Alaël
       
       

La température montait, que ce soit sous la douche, quand elle me faisait venir à elle, que je la plaquais contre la paroi de douche ou alors une fois dans les draps du lit. C'était excitant, bon, passionnel, unique à chaque fois. Il y avait de l'amour et par moment plutôt quelque chose de limite sauvage, qui venait du fait que tous les deux n'étions pas totalement fait naturellement pour l'amour, mais c'est comme cela qu'on se sent tellement bien l'un avec l'autre.

Je lui faisais l'amour avec cette rage folle et en même temps cette tendresse inédite. Elle m'attrapait le dos, me mordait le lobe d'oreille, m'embrassait le cou et j'aimais ça. J'aimais qu'elle aime cela. Je voulais l'entendre me le dire, je voulais l'entendre gémir, jouir. Je voulais sentir son corps perdre de la force sous ce plaisir intense, j'aimais sentir nos peaux l'une contre l'autre, il y avait quelque chose d'incroyable dans ce contact. J'aimais lier nos mains l'une dans l'autre pendant l'acte, j'aimais tenir une de ses fesse, j'aimais l'embrasser, j'aimais caresser ses cheveux, entre son souffle saccadé. En bref, sans que je sache par quel magie de la nature c'était fait, j'aimais lui faire l'amour et je l'aimais, sans avoir pu contrôler cette force qui m'était tombé dessus alors que jamais je ne me serais cru capable d'aimer une personne autre que quelqu'un de ma propre famille, jamais je ne me serais cru être en couple comme avait pu l'être mes parents, avec leur modèle de couple qu'ils m'avaient toujours montré. Je n'avais aucun modèle, je ne me tenais qu'à moi-même, qu'à mon instinct. Là tout de suite, je lui faisais l'amour sans réfléchir, c'était ça le secret, il ne fallait pas que je réfléchisse ou ça partait en vrille.

Après cet acte, Alayna s'endormit dans mes bras, nue. Je la regardais un bon moment, caressant ses cheveux, sa joue, avant de faire de même. Le lendemain matin, je profitais qu'elle dorme encore pour m'extirper discrètement du lit, commander le petit-déjeuner dans la chambre et j'allais chercher quelque chose non loin de là. J'essayais de faire le plus vite possible pour qu'elle ne se réveille que lorsque je serais revenu. Je remontais vite à la chambre, je récupérais le plateau du petit-déjeuner pour l'installer de mon côté du lit. Je la réveillais doucement, caressant sa joue, lui faisant des bisous partout.Nana, c'est l'heure de se réveiller. lui soufflais-je. J'attendais qu'elle émerge un peu, me moquant un peu d'elle et de sa lenteur à le faire. Je souris, lui montrait ma boite bleu et blanche que j'étais allé chercher. Je l'ouvrais. Dedans, un beau diadème de princesse. Prête à être ma princesse pour les deux jours à venir? On va à Disneyland et l'hôtel nous a pris une chambre là-bas en la comptant dans le prix d'ici. Tu n'as juste qu'à laisser un sac sur le lit avec ce que tu veux avoir là-bas, ils le transfèrent dans la journée. Nous, on a juste à prendre la voiture de location et à aller directement là-bas. Formidable ces français. ajoutais-je en français à la fin avant de rire. Bon je t'avoue que la magie Disney tout ça c'est pas vraiment mon truc mais il y a des attractions, de la vitesse et ça, ça m'ira pour compenser. dis-je avec humour en lui rapprochant le petit-déjeuner. J'allais l'embrasser tendrement sur les lèvres. Bon appétit princesse. lui dis-je avant de tremper les lèvres dans un bon café noir.

Ensuite, j'allais me laver avec Alayna. Nous restions longtemps, faute de s'embrasser et de s'exciter un peu sous l'eau chaude. On va être en retard pour Mickey. lui soufflais-je entre les lèvres lors d'un baiser. Je souris et je sortais, me séchant, m'habillant. Je préparais les affaires nécessaires alors qu'elle finissait de se préparer. Nous sortions et prenions donc cette voiture (Audi évidemment pour moi) que je conduisais jusque l'hôtel où nous avions une place de parking. L'hôtel était magnifique, on se croyait vraiment dans un conte de fée et les grooms étaient super sympas. Ils nous dirigaient vers l'entrée du parc. Bon alors, dis-moi qu'est-ce qu'une princesse rêve de faire ici? lui demandais-je alors, souriant.

Alaël
       
       

Nous passions deux jours extraordinaires à Disneyland Paris. J'avais succombé à faire toutes les photos qu'elle voulait, même si ce n'était pas du tout mon genre, je le faisais pour elle. J'y trouvais au fur et à mesure même un certain amusement, mais je savais que je ne finirais pas par comprendre cet état de folie face à des personnages fictifs de dessin-animés pour enfants. Enfin bon, c'est Alayna et je ferais tout pour elle. Nous faisions pas mal d'attractions, en évitant le temps d'attente qui m'énervait un minimum assez. J'avais beaucoup ris en l'entendant crier, serrer ma main lors des sensations fortes. Par contre, j'avais trouvé mon bonheur dans une activité pour apprendre à dessiner les personnages Disney, tellement que j'en avais dessiné pas mal pour Alayna avec Raiponce et Flynn Rider. D'ailleurs, nous avions une photo amusante avec ces deux personnages. A part avec mes soeurs, je n'ai jamais vraiment connu les Disney alors, j'avais souvent de mal à me mettre dedans. Heureusement qu'Alayna était là. Après un plongeon à la piscine de l'hôtel et une montée de température en cabine, nous nous rhabillions pour aller voir le feu d'artifice devant le château de la Belle au Bois Dormant - si j'ai bien compris qu'il s'agissait bien de ce personnage-ci - qui était, faut l'avouer, très bien fait. Il y avait une petite histoire qui mêlait toutes les aventures des dessins animés et les personnages les plus connus. Beaucoup d'enfants autour de nous étaient ébahis, c'était adorable, je l'avouais. Nous retournions à l'hôtel où le sex appeal de ma petite amie m'attisait encore deux bonnes heures. Nous étions seuls dans un monde à part. J'avais l'impression d'oublier tout ce qui nous entoure d'habitude, toute mon histoire. Je n'étais qu'Enaël avec Alayna qui profitions du bon temps qu'on s'offrait là-bas. Le lendemain, rebelotte. Alors qu'on ramenait nos affaires dans l'hôtel à Paris, nous passions une journée dans les magasins, à refaire nos attractions préférées. Je lui offrais une énorme peluche et une robe inspirée d'un conte, nous mangions dans un restaurant mexicain puis dans un restaurant de la Belle et le Clochard - encore une fois si j'avais bien tout compris. Puis en fin d'après-midi nous rentrons à Paris où nous allions manger au restaurant de l'hôtel tranquillement, en se reposant des deux journées à marcher quand même.

Le lendemain matin, sa peau contre la mienne éveilla mes sens les plus attirants pour l'emmener contre moi et lui faire savoir que j'aimais être ici avec elle. Nous allions faire quelques magasins de luxe sur les Champs Elysée, elle se prenait pour Pretty Woman, ce qui me fit rire. Le soir, nous allions voir un film classique français. Le lendemain, au petit déjeuner croissant et baguette était au rendez-vous. Nous apprenions à parler un peu français avec des gens très sympathiques puis nous allions faire le musée du Louvres pour une visite incroyable à travers l'Histoire de France. Malgré mon côté un peu viril et sûr de moi, j'ai un penchant pour l'art que je ne peux cacher. J'adore me mettre à dessiner comme ça quand l'envie me vient, quand rien hante mon esprit. D'ailleurs c'est le lendemain, avec une balade dans les Bois de Vincennes que je dessinais Alayna au bord d'un magnifique lac dans sa belle robe achetée ici. Je savais que j'y mettrais quelques couleurs plus tard. Elle était ravie. Nous pique-niquions sur place avant d'aller faire un autre musée non loin de là. Le dernier jour, nous marchions le long de la Seine jusque la Cathédrale Notre Dame de Paris où je lui expliquais le livre du célèbre auteur français Victor Hugo et nous la visitions, ne sachant plus où mettre de la tête tellement c'était magnifique.

Il était l'heure de dire au revoir au rêve, malheureusement. Tout a une fin, et il faut revenir un jour à la réalité. Je lui avais offert ce voyage pour son anniversaire. Le rêve allait rester un souvenir dans nos esprits. En effet, nous rangions nos affaires et c'était reparti pour le vol d'avion jusque Miami, notre ville d'habitation. Là-bas, je retrouverais mon passé, mon histoire sans Alayna. Je n'étais pas tellement pressé. Je profitais de ces dernières heures pour la regarder dormir, rire, nous regardions un film français dans l'avion pour dire au revoir comme il se doit à la Tour Eiffel que nous voyions du ciel, éclairée la nuit. Ca va me manquer. finis-je par avouer à Alayna dans l'avion, alors que nous n'étions plus qu'à moins d'une heure de Miami, le matin suivant. Nous sortions de là, c'était reparti pour Miami.