(#)Sujet: the past can hurt. but, the way i see it, you can either run from it or learn from it ◑ ft savanah f. callagan | Mer 23 Sep - 0:35
MYSTRAL and SAVANAH
THE PAST CAN HURT. BUT, THE WAY I SEE IT, YOU CAN EITHER RUN FROM IT OR LEARN FROM IT.
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Cette petite garce, j’allais la faire payer ! Elle, cette belle et rayonnante rousse, qui avait eu ce que jamais moi je n’avais été capable de recevoir : l’amour de deux parents. Oui, j’étais jalouse. Quelle ironie, l’enfant illégitime était jalouse de l’enfant roi. De telles pensées étaient dérisoires, voir puériles, je le sais, mais beaucoup plus puissantes que moi. Elles m’assaillaient sans cesse depuis que j’avais découvert l’existence de cette sœur qui, au fond, n’en était pas une selon mon point de vu. Je voulais qu’elle sache ce que son - ou plutôt notre - père avait fait. Ce connard, il avait abandonné non seulement ma mère, mais le bébé qu’elle portait pour lui… Tout ça pour sauver quoi ? Les apparences merdiques de son couple parfait et merdique, dans sa villa merdique et sa voiture de luxe merdique ! Et évidemment, tronant sur ce dessert merdique se trouvait la cerise : un enfant qu’il avait appris à aimer et à chérir. Une exceptionnelle et ravissante jeune fille qui n’a jamais manqué de rien, à qui tout réussi dans la vie… Savanah Callagan. Je l’enviais terriblement. J’étais devenue solitaire et si froide à l’égard des relations humaines, tout ça parce que personne ne m’avait donné l’estime qu’elle avait reçue. Cette famille allait tomber et, au risque de s’y noyer, mieux vaut pour la princesse rouquine de savoir nager. J’étais plus déterminée que jamais.
D’ailleurs, toute la journée, je n’avais fait qu’attendre que 19 h arrive… J’avais d’abord mis de la musique, qui résonnait dans mon appartement tandis que je m’affairais à faire des tâches ménagères. L’odeur satisfaisante d’orange et de fraîcheur qui envahissait mon espace vital était un gage de mon bon travail. Je me suis donc accordé une pause pour étudier et essayer de lire un livre en italien : cette langue qu’actuellement je tentais d’apprendre à l’université. Bien vite, l’horloge dans mon salon affichait 17 h. Je commençais à ressentir une sorte d’excitation malveillante à l’idée de rencontrer ma ''sœur''… Je n'avais presque plus faim, tellement j'anticipais la suite. J'ai n'ai donc qu'à peine mangé, j'ai attendu nerveusement jusqu'à 18h30 et j'ai sauté dans ma voiture pour aller rejoindre Savanah à l'endroit que l'on avait pré établie.
Je me suis stationné près de l'entrée avant d'aller faire la file pour me commander un café noir bien corsé. Les arômes qui s'y dégageaient me rappelaient tous ces matins où j'avais dû me lever toujours trop tôt pour m'évader de mon ancienne prison. Jadis, je détestais remarquer ma mère avoir la gueule de bois, donc j'allais souvent sur le toit pour regarder le soleil se lever. Hélas, cela ne m'empêchait pas de l'entendre crier mon nom lorsqu'elle sortait dehors à moitié nue et qu'elle voulait que je lui prépare toute sorte de déjeuner... L'image de cette femme, à qui je vouais tant d'animosité maintenant, ne faisait qu'alimenter mon envie de détruire cette famille. De tous les faire payer pour m'avoir abandonné à une femme qui ne savait même pas prendre soin d'elle-même.
J'étais assise seule à une table, les jambes croisées et un regard décidé dans les yeux. J'attendais que ma très chère cadette vienne rencontrer la pire des grandes soeurs.
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(#)Sujet: Re: the past can hurt. but, the way i see it, you can either run from it or learn from it ◑ ft savanah f. callagan | Mer 23 Sep - 15:13
Mystral S. Davenport a écrit:
MYSTRAL and SAVANAH
THE PAST CAN HURT. BUT, THE WAY I SEE IT, YOU CAN EITHER RUN FROM IT OR LEARN FROM IT.
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La journée me paraissait interminable. Une colère impossible à éteindre était en moi et celle-ci ne cherchait qu'à exploser au premier affront. Pour qui cette fille se prenait ? Je dois avouer que la curiosité m'envahissait de plus en plus que les heures avançaient. D'après son message, elle avait des choses à me dire sur mon père. Sûrement encore une de ces filles jalouses qui ne veulent que de l'argent pour disparaître à nouveau. Certain pourrait croire que la vie d'une héritière était reposante et sans embûche, mais c'était tout le contraire. Je devais sans arrêt percevoir le mensonge ou la manipulation dans ceux qui me côtoyait. Je devais m'assurer de manière acharnée, qu'une personne n'est pas dans ma vie seulement pour de l'argent. Cette fille, elle sentait le chantage à plein nez. J'étais rouge de rage. Cette boule dans mon ventre n'attendait qu'une chose : exploser. Cette pauvre idiote avait choisi la mauvaise famille si elle croyait que cela allait être si facile. J'avais décidé d'aller faire les boutiques pour attendre cette heure fatidique. Il fallait absolument que je me change les idées si je ne voulais pas me ronger les ongles jusqu'à 19h.
Après avoir fait le tour de la ville, je n'avais absolument rien acheté. J'avais beaucoup trop de pensées dans ma tête. Plus la journée avançait, plus je me faisais des scénarios. Et si elle avait découvert le pot aux roses ? Qu'elle connaisse absolument tout sur le lourd secret que cachait ma famille depuis maintenant quelques années ? Je devenais de plus en plus nerveuse. Mon père avait pris toutes les mesures possibles pour que personne ne puisse dévoiler ce secret. Malheureusement, l'argent n'est pas tout et mon père n'est pas infaillible. Il fallait que je gère le tout sans même en glisser un mot à mes parents. C'était mon erreur et je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent pour cela.
Quoi qu'il en soit, j'étais de retour chez moi pour enfiler quelque chose de plus convenable. Quitte à peut-être passer dans les journaux, il valait mieux bien paraître pour le bien de ma famille. J'enfilai alors un jean noir, propre avec un haut gris pâle accompagné d'un veston Armani. Il était maintenant 18h45. Il était grand temps de prendre ma voiture et d'aller rejoindre cette inconnue. Une fois dans le café, après avoir fait et refait le scénario, je regardai autour de moi afin d'y reconnaître peut-être une personne. Négatif. J'avais fait la bêtise de ne pas lui demander ce à quoi elle ressemblait. Je décidai d'aller me chercher un café, bien noir question d'être le plus éveillé possible. Puisqu'elle semblait avoir fait des recherches sur mon père et sur ma personne, elle savait surement à quoi je ressemblais.
the past can hurt. but, the way i see it, you can either run from it or learn from it ◑ ft savanah f. callagan
