Joy Clarisa Gray

Et je vais tout casser, si vous touchez au fruit de mes entrailles ...

Caractère

Joy est une femme de caractère, quand quelque chose ne lui plait pas elle n'hésite pas à vous en faire part. Lorsqu'elle s'est éloignée de son fils et de son ex compagnon, cette situation lui a permis de réfléchir à elle même et de gagner en maturité. Lunatique, elle change souvent d'humeur comme de chemises, quand elle est frustrée elle le fait savoir et tire la tête, même inconsciemment, son humeur peut changer du tac au tac. Généreuse, elle ne perd pas un seul instant pour faire plaisir autour d'elle, à ses amis, sa famille. Elle est empathique et est sensible aux malheurs autour d'elle. Elle n'hésite pas à aider les autres dans le besoin, elle a un grand coeur. Joy est de nature jalouse voir même possessive, en effet, elle aime bien avoir l'exclusivité et de se sentir être un être exceptionnel dans les yeux de l'autre, très vite elle peut devenir agressive si ce n'est pas le cas.  Malgré ses petits défauts, Joy se montre douce, attentive et à l'écoute avec les personnes autour d'elle.  

crackle bones

Derrière l'écran

Histoire

« Le sida ou syndrome d’immunodéficience acquise résulte de l’attaque du système immunitaire par le virus de l’immunodéficience humaine……. »

Il était là, dans le fond de la classe. Je dois dire que je ne l’avais pas remarqué de suite, mais une fois que mes yeux se sont déposés sur lui, mon monde s’est arrêté. Je ne croyais pas au coup de foudre, mais j’ai dû me faire une raison. Un petit sourire de sa part, mon cœur battait à la chamade, je baisse le regard, les papillons dans le ventre. Venue faire une prévention sur le sida avec mon professeur, je n’aurais jamais cru tomber amoureuse de l’un des élèves. J’avais un avenir tout tracé, études de médecine, diplôme, boulot, argent. Mais l’avenir en a décidé autrement. Très vite nous entamons une relation, un sourire, un regard, nos numéros échangés, notre première sortie, puis deuxième, le premier baiser, les rires, les regards amoureux, l’amour. Mais très vite tout dégringole, je tombe enceinte. Je vois mon ventre grossir, ma poitrine gonfler. Il me dit d’avorter mais je ne peux pas, c’est un être vivant, c’est mon sang, ma chair, il est inconcevable pour moi de lui ôter la vie. Finalement il se fait à l’idée, j’arrête mes études pour vivre pleinement ma grossesse et profiter de ce moment, celui de donner la vie. James enchaîne les boulots, rentre tard le soir, devient responsable. Arriver en juin 2014, première douleur, premier cri, je tombe directement amoureuse de l’homme de ma vie, de mon enfant. Ses yeux, ses mains, sa bouche, ses pieds, la prunelle de mes yeux. La vie avance, finalement sans que mon entourage s’en aperçoit je tombe en dépression post natale, cloitrée à la maison je n’ai plus l’impression de voir la lumière du soleil, le bébé pleure, fait ses dents, je ne m’en sors pas. Je coule, petit à petit et finalement, je disparais.

Jeune fille, j’ai eu une belle enfance, ma mère est espagnole et est serveuse dans un café, elle est tombée instantanément amoureuse de mon père, mécanicien, qui venait boire son café tous les matins pour admirer ma mère. L’amour fou. Ils ont trimé pour pouvoir s’offrir une vie plus ou moins confortable, fille unique, j’ai toujours été chouchoutée. A 10 ans, je me passionne pour la musique et je veux en vivre mais mes parents ne sont pas de cet avis et me pousse à faire des études paramédicales, pour avoir une vie meilleure que la leur. Je ne veux pas les décevoir et accède à leur souhait, je voyage donc au Canada pour commencer mes études. Suite à ma grossesse, mes parents ignoraient que j’avais arrêté mes études, en fait ils ignoraient et ignorent toujours que j’ai été enceinte, j’avais trop peur de leur déception.

Lorsque je suis partie, j’ai poursuis ma vie, j’ai réfléchis, me suis remise en question, je me suis faite soignée, j’ai relativisé, j’ai pleuré, j’ai fait un travail sur moi-même. A l’heure qu’il est, je me rend compte de mes erreurs et veux tout faire pour les réparer.

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