(#)Sujet: i'll be your new nightmare (alysse) | Sam 15 Aoû - 16:11
On m'avait déjà demandé si j'avais un coeur, une fois. S'il restait au fond de moi une trace d'honneur, de loyauté, de dignité. Une lueur de ce qui fait de nous des êtres humains et non des robots insensibles. Je ne me rappelle plus très bien ce que j'avais répondu, mais en tout cas, c'était par la négative. Je n'avais aucun sentiment. Je ne ressentais aucune émotion à part la colère et le contentement. J'ignorais ce qui m'avait rendu comme ça, aussi… froid. J'avais bien conscience de tout cela, mais très franchement, je m'en fichais. La vie était dure, impitoyable, je n'allais pas commencé à avoir des petits états d'âmes non plus. De toute façon, j'éprouvais des émotions si fortes que je ne pouvais pas me permettre d'en avoir un large panel. Ce que je m'apprêtais à faire me confortait dans l'idée que j'étais un être moralement horrible. Je savais que tout cela était mal, très mal même, et que personne ne m'aurait éprouvé (sauf les gens comme moi), et pourtant, je le faisais quand même. Sans éprouver aucune honte, aucun remord. J'allais pouvoir en tirer beaucoup, de cette Alysse Purple. C'était tout ce qui comptait pour moi. Pour ça, je devais remercier Rafael, qui avait fait tout le sale boulot pour moi -et sans même s'en rendre compte. C'était parfait. Je n'avais rien eu à faire et pourtant, j'allais récolter le fruit de ses actions. S'il n'avait pas violé Alysse, je ne serais pas là aujourd'hui, devant chez elle. Je m'étais assis sur le trottoir, non loin de la porte d'entrée, pour finir ma cigarette. Je ne fumais pas beaucoup, mais j'en appréciais une de temps en temps. Comme d'habitude, il faisait un temps magnifique. Mais encore une fois, je ne me souciais pas tellement de choses aussi futiles comme la météo. Je ne faisais que réfléchir à ce qui allait se passer dans quelques instants, quel était le meilleur moyen de faire pression sur Alysse.
Heureusement pour moi, Rafael m'avait fourni toutes les clés. Vraiment, ce gars était un chic type. Je ne le connaissais pas plus que cela et il m'avait toujours semblé un peu étrange —comme si quelque chose ne tournait pas rond dans sa tête— mais je lui étais redevable sur le coup. Enfin, c'était un bien grand mot… Disons que je ne me sentais jamais redevable envers personne. Je prenais, je saisissais chaque opportunité qui se présentait à moi, et tant pis si il y avait d'autres personnes intéressés. Je ne pensais qu'à moi. Je me fichais bien des autres ; ils n'avaient qu'à pas se mesurer à moi. J'étais imbattable, pour la simple et bonne raison que contrairement à eux, je n'éprouvais pas la moindre once de pitié. Il n'y a qu'Hayden qui aurait pu me faire éprouver cela, et encore… Ces derniers mois, elle n'avait fait que de m'énerver. Je finis ma cigarette, l'écrasai par terre et restai assis. Il fallait que je réfléchisse. J'étais quelqu'un d'assez impulsif, dans la vie courante, mais quand il s'agissait de préparer un coup, je faisais marcher ma matière grise. Et dieu sait que cela me réussissait. J'avais un certain talent dans l'art de la manipulation. Je savais qu'aujourd'hui, je parviendrais à garder mon sang-froid. Alysse en avait vu d'autres, avec Rafael, aussi je me doutais que je l'effraierait sans doute plus en étant calme qu'en lui hurlant dessus. Je ne la connaissais pas, mais j'arrivais relativement bien à imaginer qui elle était. Je savais une partie de sa vie, et pas n'importe laquelle. Celle qui essayait de cacher le plus au monde entier. Je me levai, doucement, et me dirigeai vers la porte en rajustant ma veste en cuir. Je toquai, et rapidement, elle m'ouvrit. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi mignonne. Mais bon, ça, je m'en fichais pas mal. J'étais également insensible quand il s'agissait de femmes —excepté pour Hayden, évidemment. « Alysse, c'est ça ? » fis-je avec un petit sourire. Avant qu'elle n'ait eu le temps de dire quelque chose, je la bousculai et entrai. Elle se retourna rapidement vers moi. « Tu connais Rafael Armani ? Oui, quelle question. Tu le connais même plutôt intimement ». Je souris. « C'est un bon ami à moi ». Je la laissais cogiter un instant.
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(#)Sujet: Re: i'll be your new nightmare (alysse) | Sam 15 Aoû - 20:06
Comment oublier le passé...?
Alysse avait passé la journée à travailler sur ses différents projets dans son salon, assise par terre devant son canapé entourée de paperasse et de son ordinateur. Elle était enfin revenue à Miami et elle avait décidé de prendre sa vie en main.. elle avait rayer son passé une bonne fois pour toute et avait occulter sa fille de son esprit, et surtout William, l'homme qu'elle avait aimé puis tuer... La violence qu'il avait eu pour elle et son rejet avait été trop dur pour une jeune fille de 17 ans... surtout enceinte. Elle passait souvent sa main sur son ventre parfois, lorsqu'elle repensait à cette époque, mais elle essayer de ne pas vraiment y pensé, surtout pas depuis son retour à Miami Beach. Elle avait aussi occulté sa rencontre funeste avec ce violeur, cet inconnu qui était venu chez elle il y avait de cela plusieurs moi pour la violer de nouveau. Mais elle s'était défendu, elle était entrée dans son jeu et il avait finit par partir, comme prit de panique. La jeune femme avait finit par accepté ce côté sombre chez elle, et depuis l'instant où elle le réalisa, son esprit s'ouvrit et elle put enfin imaginer un avenir saint et sans malheur ni regret. Elle s'étira après plusieurs heures à dessiner des modèles, regarder des vidéos et se renseigner sur l'histoire de la mode à travers les âges. La beauté l'avait toujours plutôt intéressé même si elle n'était pas l'exemple de la femme à la mode, ni toujours ok, toujours féminine, toujours au top.. Mais elle aimait voir la beauté des gens au plus beau fixe et surtout,elle voulait que les gens apprennent enfin à s'accepter ce qu'elle n'avait jamais fait... elle jouait dans la provocation, allant de soirée en soirée, buvant de l'alcool jusqu'à ne plus se souvenir de la veille, enchaîner les coups d'un soir où jouer de son charme et de son franc parlé pour obtenir ce qu'elle voulait des hommes. Mais depuis son viol, elle avait bien changé. Elle ne se laisserait plus jamais abuser de la sorte et même si elle avait abandonné les recherches contre lui, elle savait qu'elle pourrait vivre ainsi, avec son violeur en liberté, parce qu'elle savait se défendre.
Après ces longues heures de travail donc, Alysse s'étira en couinant doucement et tendit la main vers le canapé pour caresser son chat qui dormait là. Quand celui-ci partit dans sa chambre pour être tranquil. Ce chat était vraiment lunatique. Elle attrapa un cigarette qu'elle s'alluma et passa sa main dans ses cheveux blonds qui avait bien poussé. Elle se leva, dévoilant sa tenue. Elle portait par cette chaleur un short court couleur saumon avec un débardeur moulant noir, d'un tissus très léger. Restant pied nu, elle pouvait apprécier la fraîcheur du parquet de son grand appartement. Elle ouvrit le frigo et se ouvrit une mini brique de jus d'orange qu'elle porta à ses lèvres. Elle entendit alors frapper à la porte. Elle tourna à la tête en fermant la brique vulgairement en la reposant sur la table par la suite. Elle n'attendait personne pourtant. Elle se dirigea vers la porte d'entrée qui donnait directement sur son grand salon avec cuisine aménager à l'américaine ouverte sur le séjour, laissant apparaître le long couloir qui donnait ensuite sur le reste de l'appartement qui faisait 100m²... Elle ouvrit donc la porte et celle-ci dévoila alors un homme, dans la vingtaine, peut-être plus mais il avait des traits si fin et juvénile qu'on aurait pu le prend pour un gosse.. mais il avait un regard, malgré son bleu, très sombre et avec un air qu'elle ne connaissait que trop... : ''Alysse, c'est ça ?'' elle haussa un sourcil et n'eut même pas le temps de répondre que cet homme s'invita tout seul et entra en passant devant la jeune femme qui se retrouva complètement ahurie par cette attitude. Non mais pour qui se prennait-il celui-là ?! Lorsqu'il prit de nouveau la parole, Alysse avait fermé la porte et croisé les bras devant elle en gardant cet air de total incompréhension. Rafael quoi ?? Rafael Armani... Elle n'avait jamais entendu parler d'un Rafael Armani. Cela devait surement être le coup d'une de ses soirées trop alcoolisé où la jeune femme avait ramené un homme chez elle et qu'elle ne s'en souvenait probablement pas.. Il y avait quand même pas mal. Mon dieu quelle époque de dépravation !! Elle finit par répondre sèchement, ayant prit une certaine assurance en quelque mois et surtout bien décidé à virer ce petit merdeux de chez elle : ''Je ne vois pas de qui vous voulez parler. Vous savez, des mecs avec qui j'ai été intime entre guillemet, il n'y en pas eu qu'un et ça, sachez-le, c'est pas vraiment le genre de chose qu'on dit à voix haute mais bon, ce n'est un secret pour personne dans Miami. Bref, je vois pas en quoi ça vous concerne donc dégagé de chez moi''.
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(#)Sujet: Re: i'll be your new nightmare (alysse) | Dim 16 Aoû - 21:38
J'y étais allé au culot, en débarquant chez elle de la sorte. Ça ne m'avait absolument pas dérangé de la bousculer pour entrer chez elle, alors qu'elle ne me connaissait pas. Mais au moins, ça la mettait dans l'ambiance. Cela lui donnait un aperçu de qui elle avait affaire. C'était pas trop dans mon genre de jouer les gars impressionnant, tout simplement parce que je devais admettre que je n'avais pas le physique pour. J'étais maigrichon et mes traits étaient juvéniles. On me donnait rarement vingt-neuf ans, d'ailleurs. Autant un grand mec baraqué l'aurait de suite impressionné, autant moi je ne pouvais pas prétendre à cela. Enfin, j'aimais à croire que même si mon physique n'était pas impressionnant, mon mental l'était. Mon esprit, ma façon de voir les choses, et surtout la manière dont je m'y prenais pour toujours obtenir ce que je voulais… Je n'avais peut-être pas la musculature d'un dieu, mais mes mots faisaient le même effet qu'un coup de poing. Et j'avais toujours sur moi une arme qui pouvait appuyer mes dires si besoin était.
Alysse semblait effectivement très surprise de me voir débouler de cette façon chez elle, et je souris en regardant son petit air étonné. Je commençais par lui demander si elle connaissait Rafael Armani, histoire de la mettre dans le bain et de lui montrer quel genre d'homme j'étais. ''Je ne vois pas de qui vous voulez parler. Vous savez, des mecs avec qui j'ai été intime entre guillemet, il n'y en pas eu qu'un et ça, sachez-le, c'est pas vraiment le genre de chose qu'on dit à voix haute mais bon, ce n'est un secret pour personne dans Miami. Bref, je vois pas en quoi ça vous concerne donc dégagé de chez moi''. Par pitié, qu'elle m'épargne les détails de sa vie sexuelle ! Je me contrefichais qu'elle ait couché avec tous les mecs de Miami, vraiment. Il n'y avait que Rafael qui m'intéressait. Cela ne m'étonnait pas qu'il ne lui ait pas donné son nom. Après tout, on ne donne généralement pas son identité à la fille que l'on viole. Je savais qu'il avait été assez imprudent envers Alysse, ayant commis l'erreur de venir la retrouver une deuxième fois. Elle ne s'était pas laissée faire, cette fois-ci, Rafe aurait du voir le coup venir. Il était un peu idiot, par moment, pas franchement réfléchi. « Ouais, j'imagine qu'il n'a pas pris la peine de te donner son nom. Mais je suis sûr que tu te rappelles de lui. Je ne pense pas que l'expérience fut agréable, si tu vois ce que je veux dire… » dis-je, ignorant le fait qu'elle m'ait demandé de foutre le camp. « Enfin, maintenant tu sais son nom. Rafael Armani, et il a foutu le camp, donc n'essaie même pas de le retrouver. Ce gars-là est intraçable, même moi je ne pourrais pas reprendre contact désormais ». Je voyais Alysse qui continuait de cogiter. « Bref, Armani m'a demandé de passer chez toi. Donc me voilà ».
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(#)Sujet: Re: i'll be your new nightmare (alysse) | Jeu 27 Aoû - 12:16
Comment oublier le passé...?
« Ouais, j'imagine qu'il n'a pas pris la peine de te donner son nom. Mais je suis sûr que tu te rappelles de lui. Je ne pense pas que l'expérience fut agréable, si tu vois ce que je veux dire… » Alysse était complètement perdue et ne savait pa quoi penser. Elle retournait ses souvenirs et ses pensées dans tous les sens en espérant qu'il ne s'agissait pas de ce qu'elle redoutait.. non c'était impossible. L'homme en face d'elle, maigrelet et juvénile, avait dans le regard quelque chose qui n'inspirait pas confiance à la jeune femme. Elle baissa le regard en plein dans ses interrogations mais la suite de la phrase de l'inconnu en face d'elle eut raison d'elle et son cœur se serra, ses muscles se contractant comme si elle se retrouvait en plein dans un cauchemar qui ne prendrait jamais fin. Elle le regarda toujours ne sachant pas comment réagir. Devait-elle le frapper, courir chercher de l'aide.. allez chercher son flingue dans sa chambre et lui exploser la tête avant qu'il ne soit dangereux.. Elle opta pour une autre solution, attendre de voir ce qu'il allait se passer. Elle garda son calme, une animosité naissante dans le regard rempli également d'un profond dégoût. La peur n'apparaissait pas dans son regard, non elle n'aurait plus jamais peur des ordures dans leur espèce, plus jamais. « Bref, Armani m'a demandé de passer chez toi. Donc me voilà ». Alysse haussa un sourcil interrogateur. Pourquoi aurait-il fait une chose pareil alors qu'elle avait tout fait pour qu'il soit dégoûter à jamais d'elle et que ne veuille même plus l'approcher ? Peut-être était ça en réalité.. Armani n'avait pas pu venir finir le travail il avait donc envoyer quelqu'un le faire à sa place. Cette ordure avait-il donc été un si grand lâche pour partir et ne pas laisser de trace. Elle avait de toute façon laissé tomber l'idée de le retrouver un jour et voulait refaire sa vie aller de l'avant.. Mais ce n'était pas avec de trouble dans ce genre qu'elle allait y arriver..
Elle fronça le regard, celui-ci devenant noir et croisa les bras en serrant les poings : « Et pourquoi s'intéresserait-il encore à mon cas ? Il m'a eut une fois et a voulu recommencer, il s'en ai mordu les doigts et il a même de la chance de pouvoir se servir encore de sa queue ! Je me doute que vous vouliez subir le même sort que lui. Je ne suis pas une femme facile à traumatisé et encore moins du genre à me laisser faire » elle s'approcha de lui, bien que son cœur battait rapidement dans sa poitrine et qu'une peur tenante la tiraillait. Mais elle savait rester forte, elle l'avait toujours été et cela n'allait pas changer pour autant. Elle serra les dents et dit d'un ton sec et presque menaçant : « Maintenant sortez de chez moi, tout de suite.. » elle ouvrit la porte, l'invitant à sortir. Elle savait que son violeur était un malade et cet homme, comme il semblait le connaître, ne devait pas être saint d'esprit non plus, il devait être même carrément dangereux. Mais s'il y avait bien une chose que Alysse avait comprit au fil des années avec ce type d'individu, c'est qu'il ne fallait pas se laisser impressionner et presque se mettre à leur niveau pour les conmprendre. Sans vérifier qu'il partait, elle lui tourna le dos et se dirigea dans sa cuisine se servir un verre d'alcool, restant non loin des couteaux, le regard tourner vers son interlocuteur qui n'avait pas bouger d'un pouce. Elle resta silencieuse, le regardant d'un regard noir et presque comme si elle attendait l'instant fatidique où il ou elle commettrait une erreur. Elle ne devait pas perdre son sang froid, sans aucun prétexte.. Non elle devait rester calme : « Bon.. vous dégagez ou j'appelle la police maintenant, ça commence à ne plus m'amuser... du tout » sa main trônant près du couteau de cuisine, elle ne le lâcha pas du miette observant ses moindres faits et gestes.
HORS RP – j'ai fais plus court comme on avait dit j'espère que tu aimes quand même, j'attendais que tu sois de retour pour te répondre..
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: i'll be your new nightmare (alysse) | Dim 30 Aoû - 20:08
Est-ce que j'éprouvais le moindre remord ? Non. Je venais voir cette fille pour lui rappeler des sombres souvenirs, celui de son viol, et je le faisais presque de gaieté de coeur. J'aimais faire le mal, j'étais cruel et machiavélique. C'était peut-être un peu exagéré et surtout très manichéen de le dire de cette façon, mais il fallait bien se rendre à l'évidence. J'aimais voir les choses et les êtres brûler autour de moi. Je trouvais que la destruction était une chose magnifique, splendide. J'hésitais d'ailleurs entre me qualifier de psychopathe ou de sociopathe. Je pensais fortement être un mélange des deux, en fait. Un homme incapable d'éprouver le moindre sentiment envers ses semblables et qui en plus aimait leur faire mal, sans ressentir de remords. Je n'aimais pas voir les choses en blanc ou en noir, car tout était toujours nuancé, mais je devais avouer que lorsque je me regardais dans la glace, j'avais du mal à trouver une partie qui n'était pas pourrie. Il n'y avait rien de bon chez moi. Enfin, si ; la seule chose qui me raccrochait un tant soit peu à la vie, et aux sentiments, c'était Hayden. Et pourtant, même envers elle, j'arrivais à me comporter en parfait connard.
Alysse me regardait d'un air incrédule tandis que j'évoquais Rafael. Elle ne connaissait pas son nom, j'aurais dû mon douter. Un violeur donne rarement son identité à sa victime. Rafael était arrogant et s'était souvent montré imprudent avec elle, mais il ne l'avait pas été à ce point. Au début, la jeune femme ne parut pas comprendre, mais je vis rapidement que les connexions se faisaient. Elle comprenait. Elle réfléchissait. Alysse devait sûrement se demander quelle attitude il était bon d'adopter. J'avais dans l'idée qu'elle ne se méfiait pas assez de moi. Non. Si elle savait ce dont j'étais réellement capable, et ce que je prévoyais pour elle, alors elle aurait pris ses jambes à son cou. Mais comment pouvait-on se méfier de moi ? De moi et de mon visage si juvénile, de mes traits si innocents ? On dit que les yeux sont les reflets de l'âme, et dans mon cas, le dicton s'appliquait parfaitement. Si elle m'avait regardé dans les yeux une seule fois, elle aurait remarqué cette flamme ambitieuse qui ne faisait que grandir au plus profond de moi. « Et pourquoi s'intéresserait-il encore à mon cas ? Il m'a eut une fois et a voulu recommencer, il s'en ai mordu les doigts et il a même de la chance de pouvoir se servir encore de sa queue ! Je me doute que vous vouliez subir le même sort que lui. Je ne suis pas une femme facile à traumatisé et encore moins du genre à me laisser faire » se défendit-elle. Tenace, la Alysse. Rafael m'avait bien dit que cette bonne femme était loin d'être du genre à se laisser faire. Son viol avait dû la rendre bien plus forte. Mais si elle pensait me faire peur, elle se trompait. « Rafael est tenace et très déterminé. Le truc, c'est qu'il manque un peu de tact, il est trop… irréfléchi, bestial. C'est ce qui l'a perdu. Au fond, je pense qu'il s'est même attaché à toi. Je n'ai pas peur de toi, Alysse. Et en aucun cas je ne compte subir le même sort que lui. Je n'ai aucunement l'intention de te toucher ; sur ce point, je ne partage pas les idées de Rafael. De toute façon, pour ce que je prévois de faire, les mots suffiront » souris-je doucement. Je parlais d'un ton très calme, mais froid et tranchant.
Je sentais qu'Alysse était effrayée, oui, je le sentais au plus profond de mon âme. Mais elle faisait absolument tout pour ne rien laisser paraître. Elle voulait se montrer forte. Cela ne prenait pas avec moi. « Maintenant sortez de chez moi, tout de suite.. » fit-elle en ouvrant la porte. Sérieusement ? Elle pensait que j'allais sortir de cette façon ? Elle ne me connaissait pas, cela se voyait. Je n'obéissais jamais aux règles. Je ne l'avais jamais fait et ce n'était pas à bientôt trente que j'allais commencer. Voyant que je ne bougeais pas d'un millimètre, elle se dirigea vers le bar et se servit à boire. De l'alcool, apparemment. Elle cherchait quoi ? À faire la femme forte, comme dans les films des années quarante ? Elle voulait m'impressionner, via ce ridicule verre ? Je nageais en plein rêve. Qu'est-ce que Rafael avait bien pu lui trouver ? Je vis du coin de l'oeil que la blondinette n'avait pas choisi cet endroit par hasard. Il y avait à côté d'elle un assortiment de couteaux de cuisine qui, je n'en doutais pas, étaient très longs et bien aiguisés. « Bon.. vous dégagez ou j'appelle la police maintenant, ça commence à ne plus m'amuser... du tout » Sa remarque me fit sourire, et je lâchai même un petit rire. C'était ridicule. On se serait cru dans un mauvais épisode de série B. Je m'approchais d'elle, doucement, un fin sourire au bout des lèvres. « Oh, Alysse, Alysse… Pas besoin d'avoir peur de moi. Je ne te ferais aucun mal » dis-je d'un ton neutre. Et ça n'était pas faux. Je ne comptais pas la martyriser ou la frapper, sauf en cas de besoin. Non, j'étais bien au-dessus de cela. Et si je ressentais qu'il y aurait besoin de la redresser, je ferais appel à d'autres. Je n'aimais pas me salir les mains. Je sortis un revolver de la poche de ma veste, et lentement, je le fis glisser le long de son visage. « Très bien, je m'en vais. Mais pas pour longtemps. Je reviendrais te voir bientôt. En attendant, faisons un deal. Tu appelles la police, et je fais une petite visite surprise à ta grande copine, miss Mayer. Je sais des choses sur toi, Alysse, que tu n'aimerais pas que les gens apprennent… » souris-je. Je la regardais un instant, puis tournai les talons et sortis de la maison, satisfait.
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