fille à papa si tu n'avais pas monté le ton tout à l'heure. C'est le truc à pas faire avec moi, et surtout lever la main sur moi. Tu ne me connais pas, mais si tu veux me connaitre, alors allons y. » dis-je entre mes dents de manière très menaçante tirant un coup sur ses cheveux avant de la lâcher et de refaire un pas en arrière. « J'suis pas ton pote, ok? Et j'en aie autant rien à foutre de ta gueule que toi de la mienne. » Je pense que là c'était clair. Néanmoins, je me sentais mal d'avoir levé la main sur une femme, je détestais ça. « Je pense que dis autrement j'aurais bien voulu essayer de voir la vrai Campbell, mais j'crois que j'en aie assez vu. »
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(#)Sujet: Re: et si on échangeait nos vies? | Mar 14 Juil - 14:38
∞ un nouveau départ ?
e n a e l . t a t e . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
Je m’étais comme qui dirait un peu lâchée, je ne pouvais pas le laisser me parler ainsi et lui donner le choix de me critiquer, de me juger. Non, il devait arrêter son petit manège maintenant ! Et c’est pourquoi, lorsqu’il dépassa les limites, je lui mis une jolie droite dans le visage. Ok, je n’avais pas la force d’un homme mais j’ai le geste y était. Je ne suis pas un homme, je ne cherche pas à lui faire mal non mais à symboliser ce que je ressens. Enael allait beaucoup trop loin et je n’aurai jamais pensé qu’il puisse aller encore plus loin. En effet, il avança rapidement vers moi et attrapa mes cheveux d’une seule main assez fermement, me mettant dans une position soumise. Je crus rêver ! Même Sebastian McKay n’a jamais osé me faire ça, jamais ! Alors ce n’est pas ce crétin fini à l’urine qui va me mettre plus bas que terre, il en est hors de question ! S’il ne le sait pas encore, je suis Madison Campbell et non Alysse Purple, cette jeune femme dont beaucoup parlent en ville. « OK j'te connais pas, peut-être que tu n'es pas cette nana là mais en tout cas tu l'es avec moi alors j'peux pas deviner OK? Et sache que toi non plus tu ne me connais pas, tu es loin de me connaître. Je n'aurais jamais levé la main sur toi et je n'aurais jamais dit que tu étais une gamine et une fille à papa si tu n'avais pas monté le ton tout à l'heure. C'est le truc à ne pas faire avec moi, et surtout lever la main sur moi. Tu ne me connais pas, mais si tu veux me connaitre, alors allons y. » Je ne l’écoutais pas pas parler, je sentais juste mon sang chauffer et « mes griffes » sortir. C’est pourquoi au moment où il tira mes cheveux un peu plus avant de les relacher brutalement et de faire un part en arrière, mes lèvres se pincèrent. « J'suis pas ton pote, ok? Et j'en aie autant rien à foutre de ta gueule que toi de la mienne. Je pense que dis autrement j'aurais bien voulu essayer de voir la vrai Campbell, mais j'crois que j'en aie assez vu. » Termina le jeune homme. Un rire nerveux s’échappa alors de ma bouche avant que je m’avance légèrement en relâchant mes lèvres, l’air serein. Pourtant j’étais loin de l’être. Ce qu’il a fait, c’est inadmissible et inconcevable pour moi. Il n’aurait pas dû surtout quand je suis chaussée d’une paire de talon. Sans aucune hésitation, je le pris par surprise en lui mettant un bon coup de pied entre les parties. Mes mains n’ont peut-être pas la force d’un homme mais mes pieds savent très bien s’y prendre. « Je te présente la vrai Madison Campbell espèce d’homme faible ! » Lui dis-je en haussant le ton avant de lui planter mes ongles dans le visage. « Je n’ai pas peur de toi crétin ! » Lançais-je énervée en le regardant. Je ne comptais pas fuir non. Je comptais l’affronter même si je dois me faire défoncer. Je ne m’abaisserai jamais devant lui. Je refuse d’être une victime, ce n’est tellement pas mon genre. Je sentais cette tension entre nous, visiblement, nous étions deux animaux mais il était impossible pour moi de me laisser faire par un homme qui ose lever ses mains sur une femme.
(#)Sujet: Re: et si on échangeait nos vies? | Mar 14 Juil - 15:08
Et si on échangeait nos vies?
Je ne suis pas quelqu'un qui a du sang froid, je pense même que je pourrais gagner l'oscar du mec qui a le moins de sang froid au monde. Du coup, même si c'est une femme, je n'avais pas pu m'empêcher de riposter à ses coups. C'est dans ma nature, je ne me contrôle pas. Je ne me laissais pas faire, je ne supportais pas qu'on lève la main sur moi, ou sur quiconque d'ailleurs. Cela, mon casier judiciaire en avait déjà eu la preuve.
Pourtant, à l'instant où je m'agrippe à ses cheveux, je le regrette. Mais je n'y vais quand même pas de mains mortes, car l'autre côté de moi me dit qu'elle le mérite. Malheureusement, ce côté l'emporte toujours. Je lui hurle limite dessus maintenant, je n'ai plus d'emprises sur moi-même. Je ne voulais pas faire ça, mais c'était plus fort que moi. On se chamaillait souvent et si ça se trouve, on devait forcément en venir aux mains un jour. Je me demandais quand même comment on avait pu en arriver là. Elle venait de me dire qu'elle n'était pas vraiment cette Madison, et finalement j'aurais peut-être aimé la connaître, et ne pas la détester ainsi. Mais ce qui était fait, est fait. Je ne l'aime pas, je la déteste même à présent. C'était tout. Je n'avais pourtant jamais encore levé la main sur une femme, et je n'étais pas prêt à recommencer, je me le jurais en lâchant ses cheveux.
En retour, la jeune femme garda la tête haute et continua le "combat". Elle me fout un coup de pieds là où il faut pas. Cela fait mal c'est normal mais j'en suis pas à mon premier et je ne réagis que par un souffle saccadé d'une seconde. Puis elle m'attaque avec ses grands ongles de sorcière. Elle m'hurle à son tour que c'est elle la vraie Madison, qu'elle n'a pas peur visiblement, qu'elle ne se laissera pas faire. A la base c'est moi qui me suis pas laissée faire, mais bon. Je tapais dans un nerf de son bras pour qu'elle me lâche et se sente un peu paralysée de cet endroit quelque instant et je la fais tomber par terre en faisant attention à ne pas que sa tête claque sur le sol. Je respirais un coup, essayant de prendre le contrôle, en vain. Je m'adressais à elle, non sans rage dans la voix que j'essayais de contenir. « Le vrai Enaël a un problème de self control, on le frappe il frappe, sache le. Je ne voulais pas qu'on en arrive là. » Je me relevais et respirais encore fort pour me calmer, c'était une femme, je me mettais cette idée en tête. Puis, je lui tendais la main pour qu'elle se relève. Disons que, c'était à elle de choisir. Soit elle la prenait et on oubliait, soit elle continuait le "combat", et là, qui sait ce qui arrivera...
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(#)Sujet: Re: et si on échangeait nos vies? | Mer 15 Juil - 17:10
∞ un nouveau départ ?
e n a e l . t a t e . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
La tension était à son maximum. Lui comme moi étions à ce moment précis vraisemblablement énervés, voire enragés. Je n’avais pas hésité à le gifler lorsqu’il dépassa à mon goût les limites. Je ne me suis jamais laissé faire par un homme et ce n’est pas aujourd’hui que je le ferai. Malheureusement pour moi, j’étais tombée sur un homme faible. Le genre d’homme qui frappe les femmes sans aucun gène. Oui, ce dernier n’a pas hésité à attraper ma chevelure pour me « maltraité ». Naturellement, je lui avais mis un coup dans les parties intimes. Que pouvais-je faire d’autre ? Je ne pouvais pas le laisser s’en tirer aussi facilement. Néanmoins, il ne lâchait rien, décidé à avoir le dernier coup ou quelque chose du genre je suppose. Il appuya sur l’un de mes nerfs, ce qui eut le don de me paralyser en quelques sortes. C’était incroyable mais vrai, il avait réussi son cou et sans que je n’eus le temps de le réalisé, il m’avait plaqué contre le sol. J’étais outrée mais je ne le montrai pas, non, je le regardais, je lui tenais tête. Je ne voulais pas qu’il puisse penser qu’il avait gagné. « Le vrai Enaël a un problème de self control, on le frappe il frappe, sache le. Je ne voulais pas qu'on en arrive là. » Me dit-il calmement avant de se redresser. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il me tendit la main, surement en symbole de paix. Sérieusement ? Il me malmène et ensuite il veut faire la paix ? C’est une blague ? Où sont les caméras cachées ? Après réflexion, je pris sa main et alors même qu’il tentait de me relever, je m’étais permise d’appuyer derrière son genou avec mon talon afin qu’il fléchisse et que je puisse en profiter pour le tirer en avant dans le but de le faire tomber. Bingo, c’était réussi puisqu’il ne s’y attendait pas mais malheureusement, il tomba sur moi et autant le dire : il m’écrasait. Mon regard était ancré dans le sien, il était surpris et c’était assez drôle. Je ne m’étais d’ailleurs pas privée de rire. « Madison Campbell ne baissera jamais sa culotte devant quelqu’un. Peu importe combien de fois tu perdras le contrôle sur toi-même parce que toutes ces fois-là, je te laisserai pas me ridiculiser, me malmener et me rabaisser en me frappant. Tu sais, j’ai vécu bien pire que toi dans ma vie, j’ai endurée beaucoup plus de chose que ce que tu as l’air de penser. Je suis une femme, tu n’as pas à me frapper, tu n’as pas à être violent, tu n’as pas à perdre le contrôle ! Tu n’as pas le droit d’agir comme ça même si je te mets une gifle ou un coup de poing. Je suis une femme et si tu prétends être un homme, si tu aimes les femmes de ta famille, tu ne dois pas frapper les autres femmes parce qu’en me frappant moi ou une autre, quelques part, tu frappes l’honneur des femmes de ta famille et je ne pense pas que c’est dans cette optique là que ta mère, ta sœur, ta grand-mère ou tes tantes veulent que tu poursuives ta vie. » Lui dis-je alors sans m’arrêter. Je venais d’être un véritable moulin à parole et c’est vraiment surprenant parce que ce n’est pas mon habitude mais je ne pouvais pas me taire. Je suis une féministe, je ne laisserai jamais un homme prendre le dessus sur moi ou sur une autre femme. Mon regard ne l’avait pas quitté non, il était allongé sur le ventre au-dessus de moi, les mains sur le sol mais ce n’était pas important. Je ne clignais même pas des yeux, je n’avais pas peur et aussi bizarre que cela puisse paraître, je ne m’étais jamais sentie aussi proche et éloignée de quelqu’un à la fois.
(#)Sujet: Re: et si on échangeait nos vies? | Mer 15 Juil - 17:46
Nightmare
Pour Enaël
Mais que se passe-t-il? Serais-tu prêt à reprendre les traces de ton papounet chéri? Quoi? Tu l'igornais? La prétendu Queen Campbell a envoyé plus gros poisson que toi en prison et elle l'a torturé à sa manière. Demandes à Sebastian McKay il te dira tout l'amour qu'il a pour elle!
Ne joues pas trop avec le feu, cette sorcière risque de te brûler bien vite...
(#)Sujet: Re: et si on échangeait nos vies? | Ven 24 Juil - 23:05
Et si on échangeait nos vies?
Cette scène devait sembler ridicule vue de l'extérieur. Nous nous battions comme des animaux. Pourtant, c'était bien naturel. On semblait pouvoir s'entendre qu'en faisant des choses pareilles. Personne ne s'interposait autour de nous, comme si c'était logique qu'on s'en sortirait tout seul. Faut dire que je regrettais déjà mes gestes. Néanmoins, je suis comme ça, incontrôlable et de façon maladif. Je le savais très bien, elle non. Elle ne le savait pas parce qu'elle ne me connaissait pas, comme moi je ne la connais pas. C'est de cela d'où vient notre principal problème d'ailleurs. Tous les deux, l'un comme l'autre, nous nous disputons sans arrêts sur des a priori infondés sans même rien savoir de l'autre. C'est comme ça que ça finit.
Je lui avais proposé ma main, voulant faire un peu la paix. Et aussi pour la raison évoquée plus haut, j'avais déjà honte de mon geste. J'attendais sa réaction, sachant que c'était ça qui me ferait dire si officiellement je la détestais ou pas. Ce qu'elle décidait, c'était de me prendre la main pour se relever mais de me faire tomber après un coup dans le genou. Je tombais de mon plein poids sur elle, avant de me reprendre sur les mains pour ne pas trop l'écraser. Je ne bougeais pas, car elle commença un flot de paroles en me regardant dans les yeux, me faisant une sorte de morale. Encore une fois, elle touchait à côté car elle ne me connaissait pas, et j'allais encore en faire de même. Interminable. Je trouvais quand même en dehors de ça qu'elle parlait trop. Je la regardais, un peu amusé pour le coup qu'elle croit encore si bien me connaitre. « Comme tu le dis, j'te connais pas. Et toi non plus tu me connais pas. Ce n'est pas le fait que tu ripostes qui m'arrêteras. T'as vécu plus que moi dans ta vie? J'vais pas faire une compétition parce que j'le souhaite à personne. Sache juste que j'ai été élevé avec un père qui frappait sa mère et une mère qui, même m'ayant vu lever la main sur toi, n'aurait pas levé un sourcil ni dit quoi que ce soit. Crois pas que tu vas me faire culpabiliser avec tes belles paroles sur une famille. J'en aie pas, mais ça tu le sais pas, tu t'en fou et ça tombe bien. J'me fou de ta vie. » Je me relevais à l'aide de mes bras suspendus autour d'elle. Je ne mentionnais pas que je regrettais mon geste d'avant évidemment, parce que je ne voulais pas qu'elle le sache. Je m'en foutais de ce qu'elle pensait de moi. Je la trouvais bien trop conne et hautaine. Elle osait me donner des leçons sans se regarder dans le miroir. Je déteste les gens comme ça qui se croient supérieurs. Je décidais de prendre les clefs et de retourner dans ma voiture sans même reposer un regard sur elle, et de démarrer, prêt à aller chercher les pièces du garage.
Je revenais avec une remorque, je la prenais, m'en occupais correctement et je la laissais au garage pour qu'elle vienne la chercher. Je l'avais fini le plus vite possible, histoire de ne plus penser à ce moment bien insupportable que j'avais vécu plus tôt.