Tia Elizabeth Mckay

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

Je suis loin d’être la fille de tes rêves, de leur rêve, enfin, j’étais. A 21 ans on peut déjà dire que j’ai deux vies. Il y a peu on m’a tirée dessus, enfin, je me suis jetée devant mon frère et ai pris la balle à sa place mais, si vous voulez en savoir plus vous lirez mon histoire. Je ne suis plus la fille que tout le monde a connue : peste, ignoble avec tout le monde, vulgaire et manipulatrice. Mais ça, personne ne sait et peu semble prêts à le croire. Je suis toujours fêtarde, je profite toujours de la vie mais la drogue, j’ai arrêté, les coups bas sans raison aussi. Cette balle m’a changée. La vie est courte, on peut tout perdre en un rien de temps. Je suis curieuse et manque de tact parfois, non le coma ne m’a pas transformée en un ange. Je peux être manipulatrice pour arriver à mes fins mais je n’irai jamais aussi loin qu’avant. Je suis ambitieuse et déterminée à ouvrir mon restaurant le plus vite possible. Je suis aussi rusée, depuis que je suis toute petite je sais comment arriver à mes fins. Je suis, semble-t-il intelligente et je suis une fonceuse. J’aime plaire et flirter avec les mecs et visiblement je n’ai pas vraiment à jalouser qui que ce soit niveau séduction. Je suis beaucoup plus souriante qu’avant et j’ai de la joie de vivre à revendre.

En revanche, sachez que vous touchez ne serait-ce qu’à un cheveu d’un de mes proches et votre vie se résumera à un enfer sur terre !

crackle bones

Histoire

« - Les enfants, votre mère vient de mourir. »
Mon père venait de nous annoncer à mon frère, Sebastian, âgé de neuf ans et à moi, âgée de 5 ans alors la nouvelle. Notre vie ne serait plus la même. Père perdit rapidement la joie de vivre et se réfugia dans son travail. Baladés de villes en villes Sebastian et moi sommes devenus extrêmement proches mais nos caractères de m***e faisaient de nos discussions de véritables tempêtes. Pas une journée sans dispute.
J’ai très vite mal tourné. A l’école on me détestait, au collège aussi d’ailleurs. Le frère et la sœur diaboliques c’est comme ça qu’on nous voyait et les gens avaient raison. J’ai dû avoir ma première cuite à treize ans. Première fois à quatorze ans dans un squat totalement ivre au point de n’en avoir aucun souvenir. Malgré cela j’ai toujours eu des bonnes notes à l’école.
A la maison rien n’allait. Père me choyait et en faisait voir de toutes les couleurs à Sebastian. Je pouvais faire tout ce que je voulais, rentrer défoncée, ivre, à moitié nue, j’avais l’excuse d’être la plus jeune et Seb lui était censé être un modèle et n’était qu’un vaurien en fait, une honte pour la famille Mckay.
Sebastian a toujours été ce que j’ai de plus cher au monde même si je n’irai pas lui dire. On n’est pas comme ça, un « je t’aime » nous écorcherait bien trop la « gueule »

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27 janvier 2015 : le jour où m’a vie a, à nouveau basculé.
Mon frère s’était encore fourré dans une histoire à dormir debout mais là, il risquait gros, c’est sa peau qu’on voulait. La sœur du type, une cliente régulière de Sebastian était morte d’une overdose. Alors que nous sortions ensemble il a débarqué et a pointé son flingue sans rien dire sur Seb. Sans réfléchir je me suis mise devant lui avant de m’effondrer à peine deux secondes plus tard. Il avait tiré sans ciller et la balle m’avait atteinte en plein dans l’abdomen. Je suis restée un mois dans le coma.
A mon réveil, la vie avait un gout différent. J’avais sauvé la vie de mon frère j’en étais consciente et je n’en étais pas fière comme ce, à quoi, tout le monde pouvait s’attendre. J’ai changé, j’ai peur de le perdre, terriblement peur. Je ne veux plus être cette fille qui effraie tout le monde. La vie vaut la peine d’être vécue alors pourquoi faire en sorte de ne rien en voir ?
Ca fait cinq mois que je suis rétablie et seuls quelques personnes (une ou deux en fait) acceptent de voir que j’ai changé. Ma relation avec Sebastian est toujours explosive même si j’essaie de lui faire comprendre que j’ai peur pour lui et que j’en ai marre qu’on se détruise. Un « je t’aime » m’écorcherait toujours autant la g*****.

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