∞ new york, new york. ♫

g e a n e . m c c a l l i s t e r , h a y d e n . f i t z d u n c a n .
f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Geane voulait qu’on se calme et elle avait raison, on le devait mais je ne pouvais pas… C’était plus fort que moi ! Je lui avais donc expliqué qui était Hayden pour moi avant  de m’en prendre une nouvelle fois à Hayden, apprenant ainsi à Geane ce qui me mettait tant en colère. Cette dernière s’énerva à son tour, n’hésitant pas à partager également sa façon de penser. Une chose est sûre, Hayden ne ressortira pas de cette pièce avec le sourire. Geane ne marchait pas ses mots non plus et honnêtement, ça me fessait plaisir mais j’étais si énervée que la colère ne baissait pas, bien au contraire.
J’en étais donc venu à demander à Geane les raisons de sa présence ici. Je m’étais même demandé s’ils ne couchaient pas ensemble. « Certainement pas. Figure toi que c’est également mon ex et que c’était un très bon ami jusqu’à aujourd’hui. » Affirma mon amie. J’étais surprise, très surprise. Geane et Hayden ensemble ? Quel drôle de tableau ! Mais ce n’était pas le plus important ce soir, on en parlera surement plus tard.
« Arrête ! Je sais qu’il a tué notre enfant Madison ! Et j’ai pas tué un homme, c’est lui qui l’a tué, j’étais juste témoin. On parlera dans un autre moment. Et je suis là je te préviens !  » S’était-il permit de balancer ! Bien entendu, je n’allais pas m’arrêter. Il était hors de question pour moi que j’arrête. J’étais scandalisée et le voir devant moi n’arrangeait rien à la situation depuis la dernière fois. Je lui en veux comme jamais d’avoir coopérer avec Sebastian McKay. « Hayden, arrête de t’enfoncer ! T’étais là, t’as tout vu et t’as rien fait pour l’en empêcher. Alors oui tu l’as pas tué mais t’y as fortement contribué et pour moi ça revient au même ! » Déclara Geane en s’énervant toujours plus. Cette dernière s’était même levé à la suite de ses paroles pour atteindre son placard.
Quant à moi, je m’étais alors placée juste devant lui comme pour l’affronter. Je n’allais pas lui laisser de chance, je n’allais pas me taire, j’allais lui dire ses quatre vérités. « Non tu ne le sais pas visiblement ! Peu importe ce que tu as fait ou non,  tu l’as fait avec McKay ! Tu l’a aidé Hayden ! Tu l’as aidé ! T’as aidé l’homme qui ma torturé pendant des semaines, l’homme qui était à deux doigts de bousiller ma vie et ma carrière ! L’homme qui m’a fait du mal physiquement ! » Lui dis-je en haussant le ton sans faire attention à l’entourage de Geane. Je devais me calmer, je le sais mais je ne le pouvais pas, voir Hayden me mettait dans une rage folle.
« C’est beau de faire passer les autres pour des méchants quand on n’est pas capable d’assumer ses conneries… Je vais dans la chambre d’amis, je vous laisse la mienne. Vous avez sérieusement besoin de parler, personnellement je n’ai plus rien à vous dire. » Termina mon amie avant de quitter la pièce de la chambre.
Mon regard était toujours concentré sur celui d’Hayden et il est clair que je ne mâcherai pas mes mots. « Elle, elle a une excuse ! Les sentiments ça ne se contrôle pas et maintenant, ses sentiments l’ont amené à devoir se séparer de son bébé, d’une partie d’elle parce qu’il y a une partie de lui mais toi Hayden ! Oui, toi ! Tu n’as aucune excuse ! » Lui lançais-je toujours aussi énervée, visiblement, je ne pouvais pas me calmer. «  Il m’a troué la main ! Il a défiguré mon visage ! Il ne me nourrissait pas correctement ! Il me fessait chanter ! Il m’a fait vivre un enfer pendant plusieurs semaines et par-dessus tout, à cause de lui, notre enfant a été tué ! Et toi, tu m’as trahi ! Tu as craché sur notre histoire pourquoi ? Pourquoi Hayden ? Pour satisfaire une envie de vengeance à la con ! T’es pas l’homme que je pensais que tu étais… Non… Tu n’es qu’un lâche et tu me dégoûtes, tu me répugnes ! » Terminais-je en attrapant ma valise. J’étais énervée, furieuse. Furieuse de devoir me retrouver dans une situation comme celle-ci alors que Geane aurait dû être le centre de toute conversation. Je ne voulais pas me retrouver au premier plan, Geane a besoin de soutient, Geane a besoin de moi mais Hayden est là et je ne peux pas le supporter. Je dois quitter cette maison et aller à l’hôtel sinon je vais exploser, je le sais.

Ma tête tournait, je n’en croyais pas de mes propres yeux, ma vision se troublait par ce que j’entendais, on rejetait la faute sur moi, alors que j’essayais de les aidés du mieux que je pouvais en particulier Geane. Et Madison, j’aurais tout fait pour elle puisque je l’ai aimé. Tout le monde s’énervait, et je prenais de grandes inspirations pour contrôler ma colère, c’était un vrai challenge, elles ne connaissaient qu’une partie de mon passé. Madison avait demandé à Geane que je faisais ici, et celle-ci répondait. « Certainement pas. Figure toi que c’est également mon ex et que c’était un très bon ami jusqu’à aujourd’hui. » Dit-elle en s’adressant à son amie de longue date. J’en revenais pas de mes propres yeux, après tout ce que j’avais fais pour l’aider, pour la soutenir, du jour au lendemain, j’étais jeté comme une merde parce que j’avais participé à un meurtre. Je voulais juste lui faire vivre ce que j’avais vécu, pas le tuer, et c’était Sebastian qui avait donné le coup final.
J’essayais de m’expliquer auprès de Madison, moi qui pensait qu’elle serait compréhensif après tout ce qu’elle a fait à certains, et pourtant elle a réussi à pardonner, mais moi c’est impassible. « Hayden, arrête de t’enfoncer ! T’étais là, t’as tout vu et t’as rien fait pour l’en empêcher. Alors oui, tu l’as pas tué mais t’y as fortement contribué et pour moi ça revient au même. » Dit-elle en s’énervant, on entendait sa voix monter d’un cran, je levais mes mains en signe de défense, surpris par sa réaction, en se levant. « Tu ne m’as pas connu quand j’étais jeune, cet homme a failli me tué, et j’ai failli y laisser ma vie sur un fossé. » Lâchais-je, puis Madison se plaça devant moi, pour m’affronter, ou pour protéger son ami, je ne sais pas lequel des deux. Et elle semblait être aussi remontée que Geane, je mis les mains dans les poches en poing, pour me calmer, je tenais à elles tout comme à Alexie, elles étaient importantes, et j’ai eu tort de leur faire confiance. « Non tu ne le sais pas visiblement ! Peut-importe ce que tu as fait ou non, tu l’as fait avec McKay ! Tu l’as aidé Hayden ! Tu l’as aidé ! Tu as aidé l’homme qui m’a torturé pendant des semaines, l’homme qui était à deux doigts de me bousiller ma vie et ma carrière ! L’homme qui m’a fait du mal physiquement ! » Dit-elle, alors qu’elle devrait savoir que ce fut le cas pour moi aussi, l’homme où Seb avait tiré, mais ça ne s’arrêtait pas là, je comptais faire du mal à Sebastian tout comme il m’a fait du mal mentalement. Elle ferait la même chose si elle était ma place. « ARRÊTE MADISON DE RAMENER TOUT À TOI ! » Criais-je sans hésiter, je reculais un peu pour qu’elle arrête de m’attaquer de la sorte. Puis Geane intervenue en se levant du lit touchant son ventre bien arrondie. « C’est beau de faire passer les autres pour des méchants quand on est pas capable d’assumer ses conneries… Je vais dans la chambre d’amis, je vous laisse la mienne. Vous avez sérieusement besoin de parler, personnellement, je n’ai plus rien à vous dire. » Dit-elle en sortant, je lâchais un soupir en appelant par son prénom, mais celle-ci ne se retourne pas et s’en va.
Puis je tournais mon regard vers Madison qui me fixait avec toujours autant de haine. « Elle, elle a une excuse ! Les sentiments ça ne se contrôle pas et maintenant, ses sentiments l’ont amené à devoir se séparer de son bébé, d’une partie d’elle parce qu’il y a une partie de lui mais toi Hayden ! Oui, toi ! Tu n’as aucune excuse ! » Dit-elle, visiblement encore davantage énervée, je haussais les sourcils, parce qu’elle me pointait du doigt. J’étais presque sûr que toute la maison des McCallister pouvait nous entendre, mais ça m’est égal, on devait mettre les choses au clair. « Il m’a troué la main ! Il a défiguré mon visage ! Il ne me nourrissait pas correctement ! Il me faisait chanter ! Il m’a fait vivre un enfer pendant plusieurs semaines et par-dessus de tout, à cause de lui, notre enfant a été tué ! Et toi, tu m’as trahi ! Tu craché sur notre histoire pourquoi ? Pourquoi Hayden ? Pour satisfaire une envie de vengeance à la con ! Tu es pas l’homme que je pensais que tu étais… Non… Tu n’es qu’un lâche et tu me dégoutes, tu me répugnes ! » Dit-elle en attrapant sa valise, je me précipitais pour l’attraper et la jeter près du lit, cette fois-ci Madison allait trop loin, mais beaucoup trop loin. « Arrête Madison. Tu penses que je suis un lâche ? Tu n’es pas mieux que moi. » Dis-je dans un premier temps, avant de respirer un bon coup. « Je t’aimais plus que n’importe qui dans son monde, plus que j’ai aimé Geane. Je voulais être là pour toi, et tu m’as repoussé, tu étais où quand j’avais le plus besoin de toi ?! TU ÉTAIS OÙ ?! C’était aussi mon enfant ! NOTRE ENFANT ! » Dis-je, les larmes me montaient légèrement aux yeux, j’étais triste de l’avoir appris de cette manière et je ne souhaitais ça à personne. « L’homme que Sebastian a tué, c’était mon Sebastian à moi ! Je voulais lui faire vivre ce qu’il m’avait fait vivre ! Il m’a attaché à l’arrière du coffre, et m’a fait trainer tout le long de la route sur du goudron ! J’ai été brûlé du troisième degré, et j’avais été tabassé à mort laissant pour mort ! J’ai mis 1 an pour m’en remettre complètement, et on m’avait dit que si je ne faisais pas de la réeducation je perdrais l’usage de mes jambes ! » Expliquais-je, oui, j’avais toute les raisons de le faire, je voulais lui faire vivre ce que j’avais vécu, mais il s’était échappé, et avait attrapé Sebastian, je ne l’avais pas tué, je n’avais pas essayé de l’empêcher car Sebastian était trop furax pour le faire. « On devait faire notre deuil envers notre enfant, et toi tu es partie, alors que j’avais besoin de toi. Mais tu t’en foutais ! Et en tant qu’homme, j’aurais assumé ! Je lui aurais fait une chambre où il ou elle aurait tout ce qu’elle ou il voulait ! J’ai essayé d’être là, et tu es partie. » Dis-je en regardant Madison visiblement surprise que je sois touché par sa perte. Je m’avançais doucement vers elle, tout doucement. « Mais je te jure, c’est loin d’être fini avec Sebastian, je lui ferais payer pour ce qu’il nous a fait, je lui ferais vivre le pire cauchemar de sa vie. J’aimerais que Geane soit heureuse, paisible, où elle ne doit pas prendre cette décision, je suis toujours le même homme que tu as rencontré. » Dis-je en attrapant la poignée de la porte pour garder le dessus.

 

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« Arrête Madison. Tu penses que je suis un lâche ? Tu n’es pas mieux que moi. » C’était contenté de répliquer mon ex petit ami ici présent. J’avais l’impression de rêver, il veut ma main dans sa figure où ça se passe comment ? « Je t’aimais plus que n’importe qui dans son monde, plus que j’ai aimé Geane. Je voulais être là pour toi, et tu m’as repoussé, tu étais où quand j’avais le plus besoin de toi ?! TU ÉTAIS OÙ ?! C’était aussi mon enfant ! NOTRE ENFANT ! » Continuait le blondinet. Il me donnait envie de m’énerver et de lui en mettre une. Il réussit toujours à retourner les choses contre les autres et de ne jamais assumer ses actes. Ta merdé mec, assumes. « L’homme que Sebastian a tué, c’était mon Sebastian à moi ! Je voulais lui faire vivre ce qu’il m’avait fait vivre ! Il m’a attaché à l’arrière du coffre, et m’a fait trainer tout le long de la route sur du goudron ! J’ai été brûlé du troisième degré, et j’avais été tabassé à mort laissant pour mort ! J’ai mis 1 an pour m’en remettre complètement, et on m’avait dit que si je ne faisais pas de la rééducation je perdrais l’usage de mes jambes ! »[/color] Plus il parlait et plus j’avais envie de m’énerver. Il est toujours pareil ! On ne peut jamais parler avec ce type, il était toujours à côté de la plage, toujours hors sujet. Ce qu’il était en train de me dire n’avait aucun rapport avec ce que je lui reprochais. « On devait faire notre deuil envers notre enfant, et toi tu es partie, alors que j’avais besoin de toi. Mais tu t’en foutais ! Et en tant qu’homme, j’aurais assumé ! Je lui aurais fait une chambre où il ou elle aurait tout ce qu’elle ou il voulait ! J’ai essayé d’être là, et tu es partie.  » Là encore il divague. Il est con, il le fait exprès ou il a fumé ? Parce qu’autrement, il a un sacré problème psychologique celui-là. « Mais ton enfant comme tu dis, il est mort avant que je te quitte, pauvre con. Alors dis des trucs censé ou fermes là. Quand ce qu’on a à dire n’est pas plus beau que le silence, on se tait. » Lui sortis-je avant de soupirer. Je crois que je me calmais un peu parce que finalement, je comprenais que Hayden n’était pas aidé psychologiquement et qu’il ne réfléchissait peut-être pas correctement, d’où ses actions passés. « Mais je te jure, c’est loin d’être fini avec Sebastian, je lui ferais payer pour ce qu’il nous a fait, je lui ferais vivre le pire cauchemar de sa vie. J’aimerais que Geane soit heureuse, paisible, où elle ne doit pas prendre cette décision, je suis toujours le même homme que tu as rencontré.. » Un soupire sortit alors de ma bouche et sans aucune hésitation, je m’étais reculé pour m’asseoir sur le lit de Geane.  Je n’avais plus la force de m’emporter. Le vol a été épuisant et visiblement Hayden ne comprend rien à rien. Il ne comprend pas que ce qu’il a fait est impardonnable. Je ne peux pas lui pardonner d’avoir aidé Sebastian a tué un mec ou d’y avoir assisté. Je ne lui reproche pas la mort de cet homme, je lui reproche d’avoir collaboré avec Sebastian alors que cette ordure m’a fait souffrir physiquement et mentalement. Je ne conçois pas qu’il ait pu aider d’une façon ou d’une autre l’homme qui a tué notre bébé. A cause de Sebastian, j’ai appris à la fois que j’étais enceinte et à la fois que mon bébé n’avait pas survécut. En d’autres termes, il m’a retiré la chance de choisir l’avenir de ce petit être. Il a tué une partie de moi et ça, une partie de lui, une partie de nous et ça Hayden, ne le comprends pas. Il ne regarde que son nombril et il est bien trop lâche pour reconnaître ses torts et assumer ce qu’il a fait. Quand on a tort, on a tort, c’est tout. « Laisses moi et vas parler avec Geane. Je pense que vous avez des choses a régler et soit bien avec elle sinon je te massacre. Elle est enceinte. »

Mais ton enfant comme tu dis, il est mort avant que je te quitte, pauvre con. Alors dis des trucs censé ou fermes là. Quand ce qu’on à dire n’est pas plus beau que le silence, on se tait. » Dit-elle avant de soupirer, je fronçais les sourcils, et enfonça mes mains dans mon jean en fixant le sol. Il était vrai que je l’avais trahis, mais je n’avais pas prévu que Sebastian McKay soit là, vraiment pas, j’avais prévu de m’en occuper tout seul comme un grand. De certaine manière j’éprouvais toujours de la haine pour Sebastian, juste parce qu’il m’avait pris une chose, l’honneur d’être un père, ou parce qu’il avait du mal à celle que j’aimais. « Laisse moi, et va parler avec Geane. Je pense que vous avez des choses à régler et soit bien avec elle sinon je te massacre. Elle est enceinte. » Dit-elle avec un regard menaçant, on y pouvait distingué aussi de la fatigue sous ses beaux yeux verts. Elle avait fait un long voyage, je pouvais le comprendre. Mon regard se dirigeait vers la fenêtre où le calme complet baignait sur New-York, puis je fixais de nouveau le sol avant de m’approcher de la porte et d’attraper la poignée. « Si je pouvais revenir en arrière, ou faire quelque chose pour que tu me haïsses pas à ce point là, je le ferais. » Lâchais-je avant de me retourner, toujours le regard porter sur le sol. « Je ne ferais jamais de mal à toi, ou encore à Geane, je suis là pour la protéger de lui, qu’elle ne soit pas complètement toute seule à travers cette épreuve. » Lâchais-je avant de sortir. Je commençais à marcher dans le couloir où je distinguais de la lumière au bout du couloir, je déduis que Geane est là, j’attrape la poignée et pousse doucement en passant ma tête afin de voir si je pouvais rentrer. Je ne sais pas comment je vais expliquer ça Geane, mais si elle me comprenait, comme l’avait fait Alexie, ce serait bien. « Je peux entrer ? » Demandais-je, c’était la chambre d’amis où je dormais quand je suis arrivé. Je passais ma main derrière la porte, en faisant signe que j’agite le drapeau blanc. « Je viens en paix… » Dis-je.

 

Je venais faire la paix avec Geane, ou j’espérais que quelque part, elle me comprendrait, elle était ma personne depuis des années, elle me connaissait mieux que n’importe qui, malgré mes secrets les plus sombres que je lui avais caché, elle était la seule qui me regardait différemment, je pouvais voir qu’elle évitait mon regard lorsque je rentrais dans la chambre. Elle était allongée, ses mains portés à son ventre arrondie qui cachait son visage, je m’étais assis à côté d’elle, mettant mes deux mains sur ma tête comme pour me cacher, un blanc de silence s’était installé pendant plusieurs minutes, j’allais affronté Geane. Puis elle se redressa en attrapant mon épaule comme pour s’aider, je levais doucement la tête afin de voir s’il n’y avait pas de gestes maladroits. « Tu aurais dû m’en parler. Je ne comprends pas pourquoi tu ne l’as pas fait. Tu ne fais pas confiance ? » Demandait-elle, ce n’était pas une question de confiance, je voulais la protéger de moi, de lui, de tout ça, elle était innocente jusqu’à ce que je sache qu’elle avait rencontré Sebastian. Je soupirais doucement en triturant la peau de mon ongle en essayant de trouver une échappatoire avant de relever ma tête vers Geane, qui me regardait sincèrement. « Je te fais confiance, plus que tout au monde. Je pensais te protéger de tout ça, je ne t’imaginais pas avec cet homme. » Dis-je doucement en me laissant tomber de dos sur le lit et poser mes mains sur mon visage. Comment lui raconter que j’ai cette noirceur en moi depuis la nuit où je me suis fais agressé, où tout à changé, où j’ai éprouvé une tel haine jusqu’au bout. « Je n’ai pas tué cet homme, je voulais lui faire vivre ce que j’avais vécu avant te rencontrer. Je suis prêt à tout te raconter si tu promets d’être compréhensive… » Dis-je doucement...