Aujourd'hui je décidais de manger mon sandwich sur un ban au Lazy Park, tout en travaillant surs mes cours, révisant mon dernier cours pour être au top, mon stylo entre les dents je relevais la tête et hoquetais de surprise à la vue de Wayne a quelques mètres de moi, et je ne fus qu’étonner un peu plus lorsqu'il s'installa a coté de moi, je mordis un peu plus fort mon bouchon les bras tremblants, je n'avais pas pensé en me réveillant ce matin que je trouverais la raison de ma venu a Miami. Je tournais alors mon regard vers celui et me pinçais les lèvres, comment pouvais-je l'aborder, je soufflais discrètement essayant d'engloutir au plus profond de moi mon angoisse.
- Hurm.. Euh bonjour, excusez-moi, vous auriez l'heure s'il vous plait ? ma batterie est complètement a plat. Dis-je hésitante en désignant mon téléphone comme pour accentuer mes propos, j'en profitais pour le détaillait et un sourire parcourut mes lèvres alors que je remarquais que nous avions les mêmes yeux, ceux ne notre mère, il avait les mêmes traits que mon père mais mélanger a ceux de ma mère le rendait vraiment surprenant, je regardais son corps svelte et remarquais tout ses tatouages, moi qui avait peur des aiguilles mon frère était tout mon inverse et a voir ses habitudes vestimentaires nous n'étions pas eu la même vie et mon angoisse resurgit de plus belle mais il fallait avant tout que je me lance quelque soit sa réaction.
- Et je m'appelle Eléanor.. Eléanor Everden et je suis ta soeur. Dis-je en déballant a toutes vitesse mes mots, bon ok je n'avais pas étais tendre avec lui, je n'y étais vraiment pas aller en douceur mais le stresse avait prit le contrôle de ma voix et l’extinction de ma douce conscience, ce qui me laissais perplexe devant moi même et avec une appréhension évidente je l'observais essayant d'apercevoir ce qu'il ressentait.
Putain de merde. Je n'en pouvais plus. J’étais fra-ca-ssé. Mais alors a un de ces stades ! Je ne voyais pratiquement plus. Ma vision était limitée à celle d’un Asiatique en fait. Bah ouais, vu que leur paupière ne s’ouvre pas comme nous, forcément, leur vision est altérée. Non ? Pour moi c’est logique, ça a du sens, et je vous emmerde. D’ailleurs, c’est vrai ça, pourquoi leurs paupières ne s’ouvrent pas comme nous ? Qu’on ne me réponde pas, parce qu’ils viennent d’un autre continent, parce qu’ils n’ont pas les mêmes origines que nous. Pourquoi eux et pas nous aussi ? Pas que je me plains, Dieu merci mes yeux son « normal », je pense que j’aurai assurément moins de charme en ayant les yeux bridés. Ouais parce que le charme ça faisait tout. Certaines portes s’ouvraient plus facilement, mais surtout, rapidement lorsqu’on était beau gosse. Et puis, c’était assez facile à vivre. Pauvres moches… J’avais de la peine pour eux. Mais bon, certains ne faisait vraiment pas d’effort alors qu’ils étaient d’ôter d’un bon potentiel ! Je trouvais ça tellement con ! Enfin, je ne vais pas me plaindre, ça fait plus de femmes pour moi.
Enfin bref, j’avais complètement perdu pied. J’étais sur une autre planète. La planète des drogués. Ouais, appelons-la comme ça. Elle était démente ! Des couleurs de partout, de la fumer, des drogues à chaque coin, des champignons gros d’un mètre, un peu en mode Alice au pays des merveilles je crois. Je n'ai jamais vu ce film à la con en fait, donc je n’ai pas vraiment de base sur lesquelles m’appuyer mais j’pense que ça devait être le même genre. De toute manière il fallait être un shooter pour imaginer des champignons colorés et géants. Quoi qu’il en soit, j’étais épuisé ! J’étais en pleins dans ma défonce, et ça devait bien faire une heure que je marchais ! Soudainement, alors que j'agissais avant que mon cerveau en soit informé, je me stoppais. Je regardais l’heure, avec énormément de difficulté et m’apercevais, après un certain moment tentant de faire des calculs mentaux, que j’avais marché seulement 15 minutes. Pour le coup, j’éclatais de rire. Je regardais autour de moi, fermant puis ouvrant à nouveau mes paupières afin de tenter d’éclaircir ma vision. En vain, bien entendu. Mais c’était assez suffisant pour que je remarque que je me trouvais dans un parc. Je vins m’asseoir sur le premier banc que je trouvais. Une jeune femme s’y trouvait déjà, mais je ne m’en souciais pas. Je prenais mes aises, comme à mes habitudes. Il fallait que je me pose un moment car je n’allais pas tarder à tomber à la renverse.
La brunette vins à prendre la parole au bout d’un moment en me demandant l’heure. Signalant qu’elle n’avait plus de batterie. Putain, la galère… pensais-je. J’essayais tant bien que de mal à regarder ma montre afin d’en déchiffrer l’énigme. « Quatorze... Quatorze heures vingt et un. » Je n’arrivais pas à garder mon regard et mon attention envers elle. Si bien, que lorsque j’entendis sa voix à nouveau, je n’eus absolument pas le temps de comprendre ce qu’elle venait de dire. « Mh ?! J’ai pas compris!! » J'avais parlé plus fort qu'il ne le fallait, mais je me contentais de la regarder d’un air interrogateur.
Alors que nos regards étaient ancrées l'un dans l'autre, j'au eu un moment d'égarement, me rappelant un souvenir que j'avais complètement oublier avec le temps, j'avais l'impression que c'était il y a tellement longtemps comme si un siècle était passé, moi, courant avec Loki notre chien familiale, un border collie plus exactement, dans notre jardin, pourchassées par mes parents qui étaient plus que rayonnant, je devais avoir six ans ou peut-être sept, mais je n'étais pas plus agées que ça. A cette époque nous étions vraiment heureux, nous respirions le bonheur du moins c'est ce que je voyais dans mon souvenir et puis je reviens brusquement a la réalité, mes yeux noyés dans ceux de Wayne, lui ne devait pas avoir connut ca, et même si c'était le cas, ce 'était pas avec nous, ce n'étais pas a sa place, celle qu'il devait avoir. Un sentiments de remord remonta le long de mon échine, ma mére n'avait pas pus voir son bébé avant de mourir et je ne voulais pas faire la même erreur, j'avais besoin de lui moi. Je lui avais donc déballé la vérité, si vite qu'il n'avait pu comprendre quoi que ce soit, j'avalais alors avec difficulté ma salive, la bouche sèche et rompit notre échange pour diriger mon regard vers mon sac marron en tissus, le prit et le posé sur mes genoux, je plongeais mes mains dans celui-ci et pris avec soin le dossier, le fameux dossier que j'avais trouver quelques années auparavant dans le bureau de mon père. Je l'avais lu des centaines et des centaines de fois, il regroupait des informations sur la vie de Wayne et du comment je pouvais le retrouver, du moins il en regroupait une bonne partie. J’ignorais comment il allait réagir et pourtant j'avais imaginer ce moment un bon nombre de fois alors c'est dans un léger souffle que je parvins a lui tendre, peux sur de moi, toujours avec une certaine angoisse. Lorsqu'il le prit, je farfouillais une seconde fois dans mon sac, ne voulant pas croisée son regard pour en ressortir la lettre que maman m'avait donner a son chevet pour que je la donne ensuite a Wayne.
- Je suis ta soeur biologique. Assurai-je avec plus de calme cette fois ci, masquant ma peur du mieux que je le pus.
Avec du mal j'étudiais sa réaction, toujours la lettre de notre mère entre les doigts, il devait etre tellement surpris et son air perdu me le confirmer, comme si il ne comprenait pas ce que je lui disais.
- Je m'appelle Eléa. Dis-je une seconde fois avant de pincé mes lèvres entre elles, j'avais enfin fais le grand pas et je lui donnais l'opportunité d'avoir une vrai famille, celle que nous étions actuellement n'était pas top mais au moins nous étions la,j'étais la. Je lui donner l'occasion de faire partie de sa famille, de reprendre la place qui lui revenait de droit et même si ca risqué d'etre dur, autant pour lui que pour moi nous n'étions plus seuls, j'avais désespérément besoin de mon frère; maintenant plus que jamais.
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(#)Sujet: Re: Hi! I'm you're sister !! | Everden Family. | Mar 3 Nov - 20:39
