Je me sentais tout bizarre de maintenant dire que j’étais en couple et surtout avec Joran connaissant notre histoire commune. Je savais, par contre, que celle-ci allait être complètement différente. Intense… mais différente. Nous sortions alors du bar, main dans la main. Une fois rendu à la voiture, j’avais plaqué mes lèvres contre les siennes en ayant beaucoup trop envie de le faire depuis fort longtemps. Une fois fait, celui-ci me colla à lui en prolongeant mon baiser. Puis, il me dit, en se retirant de ce contact, qu’il était fou de mes lèvres et fou de moi. Je souris pleinement en lui caressant doucement le visage. Sans était assez des élans de tendresse. Celui-ci me tourna vers la voiture et me plaqua sur celle-ci. J’aimais beaucoup lorsqu’il était intense et sauvage comme cela. Mes bras autour de son cou, il m’embrassait avec passion et c’était de cette façon aussi que je le prolongeai. J’avais envie de lui, de son corps, maintenant. J’entendis alors qu’il déverrouilla sa voiture et celui-ci me fit entrer sur la banquette arrière. Celui-ci entra à son tour, par-dessus moi. Il me caressa le visage et me donna le surnom de petit cœur. Un énorme sourire se dressa sur mes lèvres. C’était la première fois qu’il me disait un tel surnom et je trouvais cela plutôt mignon. Bien qu’à mon habitude, j’aurais trouvé cela plutôt quétaine. Il se mit alors à m’embrasser de nouveau. J’enlaçai son corps de mes jambes en voulant le sentir le plus près de moi. Je prolongeai le baiser avec passion et amour. Eh oui… je devais l’avouer maintenant. Un amour naissait en moi et cela me surprenait beaucoup… Je ne me reconnaissais plus et en fait… je ne reconnaissais plus Joran aussi. C’était dans le bon sens par contre.

J’étais bien heureuse que cette querelle soit enfin terminé et d’une bonne façon puisqu’il avait annoncé à des gens de l’hôpital que nous étions réellement ensemble. Cela m’avait surprise au début, mais j’étais contente de pouvoir enfin ne plus me cacher. Quoi qu’il en soit, nous étions de retour vers la voiture de Joran puisque je n’avais pas du tout envie d’être dans un bar ce soir. Je voulais seulement passé un bon moment avec mon petit copain puisque cela faisait un petit moment que nous n’avions pas été ensemble. Nous étions alors sur sa banquette arrière, il avait bien prit soin de verrouiller la voiture. J’avais placé mes jambes autour de ses hanches pour le sentir le plus près de moi. Celui-ci se déprit quelques instant, le temps de retiré ses vêtements. Il releva ma robe et retira sur le coup mon sous-vêtement. Une fois fait, nos corps ne faisaient plus qu’un. Je passai mes bras autour de son cou. Nos ébats d’il y a quelques semaines étaient plutôt doux, remplie de tendresse. Cette fois-ci, c’était beaucoup plus intense et c’était loin de me déplaire. J’aimais lorsqu’il faisait le dominant, lorsqu’il profitait de moi. Je continuai de l’embrasser avec passion et amour à la fois. Deux sentiments différents, mais complémentaire dans une relation. De léger soupire se faisait entendre de ma bouche démontrant le plaisir qu’il me donnait. Le sexe après la guerre… il n’y avait rien de mieux, enfin je trouvais. Je trouvais cela plutôt excitant d’être dans une voiture alors que plusieurs personnes pourraient passer devant et nous voir pendant l’acte. C’était peut-être cet aspect qui rendait le tout meilleur… Quoi qu’il en soit, je me concentrai sur lui, sur ses coups de bassin. Ma respiration s’accélérait, les vitres de la voiture embuaient.

Il fallait dire que j’attendais ce moment depuis maintenant quelques jours. Les réconciliations faites de cette façon étaient les meilleurs. Effectivement, le tout était beaucoup plus intense et passionné. Le manque de l’autre personne avait été trop fort pour faire autrement. Nous étions donc dans sa voiture, sur la banquette arrière à laisser aller notre désir ardent pour l’autre. Il était dessus moi, tout en donnant des coups de bassin plus violent et intense que les autres fois. Cela me procurait beaucoup de bien et je pouvais en dire autant pour Joran. En tout cas… il semblait apprécier beaucoup plus. Ma respiration s’accélérait de plus en plus et de gémissements de faisaient entendre de plus en plus fort. C’était comme si j’étais dans l’incapacité des retenir. Mon regard croisa celui de Joran. Je me mordis la lèvre inférieur tout en cabra le dos de plaisir. Plusieurs minutes plus tard, j’atteignis l’extase ultime dans un cri puissant. J’avais été encore une fois incapable de le retenir. Il y avait sans doute des gens qui nous avaient entendu, mais peu importe. En même temps que moi, Joran se laissa aller lui aussi. À bout de souffle et avec plusieurs courbature puisque la voiture n’était pas un des endroits les plus confortables, je regardai Joran droit dans les yeux en souriant pleinement. ‘’ Wow.. ‘’ C’était tout ce qui me venait en tête. Ça n’avait jamais été aussi bon et aussi intense. Peut-être car malgré l’intensité, il y avait aussi un sentiment amoureux qui s’y mélangeait…

Wow… Je me sentais tout simplement, bien. Dans ses bras, après cette trop longue prise de tête. Je ne voulais être à aucun autre endroit que celui-ci. Au fond de moi, j’espérais que c’était aussi le cas pour Joran, car après tout, je voulais qu’il soit heureux avec moi. Tous ces nouveaux sentiments étaient très difficile à comprendre pour moi, car je n’avais pas l’habitude des ressentir et je savais que c’était la même chose pour Joran. Voilà pourquoi il nous arrivait parfois de nous prendre la tête. Bref, Joran trouva lui aussi que cette réconciliation avait été génial. Je souris donc pleinement tout en essayant toujours de reprendre mon souffle. Je voulais que ma respiration revienne à la normale maintenant. Il ajouta un surnom, poupée. Je fronçai les sourcils d’amusement. Je ne comprenais pas trop d’où venait ce surnom, mais bon, il me faisait bien rigoler. Il poursuivit en me disant qu’il avait été réellement jaloux lorsque le mec avait dansé avec moi. D’un côté, j’étais bien heureuse, car c’était l’effet recherché, mais de l’autre, je me sentais très mal de lui avoir fait cela. Après tout, il avait commencé en invitant ces stagiaires. Bref, il terminant en disant qu’il ne voulait pas que je fasse une telle chose, car il pourrait bien tuer les mecs qui referaient cela. J’eu les yeux rond de surprise. Autant ? C’était peut-être un peu exagéré, mais je comprenais l’image. ‘’ Pas la peine d’avoir ces idées, je ne recommencerai pas. ‘’ Dis-je d’une voix douce et rassurante. Puis, il se mit à parler de nouveau. Il ne semblait pas certain de vouloir me dire un truc. Je fronçai légèrement les sourcils en me demandant se qu’il voulait bien me dire. Je me sentais maintenant un peu inquiète de la suite. C’est alors qu’il finit par m’avouer qu’il était amoureux de moi. Un début d’amour, mais qu’il ressentait déjà intensément. J’étais toujours couché près de lui sur la banquette arrière. Je souris pleinement face à cette déclaration plus que surprenante. Ce n’était pas du tout le genre de Joran de dire ce genre de chose et encore moins le mien… Je me sentais complètement bouche-bée. J’affichai alors seulement un sourire sur mes lèvres puis je l’embrassai amoureusement et passionnément. J’espérais qu’il comprenne mon expression non verbal, car j’étais incapable de prononcer des mots comme amour… aimé… pourtant, je les pensais au fond de moi.

Je n’avais jamais vu Joran agir de cette façon. Lorsque nous avions été en couple il y a quelques années de cela, l’un comme l’autre n’avait aucune pointe de jalousie en lui. Je savais très bien qu’il n’était pas fidèle envers moi, mais je ne l’étais pas plus de mon côté alors bon… C’était la raison de notre séparation. Pourquoi se dire en couple avec quelqu’un alors nous étions constamment dans le lit d’une autre personne ? Cette fois-ci, c’était complètement différent. Nous ne voulions pas que l’autre ait voir ailleurs. Je dirais même que le voir inviter d’autres filles m’avait blessée ce qui ne m’était jamais arrivé auparavant. Il m’avait donc dit de ne plus danser ainsi avec d’autre mec que lui et menaçant ces hommes en question si jamais je le faisais tout de même. Il fallait dire que c’était plutôt radicale, mais je comprenais sur qu’il voulait dire. Je lui ai donc dit de ne pas s’en faire que je n’allais pas recommencer. Il paru heureux de ma réponse en me disant que si je ne recommençais pas, il n’y allait pas avoir de raison d’avoir ces idées noires. Je souris doucement en le regardant toujours. Par la suite, il m’avait déclaré qu’il m’aimait… intensément. J’avais été incapable de lui répondre avec des mots puisque je n’avais jamais dit à quelqu’un que je l’aimais  mis à part mes parents…. Je l’avais donc tout simplement embrassé, mais avec amour et tendresse. Il se décolla de moi tout ne me regardant toujours. Il me proposa d’aller chez lui, question de se coller et de continuer notre réconciliation. Je lui souris pleinement en hochant la tête de haut en bas. ‘’ Oui, excellente idée ! Je me sens un peu coincé dans cette voiture. ‘’ Dis-je en rigolant.  Je me redressai assise question de replacer ma robe et je passai mes mains dans mes cheveux question de les replacer un peu. Une fois Joran habillé de nouveau, nous primes place sur les bancs avant de la voiture et il conduisit jusqu'à chez lui