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 Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)

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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Sam 1 Aoû - 23:55

Voilà, c’était dit. Je la détestais et maintenant elle le savait. Je n’avais pas pu me retenir en la voyant face à l’ascenseur. Cette soirée n’était pas du tout comme je l’avais imaginé et préparé parce qu’elle était présente. C’était la première fois que je la revoyais depuis mon départ et j’avais déjà frappé un crétin arrogant bourré de fric. Cette nature, j’avais voulu la contenir au maximum et la transformer. Apparemment, ce n’était pas possible quand elle était dans les parages. Pourquoi est-ce que ça devait toujours fini comme ça ? Pourquoi est-ce que je devais gâcher chacun de mes efforts ? Quoi qu’il en soit, j’étais désormais prêt à changer et je voulais qu’elle le comprenne à tout prix. Je lui expliquais donc clairement qu’il n’était pas question qu’elle me gâche la vie ou qu’elle revienne dedans. Elle était un frein à mon changement et à mon avancée. C’est comme ça que je voyais les choses, pas autrement. Je voulais qu’elle reste loin de moi mais, elle semblait incapable de me répondre. Elle me regardait abasourdie sans me donner la réponse qui me libérerait et celle que j’espérais à ce moment précis. Je voulais juste qu’elle accepte de ne plus jamais me voir. Ce n’était pas compliqué. Elle semblait vouloir la même chose vu sa façon de me parler un peu plus tôt dans la voiture et la baffe qu’elle m’avait offerte. Je soupirais, prêt à partir quand les portes de l’ascenseur s’étaient ouvertes. Sans que je ne puisse avoir le temps de réagir, sa main avait attrapé l’une des miennes pour me tirer à l’intérieur. A quoi est-ce qu’elle jouait ? Je ne voulais pas la suivre mais je n’avais pas opposé une grande résistance. Je souhaitais juste entendre ce que je lui avais demandé. Sa main s’était alors posée sur ma nuque avant que ses lèvres ne rejoignent les miennes à peine quelques secondes. « Tu parles trop Kenneth. » M’avait-elle dit comme si tout ça était normal alors qu'elle me haïssait une heure avant. Mes yeux avait suivit sa main appuyé sur le bouton d’un des étages. Son cavalier m’avait parlé d’une chambre et je dois avouer que j’étais complètement déstabilisé. Elle reprit la parole et je n’y voyais toujours pas plus clair. Quand les portes de l’ascenseur s’étaient finalement refermées, elle posa sa main sur mon torse. Je ne l’avais pas repoussé. J’avais préféré soutenir son regard et la laisser continuer. « Quand je te touche comme je suis en train de le faire, je suis certaine que ça te fait quelque chose d’inexplicable. Oui, ça te donne des frissons et ça t’énerves parce que c’est quelque chose que tu ne peux pas contrôler. Tu ne peux pas prendre la fuite comme tu le fais toujours avec ces choses-là. Non, quand je te touche comme ça, ton corps pourrait bien s’en aller mais pas cette sensation. » Je croyais rêver. Madison était une belle femme et elle le savait. C’était justement le problème. Je ne voulais pas être son jouet qu’elle avait réussi à avoir malgré les difficultés. Ce qui lui plaisait par-dessus tout c’était de me voir comme un défi parce que je l’avais repoussé dans le passé. Peut-être que ses sentiments n’étaient pas totalement faux mais en ce moment, elle n’agissait pas comme ça. Elle voulait jouer et ce n’était pas mon cas. Pourtant, la voir face à moi en train de me regarder avec sa main sur mon torse me donnait des idées. Ma main s’était glissée sur sa nuque alors qu’un sourire se dessina au coin de mes lèvres. Je m’étais mit à marcher vers elle pour la repousser jusqu’à l’une des parois de l’ascenseur. Mes lèvres se positionnèrent à la hauteur de son oreille avant que je ne reprenne finalement la parole. « Tu crois que tu peux m’avoir en m’embrassant ? Tu crois que tu peux réussir à me faire perdre la tête aussi facilement ? » Murmurais-je avant de placer mon visage à quelques centimètres du sien. J’étais si proche de l’embrasser. Je pouvais presque sentir ses lèvres sur les miennes et son souffle contre ma peau. « Est-ce que tu as une idée du nombre de femmes que j’ai prise dans cet ascenseur ? Du nombre de femmes qui se sont agenouillées devant moi exactement à cet endroit ? » Je n’étais idiot. Je savais très bien qu’elle connaissait mon passé d’escort boy. Je n’en avais pas honte et je n’avais plus à le cacher. Je devais simplement l’assumer. « J’ai fait hurler tellement de femmes dans les chambres de cet hôtel que je suis presque sûr d’avoir déjà été dans la chambre que tu occupes actuellement. » rajoutais-je avec un petit sourire arrogant sur le visage. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent m’indiquant qu’elle était arrivée à son étage. J’avais tiré à mon tour sa main pour la faire sortir avant de la lâcher puis de revenir sur mes pas en appuyant sur le bouton du rez-de-chaussée. « Tu es vraiment magnifique dans cette robe. » finis-je par lâcher. « Seulement, tu n’es pas pour moi. Je sais que tu as couché avec le copain de ta cousine et je sais que tu as joué avec ce mec avec qui tu es arrivée ce soir. Je ne serais pas ton attraction du moment. Je ne sais pas combien il y a eu de garçons mais je ne suis plus un escort si c'est ce que tu veux et… » Un soupire s’était échappé de ma bouche alors que je m’étais appuyé contre la paroi du fond de l’ascenseur. « J’ai une petite amie. Elle est exceptionnelle. Je ne compte pas la lâcher pour une partie de jambe en l’air dans une chambre d’hôtel. » Rajoutais-je en laissant les portes se refermer sur moi. En voyant l’ascenseur redescendre, je savais que j’avais pris la bonne décision. Si j’étais resté avec elle, j’aurais fini par craquer. Elle aurait réussi. Je ne voulais plus faire ça. Ça me donnait trop l’impression de revenir en arrière. Le sexe était devenu pour moi quelque chose d’assez tabou. Je ne voulais plus faire ça en dehors d’une relation sérieuse pour le moment. Bailee était la seule femme avec qui je l’avais fait après ma cure. Il était hors de question que je replonge parce que Madison Campbell avait le pouvoir de rendre tous les mecs complètement dingues. Dont moi.

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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Dim 2 Aoû - 2:38


∞ ce n’est pas le bon moment pour une explication.

k e n n e th . m c c a l l i s t e r .  f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .


Certaines que nos sentiments l’un pour l’autre sont réciproque, j’étais persuadée qu’il allait enfin l’admettre et accepter ce qu’il ressent pour moi. Oui, j’étais convaincue qu’il allait enfin s’ouvrir et assumer la situation. Cependant, j’étais tombée de haut dans un sens. Il avait posé sa main sur ma nuque et à ce moment-là, je m’étais sentie gagnante. J’avais ressentie quelques frissons parcourir mon corps et très clairement, je pensais à un miracle. Il m’avait poussé sur l’une des parois de l’ascenseur, ce qui me promulgua une sensation énergique. J’étais à la fois amusée et souriante, vraiment, c’était à mon sens une bonne chose. Seulement, ses paroles ne suivirent pas mes pensées. « Tu crois que tu peux m’avoir en m’embrassant ? Tu crois que tu peux réussir à me faire perdre la tête aussi facilement ? » S’était-il mit à chuchoter près de mon oreille. Je n’aimais pas tellement ce qui était en train de se passer. Je sentais les choses… m’échapper ?
Il approcha son visage du mien, je pouvais presque sentir ses lèvres et sa respiration s’installer. Oui, j’avais réellement l’impression que nos lèvres allaient rentrés en collision.  « Est-ce que tu as une idée du nombre de femmes que j’ai prise dans cet ascenseur ? Du nombre de femmes qui se sont agenouillées devant moi exactement à cet endroit ? » Je sentis mes poumons se contracter. Il venait vraiment de me dire tout ça ? Il avait réellement eu ce culot-là ? « J’ai fait hurler tellement de femmes dans les chambres de cet hôtel que je suis presque sûr d’avoir déjà été dans la chambre que tu occupes actuellement. » Je le fixais sans rien dire. Je trouvais son comportement plus odieux que jamais et à la limite, j’en viens à me dire qu’il aurait mieux fait de prendre la fuite encore une fois en me voyant ce soir ou peut-être que j’aurai du la prendre à sa place. Quoi qu’il en soit, entendre l’homme qu’on aime depuis tellement de temps nous dire ça, je pense que c’est la pire chose qui soit. Surtout quand il a ce petit sourire arrogant sur le visage qui te donne l’impression qu’il parle à une personne insignifiante, sans réelle valeur à ses yeux. C’était beaucoup de chose en si peu de phrase. Oui, c’était intense.
Je devais à tout prix garder la tête froide. Je devais me ressaisir et ne pas le laisser m’affecter. Bien sûr qu’il m’affecte mais je ne suis pas comme ses autres filles, je crois que j’ai un certain code d’honneur vis-à-vis de moi-même.
Il avait ensuite tiré ma main lorsque les portes s’ouvrirent pour me faire sortir de l’ascenseur et je ne comprenais pas à quoi il jouait. Néanmoins, je pus le remarquer assez facilement quand je le vis revenir sur ses pas pour retourner dans l’ascenseur. Quel connard. Je le hais.  
« Tu es vraiment magnifique dans cette robe. » Mon regard continuait de le fixer.

i m a g i n a t i o n . d e . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Je continuais de le fixer, je regardais ses yeux bleu. Oui, je pouvais même apercevoir le moindre trait de son visage. De même que j’entendais le rythme de mon cœur s’accélérer au fur et à mesure qu’il parlait. « Tu es vraiment magnifique dans cette robe.  »  Mes poumons étaient à présent en train de se contracter. Oui, encore plus qu’il ne l’était déjà. Je pense même que j’étais prête à lui sauter dessus. « Seulement, tu n’es pas pour moi. Je sais que tu as couché avec le copain de ta cousine et je sais que tu as joué avec ce mec avec qui tu es arrivée ce soir. Je ne serais pas ton attraction du moment. Je ne sais pas combien il y a eu de garçons mais je ne suis plus un escort si c'est ce que tu veux et… » Mes yeux s’était agrandit. Oui, j’étais choquée de ce qu’il était en train de dire. Pour qui était-il en train de me prendre ?  J’étais bouillante. Si bouillante que j’avais plié mon genou pour retirer l’un de mes talons et le garder en main. Il s’était appuyé sur la paroi, dans le fond, il était ma cible.   «  J’ai une petite amie. Elle est exceptionnelle. Je ne compte pas la lâcher pour une partie de jambe en l’air dans une chambre d’hôtel. » Mon cœur s’arrêta, la seule chose que j’eus le temps de faire, c’est de lancer mon talon en sa direction. Il se faufila entre les deux portes de l’ascenseur qui s’étaient rejointes pour se fermer. Je suppose que le talon s’est déposer violemment sur son crâne et c’est ce qu’il aurait mérité.

Cependant, rien de tout ça n’était arrivé. Non, enfin, il avait bien prononcé ses paroles mais je ne lui avais pas lancé mon talon au visage. Je ne l’avais même pas retiré. En fait, je l’avais regardé sans rien dire. Je crois qu’il venait à nouveau de me faire mal. Il venait en quelque sorte de saisir mon cœur avec sa main avant de l’écrabouiller comme l’aurait fait la méchante reine dans Once Upon A Time.
J’avais donc inspirée profondément lorsque l’ascenseur commença à descendre et je m’étais tournée vers le numéro de ma chambre. « J’ai fait hurler tellement de femmes dans les chambres de cet hôtel que je suis presque sûr d’avoir déjà été dans la chambre que tu occupes actuellement. » C’était cette phrase qui résonnait dans ma tête. Naturellement dégoûtée et répugnée, je m’étais ensuite retournée vers l’ascenseur puisque je ne comptais plus mettre un seul pied dans cet chambre ni dans aucune autre d’ailleurs. J’avais donc appuyé sur le bouton du deuxième ascenseur mais lorsque les portes s’ouvrit et que je regardais l’intérieur, j’entendis de nouveau sa phrase précédemment prononcé : « Est-ce que tu as une idée du nombre de femmes que j’ai prise dans cet ascenseur ? Du nombre de femmes qui se sont agenouillées devant moi exactement à cet endroit ? » Il n’avait pas le droit de me dire une chose pareille. Non, il n’en avait pas eu le droit mais pourtant, il l’a quand même fait. Me laissant ainsi imaginer ce qui s’était passé ici. C’était répugnant. Je m’étais donc mise à renifler, je m’interdisais toute réaction dû à mes sentiments. Je voulais m’enterrer quelque part à cet instant je suppose.
J’avais donc lâché un soupire très léger avant de finalement descendre doucement les marches, les unes après les autres. Repensant à ce qu’il venait de dire :  « J’ai une petite amie. Elle est exceptionnelle. Je ne compte pas la lâcher pour une partie de jambe en l’air dans une chambre d’hôtel. » Il n’avait encore une fois rien compris ou alors il ne me connaissait pas. Non, je crois qu’il n’a jamais vraiment saisie l’étendue de la situation. Il est bien trop obsédé par sa personne pour comprendre ce qui se passait vraiment.
En arrivant au rez-de-chaussée, le visage assez pâle, je m’étais avancée vers la réception pour redonner la clé.   « Mettez la chambre au nom de Kenneth McCallister. Après tout, c’est la sienne. »  Dis-je simplement avant de retourner dans la salle. Je pouvais voir les serveurs continuer leur service en amenant les desserts. Je pus même remarquer que Kenneth avait repris son poste et qu’il s’occupait toujours de la table où j’étais. Je m’étais alors avancée doucement, toujours aussi pâle et déconcertée. Richard n’était pas assis, peut-être l’avais-je fait fuir. Peu importe, je m’étais assise sans rien dire auprès de deux jeunes femmes qui restaient. Je n’avais pas adressé un seul mot à Kenneth et je suppose que nous savons tous les deux pourquoi. D’ailleurs, je ne l’avais même pas regardé. J’attendais que la soirée se termine ou plutôt, j’attendais le moment où je pourrai m’en aller.
Un moment plus tard, l’organisateur de la soirée prit la parole et nous expliqua les raisons pour lesquelles il avait organisé ça. « Je vais maintenant demander au docteur Wallace et au docteur Campbell de venir prendre place. » J’avais bien oublié ce moment-là. Wallace devait parler aujourd’hui et je ne devais rien dire, je devais être figurante. Néanmoins, il n’était plus là cet idiot. « Où est Richard ? » Demandais-je alors aux dames de la table en me levant. « Il a demandé à ce qu’on lui ramène sa voiture. Il est surement partit et puis il était sacrément amoché. Mais entre nous, il était si prétentieux que je ne suis pas étonnée. » Confia l’une des femmes. Je m’étais alors dirigée vers le micro sans réellement me poser de question. Je m’étais mise à sourire légèrement aux invités avant de prendre la parole : « Bonsoir, je suis le docteur Campbell… Je parlerai au nom de l’hôpital ce soir et sans le docteur Wallace qui ne se sentait pas bien et qui a préféré rentrer. » Dis-je avec douceur avant de croiser le regard de Kenneth. Je n’étais pas restée figée sur lui cette fois, non, j’avais dévié le regard vers les invités. « Sachez que l’hôpital a besoin de vous, aujourd’hui, demain et après-demain. L’hôpital aura toujours besoin de vous. Nous aurons toujours besoin de votre soutien pour mettre en place de nouveaux programmes. Nous souhaitons faire avancer la médecine par nos essaies de qualité, nous souhaitons sauver plus de vie mais pour ça, nous avons besoin de plus de moyen et c’est pourquoi mesdames et messieurs, je vous demander de faire appel à votre générosité, à votre humanité et à vos valeurs pour nous aider.  Pensez à eux, à ses malades, aidez-les, vous en avez le pouvoir. Je vous remercie. » Souriais-je légèrement avant qu’ils ne se mettent à m’applaudir. Mon devoir était fait. Ils enverront leurs dons à l’hôpital dans les plus brefs délais.
Quant à moi, j’étais descendu de l’estrade pour quitter la salle mais avant ça, je partis à la recherche de Kenneth, j’avais bien quelque chose à lui dire. Lorsque je fus à sa hauteur, je pris la parole en me mettant devant lui pour l’empêcher de passer. « Tu m’aurais craché au visage Kenneth, ça m’aurait fait le même effet. » Lui dis-je dans un premier temps avant de reprendre : « Je sais que ce que je ressens pour toi est réciproque. Je le sais depuis le moment où tu m’as regardé dans les yeux lorsque je portais sur moi cette robe de mariée pour notre séance photo. » Lui dis-je alors avant d'enchaîner : « Mais tu n’as pas assez de courage pour l’assumer et l’accepter… Quant à moi, je t’ai assez couru après. C’est fini Kenneth, je ne le ferais plus. Je sors de ta vie je suppose. Soit heureux avec ta petite copine et appelles ta mère, d’après ce qu’elle m’a dit, elle serait heureuse de te voir marié un jour. » Terminais-je avant de reprendre mon chemin en passant la main dans mes cheveux comme pour me calmer. Je mentirai si j'affirmais que je n'avais pas eu l'intention de prendre le dessert qu'il avait en main pour lui écraser sur le visage mais je n'allais pas le faire. Je ne voulais pas l'humilier et je ne voulais pas non plus être responsable de son licenciement. Il cherchait le bonheur, visiblement il pensait l'avoir alors je ne voulais pas être celle qui lui gâche tout ça. C'est pourquoi, je m'étais contentée de planter mon talon dans son pied discrètement. « Oups. » Dis-je sans même sourire en prenant la crème présente sur son gâteau avec mon doigt avant de le lécher et de marcher en direction de la sortie. J'espérai bien lui avoir fait mal. Je sortis donc de l’hôtel pour prendre un taxi. Il était temps que je quitte cette soirée je suppose.  


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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Dim 2 Aoû - 16:25

C’était terminé. Au moment où les portes s’étaient refermées sur mon visage, j’étais resté un instant sans bouger. Je me souvenais à peine des mots que je lui avais dit quelques minutes plus tôt dans l’ascenseur. Mêmes les traits de son visage ne m’avait rien indiqué. Je ne savais pas si elle était en colère, déçue ou amusée par la situation. Elle n’avait mis qu’une main sur mon torse. Certes, elle m’avait embrassé mais ce n’était peut-être qu’un jeu et je l’avais pris au premier degré. Je n’arrivais plus à comprendre si j’avais commis une faute ou si ce n’était pas le cas. Quand je fus finalement arrivé au rez-de-chaussée, j’eu l’impression de revivre. C’était comme si mon corps avait manqué d’air et que j’arrivais à respirer de nouveau. Je croisa l’un de mes collègues qui m’expliqua que la pause était terminée et que je devais ramener mes fesses pour débarrasser et servir le dessert. Je m’exécutai plutôt rapidement. Je pu même remarquer que si Madison n’avait pas touché à son plat, ce n’était pas la seule. Son cavalier n’était pas revenu. Etrange. Je m’étais attendu à un scandale ou son poing dans mon visage. Je ne voulais pas crier victoire trop vite. Je n’étais pas encore engagé et il pouvait toujours revenir pour se venger ou l’avoir raconté à quelqu’un. Je pris donc la décision d’exécuter mes tâches et de baisser ma tête en tentant de ne plus faire de vagues. Même quand Madison était finalement réapparue, je n’avais pas changé d’attitude. De toute façon, elle ne faisait pas mieux. Je crois qu’elle faisait aussi comme si je n’existais pas. Je n’allais pas m’en plaindre vu que c’est ce que je lui avais demandé de faire. Au moment d’apporter les derniers gâteaux, on me fit signe de m’arrêter de bouger. C’était le moment du discours et c’était Madison qui se trouvait face au micro. Les battements de mon cœur s’étaient accélérés. Je savais qu’elle était là pour l’hôpital mais je ne pouvais pas m’empêcher de croire qu’elle pouvait à tout moment me crier dessus devant tout le monde dans le but de me faire virer. Je ne savais jamais à quoi m’attendre. Seulement, elle ne fit rien. J’étais soulagé mais ce fût de courte durée en la voyant s’approcher de moi après être descendu de la scène. Me cacher n’aurait servit à rien. Je ne pouvais pas éviter ça. « Tu m’aurais craché au visage Kenneth, ça m’aurait fait le même effet. » me balança-t-elle dans un premier temps. J’aurais dû m’y attendre. Je n’étais pas surpris et j’avais ma réponse. Elle l’avait pris mal, très mal. « Je sais que ce que je ressens pour toi est réciproque. Je le sais depuis le moment où tu m’as regardé dans les yeux lorsque je portais sur moi cette robe de mariée pour notre séance photo. » Je me souvenais parfaitement de cette séance. Nous avions dû mettre notre haine de côté pour pouvoir obtenir de belles photos. Peut-être que j’aurais dû faire un effort comme cette journée là et la repousser plus gentiment. Je n’en sais rien. Je n’avais pas pensé à ce moment depuis pas mal de temps. Le Kenneth de cette époque était une autre personne. C’était bien avant le début de mes problèmes. « Mais tu n’as pas assez de courage pour l’assumer et l’accepter… Quant à moi, je t’ai assez couru après. C’est fini Kenneth, je ne le ferais plus. Je sors de ta vie je suppose. Soit heureux avec ta petite copine et appelles ta mère, d’après ce qu’elle m’a dit, elle serait heureuse de te voir marié un jour. » Elle avait rencontré ma mère. Génial. Je n’imaginais même pas les dégâts. J’en étais presque dégoûté quand elle me parla de mariage. J’appréciais beaucoup Bailee mais je ne comptais pas du tout me marier ou lui présenter un membre de ma famille. J’avais secoué la tête pour retirer cette idée stupide de la tête en réalisant qu’elle venait de me dire qu’elle abandonnait la partie avec moi. Je ne l’avais pas mise seulement en colère. Je l’avais aussi blessé et je m’en voulais un peu pour ça. Enfin ça, c’était avant de sentir son putain de talon sur mon pied. J’avais mordu ma lèvre pour me retenir de pousser un cri ou des insultes puis je l’avais regardé mettre son doigt dans un gâteau avant de s’en aller. Je m’étais retourné quand j’avais sentis quelqu’un derrière moi. Mon supérieur. Il avait fallu que ça tombe sur lui. Il m’avait emmené dans une autre pièce avant d’énumérer toutes les raisons pour lesquelles je ne serais pas engagé pour l’instant. Il y avait Madison et son copain que j’avais frappé et qui s’était plains à l’un de mes collègues. Il y avait une fameuse chambre à mon nom dont je n’avais pas connaissance. Mais la raison la plus grave selon lui était mon passé d’escort boy. Une personne dans la pièce m’aurait reconnu. Cliente ou mari cocu ? Je n'en sais rien. Il m’expliqua pendant dix minutes que je devais m’en sortir et que j’aurais un second test plus tard. Je lui en étais reconnaissant même si j’étais découragé. J’avais changé de vêtements dans les vestiaires puis je m’étais dirigé vers la sortie. Un petit rire incontrôlable était sortit de ma bouche en remarquant que Madison était toujours là. « Alors comme ça, tu as rencontré ma mère ? » la questionnais-je en avançant vers elle. Son regard était noir mais je préférais l’ignorer. « Pas besoin de me lancer ce regard. Je ne suis pas engagé, tu peux sauter de joie… Ton copain a mis les voiles sans toi ? »

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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Dim 2 Aoû - 17:10


∞ ce n’est pas le bon moment pour une explication.

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Il n’y avait aucun taxi à l’horizon et je mourrai d’envie de m’asseoir pour retirer cette paire de talon. Je n’avais pas mal au pied mais disons que j’en avais marre de les porter. Je crois même que je m’apprêtais à faire quelque chose que je ne fais jamais : les retirer en public. Mais je ne l’avais pas fait, j’essayais de rester à cette envie pour le moment. J’attendais donc patiemment qu’un taxi daigne arriver en pensant qu’il aurait mieux fallut que je ne joue pas avec Wallace ou même que je prenne mon propre véhicule. Voilà pourquoi j’aimais être indépendante. J’aime n’avoir à dépendre de personne. C’est ce qui me caractérise le plus. Je suis une femme indépendante, je fais ce que je veux quand je le veux. Je suis libre d’être moi-même alors je me fais la promesse ce soir de ne plus m’éloigner de ses valeurs là.
« Alors comme ça, tu as rencontré ma mère ? » Ma tête s’était donc tourné vers cette voix que j’avais bien reconnu. Mon regard était noir. Noir parce que finalement j’ai réalisé ce soir qu’il m’a trop souvent blessé et disons que ce soir, c’était la fois de trop. Ses paroles étaient beaucoup trop cruelles pour que je puisse le supporter plus longtemps. Je n’arrivais pas à concevoir que l’homme que j’aime me parle comme il venait de le faire.  Si je n’étais pas aussi persuadée de ses sentiments à mon égard, je ne l’aurai pas pris aussi mal mais je sais que c’est réciproque, j’en suis convaincue et Kaylee l’était aussi. Nous l’étions toute les deux et je pense que si je le suis et que sa meilleure amie l’était aussi, il n’y a plus de doute à avoir. Oui, je n’avais aucun doute mais l’entendre me parler comme s’il parlait à une femme sans importance pour lui, ça m’avait tué. Et je ne voulais plus continuer à souffrir à chaque fois que mon chemin recroisait sa route. Je l’ai aimé, je l’aime et je l’aimerai surement toute ma vie mais c’est fini, il a dépassé les limites et j’ai atteints les miennes.  « Pas besoin de me lancer ce regard. Je ne suis pas engagé, tu peux sauter de joie… Ton copain a mis les voiles sans toi ?  » Ajouta ce dernier par la suite. J’avais tourné ma tête, je ne voulais plus le regardé. J’essayais d’oublier qu’il était à côté de moi, j’essayais de me montrer très distante pour enfin pouvoir couper les ponts avec lui-même si je savais que mon esprit ne le ferait jamais. C’est d’ailleurs pour ça que je pris la parole malgré ma détermination à l’ignorer. « Comme tu peux le voir et ce n’est pas copain. »  Lui dis-je dans un premier temps avant de reprendre la parole doucement : « Pourquoi tu n’as pas été engagé ? » Je n’étais pas heureuse d’apprendre ça. Je trouvais ça même dommage parce qu’il s’en sortait plutôt bien. Et de toute évidence, je préfère le voir serveur plutôt qu’escort boy. Il vaut beaucoup mieux que ça.
« J’ai rencontré ta mère lorsque je suis allée chez toi à New York pour rejoindre Geane. » Lui confiais-je alors en retirant mes talons. Il n’y avait personne d’autre que Kenneth dans les horizons donc je m’en fichais un peu de ne plus être chaussée. « C’est une femme très douce et attentionnée. Je l’aime beaucoup et je pense que tu lui manques. Je le sais parce qu’on s’est installée toutes les deux dans ta chambre, sur le bord de ton lit pour regarder son album photo. » Mais pourquoi je lui parlais normalement. Non, franchement, parfois, je ne me comprends plus. Et en réalisant ça, j’avais sortis mon téléphone portable pour envoyer un message à Mathias, espérant qu’il ait la bonté de venir me chercher mais je n’avais plus de batterie. Ce n’était pas décidément pas mon jour.


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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Dim 2 Aoû - 21:32

J’avais perdu cette chance d’obtenir un emploi directement qui aurait débouché vers un logement, mon indépendance et ma réintégration dans la vie de Miami. Le seul point positif c’est qu’on me donnerait une seconde chance plus tard et que je n’avais pas encore perdu totalement ma chance de devenir serveur ou voiturier. Quand j’y pense, c’était assez ridicule. Ma seule aspiration dans ma vie était d’être payée une misère pour un job de merde dans lequel je me prosternerais devant les classes riches de la ville. Je devrais avoir honte. Honte de penser en ce moment même que finalement être un escort boy m’apportait beaucoup plus de choses dans ma vie et me réjouissait plus. Je chassais cette idée de ma tête aussi vite qu’elle était apparu. J’avais changé et c’était à moi de le montrer. Je ne devais surtout pas replonger aussi facilement avec mes vieux démons. L’air me faisait un bien fou mais la présence de Madison rendait quand même le froid plus glacial qu’il ne l’était actuellement. Elle m’en voulait et pour être honnête, je lui en voulais aussi pour beaucoup de raisons. Toutefois, mon intention n’avait pas été de la blesser. Je voulais juste mettre les choses à leur place et lui faire passer un message. Ma fierté m’empêchait de m’excuser simplement avant de partir. J’avais tenté une approche en parlant de ma mère mais ça n’eu pas l’effet recherché. Résigné, j’avais confié à Madison qu’elle devrait être heureuse de savoir que je ne serais pas engagé avant de parler de son copain qui avait mit les voiles. Ce n’était pas fin mais je ne trouvais pas un millier de conversations et elle n’était pas d’une grande aide avec moi. Par chance, sa bouche avait fini par s’ouvrir dans le but de me faire écouter sa voix. « Comme tu peux le voir et ce n’est pas copain. Pourquoi tu n’as pas été engagé ? » M’avait-elle répondu. Je savais que ce n’était pas son copain vu que j’avais eu une discussion avec ce mec. Cependant, je m’étais abstenu de faire un commentaire dessus. C’était du passé. « Aucune importance. » finis-je par dire en poussant un soupire. J’avais tendance à toujours me plaindre. Il fallait que je travaille sur ça. Même si elle était l’une des raisons, je devais admettre que ce n’était que ma faute. Mon passé d’escort boy finirait toujours par réapparaître dans tout ce que je faisais et je ne voulais pas en parler ce soir. Je devais simplement m’excuser et aller prendre mon bus. « J’ai rencontré ta mère lorsque je suis allée chez toi à New York pour rejoindre Geane. » Finalement, j’avais la réponse à ma première question. J’aurais dû être étonné mais je m’en fichais. Je ne savais pas que ma mère était de retour à NY et ça m’était totalement égal. « C’est une femme très douce et attentionnée. Je l’aime beaucoup et je pense que tu lui manques. Je le sais parce qu’on s’est installée toutes les deux dans ta chambre, sur le bord de ton lit pour regarder son album photo. » Une grimace était sortie de ma bouche en entendant le commentaire de Madison. Il fallait toujours qu’elle sorte son album photo et ça me rendait dingue. J’étais persuadé qu’elle avait réuni les photos les plus horribles de moi. Savoir que Madison avait été dans ma chambre me désespérait. Ma mère allait sans doute un jour ouvrir un musée dans ma chambre qui commencerait par une visite et se finirait par les photos. Elle allait devoir tourner la page. Je ne remettrais jamais les pieds là-bas. Bref, je n’allais pas m’étaler sur ce sujet avec Madison. « Ecoute, je suis désolé si ce que je t’ai dit tout à l’heure était un peu cash ou si  je t’ai blessé. » commençais-je à dire avant de reprendre. « Je vais faire un effort. On n’est pas obligé de redevenir amis mais on peut éviter de s’entretuer quand on se croise. » Lançais-je comme un drapeau blanc. J’espérais que ça suffirait. C’était mes meilleures excuses.

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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Dim 2 Aoû - 21:55


∞ ce n’est pas le bon moment pour une explication.

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Je ne comprenais pas pourquoi je lui parlais aussi calmement. Sans doute que les paroles qui ont eu lieu plus tôt dans la soirée avaient eu raison de moi. Peut-être qu’il m’avait tout simplement achevé et que je n’arrivais pas à refaire surface. Peut-être que demain, je débarquerai chez lui pour lui faire sa fête, je n’en sais rien mais ce que je sais, c’est qu’il pourra dire tout ce qu’il veut, je ne l’écouterai pas vraiment. Il veut que je sorte de sa vie, c’est donc ce que je vais faire. « Ecoute, je suis désolé si ce que je t’ai dit tout à l’heure était un peu cash ou si  je t’ai blessé. » Je ne m’étais pas retournée vers lui, non, j’avais laissé mon visage devant moi. Je ne comptais pas répondre à ça. Ce n’était que des mensonges et plus il parlait, plus il s’enfonçait.  « Je vais faire un effort. On n’est pas obligé de redevenir amis mais on peut éviter de s’entretuer quand on se croise. » J’avais envie de rire nerveusement mais je me retenais. C’était n’importe quoi ce qu’il était en train de dire. C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas me retenir.
« Tais-toi Kenneth. » Lui dis-je doucement sans même le regarder. J’avais ensuite frotté l’un de mes bras avec ma main pour me réchauffer un peu. Il fessait assez froid et disons que je ne me sentais pas si bien que ça en sa présence. « Tu t’enfonces. » M’étais-je permise d’ajouter en continuant de parler sans le regarder. Peu importe que je lui en veuille ou non, c’est toujours la même chose. Kenneth se conduit comme un connard, tout simplement. Les mots qu’il a eu à mon égard un peu plus tôt sont scandaleux, irrespectueux, tout ce qu’on veut. Je ne plaisantais pas lorsque je lui ai dit que s’il m’avait craché au visage, ça aurait eu le même effet. « Je n'attends plus rien de toi désormais et je vais sortir de ta vie comme tu l’as demandé. » Lui dis-je simplement en le regardant dans les yeux cette fois-ci. Je voulais qu’il puisse voir dans mon regard ce qu’il se passait réellement. Je suis déterminée à m’éloigner de lui maintenant et vrai semblablement, il est en train de me perdre. Mon téléphone vibra ensuite, mes yeux se dirigèrent vers ce dernier, Mathias m’annonça qu’il ne comptait pas venir me chercher et que je pouvais aller me faire voir. J’avais donc soupiré en réalisant que j’allais devoir rentrer à pied. Après tout, je n’étais pas si loin mais il est quand même tard et ma tenue ne m’inspirait pas confiance.


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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Dim 2 Aoû - 22:40

J’étais prêt à agiter le drapeau blanc mais Madison était loin de vouloir le prendre. Je pensais qu’il suffisait de la faire parler pour que je puisse y ajouter des excuses et qu’elle tourne la page. C’était une erreur de ma part. Elle ne voulait pas me parler et elle me l’avait bien fait comprendre en me priant de me taire. Selon elle, j’étais en train de m’enfoncer et la dernière chose que je souhaitais c’était aggravé la situation. Je soupirais une nouvelle fois sans savoir quoi lui dire ou comment me défendre. Il fallait choisir ses batailles et pour l’instant, ça n’en valait pas la peine. Elle ne m’écouterait pas et ça c’était confirmé quelques secondes plus tard quand elle m’annonça qu’elle sortirait de ma vie. Cette situation m’agaçait tout de même quelque peu. Je préférais qu’elle hurle plutôt que de me laisser comme ça. Ma fierté en prenant un coup. Ce n’était pas entièrement ma faute en même temps. Elle me frappait puis voulait me sauter dessus dans un ascenseur. Pour qui elle se prenait ? Je n’étais pas un mec facile à avoir juste parce que j’avais été un escort boy. Elle ne pouvait pas jouer avec moi. Je n’étais pas comme les autres mecs. Pour me séduire, il en fallait beaucoup plus que ça. J’étais loin de penser uniquement avec ma queue entre les jambes comme d’autres personnes. J’avais une mauvaise réputation mais je l’assumais, j’emmerdais les autres et j’étais inaccessible pour cette raison. « Si tu veux un taxi, va à la réception. Je te pensais plus douée que ça pour une riche. » Lançais-je froidement. Si nous n’étions plus rien, pas même des amis, je n’allais pas faire d’efforts de mon côté. Je me redressais et j’avais commencé à faire quelques pas vers l’arrêt de bus mais la colère grimpait en moi à chacun de mes pas. Ce caractère impulsif, je le détestais. Il me faisait faire toujours des choses que je finissais par regretter mais je n’avais pas envie de la laisser gagner. Elle me faisait passer pour le méchant alors qu’elle n’était pas aussi innocente. Elle m’avait dit sa façon de penser et j’avais tous les droits de faire exactement la même chose même si elle n’allait pas apprécier. Je ne partirais pas sans lui avoir dit aussi ce que je pense de son attitude de ce soir. J’étais revenu vers elle, d’un pas décidé et j'avais ouvert la bouche. Le début des emmerdes. « Tu sais pourquoi tu es autant énervée ? » la questionnais-je avec un rire nerveux tout en la fixant du regard. « Tu as les boules parce que je t’ai repoussé et qu’il ne t’a pas suffit de me toucher pour que je t’ouvre les cuisses et que je couche avec toi. » ajoutais-je en haussant le ton durement. « Tu m’as prit pour quoi au juste ? Une pute ? » Rajoutais-je sans me soucier de tout ceux qui pouvaient m’entourer. J’avais couché pour de l’argent et je m’en foutais. Au diable, les gens. Si j’avais été une fille, tout le monde me soutiendrait face à Madison. « Ne parles surtout pas de sentiments avec moi alors que t’étais prête à baiser dans une chambre d’hôtel avec moi ou dans un vulgaire ascenseur. » Quelques fois, je dépassais les limites. J’en avais conscience mais je voulais qu'elle admette ses torts.

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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Dim 2 Aoû - 23:52


∞ ce n’est pas le bon moment pour une explication.

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La main posée sur mon bras, j’essayais tant bien que mal de me réchauffer en pensant à ce que j’allais faire. Je ne voyais aucun taxi et par conséquent, je m’imaginais déjà marcher dans le centre-ville. C’est surement ce qu’il me reste de mieux à faire pour retrouver mon petit confort et me détendre. Seulement, Kenneth prit de nouveau la parole d’une manière très sèche et froide. « Si tu veux un taxi, va à la réception. Je te pensais plus douée que ça pour une riche. » Mon regard s’était dirigé vers lui avant que je ne roule des yeux et que je soupire.  « Tu sais ce qu’elle te dit la riche. » Lui répondis-je simplement sans même monter le son de ma voix. Il ne méritait pas que je m’énerve ou que je rentre dans son jeu. Il commençait à partir, je commençais à faire de même. Je ne voulais pas rentrer dans l’hôtel pour ne pas lui donner raison. J’allais rentrer à pied. Seulement, il revenu vers moi. « Tu sais pourquoi tu es autant énervée ? » Il riait et clairement, ça ne me plaisait pas. Je m’étais donc tournée vers lui pour voir s’il allait me rire au visage ou s’il allait juste la fermer. « Tu as les boules parce que je t’ai repoussé et qu’il ne t’a pas suffi de me toucher pour que je t’ouvre les cuisses et que je couche avec toi.  » Il n’a pas osé me dire ça… Si… C’est bien ce qu’il vient de me dire. Mes yeux étaient comme sortit de mon visage. J’étais surprise par la violence de ses nouveaux propos, voire choquée. Une fois Kenneth mais pas deux.  Là, tu as fait la plus grosse erreur de ta vie. « Tu m’as pris pour quoi au juste ? Une pute ? » Il haussait le ton, je me raclais la gorge. Je me retenais de ne pas exploser, du moins, j’essayais. Mon corps ne réagissait plus du tout pareille. J’inspirais, j’expirais doucement, j’essayais de me calmer. Ce n’était pas facile mais j’essayais d’écouter tout ce que ce connard avait à dire. « Ne parles surtout pas de sentiments avec moi alors que t’étais prête à baiser dans une chambre d’hôtel avec moi ou dans un vulgaire ascenseur. » Mes mains tremblaient, ma paire de talon aussi… Je me pinçais les lèvres, j’inspirais et sans que je ne le décide vraiment, le coup était partit. Ma main droite avait porté violement mon talon jusqu’à son visage, lui laissant une belle marque. « Espèce de crétin, d’abrutis… de connard ! » Lui dis-je en m’énervant et en laissant mon talon tombé au sol. Je pouvais me montrer réellement très vulgaire lorsque j’étais énervée et que je me sentais blessée. Ce que je ressentais me fessait aussi mal que ce que j’avais ressentie lorsque j’ai appris que Léah avait été percuté par une voiture. « Mais pour qui te prends ? » Lui dis-je en haussant le ton de plus belle. Je pouvais bien crier devant toutes ces personnes, je n’avais pas honte. « Et pour qui tu me prends ? » Lui dis-je avant de le gifler aussi violement que possible. Il le méritait et  j’estime qu’il m’a assez manqué de respect comme ça. Il n’a pas le droit de se comporter comme il le fait, oh que non il n’a pas le droit et surtout pas après tout ce qu’il a fait. « Tu me prends pour une salope ? Tu crois que j’allais ouvrir mes jambes comme tu dis dans cet ascenseur ? Ou même dans cette chambre d’hôtel ? » Lui dis-je en me mettant à crier aussi fort que possible. J’étais réellement hors de moi à ce moment précis. « J’allais rien faire de tout ça ! Je voulais juste que tu admettes tes sentiments pour moi parce que oui je parle de sentiment ! Je pense que je peux me permettre de parler de sentiment ! Oui j’ai ce putain de droit de parler de sentiment parce que moi, j’ai toujours été loyal envers toi ! J’ai toujours cherché été là pour toi ! Quand Sebastian te fessait vivre un enfer, j’étais là pour te soutenir ! Je t’ai même aidé à récupérer la vidéo de sa sextap avec ta sœur que je n’appréciais pas à l’époque juste pour toi !  J’ai même cuisiné pour toi alors que je passe mon temps à manger des surgelés ! J’ai passé mon temps à toujours essayée d’être la plus belle possible pour que tu puisses remarquer les efforts que je fessais pour te conquérir et pour que tu me regardes Kenneth ! » Balançais-je en sentant la pression stagner. Je n’allais peut-être pas m’énerver plus que je le fessais actuellement. «J’ai été jusqu’à me rendre chez toi pendant un blackout pour être certaine que tu allais bien parce que j’avais peur de ne jamais te revoir ! Oui, quand j’étais dans cet ascenseur avec Kaylee ce soir-là et qu’on pensait qu’on allait mourir, la seule personne à qui je pensais, c’était toi ! Mais ce soir-là toi, qu’est-ce que tu as fait ? Tu nous enfermé hors de chez toi et laisser à la rue comme de vulgaire étrangère ! Et puis je te rappelle que tous tes mensonges me sont retombés dessus ! L’autre psychopathe m’a percé la main, j’ai perdu l’enfant que j’attendais d’Hayden et je me permets même de te dire que si j’ai quitté Hayden, c’est parce que j’avais réalisé que je t’aimais et que je te l’avais même dit. D’ailleurs, tu n’avais même pas daigné me répondre ou être là à mon réveil. Non, t’avais pris la fuite comme toujours parce que t’es incapable d’assumer tes actes et ce que tu ressens vraiment ! » Continuais-je en lui balançant ses choses que j’avais sur le cœur ! « Oui, t’es partis sans donner de nouvelle du jour au lendemain, laissant penser que t’étais mort ! T’as aucun respect pour ton entourage, tu te volatilises toujours et je t’en veux terriblement pour ça parce que lorsqu’on estime quelqu’un, on ne fait pas ça ! Et puis tu sais quoi ? J’ai le droit de parler de sentiment moi parce que je t’ai toujours prouvé mes sentiments depuis le début, je t’ai toujours prouvé que je t’aime Kenneth ! » Dis-je en reprenant un ton normal pour essayer de me calmer. « Et pour ce que ça vaut, moi, je n’ai jamais joué avec toi. J’ai toujours été sincère et égale à moi-même. Ok, j’ai séduit ce vieux dégelasse de Richard pour t’énerver et ce n’était pas le plus beau choix que j’ai fait mais je suis humaine, je fais des erreurs comme tout le monde. J’ai longtemps attendu ton retour, que tu te manifestes devant moi et que tu me dises « écoutes Madison, j’ai été un crétin mais si je l’ai été c’est parce que je t’aime » Et là, je t’aurai pardonné. Mais tu n’as jamais rien fait de tout ça alors oui un jour, j’en suis venu à retirer cette barrière que je m’étais devant moi pour repousser tous ces mecs, j’ai couché avec quelques hommes mais je n’en ai aimé aucun. Non, je suis peut-être stupide mais le seul homme que j’aime et que je continuerai surement d’aimer c’est toi ! Et à mon avis, tu n’as pas idée de l’étendue de mes sentiments pour toi McCallister parce que si tu en avais une idée, tu ne m’aurais jamais parlé comme tu viens de me parler. » J'avais énormément parlé, je me demandais même comment je pouvais avoir autant de souffle. Je reprochais à Kenneth de parler trop toute à l'heure mais là, clairement, le flot de parole, c'était moi. Mais je m'en fiche parce qu'au bout du compte, je me sentirai mieux d'avoir enfin pu lui dire tout ça. Je n'avais surement pas tout dit mais disons que j'en avais dit une partie.
Je m'étais donc retourné en soufflant un bon coup avant de marcher en direction du centre ville. J'étais énervée, furieuse et tous les autres adjectifs. J'étais aussi profondément mal mais j'essayais de ne pas me l’avouer. Je n'étais finalement pas prête à rentrer chez moi, je ne voulais pas être d'humeur à me disputer avec Mathias donc je suppose que je vais juste trouver un endroit en ville pour me calmer.


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(#)Sujet: Re: Ce n'est pas le bon moment pour une explication (Madison)  |   Lun 3 Aoû - 20:01

J’avais explosé. Pendant plus d’une dizaine de minutes, mon sang-froid était partit faire un tour loin d’ici. Pourtant, mon approche partait d’une bonne intention. J’avais simplement souhaité m’excuser mais elle avait clairement abusé. Je ne pouvais pas accepter qu’elle ne se remette pas en question au lieu de m’accuser sans arrêt de tous les péchés du monde. Ma colère avait donc pris sur le relais et j’avais sortit tout ce que je pensais d’elle sans mesurer mes propos ou même tenter de ne pas être trop cruelle. Peut-être aurais-je dû y réfléchir à deux. Madison ne s’était pas contentée de m’ignorer ou de me répondre. J’avais à peine terminé que j’avais sentit son talon sur mon visage. Ça m’avait fait un mal de chien et j’avais juste envie de l’insulter de tous les noms. Seulement, je n’avais pas eu le temps de dire quoi que ce soit vu qu’elle m’avait envoyé une baffe monumentale pour la seconde fois de la soirée. Non mais j’hallucinais. Je ne lui pardonnerais jamais ce qu’elle venait de faire. Qu’elle aille se faire foutre. Je n’avais écouté la moitié de ses paroles. J’avais juste mit ma main sur ma joue et je ne pouvais même pas la regarder en face. Peut-être que je n’y avais pas était de main morte tout à l’heure mais elle avait dépassé une limite. Une limite que je n’allais pas lui pardonner de si tôt. Je n’étais pas ce qu’elle racontait, tout ce que je savais c’est qu’elle parlait beaucoup. J’étais trop concentré sur son talon qui avait fini dans mon visage et à la douleur que j’avais ressentit. Mon retour à Miami ne se faisait clairement pas sans difficultés. Elle avait fini par tourner les talons et cette fois, je ne contentais pas la rattraper. Pas question. Je ne voulais plus voir cette folle. J’en avais fait de même et je m’étais dirigé vers l’arrêt de bus le plus proche, à quelques mètres de l’hôtel pour attendre patiemment de pouvoir rentrer chez moi. L’idée de repartir m’avait traversé l’esprit mais je l’avais chassé. Je devais tenir plus longtemps.

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