Léna & Lukas

Pique nique douille, c'est toi l'andouille !

Sur un coup de tête j’avais envoyé un message à Léna pour lui demander si elle faisait quelque chose ce midi. J’avais besoin de sortir et de m’aérer la tête. Le temps se tenait plutôt bien pour le moment et les températures n’étaient pas trop chaude, une après-midi pique-nique pouvait être sympa. J’en avais marre d’être enfermé chez moi ou bien au boulot et je voulais changer de mon quotidien. Je ne profitais jamais assez de tous ces beaux petits coins que Miami pouvait nous offrir. J’attendis la réponse de Léna et lorsqu’elle me donna son accord pour un pique-nique, je pris mes affaires afin d’aller acheter ce dont avait besoin. Soda, gâteaux salés, pains, jambons, pâtés, crudités, fruits, bonbons. Je rentrai ensuite pour mettre le tout dans une caisse qui trainait dans un coin de mon appartement avec une grande couverture et des couverts, assiettes, verres. Lorsque tout fut préparé, j’envoyai un autre message à ma meilleure amie pour me demander de me rejoindre au lac. Je pris la route de mon côté et l’attendis patiemment sur le parking qu’elle arrivait.

Léna ne se fit pas attendre. Quelques courtes minutes après, sa voiture se fut garée et je sortis de la mienne pour aller la saluer chaleureusement. Cela me faisait plaisir de la voir. Je déposai une bise sur sa joue avec un grand sourire.

« Ca va toi ? »

Je retournai à ma voiture alors que mon amie verrouillait la sienne. J’en sortis la caisse où tout ce qu’il nous fallait pour l’après-midi y était. J’avais hâte de passer un moment avec Léna, je savais que le temps que nous partagions ensemble était toujours unique est réconfortant. Du réconfort c’est ce dont j’avais besoin d’ailleurs. Léna non plus n’avait pas la vie facile en ce moment d’ailleurs.

« On va se mettre près du lac si tu veux bien, à moins que tu ais peur des canards, ce qui serait nouveau ! » la taquinais-je.

Nous marchâmes tranquillement jusqu’au bord du lac. L’endroit était calme, paisible. Bien qu’on se trouvait dans la ville de Miami, nous aurions pu, presque, avoir l’impression d’en être totalement sortis. J’installais la couverture sur le gazon et je m’y jetai dessus avant de sortir toutes nos victuailles.