À la diet, avait dit le coach. Il avait aussi dit qu'il fallait qu'Aloysia et lui se couchent à 20h et se lèvent à 6h. Blake ne suivait aucun de ses conseils, ou plutôt ses interdictions et obligations. De toute façon, il ne pouvait pas fermer un œil avant au moins 1h du matin. Et se lever à 6h était impensable. S'il ne respectait pas ses règles là, il ne respecterait certainement pas les consignes d'alimentation du coach. Donc pour bien le faire chier, il se ramenait souvent à la bourre la bouche encore pleine de sucreries ou de beignets bien gras. Et il adorait ça même s'il se faisait réprimander comme un gamin pendant une heure après.
Mais il ne pouvait pas s'empêcher de manger ce genre de choses. D'ailleurs, il devait rejoindre Alayna au Mc'Do et il était déjà en retard, comme d'habitude de toute façon. Toute personne le connaissant savait qu'il n'arrivait jamais à l'heure. Les entraînements l'épuisaient alors quand il pouvait dormir un maximum, il en profitait. Il se lava et s'habilla rapidement quand il constata qu'il commençait sérieusement à être en retard. Charlie était déjà partie ou alors il n'était pas levé lui non plus. Blake laissa un mot avant de quitter l'appartement et se rendit rapidement dans le centre-ville.
Arrivé dans le fast-food, il repéra immédiatement la chevelure rousse d'Alayna parmi la foule de clients qui faisaient déjà la queue. Il y avait déjà beaucoup de monde. Blake se faufila donc parmi tout ce tas de gens en bousculant quelques personnes au passage.
« Pardon pardon. » n'arrêtait-il pas de dire avec un grand sourire quand il doublait une personne.
Il n'en avait rien à faire. Il avait faim après tout. Blake rejoignit Alayna et se posta près d'elle alors qu'elle était à une personne de la caisse.
« Tu es la meilleure, je te l'ai déjà dit ? » lui dit-il en souriant, la remerciant d'avoir fait la queue pour lui.
AVENGEDINCHAINS
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Tigrou & Porcinet | Mer 3 Juin - 21:12
Ce matin je m'ennuyais légèrement devant la télévision, je ne travaillais pas aujourd'hui. Alors je pensais à Blake, un ami qui faisait sa petite place dans ma vie. Je lui avais envoyé un message afin que l'on mange ensemble. Je ne pouvais lui cacher que j'étais gourmande et lui aussi il aimait mangé alors ça tombé bien. Puis cela rappelait notre rencontre, où on le bousculant je lui avais renverser du ketchup sur lui et ensuite comme il avait répliqué il avait eut le droit à ce que je lui renverse mon verre sur la tête. N'étant pas idiote je lui avais fais des excuses plus tard , et il comprit alors que j'avais une double personnalité, et maintenant il m'acceptait telle que je suis . Je mettais préparée vite fais bien fait, après tout ce n'était que blake , je n'avais pas besoin d'en faire des tonnes. Puis lui aussi ne prenait pas dix ans pour se préparer pour venir me voir, puis ça me dérangerait pas le tout c'était qu'on rigole bien tout les deux. Je me rendis au mc donald et je l'attendais, il était long comme à son habitude, je me demandais parfois même si ce n'était pas une femme! Je décidais alors ensuite de faire la queue car le monde commençait à venir et je n'avais pas envie d'attendre deux heures! j'ai faim moi ! Je lui envoyais donc un sms afin de le prévenir que je faisais déjà la queue et qu'il avait intérêt à bouger son popotin! c'était presque à mon tour de passer, je soufflais alors devenant impatiente. Et c'est alors que j'entendis sa voix et il me souriait. Oui j'espère bien que je suis la meilleure . Lui répondis je en lui adressant un sourire en retour en guise de bonjour. Ca va la princesse tu as le temps de bien dormir , la belle au bois dormant et de te faire belle ? Ajoutais je une pointe sarcastique et avec un brin d'humour. Je me retournais ensuite vers la demoiselle afin qu'elle puisse prendre ma commande, je pris alors un shinny bacon , et aussi une mc deluxe. Je me tournais ensuite vers Monsieur Harmon! Que prendrez vous très cher ? Lui demandais je en faisant des manières de personne aisée, pour me donner un genre, en articulant ,prenant le ton d'une aisance naturelle pour faire bon chic bon genre. Puis je me mise à rire légèrement , voyant sa tête. Puis le temps que notre commande arrive je pris la parole de nouveau. J'espère que tu as pensé à te faire pardonner de ton retard Porcinet ? M'exprimais je en croisant les bras soutenant mon regard dans le sien, faisant mine d'être fâchée à son égard, utilisant son petit surnom pour le prendre par les sentiments.
Comme à son habitude, Blake était en retard. Il avait eu une bonne nuit de sommeil bien revigorante après son entraînement et il avait fini par se faire une bonne grasse matinée aussi. Mais il avait un peu trop débordé et oublié qu'il avait quelque chose de prévu le midi même. Blake s'était donc précipité dans la douche, sachant d'avance qu'il était déjà en retard.
Sur le chemin pour se rendre au fast food, il reçut un message d'Alayna. Elle était déjà là-bas à faire la queue et elle lui demandait très clairement de se bouger. Blake la vit presque directement quand il entra dans le fast food et la rejoignit dans la queue. Elle l'insulta de princesse, belle-au-bois-dormant en lui demandant aussi s'il avait eu le temps de se faire belle.
« Toujours pour toi. » lui répondit-il avec un grand sourire et en penchant légèrement la tête sur la gauche.
Il se tourna ensuite vers la caissière alors qu'elle leur disait bonjour et leur demandait ce qu'ils voulaient manger. Alayna donna sa commande puis se tourna vers lui.
« Que prendrez-vous très cher ? » lui demanda t-elle d'un ton guindée et en articulant bien chaque syllabe.
Chose qui ne lui ressemblait absolument pas et qui fit hausser un sourcil à Blake. Il sourit alors en secouant la tête, faisant mine d'être exaspéré. Il commanda son big-mac à son tour et la jeune femme commença à tout entasser sur le plateau. Alayna croisa alors les bras en lui disant qu'elle espérait qu'il avait pensé à se faire pardonner pour son retard.
« Eh bien, pour me faire pardonner, je ne te renverserais pas mon coca sur la tête. » lui dit-il en faisant référence à leur première rencontre. « Ou alors je paye pour nous deux. » lui dit-il en souriant. « C'est suffisant ? »
Il ne lui laissa pas le choix et paya leur deux commandes avant de prendre le plateau et de se diriger vers une des tables à l'extérieur, c'était une bonne occasion pour prendre un peu le soleil.
« Alors Tigrou, des nouvelles intéressantes à me raconter ? » lui demanda t-il en s'asseyant.
Je commençais à trépignais d'impatience, et de l'engueuler par textos, mais fallait avouer que il devait aimer se faire maltraiter et bousculer par ma personne car il faisait toujours de son mieux pour être en retard ce petit coquin! Je regardais mon téléphone pour regarder l'heure à plusieurs reprises, ce garçon était pire qu'une gonzesse! Et j'attendais également qu'il daigne répondre à mon sms que je lui avais envoyé. Sans succès car je n'avais aucune réponse de sa part. Je me demandais à force s'il était levé et s'il n'avait pas oublié notre rendez vous. Je sentis quelqu'un se rapprocher de moi je me retournais alors pour m’apercevoir que c'était bel et bien Blake que je pouvais voir en face de moi, il était temps dis donc! Je commençais à désespérer. Je ne pu alors m'empêcher de le taquiner afin de lui faire comprendre qu'il s'était fait attendre ce petit en le comparant à princesse de Disney qui tenait à la fois à son apparence et qui était réputée pour son long sommeil à cause de sort qu'on le lui avait jetée. Il le prit plutôt bien puisqu'il me donnait la réplique en entrant dans mon jeu. Mais quel flatteur! Lui répondis je en lui riant légèrement à ses propos, puis je poussa sa joue droite avec ma main afin de lui faire comprendre mon air exaspéré. On passait ensuite à la commande puisque ce fut enfin notre tour, j'avais tellement faim, que j'avais pris deux hamburgers. J'éliminerais plus tard les calories en allant courir ce soir sur la plage. Je laissais après cela Blake passait la sienne non sans un petit commentaire d'humour en passant. Tandis que la femme prit notre commande et commencer à nous préparer chaque aliment, je crois les bras pour faire comprendre à Blake que j'allais le bouder, car je ne lui pardonnerais pas si facilement son énième retard à chaque fois je devais l'attendre. Il me répliqua sous le compte de d'humour, j'avais envie de rire à ce qu'i venait de m'énoncer mais je me contenais je voulais paraître crédible. Bon je ne pu m'empêcher de bouffer un peu de rire. C'est vrai que rien que de revoir la scène dans ma tête c'était plutôt comique, malgré le fait que j'avais été exécrable avec ce jeune homme que je ne connaissais même pas à l'époque, mais je m'étais excusée ensuite et je lui avais expliquer la raison de mon comportement que je ne pouvais réellement contrôler. Je me suis déjà excusée. Commençais je à m'exprimer avec un large sourire sur mes lèvres. Puis au moins on a pu faire connaissance ensuite et on a bien rigolé avoues . Ajoutais je une petite sarcastique et avec humour, parce que maintenant je l'adorais ce petit gars même si il était chiant parfois, je tenais à sa petite bouille. Il me fit une autre proposition et je n'avais pas eu le temps de répondre qu'il avait déjà payé pour nous deux ce bougre! On allait s'installer à l'extérieur avec ce soleil radieux rien de plus agréable en même temps. Ne crois pas que tu vas t'en tirer à si bon compte. Lui dis je simplement faisant référence à son " c'est suffisant " de tout à l'heure. Il me questionna ensuite sur ce qu'il se passant dans ma vie. Et bien, je ne suis plus malade, les médecins s'étaient trompés sur mon compte , adieu la bipolarité. Commençais je à lui raconter en lui adressant un sourire amical. Sinon niveau Professionnel, les contrats se multiplient et j'en suis plutôt fier. Mais j'aimerais bouger dans le monde et faire découvrir mon travail. Poursuivis je en m'emballant, passionnée par mon métier, les yeux luisants. Passons au passage que tu ne veux pas entendre. Lui répondis je avec un sourire malicieux au coin des lèvres. Eh bien en faite.. après l'histoire avec bellamy, qui était un essai de couple sans sentiments, je me suis dis qu'il faudrait pas que je reproduise cela alors j'ai couché avec un garçon et c'était une erreur mais c'était pour oublier.. ensuite j'ai eu une aventure avec un ami à moi Jason. Tu penses que jusque là si je dis ça à aloysia elle le prend bien ? Lui demandais je sachant que là je courrais directement à la leçon de moral.. Non en faite j'ai été troublée par un homme pour qui je ressentais plus que de l'amitié, il voulait qu'on s'engage tous les deux.. Et ensuite il s'est enfuis, je ne l'ai pas revu depuis qu'il m'a fait comprendre ce qu'il éprouvait.. Et du coup je suis en train de coucher avec un autre gars et je l'ai fais à plusieurs reprises.. Lui ajoutais je en baissant la tête je pensais même pas que cela pourrait m'atteindre. J'ai peur Blake.. Poursuivis je en relevant la tête. J'ai peur qu'un jour ce soit sérieux avec quelqu'un.. Je crois en l'amour alors cela ne pourrait être qu'un échec. Lui avouais je à demi mots. Je sais pas trop, je pense que je suis perdue, j'ai pas envie de laisser ma carapace fondre.. Mais en même temps braver cet interdit que je me suis posais , ça m'emballe également alors je sais pas trop .. Je me confiais à lui, et ça paraissait bizarre à première vue, mais j'étais un peu déboussolée que autant de choses changent en si peu de temps. Le pire c'est de se dire, que peut être un garçon pourrait me faire changer.. ça me pétrifie. Finis je par lui exprimer ma plus grande peur.
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Tigrou & Porcinet | Jeu 11 Juin - 21:43
Tigrou & Porcinet
Arrivé un peu à la bourre au fast-food, Blake se fit un peu réprimander par Alayna qu'il venait de rejoindre là-bas. Mais sérieusement, quand est-ce que Blake était déjà arrivé à l'heure ? Elle devait bien le savoir que, quand il était en repos, il ne se levait pas de son lit avant au moins midi. C'était une habitude chez lui. Alayna, qui semblait très attachée à ses références Disney le traite de Belle-au-bois-dormant et il ne pu s'empêcher d'entrer dans le jeu en lui disant « qu'il se faisait toujours belle pour elle ». Blake aimait beaucoup jouer à ce genre de chose, ça le faisait rire et Alayna aussi vu qu'elle ne pu pas s'en empêcher.
Ils prirent tout deux commande chacun leur tour et attendirent qu'on leur mette le tout sur un plateau. Mais Alayna croisa les bras et ce geste n'annonçait rien de bon pour lui. Elle lui demanda alors s'il comptait se faire pardonner. Blake lui rappela alors leur première rencontre pour lui dire que pour s'excuser, il ne ferait pas ce qu'elle lui avait fait ce jour-là.
« Je me suis déjà excusée. Puis au moins on a pu faire connaissance ensuite et on a bien rigolé avoues. » Il voyait très bien qu'elle avait de rire elle aussi mais qu'elle se retenait pour avoir l'air crédible. « Mmh, ça aurait pu être mieux... » dit-il en balançant la tête de droite à gauche et en faisant une moue. Il aimait bien la chercher comme ça. Blake sourit tout de même après parce qu'il ne pouvait pas vraiment s'en empêcher.
Il paya alors pour eux deux et la caissière lui fit un grand sourire alors qu'il prenait le plateau. « Ne crois pas que tu vas t'en tirer à si bon compte. » Il en était sûr qu'elle ne se satisferait pas de ça alors il souffla et leva les yeux au ciel avant de poser le plateau sur la table où il comptait s'installer, à l'extérieur vu la température. Il s'assit et lui demanda ce qu'elle avait de nouveau à lui raconter. « C'est une bonne nouvelle ça ! » s'exclama t-il en levant son gobelet de coca alors qu'elle lui disait qu'elle n'était plus malade.
Il l'écouta attentivement alors qu'elle parlait de son travail en piochant dans ses frittes et en hochant la tête. Sauf qu'elle dériva sur un sujet qui ne le regardait absolument pas et dont il ne voulait pas entendre parler en parlant des hommes avec qui elle avait couché. Blake n'eut même pas le temps d'en placer une qu'elle continuait déjà son long monologue. Elle termina enfin et Blake resta bloqué, une frite en main, à la regarder. Il la reposa et souffla avant de prendre une gorgée de coca.
« Ok alors je n'aurais clairement pas dû te laisser parler... » souffla t-il. « Je pense pas être la personne la mieux placée pour discuter de ça avec toi. Tu sais très bien que j'y connais rien aux...relations sérieuses. Et j'ai pas envie de me faire tuer en te donnant de mauvais conseils. Si..si tu te sens prête à tenter le coup, il faut... te lancer c'est sûr. Dis-toi plutôt, qu'il vaut mieux agir que d'avoir des regrets ou des remords. Et, si tu fuies, tu auras obligatoirement des remords... Et...le changement peut être une bonne chose, c'est ennuyeux quand on est toujours la même personne tout au long de sa vie, sans évoluer vraiment... Bon, bref, on arrête ce sujet parce que je sais absolument pas de quoi je parle là et que ça commence limite à être déprimant. Donc prend ton burger là et manque ! » dit-il en commençant lui-même à croquer dans le sien. « Je préférais encore quand tu me parlais de ta vie professionnelle. » dit-il encore la bouche pleine. « Tu n'as rien d'autre de plus joyeux à me dire ! » Il n'avait clairement pas l'habitude qu'elle lui parle comme ça et qu'on lui demande ce genre de conseil et ça le perturbait un peu quand même.
Après s'être chamailler, on allait chercher une table car afin il était arrivé, et on allait pouvoir passait aux choses sérieuses, on ne plaisante jamais avec la nourriture. On distribua les hamburgers et les frites ainsi que les boissons.Il engagea en premier la conversation, ce qui eut le don de me faire sourire, car je l'avais connu beaucoup moins bavard. Je lui expliquais alors que j'étais guéris et pour moi c'était important car j'allais enfin pouvoir faire ma vie sans penser au changement d'humeur qui pourrait subvenir, et donc ne pas passer ma vie à m'enfermer, mais plutôt à savourer chaque instant. Ca tu l'as dis ! Lui répondis je en souriant grandement. Si tu savais comme ça fait du bien de se libérer de ce poids. Lui avouais je en soufflant rien qu'à y penser. Je pris ensuite une paille et retira l'opercule pour ensuite transpercer le gobelet avec et me mise à boire quelques gorgées, afin de bien m'hydrater avec cette chaleur. Je lui expliquais ensuite ma vie professionnelle ainsi que ma vie sexuelle qui avait été un passage obligée pour comprendre où je voulais en venir car j'étais entre deux eaux et je ne voulais pas me noyer! Alors je le voyais hochais la tête et à moitié se décomposer je me disais que peut être je devrais aller au plus rapide, et c'est ce que je fis , je ne voulais pas le perdre au milieu de la conversation. Je le voyais bouchée bée, je me demandais si je l'avais pas débranché parce qu'il avait la réaction d'un robot, j'espère que je n'avais pas cassé Blake! Il finit par prendre la parole et je me sentais soulagé, je me voyais pas demandé cela à quelqu'un d'autre que lui car il était le seul à comprendre comment j'agissais puisqu'on se ressemblait au niveau handicapés des sentiments. Tu penses que j'aurais du demander à ma soeur ? Je pense elle m'aurait fais un sermon sur l'amour et toute la beauté d'aimer et le tralala et moi le prince charmant c'est loin de ma représentation, je pense qu'elle se prends pour blanche neige mais moi je ne suis pas sure que je vis dans le même monde qu'elle, parce que les bisounours existent pas et je peux pas parler avec elle, je veux pas la déprimer, c'est mieux qu'elle reste ainsi à voir la vie du bon côté, tout le temps. Lui expliquais je en soupirant ne sachant pas tellement quoi faire . Oh ça va hein, je pensais que en parlant à un homme, je pourrais mieux le comprendre. Lançais je dans un long soupir. Je me sentais toujours autant perdue. Il fit ensuite dévier le sujet sur un autre thème. Plus joyeux ? Et bien ecoutes j'ai envie de partir loin d'ici avec un groupes d'amis et m'émerveiller je pense qu'en ce moment j'ai besoin de voir la vie en grand et au grand air. Lui confiais je en lui adressant un petit sourire complice. et toi alors ? de quoi aurais tu envie ? Le questionnais je curieusement.
Le partage pour la nourriture avait été rapide, surtout que la faim commençait à prendre le dessus pour moi. Cette phrase aurait été plus adapté dans la bouche de quelqu'un qui ne pouvait pas manger à sa faim, mais moi j'étais juste un morfal qui était encore plus affamé depuis qu'il avait reprit ses entraînements. Mordant dans le burger, j'écoutais Alayna me raconter tout ce qu'il y avait eu de nouveau dans sa vie ces derniers temps. La première annonce était une bonne nouvelle, même une très bonne nouvelle même. Les médecins s'étaient trompés et Alayna n'était plus malade. C'était très rassurant. J'étais heureux pour elle et je le lui faisais savoir. « Si tu savais comme ça fait du bien de se libérer de ce poids. » m'avait répondu Alayna. « J'en suis persuadé et j'espère que tu n'auras plus aucun problème de ce genre. »
Elle me parla ensuite de sa vie professionnelle alors que nous continuions à manger. Je n'y connaissais absolument rien à la mode et aux fringues mais ça semblait vraiment la passionner tout ça et c'était vraiment bien que ça marche pour elle. Réussir et travailler dans un domaine que l'on appréciait était rare et il fallait en profiter, ça n'arrivait pas à tout le monde.
J'eus le droit ensuite à un discours sur sa vie sexuelle, ce dont je me serais bien passé. Est-ce que moi j'allais lui parler de toutes les filles que je m'étais faites ? Certainement pas. J'aurais vraiment préféré ne pas connaître tous ces détails sur sa vie.
« Tu penses que j'aurais du demander à ma sœur ? Je pense elle m'aurait fais un sermon sur l'amour et toute la beauté d'aimer et le tralala et moi le prince charmant c'est loin de ma représentation, je pense qu'elle se prends pour blanche neige mais moi je ne suis pas sure que je vis dans le même monde qu'elle, parce que les bisounours existent pas et je peux pas parler avec elle, je veux pas la déprimer, c'est mieux qu'elle reste ainsi à voir la vie du bon côté, tout le temps » me dit-elle. Je ne connaissais pas sa sœur, elle m'en parlait parfois et c'était souvent parce que celle-ci lui faisait la morale. « Ta sœur est vraiment comme ça ? demandais-je. « Les princes charmants, ça n'existe pas, c'est pas la peine d'attendre pour quelque chose qui n’arrivera jamais. Et si elle en croise un, c'est qu'il agit comme ça juste pour la baiser après. Elle risque de tomber de haut si elle pense vraiment ça. »
Je me plaignais ensuite de tous ces détails qu'elle me donnait et que je ne voulais pas connaître, et elle se plaignit à son tour de mon comportement. « Tu sais très bien ce que je pense de tout ça, on avait le même avis d'ailleurs, même si j'ai l'impression que tout ça est en train de mûrir dans ta tête et que tu te poses de plus en plus de questions. Tout ce que je peux te répondre, c'est de revenir à la réalité et de ne pas te laisser emporter par toutes ces conneries de relations sérieuses. Et tu savais très bien que je te conseillerais ça en m'en parlant à moi. Je peux pas te dire autre chose. »
Je changeais de sujet, lui demandant si elle n'avait pas quelque chose de plus joyeux à me raconter. Elle voulait partir, changer d'air, se libérer un peu. Ça faisait toujours du bien ce genre de chose.
Elle me demanda ensuite ce dont, moi, j'aurais envie. J'aurais aimé que tout soit simple, voilà ce que je voulais. Mais rien ne l'était jamais. Alors je trouvais autre chose à dire. « J'ai envie de...de m'introduire dans la maison de mon père. Enfin je crois que c'est lui. J'aimerais vérifier. J'ai retrouvé sa trace y a quelques jours. Je me dis qu'en m'introduisant chez lui, je pourrais en avoir la preuve. » Si c'était bien lui, il avait refait sa vie avec une autre femme et il avait même des gosses. Si c'était bien lui, je pense que je prendrais plaisir à casser quelques trucs dans sa baraque. Et ce serait au moins une histoire de résolue et je pourrais passer à autre chose. « Mais changer d'air, c'est vrai que c'est une bonne idée ! Pourquoi tu le fais pas ? » lui demandais-je.
Je buvais une gorgée de coca alors qu'une foule d'enfants envahissait la terrasse pour se précipiter vers une grande table. Ils avaient des petits chapeaux en papier pointus pour un anniversaire et se bousculaient tous entre eux. Je grimaçais en les regardant se courir après et se chamailler.
Je voulais que Blake soit le premier au courant du grand changement qui se profilait dans ma vie. Je n'étais plus malade et je voulais partager cela avec lui car il comptait beaucoup pour moi , et qu'on se disait tout sur nos vies, étant donné qu'on s'avait parfaitement que l'autre ne pourrait être jugeant mais plutôt bienveillant. Le voir aussi protecteur et prévenant envers moi me faisait doucement sourire, c'est vrai j'avais toujours pu compter sur lui dans ma vie, et il était devenu un ami indispensable, nous nous ressemblions sur beaucoup de points, c'est surement pour cela qu'on se comprenait si bien. Je l'espère aussi , t'es tellement adorable avec moi, je te remercie de la patience que tu as eu dans mes mauvais moments, et d'ailleurs je tiens à m'excuser pour tout mes excès d'humeur, tu es vraiment un ami incroyable. Lui dis je délicatement, repensant à l'enfer parfois que j'avais du lui faire vivre.
Nous abordons alors le sujet de nos professions, et je lui expliquais en ce moment ce que je vivais, j'étais comme transportée, tellement j'aimais ce métier, même si c'était parfois très difficile, je poussais mes limites. Je voulais lui faire comprendre mes projets, d'où mon enthousiasme. Il m'écoutait attentivement, mais j'avais hâte d'en entendre plus sur lui , parce que ma vie n'était pas très palpitante e en ce moment. Je lui parlais ensuite d'un sujet dont je devais me confesser , tout ce qui faisait partie du sentimental, et je n'étais pas douée dans ce domaine, lui non plus, mais à deux on pouvait peut être comprendre plus de choses, et je me voyais pas en parler à une autre personne que lui. Je lui parlais donc que je pensais en parler ultérieurement à ma frangine, j'étais dans le doute, j'avais peur de sa réaction. Beh honnêtement ? Lui demandais je de manière rhétorique. Elle croit en l'amour, et elle veut que je sois dans le droit chemin, je ne peux pas lui en vouloir. Poursuivis je dans ma réflexion. Je pense la même chose que toi, et pourtant une partie de moi voudrait y croire, comment cela se fait ? Lui demandais je pour mieux comprendre ce que je pouvais ressentir, j'avais du mal à m'être mes idées au clair.
Ensuite je sentais que je m'emportais légèrement et lui aussi. Je voulais pas qu'il pense que je voulais raconter une relation sexuelle ou quoi que ce soit de ce genre. Je voulais juste qu'il me sorte de cette passe. Ca me rend folle, complètement folle, Je veux que ses idées partent de ma tête et continuer à vivre comme avant, c'était plus simple. Lui avouais je apeuré par ce que je pensais et ressentais, je ne voulais pas changer pour un homme. Surtout si je n'étais pas sur de ce que lui pourrait faire pour moi. Et la je me sentais pas le faire, peut être parce qu'au fond de moi je ressentais que ce n'était pas la bonne personne.
Il changeait alors de sujet, je voulais pas non plus l'ennuyer avec cela, et aussi qu'il trouve cela déplacé. Je lui racontais alors que je voulais voyager, peut être que c'était simple mais au moins ça on pouvait en parler librement et calmement. Je lui retournais ensuite ces questions afin d'en apprendre sur le s changements récents effectués dans sa vie. Je l'écoutais attentivement, le sujet était très sérieux et important; Je comprends , tu veux en avoir le cœur net, je peux pas t'en empêcher , puisse moi même dans ton cas , je le ferais, mais s'il te plais prends soin de toi , fais attention à toi , je t'en pries. Lui rétorquais je m'inquiétant pour lui, faisant une moue avec mes lèvres. Il revient alors sur le fait que je veuille change d'air, me demandant pourquoi je ne le faisais pas. Parce qu'ici j'ai une famille à retrouver. Et que je n'en suis pas arrivée là pour ne pas réussir mon but. Lui clamais je en lui souriant timidement et doucement. ..
