Confortablement assise dans son siège, Marianne regardait le film que Jordan lui avait proposé de voir, mais qui était loin d'être un chef-d'oeuvre. Ils leur arrivait assez souvent de se faire des soirées nanards tout les deux, et la jeune femme adorait ça. Elle lança un regard en coin à son meilleur ami, souriant en le voyant rire aux éclats. Jordan ne laissait personne indifférent, même pas elle après quatre ans d'une amitié solide... et plus si affinités. Marianne reporta son attention sur le film, ne voulant pas être surprise en train de le regarder. Elle avait sa fierté tout de même, puis elle ne voulait pas sembler trop niaise... Car après tout ils n'étaient pas un couple, juste de bons amis qui venaient réchauffer le lit de l'autre de temps à autre, et ça leur convenait parfaitement. Se reconcentrant sur le chef d'oeuvre du septième art qui se déroulaient sous ses yeux, Marianne chasse Jordan de ses pensées.
Quelques dizaines de minutes plus tard, le film pris fin, laissant beaucoup de spectateurs déçus par ce qu'ils venaient de voir mais pas la jeune femme, qui s'était beaucoup amusée. Elle s'étira longuement avant de se lever et de prendre son sac, souriant à son meilleur ami avant de prendre la parole.
- Avec un jeu d'acteur pareil je ne leur conseille pas de se lancer dans la politique... Mais je me suis bien amusée quand même. Et toi ?
Installé face à l’écran, tranquillement sur mon siège, au côté de ma meilleure amie, je riais comme jamais. Ce film est à ce tordre de rire, honnêtement. J’étais si concentré par ce qu’il se passait que j’en oubliais la présence de Marianne. Quelque part, ça ressemblait plus à un rencard entre ces acteurs et moi. Et c’était loin d’être étonnant puisque je suis un passionné de cinéma.
Malheureusement, le film toucha à sa fin et mon regard satisfait apparaissait très clairement sur mon visage. Je m’étais même tournée naturellement vers Marianne, heureux et souriant. Cependant, lorsque je l’aperçu, je perdis mon sourire immédiatement. Non pas parce qu’elle me dérangeait ou que je n’avais pas envie de la voir mais surtout parce que je venais de prendre conscience que j’affichais surement un sourire idiot sur mon visage. Et je refuse d’avoir l’air stupide en sa présence. Ok, c'est trop tard mais je suis optimiste. Je fais partis de ceux qui se dise que les choses se tassent vite et qu'elle va oublier cet allure que j'avais.
C’était génial ! Je pense que c’est le genre de film que je pourrai revoir une deuxième fois... Si t'es à côté de moi et que tu me fais un massage. Souriais-je en la rejoignant avant de mettre ma main sur le bas de son dos pour l’aider à avancer. Une fois sortis du cinéma, j’avais passé mon bras au-dessus de son épaule droite pendant que nous marchions. On va boire un verre chez moi, Edward n’est pas est en voyage. On sera au paradis sans râleur dans les alentours. Dis-je en nous dirigeant vers ma voiture.
Marianne adorait ces soirées passées en compagnie de Jordan durant lesquelles ils allaient voir des films ratés. Ils n'allaient jamais voir de comédie romantique ou de films dans ce genre-là. La jeune femme aimait pourtant soupirer d'extase devant un happy ending, mais elle ne l'avait jamais proposé à Jordan, craignant que cela fasse trop "couple". Ils n'étaient pas un couple, sur ce point-là ils s'étaient mis d'accord dès leur première nuit passée ensemble il y avait un peu plus de trois ans désormais. A l'époque, Jordan n'était qu'un ami de Peter plutôt pas mal aux yeux de Marianne, qui cherchait à s'amuser. Mais ils s'étaient rapprochés petit à petit, et désormais la jeune femme n'imaginait pas la vie sans son meilleur ami, surtout maintenant que Peter n'était plus là et qu'elle avait coupé les ponts avec beaucoup de personnes.
Une fois le film terminé, ils se levèrent et partagèrent leurs impressions sur le film. Jordan avait l'air d'avoir beaucoup aimé, il proposa même de le regarder une deuxième fois un jour. Sa dernière phrase fit sourire Marianne, qui lui répondit tout en sortant de la rangée. Hmmm, pas sûre que tu sois digne de mes massages... Ils sortirent du cinéma et la jeune femme se retrouva avec la main de Jordan sur son épaule, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Il y avait des gestes qui s'imposaient naturellement entre eux, et ils ne se demandaient même pas quel effet ça pouvait donner. C'était simple et sans prise de tête entre eux, et Marianne adorait ça. Les deux jeunes gens se dirigèrent vers la voiture de Jordan, tandis que celui-là lui proposait d'aller boire un verre chez lui. Elle s'installa sur le siège passager et s'attacha tout en répondant. Comme si j'allais refuser de passer un peu de temps en votre compagnie, monsieur Bradford ! Il y avait de fortes chance pour que Marianne passa la nuit là-bas, mais ce n'était pas la première fois et elle avait toujours quelques affaires qui traînaient chez lui.
Code by Joy
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(#)Sujet: Re: Loyal friends, fantastic lovers [Jordan] | Jeu 15 Oct - 18:34
loyal friends, fantastics lovers.
m a r i a n e & j o r d a n .
Si je ne suis pas digne de tes massages, sache que personne n’en est digne et si je vois tes mains entrain de masser celle d’une autre personne… Cette personne aura moins de trois seconde pour courir. Répondis-je le sourire aux lèvres. Je parlais aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Si moi, Jordan Bradford, je ne peux pas avoir de massage de la belle Marianne March, personne n’en aura.
Une fois sortis du cinéma, j’avais proposé un plan à Marianne. Enfin proposer est un bien gros mots, j’avais surtout dit à la jeune femme ce que nous allions faire ensuite. J’ai toujours eu tendance à prendre les choses en mains sans demander l’avis de qui que ce soit. Sans doute mon côté autoritaire qui se manifeste assez régulièrement. As-tu vraiment le choix ? Je suis un vieux gorille moi. Si tu aurais refusé, je t’aurai attrapé et mise sur mon épaule. Souriais-je légèrement en allumant le moteur de ma voiture. J’ai l’habitude d’avoir ce petit air sur de moi sur mon visage. Ce n’est pas tellement arrogant, c’est juste une mimique qui reste gravé sur mon visage. Le genre de mimique qui fait penser à un enfant qui obtient toujours ce qu’il veut.
Au bout d’un certain temps, nos visages affrontèrent la porte d’entrée. Ma main droite insérait la clé dans la serrure tandis que Marianne regardait en tenant un sachet en papier recyclé. En effet, nous nous sommes arrêtés à l’épicerie avant de rentrer pour acheter quelques petits trucs. Histoire de passer une soirée sympas comme nous aimons le faire. Après vous mademoiselle. Lui souriais-je en terminant par un clin d’œil.
La porte fut refermée et verrouillée quelques instants après. C’est cool qu’Edward soit parti en séjour, il commençait à me gonfler. Dis-je en souriant quelque peu avant de rire légèrement. Il me gonfle mais je l’aime bien, aussi paradoxale que cela puisse paraître. On est sans doute comme deux vieux frères qui ne supportent plus d’être dans la même chambre. Et dans un sens, heureusement que nous ne sommes pas dans la même chambre sinon l’un de nous serait déjà mort.
Peu à peu, lorsque mes chaussures et ma veste furent retirées, ma main prit possession de la poigné du placard pour sortir du verre. Tu veux boire quoi ? Lui demandais-je alors sans avoir vraiment regardé où elle était. Nous étions dans la même pièce je suppose puisque la cuisine est américaine mais qui sait ? Peut-être qu’elle est partit au petit coin sans me le dire, ce qui ne m’étonnerait pas.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Loyal friends, fantastic lovers [Jordan] | Sam 17 Oct - 22:15
Loyal friends, fantastic lovers Jordan & Marianne Marianne eu un sourire amusé quand Jordan menaça de frapper les personnes qu'elle accepterait de masser. Elle aimait le fait qu'il se montre un peu jaloux, mais ne préféra pas relever, sachant que si elle le qualifiait de jaloux il nierait en bloc. C'était comme ça entre eux, ils tenaient l'un à l'autre mais ne le mentionnaient que rarement. Et même si elle refusait de se l'avouer Marianne aurait aimé qu'ils rendent leur mutuelle affection publique, qu'ils soient un couple officiel. Ils sortirent du cinéma, et Jordan proposa qu'ils passent le reste de la soirée chez lui, son coloc étant absent. Elle était ravie, ne voulant pas quitter son ami si tôt. Après la mort de son frère, Marianne s'était vraiment rapproché de Jordan, qui était le seul pouvant apaiser un peu sa douleur. Quand il lui fit comprendre qu'il ne lui laissait pas vraiment le choix, Marianne fut tentée de poser sa main sur la cuisse du jeune homme, mais n'en fit rien. Vous croyez vraiment que je me serai laissée faire, monsieur Bradford ? Jamais elle n'aurait accepté qu'il lui fasse quelque chose contre sa volonté, la jeune femme était bien trop têtue pour cela.
Avant d'aller à l'appartement, les deux jeunes gens s'arrêtèrent à une épicerie histoire d'acheter deux trois choses. Ils finirent par arriver chez Jordan, et Marianne rentra en enlevant son manteau qu'elle posa d'un geste machinal sur un dossier de chaise. Elle avait pris ses habitudes, à force. Alors qu'elle enlevait ses bottines, elle entendit Jordan lui demander ce qu'elle voulait boire. Elle prit le temps de le rejoindre dans la cuisine et de s'appuyer sur le plan de travail avant de lui répondre. La même chose que toi, histoire qu'on ai le même taux d'alcoolémie dans le sang. Marianne tenait cependant beaucoup moins l'alcool que Jordan, et pouvait être ivre rapidement.
J’étais à bord de mon véhicule et bien heureux. A vrai dire, il ne m’en fallait pas beaucoup pour l’être. Je suis quelqu’un qui se prend rarement la tête. Je n’ai pas un surplus d’assurance. Je crois simplement en moi, en mes valeurs et je sais que je sais qui je suis. Ca ne sert donc à rien d’en faire trop. Pourquoi devrais-je chercher à me conduire comme un parfait étranger ? Je reste moi-même et si Marianne aime ce qu’elle voit, elle restera sans que je ne lui demande. Ce que je veux dire, c’est qu’elle est ma meilleure amie et ma partenaire sexuelle en même temps. On pourrait croire que c’est une situation délicate mais ce n’est pas le cas. Et pour que notre relation reste intact, il faut qu’on reste les mêmes. Coucher ensemble, c’est devenu une autre activité comme regarder un film ou manger un morceau. On aime être ensemble et c’est ce qu’il faut retenir. Je pense beaucoup, c’est vrai mais c’est bien parce que j’essaye de tourner autour du pot. Il y a des mots que je ne veux pas sortir et que je ne sortirai pas pour le moment. Je vais rester vague avec moi-même, c’est mieux pour tout le monde. J’en suis même certain. Je t’aurais kidnappé comme un sauvage si tu avais émis de la résistance. Je le sais, tu le sais, Miami le sait. Déclarais-je assez amusé, je dois l’avouer.
Une fois dans l’appartement et une fois que je fus à l’aise, je partis dans le placard pour sortir un verre pour la jolie femme qui me tenait compagnie. Cependant, elle comptait boire la même chose que moi. Du coup, je remis le verre à sa place avant d’ouvrir le frigidaire. Et si je veux que tu sois trois fois plus ivre que moi pour profiter de ton jolie corps, je fais comment ? Avec l’absence d’Edward, je n’avais pas hésité à me lâcher. J’avais en effet acheté plusieurs pack de bière. En ce moment, c’est la coupe et je ne rate aucun match de football américain. J’hurle dans l’appart, je me balade même complètement à poil et ça me fait du bien. Je me retrouve un peu. Edward m’a imposé beaucoup trop de contrainte. Je ne respectais pas toutes ses demandes mais j’essayais de faire des efforts. Parfois j’y arrivais, parfois non.
D’ailleurs, je n’avais pas perdu de temps. Je mis dans la main de Marianne sa bière avant de poser la mienne sur le comptoir le temps de déboutonné ma chemise et de la retirer. Je fis de même avec mon marcel. Je mis le tout sur la chaise haute avant de récupérer ma bière décapsuler en amont. Santé blondie. Souriais-je avant de faire percuter gentiment ma bière contre la sienne et de l’embrasser tendrement mais avec assurance. Le goût de ses lèvres est exquis, il n’y a pas de doute là-dessus.