(#)Sujet: CHAMBRE #115 : CHARLIE AND JOANA | Dim 27 Sep - 22:05
BIENVENUE DANS VOTRE CHAMBRE
MESSAGE POSÉ SUR LE LIT. :
OH OUIIII. C'est le temps de retrouver la fièvre du disco. J'avais envie que vous vous amusiez un peu au rythme de grands classiques. Pardon d'ailleurs j'ai mis le volume un peu trop fort... c'est toujours possible de le descendre mais je vous conseille de le garder ainsi, ça va éviter que les autres vous entendre grimper au 7ième ciel. Eh bien quoi? Ne faîtes pas vos petits timides, on le sait tous que vous êtes secrètement de vrais petits pervers. Allez, on sort les paillettes et pourquoi pas une petite branlette avant de faire la fête? Tu peux bien faire ça au beau Charlie Joana... non?
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(#)Sujet: Re: CHAMBRE #115 : CHARLIE AND JOANA | Sam 10 Oct - 14:31
charlie & joana
La soirée était enfin terminée. Cela avait été long, et pas toujours facile, mais j'y avais survécu. J'avais revu des personnes de qui j'étais proche autrefois et avec qui les choses étaient désormais compliquées, d'autre avec qui je m'entendais toujours aussi bien, et j'avais vu de nouveaux visages aussi. Il était extrêmement tard et je n'avais qu'une envie, rentrer dormir. Pour la première fois depuis longtemps, je sentais que j'allais m'endormir aussitôt et pendant de longues heures. J'avais réussi à retrouver Joana parmi la foule qui se pressait pour monter dans les chambres, et nous avions mis de longues minutes avant de trouver la chambre, puis de se frayer un chemin pour y arriver. Nous étions en plus de cela chargés de nos bagages que nous n'avions pas monté au début de la soirée. Me trouver parmi toute cette masse de gens était un véritable enfer pour moi, et je fus soulagé lorsque nous rentrâmes dans la chambre. Enfin… le soulagement fut de courte durée. J'avais oublié que cette étrange soirée avait été organisée par Nightmare et qu'il ou elle possédait un goût affirmé pour le bizarre. Notre chambre était absolument affreuse. Il y avait une sorte d'énorme boule disco au-dessus du lit (d'ailleurs il n'y en avait qu'un, moments gênants en perspective). Beaucoup de boutons clignotaient un peu partout dans la chambre, d'ailleurs ; bref, on était de retour dans les années 80. Je lançai un regard à Joana, qui me suivait avec le reste des valises. « Je ne sais même pas si on devrait se réjouir ou non d'avoir cette chambre… Je me demande ce que les autres ont pu avoir » soupirai-je. Je m'allongeai sur le lit, tout habillé. « Euh… Si ça te gêne, je peux dormir autre part » demandai-je. Personnellement, ça ne me gênait pas que l'on dorme dans le même lit, mais bon. Je fermai les yeux un instant, quand tout a coup une musique incroyablement forte s'alluma. Je bondis d'un coup, surpris. La chaîne hifi s'était allumée toute seule et passait un vieux morceau disco. « C'est une blague ? » fis-je avec un sourire. Cette chanson donnait la pêche.
(#)Sujet: Re: CHAMBRE #115 : CHARLIE AND JOANA | Mar 13 Oct - 21:12
Charlie & Joana
Une longue soirée était sur le point de s'achever. Je remontais vers la chambre, ma petite valise à la main, elle n'était pas pleine mais ça commençait à peser à force de monter les marches et de me faufiler parmi nous tout le monde pour repérer la chambre. Charlie ouvrit la porte et nous faisions face à notre chambre. Je m'étais stoppée sur le seuil, arrêtée dans mon geste alors que je tirais la valise d'une main et tenais un sac dans l'autre. "C'est pas vrai..." Charlie s'était tourné vers moi pour me dire qu'il ne savait pas si nous étions chanceux ou nous, je ne savais absolument pas à quoi pouvait bien ressembler les chambres des autres invités. Vu les goûts de notre hôte, peut-être que nous n'avions pas la plus décalée.
La décoration avait tellement attirée mon attention que je ne remarquais qu'après avoir posé les affaires et fermé la porte derrière moi qu'il n'y avait qu'un seul lit. « Euh… Si ça te gêne, je peux dormir autre part. » Il venait de se jeter sur le lit et semblait épuisé, j'allais certainement pas lui dire de dormir ailleurs, et puis ça ne me dérangeait pas tellement. "Mais non, reste là, c'est pas un problème." J'avais beau dire que ça ne me dérangeait pas, n'empêche que je ne savais pas où me mettre là.
La musique se déclencha alors que je sortais ma trousse de toilette. Ça m'avait pas mal surprit, tout comme Charlie apparemment. On allait de surprise en surprise. "Nightmare ne veut pas qu'on dorme on dirait..." Je m'étais relevée avant de me tourner vers Charlie. Je m'attendais pas à le voir sourire. Un vrai sourire. Est-ce qu'il aura fallu une musique disco pour ça ? N'empêche que je voulais continuer à le voir sourire. J'allais placer nos affaires ailleurs, près d'un long placard entrouvert. A l'intérieur, je trouvais des costumes et des perruques. J'enfilais des lunettes avant de revenir vers Charlie avec un grand sourire. "Cette chambre n'est pas si mal tout compte fait ! Allez viens-là !
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: CHAMBRE #115 : CHARLIE AND JOANA | Mar 20 Oct - 23:53
charlie & joana
Notre chambre avait vraiment une décoration… particulière. Enfin, même si c'était moche et d'un mauvais goût incroyable, je pense que l'on pouvait s'estimer heureux. Je n'aurais pas été surpris que certains aient eu la chance de tomber sur une chambre remplie de divers jouets sexuels, connaissant Nightmare. Et puis, c'était plutôt sympa, dans le fond. Le disco, c'était joyeux, et à vrai dire c'était parfaitement ce dont j'avais besoin. D'un peu de détente après cette soirée. Même si j'avais réussi à y survivre, on ne pouvait pas dire que ce fut entièrement une partie de plaisir. J'étais juste heureux d'être enfin seul avec Joana. En ce moment, je n'avais besoin que d'elle. Uniquement d'elle. Je m'étais rendu compte qu'elle m'était complètement indispensable et, chose beaucoup moins amusante, que mes sentiments à son égard étaient très flous. Ils avaient toujours été particuliers, mais là, je doutais vraiment de moi. Peut-être était-ce une sorte d'attachement désespéré, peut-être que je l'aimais parce que c'était la seule qui s'occupait de moi ces derniers temps. Mais je n'en n'avais pas l'impression. Ce que je ressentais pour elle, quoi que ça puisse être… C'était vraiment fort. Du genre dévastateur. Mais j'évitais généralement de penser à ça. Ce n'était pas le moment pour moi de tomber amoureux, et surtout pas de Joana. Je lui demandai quand même si cela ne la gênait pas que l'on dorme dans le même lit, ou si elle voulait que je dorme autre part. "Mais non, reste là, c'est pas un problème." me répondit-elle. Je sentais néanmoins qu'elle était un peu gênée par tout cela. Après tout, nous étions des amis de longue date et c'était un peu embarrassant de se retrouver dans le même lit, mais bon… Je n'étais pas une bête, je n'allais pas lui sauter dessus.
Je m'étais allongé sur le lit quand la musique s'alluma. Toute seule. Et au volume maximum. Je fus un peu surpris, au début, mais finalement, cela me mit de bonne humeur. Je me levai et un sourire me vint. Mon premier vrai sourire depuis un long moment. Joana parut le remarquer et cela la fit sourire elle aussi. "Cette chambre n'est pas si mal tout compte fait ! Allez viens-là !" me dit-elle. Joana avait ouvert une armoire et y avait trouvé de nombreux déguisements. Elle avait mis une paire de lunettes vintages. Pour une raison que j'ignorais, l'idée de me déguiser et de danser comme un pied sur une musique disco me disait beaucoup. Je la rejoignis en troisième vitesse et, après avoir rapidement fouillé dans l'armoire, dénichai une grosse perruque afro d'une immonde couleur bleue. Je la mis sur ma tête, bien conscient que de grosses mèches blondes dépassaient de la perruque. Je ne pus m'empêcher de rire en m'apercevant dans le miroir. « Madame, m'accordez vous cette danse ? » plaisantai-je alors que la chaîne hi-fi passait Sunny, de Boney M. Sans que Joana ait le temps de rien répondre, je l'attrapai par la taille et me mit à tournoyer avec en riant… jusqu'à ce que je prenne les pieds dans je ne sais quoi et que nous tombâmes à la renverse. Bravo, Charlie. Je n'aurais pas dû oublier que je dansais comme un pied, malgré ce que Nessa m'avait raconté au mariage de Sky. Joana et moi étions donc tombés par terre, moi au dessus d'elle. Mon visage n'était qu'à quelques centimètres du sien. « Oh, je suis désolé, j'suis vraiment un boulet, j'espère que t'as… » Je me rendis compte que nous n'avions jamais été aussi près. Si près que je pouvais sentir sa respiration sur ma joue. Bon, c'était assez gênant, car j'avais follement envie de l'embrasser. Mais je portais cette perruque ridicule et que cette chanson ringarde de Boney M passait en fond sonore. C'était nul, comme premier baiser, aussi ne fis-je rien. Et de toute façon, ça aurait paru déplacé, non ? «… rien » finis-je par dire. Il aurait fallu que je me lève, mais je ne pouvais détacher mon regard du sien.
(#)Sujet: Re: CHAMBRE #115 : CHARLIE AND JOANA | Mar 17 Nov - 23:52
Charlie & Joana
Cette soirée était véritablement de plus en plus étrange. Une chambre...particulière, un seul lit, une musique qui se déclenchait toute seule au volume maximum. Soit ce château était hanté par un fantôme aux drôles de goûts soit...eh bien c'était Nightmare...maintenant on pouvait en être sûr. Au début, je n'avais pas trop su comment réagir à tout ça. Un malaise s'était assez vite installé. C'était clairement gênant comme situation, surtout après avoir lu le petit mot déposé par Nightmare sur notre lit. Notre lit. Ça ne devait pas être bien compliqué pourtant, et c'est pour ça que j'avais refusé à ce qu'il dorme ailleurs. Entre autres. La gêne était quand même toujours présente, jusqu'à ce que la musique résonne dans toute la pièce et que je vois le sourire de Charlie. Adieu la gêne, le malaise et l'inquiétude.
J'avais rangé nos affaires en souriant puis découvert tout un tas de costumes, perruques et accessoires dans un placard. Et avec un grand sourire et d'immenses lunettes devant les yeux, j'avais invité Charlie à me rejoindre. Il avait alors enfilé une perruque bleu affreuse et je n'avais pas pu m'empêcher de rire quand il s'était tourné vers moi pour m'inviter à danser. Je n'avais pas eu le temps de réagir non plus avant qu'il ne m'attire dans sa danse. Qui fut de très courte durée. Pour dire que je n'avais pas eu le temps de faire trois pas que Charlie s'était déjà écroulé sur moi par terre. « Oh, je suis désolé, j'suis vraiment un boulet, j'espère que t'as… » Il s'était stoppé net dans sa phrase. Il fallait dire aussi que je ne l'avais pas vraiment écouté, trop concentrée sur cette soudaine proximité. Quand je disais que cette soirée était de plus en plus étrange... Toute envie de rire m'avait abandonné. Je voulais parler, dire au moins que non, je n'avais rien de cassé, mais rien ne voulait sortir. Nous n'avions pas l'habitude de ce genre de proximité l'un avec l'autre. Mais tout semblait différent maintenant. Je lui prenais la main, simplement. Et je levais mon autre main pour écarter ses mèches de cheveux qui dépassaient de la perruque pour retomber sur son front.
Des bruits bien plus forts que la musique – et il fallait y aller pour que ce soit plus fort – me firent sursauter, me ramenant un peu à la réalité. Je souriais alors et le poussais doucement pour me redresser. Je m'approchais alors de la fenêtre pour tenter de regarder à l'extérieur même si je ne pouvais pas y voir grand chose.
- J'aime pas trop ça...., marmonnais-je avant de remarquer que la musique s'était arrêtée et que nous étions à présent dans le noir complet.
