CHAMBRE DE NATE ET ALEXIE.

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La dernière soirée de l'été

Depuis plusieurs jours, la pluie n'a pas cessé de s’abattre sur Miami allant même jusqu’à provoquer une inondation au sud de la ville. Le vent quant à lui souffle assez fort et les orages continuent de gronder en laissant les températures s’affaiblir.

Quant à moi, j'ai décidé de me faire entendre par mes invités. En effet, les écrans présents dans la salle de bal et dans les autres pièces du châteaux se sont allumés. « Ici Nightmare, l’organisatrice de cette fabuleuse soirée. J’ai quelque chose à vous montrer, regardez… »

Tout à coup, les écrans affichent une vidéo. On peut facilement reconnaître la plage de Miami et la tête de Jason Dwight lorsque la caméra fait un gros plan. Nous pouvons également apercevoir une multitude de monde un peu partout. Tiens, on dirait bien que Madison et Alexie parlent entre elles alors que Nate, en uniforme de police, reluque ses dernières… Mais que voyons-nous là ? Le corps de Lory Paxton s’échouer sur la plage ! Quelle horrible vision ! Son corps inerte et complètement bleu affiche des traces de luttes. Son cou ne cache pas l’étranglement qu’il a subit, on peut nettement le voir et ses vêtements arrachés confirment bien l’impression d’abus.
La monstruosité de cette scène est choquante mais le pire reste à venir lorsqu’un écran noir apparaît et que de la fumé envahit la salle de bal avant de propager du sang artificiel sur tout le monde.

La vidéo reprend et le corps de Lory apparaît de nouveau. « Ne cherchez pas à découvrir mon identité sinon le même sort vous sera réservé. Lory en a … » En effet, le message vocal de Nightmare fut interrompu par un bulletin météo inattendu qui passe sur toutes les chaînes : « Bulletin météo d’urgence, alerte rouge. En plus des rafales de vents qui viennent de se manifester dans l’ensemble de l’état, un cyclone nommé Véronica approche à toute allure en direction de Miami. D’après nos scientifiques, il semblerait que ce cyclone soit d’une puissance remarquable. Prenez donc vos dispositions et appliquez les mesures de sécurités. Pour rappel, le sud de Miami subit actuellement une inondation. Essayez de vous rapatrier vers le nord ! Des gymnases ont été ouverts. Femmes et enfants en priorité. »

La vidéo s’arrête, l’écran devient noir et toutes les lumières s’éteignent. En effet, les rafales de vents ont causé de nombreux dommages et les lignes électriques sont actuellement HS. Par conséquent, la ville subit une panne de courant générale.

Outre ces désagréments, j'ai fermé l’accès au domaine (château et alentours) mais je ne pouvais pas savoir ce qui allait se passer! Je crois bien que même si je l'avais su, je l'aurai quand même fait. Plus personne ne peut donc accéder au domaine et plus personne ne peut en sortir. (Les plus aventureux le pourront surement). Je n'ouvrirai pas. Ils resteront là, ma soirée doit continuer!

Quelques heures plus tard, après le passage du cyclone et l’explosion provoqué au centre de la ville à cause de ce dernier.

Mes yeux s'ouvrent doucement, mon corps a été propulsé dans le labyrinthe. Mes gants noirs ne recouvrent plus mes mains. Je me sens mal, patraque. De nombreuses branches sont dans mes cheveux et mon visage a été éraflé. J'ai cette sensation de picotement qui me tire le visage, c'est horrible.
Peu à peu, mes doigts se dirige vers ce qui me démange et c'est une grosse épine qui se dégage de ma joue par la suite. Heureusement, je n'ai rien. Quelle soirée!

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La dernière soirée de l'été

Plus je fréquentais Nate, plus je me rendais compte qu’il avait un manque de confiance en lui. C’était bien assez surprenant de dire ça comme ça mais c’était bien le cas. En dehors de ses grands airs d’homme en contrôle, il avait constamment besoin que je le rassure. Il était toujours en train de me demander s’il avait bien fait ça, de lui avouer que je ne regrettais pas de passer du temps avec lui. Il venait de me poser ces questions mais elles revenaient sans cesse, ce n’était pas nouveau tout ça.

« On aurait pu simplement parler ou danser toute la nuit que je n’aurais quand même pas regretté d’être venue avec toi Nate. »

Je m’étais tourné sur le côté, le visage accoté contre ma main, je faisais glisser le bout de mes doigts contre son torse. On pouvait faire n’importe quoi que j’adorais être avec lui. Oui, le sexe était parfait… mais sa compagnie était tout aussi plaisante. On avait décidé de ne pas retourner à la fête. Finalement, on aurait très bien pu passer cette soirée ensemble chez lui mais d’un autre côté, on n’aurait pas eu accès à cette chambre qui était bien propice à beaucoup de plaisir. On ne se contenta pas de faire l’amour une seule fois. De toute manière, on se contentait très rarement que d’une seule fois lorsque nous étions ensemble. On était insatiable mais on s’était bien trouvés. Après plusieurs heures à profiter du corps de l’autre, du plaisir charnel, des baisers, des câlins nous n’avions plus du tout d’énergie. Assise sur le bout du lit, j’attachai mes cheveux en laissant Nate m’embrasser dans le dos.

« J’ai telllleeeeement faim! Tu penses qu’il y a des trucs à manger au rez-de-chaussée? On peut surement trouver quelque chose… »

Mon ami était d’accord il avait aussi faim. Et puis, à défaut d’avoir de la crème fouettée, on avait rien ici et disons que la crème était pas super nourrissante. On se leva donc en même temps pour retrouver nos vêtements dans la chambre. Pendant que Nate était assis sur le coin du lit en train d’attacher ses souliers, je m’approchai de la fenêtre de notre chambre. Il ne faisait pas beau dehors.

« Wow. Ce n’est pas très beau dehors. »

Le téléviseur de notre chambre s’alluma d’un coup. Je fis quelque peu le saut en regardant dans sa direction. Une vidéo de la nuit où il y avait eu le meurtre sur la plage se mit à jouer. Je ne comprenais pas ça sortait d’où mais ça donnait froid dans le dos. Puis, il eut une coupure de courant. Je pensais d’abord que c’était un coup monté jusqu’à ce que j’entende des cris, puis des gros coups de tonnerre. On avait presque l’impression que c’était l’apocalypse à l’extérieur. J’eus à peine le temps d’entendre Nate me crier, que je me tournai vers lui et il me sauta immédiatement dessus pour m’enlever de contre la fenêtre qui éclata en mille morceaux peu de temps ensuite. Un arbre venait de directement tomber devant notre chambre. Il y avait des rafales de vents dans la chambre, tout volait de partout. J’avais une douleur intense au bras mais je ne m’en souciais pas pour le moment. J’avais trop peur de ce qui se passait. De l’eau commençait à entrer dans la chambre et nous nous déplaçâmes tant de bien que de mal jusqu’à l’autre extrémité de la chambre, de l’autre côté du lit, pour être quelque peu à l’abri de ce qui se passait. Je voyais que Nathaniel avait beaucoup plus de mal que moi à se déplacer

« Mais c'est quoi tout ça BORDEL. »

Oui, une tempête mais ça quand c'était violent comme ça... il y avait des alertes non? C'était croyable... et ça ne semblait pas se calmer. Je n'osais plus bouger du sol pour voir l'état des environs... j'avais juste envie de fermer mes yeux et de les ouvrir quand tout allait se terminer.
Immobiliser au sol je jetai un coup d’œil à Nate qui levait le bas de son pantalon en grimaçant. Mes yeux s’écarquillèrent et je regardai ailleurs, ne pouvant empêcher des larmes de couler.

« Oh mon dieu Nathaniel, ta jambe… »

Il avait littéralement l’os de son tibia de travers. Je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi dégeulasse de ma vie. Il avait du mal tomber en essayant de me sauver de l’arbre ou je ne sais pas quoi.

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La dernière soirée de l'été

On venait de vivre du sexe torride tous les deux et encore une fois on s'était vraiment bien amusés. J'étais plutôt content de notre chambre et d'être avec Alexie ce soir, je ne me voyais pas avec une autre. Nous avions passé beaucoup de temps enfermés dans cette chambre et maintenant nous avions faim de nourriture... Nous nous étions bien dépensés après toutes ses galipettes. Je m'étais redressé du lit pour chercher mes vêtements.

- Ouais, allons nous trouver mieux que de la crème fouettée! Bien que j'apprécie bien le goût sur toi!!!

Je lui fis un léger clin d'oeil avant de rechercher encore mes vêtements qui juchaient sur le sol. Je trouvais tous mes vêtements et j'étais en train de les enfiler quand Alexie eut déjà fini. Elle n'avait qu'une robe après tout. Elle alla près de la fenêtre pour me dire qu'il ne faisait pas très beau, je ne savais pas trop quel temps il faisait, mais on pouvait entendre la pluie tomber contre la fenêtre et les branches cogner. J'avais levé la tête un instant à sa remarque avant de finir d'attacher mes souliers et quand j'eus terminé, la télévision s'alluma. Je pense que je venais d'avoir la peur de ma vie! En fait, c'était bizarre!!! On voyait cette fameuse nuit sur la plage où Lory Paxton avait été retrouvé morte!!!! J'avais aussitôt froncé les sourcils parce que ce que nous regardions pouvait être des preuves! Le vent était en de plus en plus fort et je jetai un oeil sur Alexie quand je vis arriver près de la fenêtre un arbre qui se dirigeait droit vers elle.

- ATTENTION!!!!

Je me précipitai vers elle un peu trop tard avant qu'elle ne se fasse écrasé littéralement par cet arbre qui venait d'atterrir dans notre chambre. Maintenant, il ventait, mouillait, c'était irréel!!! Je déplaçai Alexie qui je crois avait été blessé vers la porte pour être plus à l'abris, mais je sentis une douleur vive m'assaillir à la jambe. En fait, je me tenais que sur une seule jambe parce que l'autre me faisait souffrir. Il y avait encore des débris qui rentrait dans la chambre c’était trop dangereux pour rester là, mais je dirais que j'avais du mal à bouger maintenant. Je me laissai glissé le long du mur pour regarder un instant ma jambe douloureuse. En regardant, Alexie le vit aussi bien que moi!!!! J'avais un os de fracturé! On pouvait même le voir sortir de ma jambe et Alexie s'en inquiéta aussitôt.

- C'est pas grave!!! Ouvre la porte!

J'avais déjà vécu pire que ça, mais le mieux c'était de quitter cette chambre parce que nous recevions à la figure des branches et des objets non identifiés. J'avais du mal tombé quand j'avais sauté sur Alexie afin qu'elle ne se blesse pas. Alexie ouvrit la porte et je me mis à ramper comme je pu pour sortir dans le couloir, il y avait des gens affolés qui passaient dans le couloir à la course.

- Attend... tu es blessée!!! Montre-moi ton bras!!!

Elle saignait et c'était pas juste un peu! Ça m'inquiétait vraiment. Alexie me montra son bras et je ne perdis pas de temps avant de retirer ma veste pour en déchirer des tissus... Autant pour ma jambe, mais pour son bras. Je n'étais pas docteur, mais ayant fait l'armée, on prenait souvent les moyens du bord. William devait être pas trop loin, il pouvait sans doute me dire si enlever les morceaux était dangereux ou pas. Je tendis un bout de tissus à Alexie tandis que je serrai les dents pour me faire un garrot avant l'os qui sortait de ma jambe. Mon téléphone était dans ma poche, mais il n'y avait aucun signal, je ne pouvais appeler personne!

- Mais il se passe quoi là????

C'était la panique général!!! Il fallait que je me trouve quelque chose pour m'appuyer dessus sinon je ne pourrais pas marcher! Je regardai Alexie qui ne savait pas trop quoi faire..

- Tu veux que je te retire tes morceaux de verre? Les petits... pas le gros... parce que plus c'est profond, plus c'est dangereux!

Ça n'allait sans doute pas faire du bien et ça allait faire des marques à mon avis. Pour l'instant, je ne pouvais pas trop bouger alors, je préférais rester sur place et m'occuper du mieux que je ne pouvait d'Alexie.

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La dernière soirée de l'été

Tout s’était déroulé tellement vite que j’avais eu du mal à vraiment assimiler le tout. La fenêtre brisé, c’était limite l’apocalypse dans la chambre. Nate avait tenté de me sauver de l’arbre, mais ce ne fut pas très concluant et au final, il était blessé et moi aussi. Je remarquai bien rapidement sa jambe avant même de regarder ma blessure. Ce dernier m’informa que ce n’était pas grave, en me conseillant de sortir de la chambre et d’ouvrir la porte. Ce n’était pas grave et il avait l’os qui lui sortait de la jambe? Une fois à l’extérieur de la chambre, nous fermâmes la porte derrière nous. C’était à savoir combien de temps cette dernière allait tenir. Pour l’instant, ça allait. Plusieurs personnes couraient dans le corridor en passant près de nous. Je m’attardai plus sérieusement à la blessure de l’homme qui faisait battre mon cœur un peu trop.

« Si ça ce n’est pas grave, tu vas devoir revoir tes priorités. »

Et pourtant, il m’informa que moi aussi j’étais blessée. Je tournai la tête pour constater d’où venait mon mal. J’avais plusieurs morceaux de verres dans le bras. Mon dieu, à la vue de ça… j’avais l’impression que j’allais tomber dans les pommes. Mon ami voulait voir mon bras et je le laissai tout le loisir de l’observer. Je pris le morceau de tissus qu’il me tendit en essayant moi aussi, de me faire un bandage. Ça allait stabiliser le saignement, je l’espérais mais c’était difficile car si j’exerçais une pression, les morceaux allaient encore plus s’enfoncer dans mon bras. On ne comprenait pas ce qu’on était en train de vivre. C’était juste… irréel et pourtant! Nate me proposa d’enlever les morceaux de mon bras. Je fus surprise.

« Avec tes doigts? Tu penses que t’es capable? » Il allait au moins essayer. Je fis un petit signe de la tête en glissant mes fesses plus vers lui. « Ok… vas-y. »

Je tournai la tête pour ne pas regarder. Je savais très bien que ça n’allait pas fait du bien et justement juste en sentant ses doigts venir frôler mes blessures je lâchai un petit gémissement de douleur. J’avais les larmes aux yeux, la lèvre tremblante. Nate s’arrêta d’un coup, je pris une grande respiration puis il commença à me retirer les morceaux de verres. On pouvait entendre mon sac dégouter au sol car non seulement il m’enlevait mes morceaux, mais j’avais une énorme plaie dû à l'immense morceau de verre que j’avais toujours de planter dans le bras. J’avais du mal à bouger ce dernier et avec raison. Il fit son possible pour m’enlever le plus possible mais le reste allait nécessiter des princes, et l’intervention d’un professionnel de la santé pour le plus gros morceau. Je le regardai replacer mon bandage sur mon bras et mon regard croisa le sien. J’essuyai mes larmes du revers de ma main libre.

« Merci. »

Je ne comprenais pas ce qui se passait, j’avais mal… j’étais inquiète pour lui et je me demandais bien ce qu’on allait faire. Je jetai un coup d’œil à sa blessure caché par son bandage improvisé. Ce n’était pas beau à voir. Je perdais du sang mais lui aussi.

« On peut pas rester ici indéfiniment. Je vais retourner dans la chambre… je vais aller chercher tes clés de voiture et essayer de trouver quelque chose pour que tu puisses te soutenir. »

Il fallait bien que quelqu’un fasse quelque chose et Nate n’était pas en mesure de le faire avec sa jambe. Je pris donc appuie sur le mur pour me relever du sol difficilement et probablement trop rapidement puisque ma tête se mit à tourner et je retombai au sol aussitôt. Ma tête tournait affreusement. Je perdais du sang encore et encore et ça m’affaiblissais.

« Donne-moi deux secondes » dis-je à Nate en accotant ma tête contre le mur tout en fermant les yeux.

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Je ne voulais pas faire mal à Alexie, mais garder ses éclats de verre dans son bras n'était sans doute pas bon. Je lui enlevai le plus gros, la voyant grimacer a chaque fois. Ça ne me faisait pas plaisir du tout! Elle me remercia pour le peu que je pu faire et voulait à présent retourner dans la chambre pour retrouver mes clés et me trouver quelque chose pour m'appuyer dessus afin de marcher.

- Fais attention!

Ce n'était toujours pas beau dans notre chambre et elle pouvait toujours être plus blessée que ce qu'elle était déjà. Alexie se releva doucement avec le mur et je compris vite que ça n'allait pas bien du tout. Elle semblait faible et je voyais toujours que sa blessure saignait.

- Non... arrête... viens.. je vais te faire un garrot, il faut que ça arrête de saigner... on s'en fiche des clés, alons retrouver William, Jordan et Sara et on fichera le camp.

Facile à dire... parce que je savais que j'allais avoir toute la misère du monde à me relevé. Pourtant, je réussis a le faire tout en me tenant sur une jambe pour m'avancer vers la jolie rousse. Elle se sentait fatiguée et c'était plutôt mauvais signe. Je déchirai un autre morceau de ma veste pour serrer le plus possible en dessous de son épaule. Ça n'allait surement pas faire du bien, mais au moins, ça arrêterait un peu la circulation sanguine. Mon amie échappa un léger cri face à la douleur et je dirais que ça m'avait aussi fait mal de la voir souffrir comme ça. Je sautillai sur une jambe, je savais que ça allait me fatigué bien vite, je voyais encore des gens courir.

- HEYYYY quelqu'un a du signal??? Appelez une ambulance!

Il fallait appeler les urgences, on était blessé. Les gens autour n'avaient même pas de signal, même pas de téléphone fonctionnel, c'était une situation plutôt dangereuse. Alexie m'aida à prendre appuie et on marcha pendant un moment dans le couloir qui me semblait plutôt sans fin. J'étais déjà fatigué et pourtant ça ne me ressemblait pas. Il faut dire que ma jambe me faisait vraiment mal. J'essayais de faire mon fier, mais tout homme a ses limites.

- Ok, laisse-moi là... va trouver William ou Sara... ou je ne sais pas qui mais je ne pense pas pouvoir avancer longtemps comme ça.... Toi ça va?

Elle semblait légèrement étourdie, c'était vraiment naze! Je sentais vraiment la situation m'échapper et je détestais ça! J'étais sur le bord de paniquer parce que étant blessé c'est vraiment difficile de m'occuper d'elle. Pourtant, il fallait que je fasse l'effort.

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La dernière soirée de l'été

J’avais eu comme idée d’aller chercher les clés de la voiture de Nathaniel dans notre chambre. Je devais faire toutefois attention car on ne savait pas ce qui m’attendait de l’autre côté de la porte. À peine m’étais-je levée, que je m’étais laissé retomber au sol, prise d’un étourdissement. Mon bandage n’était pas assez serré ça ma blessure m’affaiblissait à vue d’œil. Nate prit les choses en main en me faisant un autre bandage cette fois-ci, beaucoup plus serré. Tellement, que ça m’arracha un cri de douleur. J’avais les larmes aux yeux et la douleur me donnait des sueurs froides comme pas possible. Je savais bien qu’il ne faisait pas ça pour me faire mal mais bien pour m’aider, ce n’était juste franchement pas plaisant. J’étais en train de reprendre sur moi lorsque mon ami demanda à des gens qui passaient près de nous s’ils avaient du signal mais c’était le cas de personne. On était vraiment dans la merde. On se leva donc de nouveau mais après quelques pas, Nate jugea que ce n’était probablement pas la meilleure solution et j’étais bien d’accord.

« Non, plus question que tu avances, un plan pour aggraver ta situation. T’inquiètes pas pour moi… je vais bien. »

J’aidai Nate à s’asseoir au sol de nouveau et je fis de même. Il était bien gentil de vouloir prendre soin de moi mais c’était de lui qui en était question. J’avais qu’un morceau de vitre dans le bras, lui… il avait un os de jambe en liberté! C’était beaucoup plus urgent que moi, bien que je perdais beaucoup de sang, lui aussi. Notre super soirée s’était rapidement transformée en film d’horreur.

« Ok… je vais aller voir en bas si je peux trouver quelqu’un. Ne bouge pas d’ici ok? Je reviens vite. »

Je me positionnai à genoux pour le regarder, attendant probablement son accord. Je ne voulais pas revenir ici et qu’il soit ailleurs. De toute manière, dans l’état où il était, il serait bien stupide de bouger par lui-même. En même temps, s’il lui arrivait quelque chose pendant mon absence, je m’en voudrais terriblement. Après tout, la tempête n’était pas complètement terminée. Je pris d’un coup son visage dans mes mains pour déposer un baiser sur ses lèvres puis me reculer ensuite.

« Ça va aller! »

Je secouai positivement de la tête. Je venais de trouver un semblant de courage dans le baiser et voilà que j’essayais de me convaincre et j’étais en mesure de trouver quelqu’un. Je me redressai donc doucement sur mes pieds et une fois debout, je commençai à marcher vers le grand escalier, tournant la tête à quelques reprises pour m’assurer que Nate était ok. J’essayais de faire vite, mais je ne devais pas me précipiter non plus. Il faisait noir, j’étais encore bien étourdie et je ne voulais pas me faire d’avantage mal. Une fois les escaliers descendus, je me mis à chercher Leyla en criant son prénom, mais également celui de William et de Sara. J’alternais.

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