what else ? [Kenneth & Margot ]

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Je ne pensais pas te voir si tôt.

N'ayant pas de famille, pas d'amis ni même de copains, il fallait que je confie la prunelle de mes yeux à une inconnue. Depuis mon arrivée ici, mes plans avaient changé. Il fallait que je me retrouve un travail. D'autres clients,... Il n'y a que comme ça que je peux offrir le meilleur à Anaya, mon boulot de serveuse ne me faisait pas gagner assez d'argent. J'avais donc appelé une baby-sitteur qui était arrivée à vingt heure. Je n'étais même pas encore prête. Je donnai donc les consignes à la jeune femme pendant que j'étais dans la salle de bain. J'étais occupée à me maquiller, me coiffer et m'habiller. J'avais opté pour une jolie robe rouge une pochette noire et des chaussures à talons noires. J'avais lâché mes cheveux et j'avais maquillé mes yeux de noirs avec un rouge à lèvre rouge. J'étais enfin prête. Avant de prendre mon 4x4 et partir, j'avais décidé d'aller serrer Anaya dans mes bras pour lui dire au revoir.

il était vingt-et-une heures que je quittai ma maison. Je ne savais pas trop où j'allais. Surement là où il y avait du monde. J'avais pas eu à rouler beaucoup avant de trouver le Miami beach night club. Il y avait une foule de malade. Je me garai avant d'entrer dans cette boîte. Je me dirigeai vers le bar : " Un chardonnay s'il vous plait. " Le chardonnay était le seul vin qui ne me rendait pas complètement soûle. Ce soir j'étais là pour le travail. Il ne s'agissait pas de me rendre complètement bourrée.

Au bout de quelques années, tu commences à repérer les mecs qui veulent bien payé pour de la compagnie. Ce sont soit des hommes très gêné avec les femmes ou alors des hommes très riches ne voulant aucune attache. Je ne voyais pas encore un homme qui pourrait être intéressé par mes services. En regardant partout, je vis au loin, Kenneth, un ami que j'avais rencontré à NY. Je me dirigeais alors vers lui. " McCallister, quelle surprise." Dis-je en souriant et poussant une mèche derrière mon oreille.

electric bird.

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Je ne pensais pas te voir si tôt.

J’étais partit quelques jours hors de la ville et j’avais pas mal de choses à rattraper. Un de mes anciens collègues, m’avait invité à une soirée pour pouvoir discuter un peu. Il voulait clairement que je reprenne mon poste mais je n’étais pas du même avis que lui. J’étais même convaincu que c’était une très mauvaise idée. Beaucoup de choses avaient changé dans ma vie que ce soit ma vie sentimentale ou même mon état d’esprit avec l’argent. J’avais clairement déconné et pendant trop de temps. Pourtant, je m’étais bien habillé ce soir. J’avais mit un costume comme si rien avait changé et j’étais rentré dans le club sans aucune difficulté et sans même devoir faire la queue. Question d’habitude. Il y avait beaucoup de monde mais les gens du club me connaissait assez pour que quelques passes droit soit toujours d’actualité. Je dois dire que malgré mon envie de jouer réglo, j’avais un peu de mal à tirer un trait sur tout ça.

Je me dirigea vers le bar tout naturellement en faisant un signe rapide au barman pour que celui-ci m’apporte une vodka orange. Puis, je pris place sur un tabouret et me tourna vers la piste de danse. C’était noir de monde. Cette ambiance survoltée me faisait toujours autant d’effets. Quand je venais dans ce club, je pouvais tout oublier. Passer à autre chose, laisser les problèmes à la porte, me détendre et surtout profiter. Il ne fallait pas oublier, les filles. Les filles de cette ville étaient vraiment canons. J’en oubliais presque Bailee. Leurs robes qui remontaient à chaque mouvement de danse sur les cuisses me fit me mordre la lèvre pour résister à la tentation d’aller les rejoindre et commettre une erreur.

Finalement, je m’étais retourné du côté du bar avant d’apercevoir une jolie petite brune. Ce n’était pas n’importe qui. Margot. Je l’avais rencontré à NY, il y a plusieurs années. Si elle était là ce soir, ce n’était pas pour s’amuser. Elle portait cette robe rouge très sexy au lieu d’être avec sa fille, ce qui signifiait qu’elle était en train de travailler. « Keating ! » répondis-je à sa salutation en souriant avant de déposer mes lèvres sur sa joue. « Comment se passe le travail ? » demandais-je avec un petit rictus.

electric bird.

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Je ne pensais pas te voir si tôt.

Ce soir, j'avais décidé de passer dans un club prisé de Miami. J'avais besoin de me retrouver des clients, le boulot de serveuse ça paie pas comme je le voudrais. Si je veux offrir le meilleur à Anaya, il me faut de l'argent. A New York, j'avais mes clients habituels et je pouvais me permettre de ne pas travailler trop les soirs de semaine. Mais ici, je recommence à zéro, dans une nouvelle ville...
J'étais au bar tout en buvant mon verre. C'est là qu'a loin, je vis un ami de NY. On se salua et il me demanda comment allait le travail. Je le regardai en souriant avant de répondre " Je suis arrivée il y a peu.. Là je cherche des clients... Mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas grand monde. Et toi le boulot ? "
Nous nous sommes rencontrer à NY car nous faisions le même métier. Il me dépannait aussi quand je ne savais pas faire garder Ana. C'est un garçon tellement gentil. Il m'a pas mal aidé dans le passé et je ne le remercierai jamais assez. " Quoi de neuf ? Tu sais qu'Ana me demande après toi parfois ? "

electric bird.

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Je ne pensais pas te voir si tôt.

Je ne m’attendais pas à voir Margot mais je n’étais pas surpris non plus. Je savais ce qu’elle faisait depuis bien longtemps. Je n’y étais d’ailleurs pas totalement étranger. Toutefois, j’étais content de la voir. Je la connaissais avant mon départ de New York et c’était une très bonne amie. Elle m’expliqua qu’elle cherchait des clients et un sourire était apparu sur mon visage. Je l’avais deviné, je n’étais pas encore si mauvais. Puis elle me confia qu’il n’y avait pas grand monde. Il arrivait que des soirs, ce soit plus compliqué à mordre. Cependant, chacun avait ses méthodes pour faire mordre les gros poissons. Quand elle me demanda ce que je faisais, un soupire s’échappa de ma bouche. « Je tente d’arrêter toutes ses conneries mais je dois t’avouer que ce n’est pas évident. » commençais-je en riant. « C’est de l’argent tellement facile. » rajoutais-je en souriant. J’espérais vraiment y arriver. Démarrer une nouvelle vie. On en rêvait tous à un moment, même si ce job nous apportait beaucoup de choses. Mon visage s’était illuminé quand elle avait parlé de sa fille. Je n’étais pas fait pour être père mais ironiquement, j’aimais bien quand même quelques enfants dont le sien. Sa fille était un ange que j’avais eu l’occasion de garder de nombreuses fois pour la laisser travailler. « Elle me manque. Ta fille est un rayon de soleil ! » lui dis-je en souriant. « Elle va bien ? Qu’est-ce qu’elle devient ? » Demandais-je curieusement. Même les plus petites anecdotes me faisaient plaisir.

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Je ne pensais pas te voir si tôt.

Il ne semblait pas étonné quand je lui dis que je cherchais des clients. Et quand je lui demandai ce que lui faisait, il me dit qu'il voulait arrêter ses conneries. " C'est vrai que parfois je me dis la même chose que toi. Tu as raison, c'est de l'argent facile. Et il n'y a que comme ça que je peux gâter Ana. Sans diplôme c'est le seul métier que je sais faire " Il sait que je n'ai pas de diplôme mais il n'en connais pas les raisons. Il est rare que je parle de mon enlèvement, de la mafia,... Il ne sait pas qu'avant d'être une escort, j'étais une prostituée enfin, on m'obligeait à l'être. Il ne savait pas que les raisons pour être aller à NY c'était pour fuir. Il ne savait même pas que je m'appelais Irina Azanov. Ma vie se base sur des mensonges. Et je m'en suis accoutumer. Je dis ensuite à Kenneth qu'Ana demandait souvent après lui, il avait été proche d'Ana à un moment. " Un rayon de soleil, tu as raison. T'imagines même pas tout ce qu'elle me procure... Elle a huit ans maintenant. Elle est intelligente et elle a le sens de déduction de fou ! Elle est empathique, drôle... Tu sais qu'elle m'a parlé d'écologie il n'y a pas si longtemps ? Tout ça parce que ma douche avait duré une heure ! Pour le moment elle veut devenir princesse ! " Dis-je en riant. " Dis, mon verre est vide et je ne rencontrerais surement personne. Je t'offre à boire ? "

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Je ne pensais pas te voir si tôt.

Je ne ressentais aucune gêne quand je parlais avec Margot. Elle savait ce que j’avais fait et j’étais persuadé qu’elle pourrait comprendre mon envie de tout arrêter pour commencer une nouvelle vie. J’avais commencé pour l’argent uniquement. Tout comme elle. La différence, c’est que j’avais laissé les choses s’échappaient de mon côté. « Je te comprends. » répondis-je simplement en soupirant. Je n’avais pas de diplôme non plus et c’était difficile. Je me sentais nul et l’avenir me faisait peur. Trouver un job sans aucun diplôme c’était le parcours du combattant. Toutefois, j’avais tenté de reprendre mes études et d’aller à l’université. Je ne savais pas quel cursus faire mais j’avais tenté l’examen d’entrée. Malheureusement mon activé nocturne m’avait empêché de réviser assez et je m’étais planté royalement. Ce fût une énorme déception. Ma psy pensait que c’était à partir de cette instant que j’avais pris les choses trop à cœur en multipliant les contrats en tant qu’escort boy. Heureusement, la conversation avait dévié sur quelque chose de beaucoup plus positif. Sa petite fille, Ana. « Je suis certain qu’elle deviendra une princesse ! Mais son prince aura intérêt à être gentil avec elle sinon je lui rendrais une petite visite pour lui arracher les yeux. » dis-je en riant. Cette petite était beaucoup trop gentille pour quelqu’un s’en prenne à elle. « Mais bon sang, qu’est-ce que tu fiches sous l’eau pendant une heure ? » lui demandais-je pour la taquiner un peu. « Pas question que tu m’offres quelque chose. Je refuse qu’une femme paye pour moi… Je reste un gentleman. C’est moi qui t’offre un verre. Qu’est-ce qui te ferait envie pour commencer ? » lui demandais-je en souriant.

electric bird.

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Je ne pensais pas te voir si tôt.

Vouloir se détacher de tout ça. C'est normal. C'est pas que ce métier c'est pas sain c'est juste que c'est un piège. Imagine tu gagnes de l'argent hyper facilement sans pour autant coucher avec des hommes. Pourtant parfois ça m'arrive quand l'homme me plait. On se comprenait c'était ça qui était top. Le sujet n'était pas top. Donc nous devions sur ma princesse. Je lui avais dit qu'elle voulait devenir une princesse. Il me dit qu'elle pourrait l'être et qu'il arracherait les yeux au prince qui ne prendrait pas soin d'elle. Je ris alors : " On sera deux alors ! " Je lui demandai alors si je pouvais lui offrir un verre mais il refusa disant que c'était à lui de m'offrir à boire. " Tu n'as pas changé, tu es toujours aussi galant. Un Chardonnay s'il te plait. " Après tout ce soir je pouvais me permettre de ne pas travailler. J'avais retrouvé mon ami, valait mieux que je me concentre sur ça. " Et sinon mise-à-part tout ce qu'on vient de se dire, tu as quelque chose de nouveau à me dire ? Une fille en vue ? " Dis-je en lui tapant sur l'épaule. Il était toujours très discret sur sa vie mais j'aimais bien l'entendre me parler. J'adorais écouter les autres cela me permettait de ne pas penser à mes soucis et à la peur avec laquelle je vivais.

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Je ne pensais pas te voir si tôt.

J’avais sourit en l’entendant me complimenter sur mon attitude. Je trouvais son compliment gentil mais en même temps, c’était tout à fait normal. Je n’allais pas laisser une femme payer pour moi un verre tant que j’avais encore quelques dollars sur mon compte en banque. La galanterie n’était pas morte pour tous les hommes de cette ville. Je fis signe au barman pour qu’il s’approche de nous. « Je voudrais un verre de chardonnay pour Madame et un wisky fort pour moi, s’il vous plait. » lui demandais-je poliment avant de me concentrer à nouveau sur ma nouvelle cavalière pour la soirée. Une seconde fois, un sourire s’était plaqué sur mon visage en l’entendant. Celui-ci était un peu gêné par sa question mais en même temps bêta. Je n’avais pas beaucoup de choses nouvelles à lui raconter ma vie mais je pourrais répondre à sa deuxième question avec de multiples réponses. « Je sors avec quelqu’un en ce moment. Elle s’appelle Bailee… On est ensemble depuis plusieurs semaines. Je ne sais pas si ça va durer encore longtemps avec elle mais pour le moment je suis vraiment heureux. » Dis-je finalement alors que nos verres étaient arrivés devant nous. Je n’avais pas perdu beaucoup de temps avant de prendre des gorgées du mien. Ma vie amoureuse avait pris l’habitude d’être une catastrophe et en ce moment je me posais beaucoup de questions. « Et toi ? Est-ce qu’il y a un homme qui comble tes attentes et celle d’Ana dans ta vie ? » la questionnais-je en la regardant.

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Je ne pensais pas te voir si tôt.

Il était en couple et ne voulait pas s'avancer sur la durée. Il me dit qu'il était heureux. Et c'est tout ce qui comptait. Après tout, n'est-ce pas ça le sens de la vie de quelqu'un ? Réussir à être heureux. On est tous à la recherche de ce bonheur, qu'il passe par une personne, un travail, en enfant ou encore un ami... Le mien c'était Anaya et je pense que c'est la seule personne sur qui je peux vraiment compter. Bien que Kenneth soit un ami, un vrai. Quand les verres arrivèrent, je le remerciai et lui fis santé avant de boire une gorgée et de répondre à sa question. Il me retournait la question donc techniquement c'était la mienne. Il me prit de court pour ainsi dire... Personne ne me comble mais si je suis ici c'est bien pour quelqu'un... Je le regardai gênée avant de lui répondre : " Euh... C'est-à-dire,... Que... " Je bu une autre gorgée, comme si mon verre de Chardonnay était un brevage pour te donner confiance. " Personne ne me comble. Mais je suis ici, pour quelqu'un. Je l'ai vu il y a quelques jours. Et à vrai dire, je ne sais pas comment ça va évoluer. J'attends plus de lui qu'il participe à l'éducation d'Ana. J'aimerais que nous soyons une famille. Ana le mérite et je pense que j'ai assez subis de chose pour le mériter aussi. Ah oui, le gars en question c'est le père d'Ana. Je porte son nom de famille actuellement. " Dis-je dans un élan de paroles. Il allait vraiment me prendre pour une malade. Certainement me poser des questions sur le fait que j'ai son nom de famille et je croise les doigts pour que ça n'arrive pas. J'allais devoir lui dire la vérité et je n'ai pas de mensonges sur mon nom de famille en stock... Je commence juste à avoir la paix, à me sentir en sécurité. C'est pas le moment de craquer. Et pourtant en repensant à tout ça, mes yeux se remplissent de larmes que j'essaie de camoufler.

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Je ne pensais pas te voir si tôt.

La distance me compliquait vraiment l’existence avec Bailee. J’étais très attaché à elle et je voulais la voir plus souvent. Depuis mon retour à Miami, je n’avais le droit qu’aux messages ou aux appels. Ce n’était pas assez et en même temps, je ne faisais pas l’effort d’aller la rejoindre non plus. Je ne suis pas certain qu’on aille dans la même direction et qu’on partage les mêmes désirs. En plus de cela, je ne lui avais jamais dit que je l’aimais. Je crois que c’est parce que je n’étais pas amoureux d’elle. Ça allait sans doute venir avec le temps si je patientais encore un peu. Ce que je sais, c’est que je ressentais ce besoin d’être à ses côtés malgré tout. Quand j’avais retourné la question à Margot pour savoir si elle avait aussi une personne dans sa vie, elle fût un peu déstabilisée. Je pouvais comprendre son attitude. Je l’avais écouté attentivement en fronçant les sourcils. « Le père d’Ana ? » la questionnais-je un peu abasourdis. J’avais pleins de questions mais je venais de réaliser que je ne savais rien sur lui. J’espérais que ce soit un type bien. Sa fille était un trésor qui méritait un bon père. Elle portait son nom de famille. C’était un peu bizarre mais ce n’était pas mes affaires. « Tu es amoureuse de lui ? Tu crois qu’un jour, vous allez vous remettre ensemble tous les deux ? » Lui demandais-je en la regardant. « Comment est-ce que Ana a réagit quand elle l’a rencontré ? » J’étais un peu curieux mais en même temps qui ne le serait pas dans une telle situation. Je ne savais même pas si cet homme savait qu’il avait une fille avant aujourd’hui. Je ne sais pas comment je réagirais si une femme m’annonçait qu’elle était tombée enceinte de moi. Je crois que je mettrais à paniquer. C’était ironique. J’avais toujours soigneusement évité de demander à Margot des informations sur le père d’Ana pour ne pas m’immiscer dans sa vie personnelle.

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