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(#)Sujet: Un entretien pour une nouvelle vie PV. Lily-Anne | Lun 14 Sep - 14:15
Lily-Anne & Mr Rocherfield
Un entretien vers une nouvelle vie
Hier soir, après mon service à l’hôpital, j’avais foncé directement à l’aéroport, une petite valise à la main pour décoller vers la splendide ville de Miami. Depuis quelques mois déjà je sortais avec un homme du nom de Derek Watts et qui m’avait volé mon cœur sans crier gare. C’était sans doute la première fois depuis treize ans que j’accordais tant d’importance à une relation avec un homme. La mort de Max ne m’avait pas laissé indemne. Cet homme m’avait proposé de venir m’installer avec lui à Miami voyant que notre relation était devenue bien sérieuse. Je ne voulais plus rester dans cette ville hanté de souvenirs douloureux, cela faisait bien longtemps que j’aurais du tout quitter pour refaire ma vie ailleurs. Seulement, je n’en avais pas eu le courage auparavant à cause d’un autre homme … Ethan. Notre relation si particulière m’avait enchainée à lui et à cette ville plus vite et plus que je ne l’aurais pensé. Amoureuse et pleine d’espoir, sans rien dire à Ethan, j’avais sauté sur l’occasion que l’on m’avait proposée : Un poste dans un cabinet médical dans la ville ensoleillée de Miami. J’avais été recommandé par un de mes collègues médecin de l’hôpital qui avait des contacts. Même si je sentais le poste déjà à moi, je me devais de réussir cet entretien afin de montrer ma détermination.
Le cabinet Sunny était un centre médical pluridisciplinaire. Plusieurs professions différentes s’y regroupaient comme, un psychologue, un médecin généraliste, un ergothérapeute et un pédiatre ! Le matin j’avais eu le droit à un entretien collectif avec tout les professionnels de la structure car le travail de groupe était essentiel au sein de la structure. Mr Rocherfield, m’avait demandé de revenir dans l’après-midi afin d’avoir un entretien individuel avec lui afin de discuter plus pédiatrie. Je passai mes mains sur mes cuisses un peu stressée. Mr Rocherfield ouvrit la porte de son cabinet et me fit entrer et m’invita à m’assoir face à lui à son bureau.
« Je tiens à ce poste Monsieur Rocherfield et ce serait un très grand honneur pour moi que de pouvoir prendre votre relève en faisant un travail à la hauteur du votre. »
Je souris l’estomac un peu noué. Je trouvais cet entretien bien plus intimidant que celui que j’avais eu dans la matinée. Me retrouver en tête à tête avec une seule personne, une personne qui déciderait en grande partie si je méritais son siège m’angoissait un peu. J’entremêlai mes doigts afin de ne pas trahir mon stress.
« J’étais major de ma promo en médecine. J’ai toujours su que je voulais suivre le cursus de la pédiatrie et je me suis investie à deux cents pour cent dedans depuis le début de ma formation. J’ai obtenu mon doctorat il y a six ans et j’ai suivis ces dernières années un cursus de gynécologie dont j’ai obtenu la spécialisation. »
Avec la mort de Max la seule chose qui m’avait aidé à évacuer la douleur que j’éprouvais avait été mon travail. Mes collègues s’étaient inquiétés pour moi plus d’une fois. J’accumulée les gardes, les opérations, les consultations tel un robot. On m’avait souvent prévenu que j’allais finir par craquer sous la pression si je continuais comme ca mais je n’écoutais pas. Quand mon doctorat fut en poche, je ne voulus pas m’arrêter là et je me spécialisai aussi dans la gynécologie que je trouvais très intéressant. J’avais, haut la main, obtenu le certificat.
« Je n’ai jamais quitté l’hôpital de New York et travailler dans un autre milieu c’est vrai, mais je sais que je m’y sentirais à ma place ici. En hôpital, le contact humain et les relations avec nos patients sont souvent bien trop négligés par manque de temps. J’ai besoin de connaitre mes patients sur le long terme, de partager des choses avec eux. On nous demande faire attention aux transferts d’émotions tout au long de nos études, mais moi je pense que d’être proche d’un malade ce n’est pas qu’une mauvaise chose. Être proches d’eux c’est créer une relation de confiance, la relation de confiance permet d’aboutir à une meilleure prise en charge. »
A l’hôpital j’avais été de nombreuses fois déçus par ce manque de contact avec les gens, surtout avec des enfants. Les enfants avaient besoin de savoir que nous avions les choses en main, qu’ils pouvaient nous faire confiance, que leur vie était en sécurité entre nos mains. Je savais que je m’épanouirais beaucoup plus en cabinet privé qu’en ce moment en milieu hospitalier.
« En milieu hospitalier on dénigre bien trop souvent le travail des nos autres collègues, des autres professions et en faite, on s’aperçoit que ce ne sont pas les médecins qui en connaissent le plus sur le secteur de la santé, mais les aides-soignants et les infirmiers. Collaborer, ici, avec d’autres professions comme des psychologues ou des ergothérapeutes, dont je ne connais pas vraiment le rôle de ce dernier, ce sera très enrichissant pour moi. J’ai soif de connaissance, je veux pouvoir ouvrir mes horizons à plus de choses que la pédiatrie. »
Je me rendais soudainement compte que mon stress s’était envolé alors que je parlais de mes attentes et de ma personne. Je savais sur quel terrain je mettais les pieds et j’avais confiance en moi. Mr Rocherfield avait noircit la feuille qu’il tenait face à lui de quelques phrases illisibles. L’écriture de médecin …
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(#)Sujet: Re: Un entretien pour une nouvelle vie PV. Lily-Anne | Lun 14 Sep - 15:00
Lily-Anne & Mr Rocherfield
Un entretien vers une nouvelle vie
A soixante ans et un bien grand nombres d’années de médecine derrière moi, j’avais décidé de prendre ma retraite. Des collègues de divers horizons m’avaient recommandés leurs petits poulains pour reprendre mon poste si chaudement convoité. Miami était une belle ville où il faisait bon vivre et le cabinet était situé dans un quartier assez aisé qui plus est. J’avais eu de jeunes diplômés comme des moins jeunes, mais rares avaient été les candidatures dont mon attention avait vraiment été retenue. Après avoir dégrossis la liste des candidats à trois j’avais longuement réfléchis à qui aurait pu être à la hauteur de mes espérances. Le choix était difficile. J’avais donc décidé de passer des entretiens et aujourd’hui je recevais la dernière candidate au poste, Mme Cooper Lily-Anne.
Je fis rentrer la jeune femme qui attendait patiemment devant la porte de mon cabinet et lui pria de s’assoir face à moi. J’observai Mme Cooper qui me semblait un peu plus stressée que lors de notre entretien de ce matin avec le reste de l’équipe médicale. Cela était surprenant.
« Je suis ravi de vous revoir Mme Cooper, nous allons parlez un peu plus de vous et de votre lien avec la pédiatrie si vous le voulez bien. »
« Je tiens à ce poste Monsieur Rocherfield et ce serait un très grand honneur pour moi que de pouvoir prendre votre relève en faisant un travail à la hauteur du votre. »
Je souris à la femme dont la voix semblait déterminée. Un bon point pour elle. Lily-Anne semblait vouloir ce poste en effet et ce j’appréciais qu’elle me le montre franchement. Je ne voulais pas de quelqu’un qui voulait juste les bénéfices de la situation. Je recherchais un successeur qui mettrait du cœur dans ce travail.
« Parlez-moi un peu de vous Lily-Anne. Quel est votre parcours ? »
« J’étais major de ma promo en médecine. J’ai toujours su que je voulais suivre le cursus de la pédiatrie et je me suis investie à deux cents pour cent dedans depuis le début de ma formation. J’ai obtenu mon doctorat il y a six ans et j’ai suivis ces dernières années un cursus de gynécologie dont j’ai obtenu la spécialisation. »
En effet c’est ce que j’avais cru comprendre sur son cv joint à sa lettre de motivation. J’avais douté d’une double spécialisation de la jeune femme pensant que les mots avaient été mal choisis et qu’elle avait sans doute juste suivit un gynécologue lors de ses consultations à l’hôpital. En vérité, la jeune femme avait travaillé pour obtenir une autre spécialisation.
« C’est remarquable. Nous avons un gynécologue présent au cabinet, mais qui malheureusement n’a pu être présent à votre entretien de ce matin. C’est un atout non négligeable que vous avez là. »
Je notai à fur et à mesure toutes les informations complémentaires que me donnait Lily-Anne sur son parcours professionnel. Le faite qu’elle puisse assurer des consultations gynécologiques était un bon point pour elle. La jeune femme serait apte à pouvoir recevoir des patientes dans le besoin urgent d’un gynécologue sans avoir à aller à l’hôpital en cas d’absence du gynécologue habituel.
« Vous n’avez jamais travaillé ailleurs que dans un hôpital, vous sentez-vous apte à travailler dans un milieu différent et pourquoi ? »
« Je n’ai jamais quitté l’hôpital de New York et travailler dans un autre milieu c’est vrai, mais je sais que je m’y sentirais à ma place ici. En hôpital, le contact humain et les relations avec nos patients sont souvent bien trop négligés par manque de temps. J’ai besoin de connaitre mes patients sur le long terme, de partager des choses avec eux. On nous demande faire attention aux transferts d’émotions tout au long de nos études, mais moi je pense que d’être proche d’un malade ce n’est pas qu’une mauvaise chose. Être proches d’eux c’est créer une relation de confiance, la relation de confiance permet d’aboutir à une meilleure prise en charge. »
Je ne pu m’empêcher d’esquisser un léger sourire. Le contact humain était une des choses que je considérais la plus primordiale dans ce métier, surtout avec des enfants. Ils avaient besoin de confiance pour s’ouvrir aux adultes quelques fois et sans cette confiance il était dur de guérir leurs maux ou même de les détecter. Je levai la tête de ma feuille vers la jeune femme et avec un sourire je lui posai une autre question.
« Comment voyez-vous le travail en équipe comme celui présent au cabinet ? »
« En milieu hospitalier on dénigre bien trop souvent le travail des nos autres collègues, des autres professions et en faite, on s’aperçoit que ce ne sont pas les médecins qui en connaissent le plus sur le secteur de la santé, mais les aides-soignants et les infirmiers. Collaborer, ici, avec d’autres professions comme des psychologues ou des ergothérapeutes, dont je ne connais pas vraiment le rôle de ce dernier, ce sera très enrichissant pour moi. J’ai soif de connaissance, je veux pouvoir ouvrir mes horizons à plus de choses que la pédiatrie. »
Cette jeune femme savait rester humble et cela en était assez époustouflant étant donné que la réputation des médecins était d’être égocentriques, narcissiques et trop sûrs d’eux. Je ne l’avais pas vu à l’œuvre avec des patients mais je ressentais que cette jeune doctoresse devait être un très bon médecin et quelque chose me disait que sa place était bien plus dans un cabinet privé que dans un hôpital.
« Et bien Madame Cooper, je ne devrais pas vous dire cela, mais je vous trouve extraordinaire et en plus de ca je vous sincère dans vos paroles. Certains candidats n’ont pas hésité à me baratiner des choses, mais vous non, est-ce que je me trompe ? »
Je posai mon stylo sur ma feuille et m’enfonçai dans mon siège les mains croisé sur mon abdominal. J’observai la jeune femme quelques instants et je m’aperçu en la voyant se tortiller légèrement sur le siège, que je devais être un peu trop insistant et la mettre mal à l’aise.
« Je m’excuse je me suis perdu dans mes réflexions. Très sincèrement Lily-Anne je pense que mon poste avait été préconçu pour vous et que j’avais fait que réchauffer la place pendant que vous deveniez un aussi grand médecin. »
Je me levai de ma chaise et me posta à côté de ma future héritière qui s’était levé d’un bond avec le visage rayonnant. Je lui serrai la main avec un grand sourire et de mon autre main je lui agrippai doucement l’épaule.
« Félicitations, le poste est à vous. Je vous enverrais toutes les modalités du contrat par mail dans le courant de la semaine et vous prendrez place dans ce bureau dès que toute la paperasse sera conclue. »
Je lui serrai la main et la raccompagnai jusqu’à la sortie ne regrettant en rien mon choix un peu précipité. Mes collègues, lors de l’entretien du matin m’avait déjà donné leur feu vert sur la jeune femme pleine d’entrain. Je savais que mon cabinet et mes clients étaient entre de bonnes mains avec elle.
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(#)Sujet: Re: Un entretien pour une nouvelle vie PV. Lily-Anne | Lun 14 Sep - 15:23
Lily-Anne & Mr Rocherfield
Un entretien vers une nouvelle vie
En tant que bon professionnel qu’il était, Mr Rocherfield ne laissait rien voir de ce qu’il pensait. Je cru tout de même voir sur son visage un peu de satisfaction à propos de ce que je disais. Je restais sincère à moi-même ne m’éloignant pas trop de ce que je ne savais pas.
« Et bien Madame Cooper, je ne devrais pas vous dire cela, mais je vous trouve extraordinaire et en plus de ca je vous trouve sincère dans vos paroles. Certains candidats n’ont pas hésité à me baratiner des choses, mais vous non, est-ce que je me trompe ? »
« Tout à fait Monsieur. »
J’esquissai un sourire ravi de ce qu’il me disait. J’avais donc fait bonne impression sans m’en rendre compte. Je sentis mon estomac se renouer un peu plus. J’espérais pouvoir avoir le poste. Je voulais quitter New York afin de suivre Derek et de changer d’air. J’en avais besoin. Le pédiatre me regarda pendant un petit moment, les bras croisés sur sa poitrine. Son regard me mit mal à l’aise ainsi que le silence qui s’installa. « Je m’excuse je me suis perdu dans mes réflexions. Très sincèrement Lily-Anne je pense que mon poste avait été préconçu pour vous et que j’avais fait que réchauffer la place pendant que vous deveniez un aussi grand médecin. »
« Merci Monsieur, c’est un grand compliment que vous me faites là. »
Je me levai de la chaise en même temps que Mr Rochefield. J’essayai de rester le plus professionnelle possible en contenant du mieux que je pouvais mon envie de sauter de joie. Venait-il réellement de sous-entendre que j’avais le poste ?
« Félicitations, le poste est à vous. Je vous enverrais toutes les modalités du contrat par mail dans le courant de la semaine et vous prendrez place dans ce bureau dès que toute la paperasse sera conclue. »
« Merci d’avoir pris le temps de me recevoir et de me faire confiance pour l’avenir, vous ne me regretterais pas, je vous en fais la promesse, Monsieur. »
Je lui serrai la main et me laissai raccompagner par le pédiatre qui venait de me léguer son poste. J’attendis d’être sortie du cabinet pour lâcher un soupir de soulagement de coller sur mon visage un sourire énorme. Une nouvelle vie allait commencer ! Adieu New York et Bonjour Miami !
J’envoyai un texto immédiatement à Derek pour lui faire part de la bonne nouvelle, bonne nouvelle pour moi mais aussi pour nous deux. Soudain mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Ethan. Comment allais-je lui dire ? Comment ne pas le blesser ? Je pris mon téléphone composa son numéro et referma mon cellulaire. Non pas comme ca. Je devais aller le voir le lui dire …