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 IT'S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH. II Brooklyn et Serlyn

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(#)Sujet: IT'S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH. II Brooklyn et Serlyn  |   Ven 25 Déc - 17:32

Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

IT’S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH.  


Nous étions en décembre, ça faisait déjà deux semaines que je n’avais plus vu Sherlyn, elle me manquait atrocement. J’avais réussi à mettre les choses au clair avec Jason, et j’avais demandé à mon meilleur ami Nate si on pouvait partir au ski pour le nouvel an, ça se promettait. De plus cela, Nightmare avait publié un article sur moi, et j’espérais que Sherlyn ne l’ai pas lu, puisque je n’ai reçu aucun message d’elle cette semaine. Ça m’inquiétait. Je pensais à beaucoup de choses dernièrement, j’ignorais dans quoi je m’embarquais et j’avais peur, c’était une nouvelle étape dans ma vie.

Ce matin-là, j’étais enfin en vacances, le temps s’était rafraichit sur Miami. Je m’étais levée tôt pour faire les courses de Noël, et acheter des cadeaux, j’avais promis à Sherlyn que je passerais chez elle quand j’aurais le temps, je n’avais pas pu le faire plus tôt puisque j’étais surchargée avec le travail. Pour l’occasion de Noël, je décidais de reprendre la fameuse tradition où j’offrais un cadeau à Sherlyn, c’était ma manière à moi de lui faire comprendre qu’elle était à moi quoiqu’il arrive. Je lui achetais donc un cartier, un bracelet en diamants fins, quelque chose de classe qui passerait discrètement, j’étais fortunée, je pouvais me le permettre. J’avais déposé mes courses chez moi, puis je prenais rapidement le chemin pour aller au quartier voisin, chez ses parents, une fois arrivée, je sortais de ma voiture en admirant la maison où l’ambiance était festive, en effet la maison était bien décorée ce qui me fait sourire. Ça vendait du rêve, j’enviais parfois Sherlyn d’avoir eu une bonne famille, qui au moins se préoccupait d’elle, je m’avançais près du portillon, en appuyant sur la sonnette, où en dessous il y a la fameuse étiquette : Mr. et Mme Dolcini et ses enfants. Aussitôt, je vois la porte s’ouvrir, et c’est le père de Sherlyn, grand, et blond qui semble content de me voir. « Brooklyn ! Entre donc ! Ça me fait plaisir de te voir ici ! » Déclare t-il avec un accent italien assez prononcé, en descendant de l’allée, j’ouvre la petite porte pour lui faire la bise, il avait prit quelques années, mais il restait toujours aussi charmant. « Mr. Dolcini comment allez-vous? » Demandais-je à mon tour toute souriant, je tendais un petit cadeau, où ce dernier soupire en voyant ce que je lui montre. Il l’attrape, et me fait la bise. « Fallait pas! Je me porte bien, merci! Je suppose que tu viens voir Sherlyn? Elle est dans la cuisine avec sa mère! » Me dit-il, je me contente de lui sourire, et de le suivre à l’intérieur de la maison, c’était toujours aussi spacieux, j’aperçois un sapin joliment décoré dans le salon, j’ôte mon manteau que je l’entoure autour de mon bras pour rejoindre la cuisine, où je vois Sherlyn discuter avec sa mère. « Bonjour ! » Dis-je enthousiaste, la mère semble surprise de me voir, elle s’approche aussitôt de moi pour me faire la bise, je jette un regard à Sherlyn qui, comme à son habitude, superbe, puis je pose mon regard sur la mère. « Vous allez bien? » Demandais-je en souriant à la mère, toujours aussi bien maquillée et aussi présentable que sa fille, il faut croire que c’est de famille. « Très bien! C’est gentil de nous voir Brooklyn, même si on s’est vues ces dernières années. » Dit-elle, je lui souris, en effet, j’avais eu l’occasion de voir la mère de Sherlyn aux courses, lors de la première année où elle partie. Puis je m’approche de Sherlyn qui semble confuse de me voir, je lui fais la bise et je m’installe près d’elle. « Je t’avais promis. » Chuchote-je discrètement.

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(#)Sujet: Re: IT'S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH. II Brooklyn et Serlyn  |   Lun 28 Déc - 11:10

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IT’S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH.
L'ambiance de Noël était enfin là. Il ne restait qu'une journée avant le réveillon alors aujourd'hui, je me trouvais dans la cuisine avec ma mère en train de préparer des gâteaux, des petits fours pour l'apéritif et tout ce que nous pouvions faire à l'avance. Cet après-midi, nous avions prévu de nous occuper de la décoration de table ; il nous restait encore quelques petites choses à acheter mais rien d'énorme car mes parents ont toujours été des personnes prévoyantes et si une catastrophe arriverait au dernier moment, il y a toujours une solution de repli.
Alors que tout semblait se dérouler normalement, la sonnette retentit. A cette heure, il pouvait s'agir du facteur ou d'un transporteur de colis et c'est mon père, juste-là installé dans le canapé à lire le journal du jour qui allait ouvrir. Je ne m'étais pas montré aussi curieuse qu'à mon habitude où je serais allée scruter par la fenêtre et en voyant Brooklyn débarquer dans ma cuisine deux minutes après, je me dis que j'aurais mieux fait. J'étais surprise, vraiment. Elle aurait au moins pu me prévenir plutôt que de débarquer chez mes parents et me placer dans une situation plus que délicate. Je n'aimais pas les imprévus et là, c'en était clairement un. Je la regardais aller saluer ma mère, puis elle vint s'installer à côté de moi autour de l'îlot central de la cuisine. Evidemment, le regard que je lui adressais fut plutôt interrogateur. « Je t'avais promis. » Son chuchotement me faisait croire qu'elle avait des choses à cacher à mes parents. D'ailleurs, elle m'en avait déjà caché d'après ce que j'avais pu lire sur le site de Nightmare. Ce site m'avait permis de me tenir informée des nouvelles de Miami et depuis mon retour, j'y allais de temps en temps. J'avais été surprise de lire que madame était en couple. Alors sans attendre, j'attrapais son bras pour qu'on monte dans ma chambre. « On revient d'ici cinq minutes, je dois absolument lui montrer ma nouvelle décoration ! » m'enthousiasmais-je faussement auprès de mes parents.
On montait alors à l'étage et avant même qu'on se retrouve dans ma chambre, je lui dis : « Alors comme ça tu vois quelqu'un ? Un homme, en plus de ça ! Le même qui t'a dépucelée ? » Je commençais à m'énerver intérieurement et j'avais peut-être parlé un peu trop fort car mon grand frère était dans sa chambre et sa porte entre-ouverte. Merde, je m'étais peut-être grillée toute seule. Je soupirais légèrement et ne dis plus rien jusqu'à ce qu'on soit véritablement dans ma chambre et que j'ai pris le temps de refermer la porte derrière nous. « J'ai lu ça sur le site de Nightmare et vu les commentaires qui ont suivi, je suis persuadée que ce n'est pas un mensonge. Tu me déçois tellement ... » J'étais méchante, comme toujours. Je savais que ça lui ferait mal mais elle aussi me faisait du mal en me cachant sa relation. Moi qui pensais qu'on était redevenues meilleures amies... Et entre la surprise de la voir débarquer ici et la fait qu'elle soit en couple sans qu'elle m'en ait parlé, ça faisait trop à supporter.
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(#)Sujet: Re: IT'S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH. II Brooklyn et Serlyn  |   Sam 2 Jan - 0:37

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Je venais d’arriver à la maison familiale des Dolcini, où le père de mon amie m’avait accueilli. J’en profitais pour prendre des nouvelles des parents, avant de m’approcher de la jeune femme blonde, en lui rappelant que je lui avais promis de passer à la maison.
Quand je m’apprêtais à répondre à la mère de Sherlyn, celle-ci m’attrapait le bras assez violemment, où je fronçais les sourcils, avant de sourire gênée à la mère, en suivant Sherlyn qui semblait… très énervée vu son froncement de sourcils. « On revient d’ici cinq minutes, je dois absolument lui montrer ma nouvelle décoration. » Dit-elle, je faisais un hochement de tête aux parents qui semblaient surpris par le geste de leur fille, je l’étais tout autant. Je grimpais les escaliers avec Sherlyn, faisant gaffe de ne pas tomber puisqu’elle allait à une vitesse assez élevée. Puis en deux secondes on se retrouvait dans sa chambre, ça faisait des années que je n’étais pas venue dans sa chambre, je regardais un peu autour de moi ayant l’air intéressée. « Alors comme ça tu vois quelqu’un ? Un homme, en plus de ça ! Le même qui t’a dépucelée ? » Demandait-elle, je manque de respirer pendant trois secondes en l’a regardant, au point de laisser ma bouche ouverte. Ça me fait un pincement au coeur, pourquoi elle agit de la sorte comme si elle était jalouse. Je compris rapidement qu’elle avait lu Nightmare, je refermais aussitôt ma bouche. « Mais en quoi ça te fait ?! Un homme oui, le même, oui. » Dis-je doucement, en l’a voyant soupirer, puis de s’approcher vers moi, pour fermer la porte, sûrement par crainte qu’on nous entende. Sherlyn est et sera toujours mon premier amour, le pire dans tout ça, c’est qu’elle me manque énormément, je baisse mes yeux. J’en ai pas honte, mais je déteste de lui faire du mal, j’essaie d’avancer sans elle, mais j’y arrive pas. « J’ai lu ça sur le site de Nightmare et vu les commentaires qui ont suivi, je suis persuadée que ce n’est pas un mensonge. Tu me déçois tellement… » Lâche t-elle, tandis que je soupire en suffoquant de surprise, déçue de quoi au juste ? Me demandais-je intérieurement. C’était elle qui m’avait quitté, et qui m’a laissé toute seule. Elle m’avait plus déçue que je ne l’ai déçu. « Je préférais de te le dire en face que par SMS Sherlyn. Je te déçois en quoi ? Arrête un peu de faire l’intéressante, il n’y a pas que toi dans ma vie. » Lâchais-je sur un ton sec, j’entendais quelqu’un qui montait les marches, avant de frapper à la porte, où je vis la tête de la mère qui demandait : « Vous voulez boire quelque chose ? » Dit-elle, je secouais la tête négativement avant de me rasseoir sur son lit, puis Sherlyn répondit. Je m’allongeais doucement, en soupirant, j’avais envie d’elle, plus qu’elle ne l’imaginait, puis je me relevais. « Tu ne peux pas me reprocher ce que tu veux toi. Tu caches tout autant de trucs que moi. » Dis-je simplement comme pour trouver une excuse, mais en réalité, je ne peux pas vivre ma vie sans elle, j’ai besoin d’elle en permanence.

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(#)Sujet: Re: IT'S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH. II Brooklyn et Serlyn  |   Mar 5 Jan - 15:16

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Nous étions à présent dans ma chambre. L'histoire de la nouvelle décoration n'était qu'un prétexte et j'en venais très rapidement au fait : sa relation avec un homme. « Mais en quoi ça te fait ?! Un homme oui, le même, oui. » Je refusais de croire qu'elle puisse sortir avec un mec qu'elle connait à peine et sans m'en avoir parlé. C'était le même qui lui avait fait découvrir les joies du sexe entre un homme et une femme ; le plaisir charnel, les mains fermes que pouvait déposer un homme sur ses hanches, sur son bassin, sur sa poitrine. Rien que d'y penser me donnait la nausée. Finalement, elle avouait en me demandant ce que ça pouvait me faire. « Brooke, » lui dis-je le plus simplement du monde. « Nous sommes amies. Meilleures amies, même. Je pense que je suis en droit de savoir quand tu fréquentes quelqu'un. » Je lui expliquais également qu'elle me décevait. Ce n'était pas à Nightmare de m'apprendre cette relation, c'était à Brooklyn et ça n'avait pas été le cas alors j'était blessée dans mon amour propre. Et puis même au delà de ça, je ne voulais pas qu'elle fréquente un homme, elle m'abandonnerait pour lui et passait déjà le plus clair de son temps avec lui. « Je préférais de te le dire en face que par SMS Sherlyn. Je te déçois en quoi ? Arrête un peu de faire l’intéressante, il n’y a pas que toi dans ma vie. »
Je soupirais largement en étant presque atterrée d'avoir entendu ces mots. Et puis je réalisais que quelqu'un montait les marches alors je mis mon index devant ma bouche en regardant directement mon amie dans les yeux, pour lui faire comprendre qu'elle devait arrêter de parler et donc aussi que je ne pouvais lui répondre. Ma mère entrait dans ma chambre en nous demandant très gentillement : « Vous voulez boire quelque chose ? ». Brooke secouait la tête négativement mais je ne réfléchis pas trop avant de répondre à ma mère : « Si, on va venir. Tu peux nous faire des oranges pressées ? » Je lui souriais en guise de remerciement, et quand elle refermait la porte, je me retournais vers la jeune brune qui venait de s'asseoir sur mon lit. « Tu ne peux pas me reprocher ce que tu veux toi. Tu caches tout autant de trucs que moi. » Je pouffais légèrement en levant les yeux au ciel. « Et je cache quoi, au juste ? Elle est bonne celle-là ! Tu te trouves vraiment des excuses pour rien. » Je soupirais une nouvelle fois, et après avoir obtenu sa réponse, je lui demandais : « On redescend ? » Je n'attendais pas pour aller rouvrir ma porte et prendre les escaliers pour rejoindre ma mère dans la cuisine. J'étais encore énervée et pour la mettre mal-à-l'aise, je lui demandais avec un large sourire : « Alors, il ressemble à quoi, ton nouveau petit copain ? » Ma mère était surprise, puis finalement elle dû se dire que c'était une histoire sérieuse comme celle que j'avais pu vivre au Canada. Elle était assez vieux-jeu dans le fond mais elle ne pouvait pas interdire à toutes mes amies de vivre leur vie en profitant de leur jeunesse.
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(#)Sujet: Re: IT'S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH. II Brooklyn et Serlyn  |   Ven 8 Jan - 21:35

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IT’S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH.  


Pourquoi étais-je venue à la finale ? Si c’était pour me faire engueuler de la sorte, je n’aurais pas pris la peine de venir, mais je ne pouvais pas faire machine arrière. Je me retrouvais devant elle, dans sa chambre, sous un prétexte d’admirer sa nouvelle décoration. « Brooke. » Lâche t-elle, tandis que j’essaie d’éviter son regard, j’étais avec un homme, elle n’avait pas le droit de me gâcher ça, et de me le reprocher. « Nous sommes amies. Meilleures amies, même. Je pense que je suis en droit de savoir quand tu fréquentes quelqu’un. » Dit-elle comme si c’était la chose la plus naturelle au monde de me briser le coeur, j’avais horreur d’entendre ce mot meilleures amies, alors que nous étions bien plus que ça, je me pinçais l’arête du nez avec mes deux doigts avant de relever mon regard et de soupirer en l’a regardant. Je décidais de jouer à son jeu, j’en avais plus qu’assez. « Si ma meilleure amie se comporte comme une bitch, tu ne mérites pas de le savoir. » Lâchais-je avant de prendre une allure fière de moi, façon je m’en fiche de ce que tu peux bien penser, je pouvais paraître hautaine, désormais, elle ne m’atteignait plus depuis que j’étais avec Jason, sûrement parce que c’était quelque chose qu’elle ne pouvait pas me donner. Si on s’aimait de la sorte, c’était parce que j’étais capable de lui faire mur avec ce qu’elle disait et elle avait horreur de ça. Je lui avouais donc, que je préférais le faire par vive voix que par un SMS minable qui annonce que je suis en couple. Elle soupirait longuement après m’avoir entendu, comme si je l’agaçais, puis, on entendit toute les deux que quelqu’un montait les marches, celle-ci mit son doigt devant sa bouche en me regardant, c’était la mère de Sherlyn qui rentrait dans la chambre en toquant et qui nous proposait à boire, je secouais ma tête négativement avant d’entendre : « Si, on va venir. Tu peux nous faire des oranges pressées ? » Demandait-elle à sa mère d’un sourire angélique, tandis que moi j’allais m’asseoir sur le lit de Sherlyn, où autrefois on passait notre temps dans cette chambre, une fois la mère fermait la porte, Sherlyn se retournait vers moi, j’insinuais qu’elle me cachait des choses, je ne savais rien de son voyage, pourquoi elle est partie. « Et je cache quoi, au juste ? Elle est bonne celle-là ! Tu te trouves vraiment des excuses pour rien. » Dit-elle en soupirant, je me levais du lit, m’approchant de Sherlyn, elle me faisait mal, sans cesse, je soupirais longuement. « Laisse-tomber. » Dis-je en essayant de masquer ma déception à mon tour. Je ne voulais pas savoir, et ça se trouve ça me fera mal une fois qu’elle m’aura dit la vérité. « On redescend ? » Demandait-elle la jeune femme blonde, je ne répondis pas, je me contentais de hocher la tête, et de suivre Sherlyn où on rejoint la mère de celle-ci dans la cuisine qui était en train de préparer le jus d’orange, je lui adressais un sourire avant de me retourner vers Sherlyn en espérant que l’ambiance par ici s’apaise un peu. « Alors, il ressemble à quoi ton nouveau petit copain ? » Demandait-elle, j’étais un peu mal à l’aise d’en parler à côté de la mère de celle-ci, non pas que je ne l’a connais pas, mais c’était plutôt un sujet privé. « Brun, très mignon, très charmeur, il est maître-nageur, de là où je bosse. » Dis-je, à peine arriver, j’étais pressée de repartir, je ne supportais plus l’attitude de celle que j’aimais. « Bref, je crois que je ne vais pas rester plus longtemps, je me sens un peu de trop. » Dis-je légèrement attristée, je me retournais afin d’attraper ma veste que j’enroulais autour de mon bras.


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(#)Sujet: Re: IT'S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH. II Brooklyn et Serlyn  |   Lun 25 Jan - 18:34

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Il y avait un sacré décalage entre Brooklyn et moi, comme si les années où nous étions éloignées physiquement nous avait aussi éloignées mentalement. J'estimais être en droit de savoir ses fréquentations et d'autant plus si c'était quelque chose de sérieux dont toute la ville était au courant sauf moi ! « Si ma meilleure amie se comporte comme une bitch, tu ne mérites pas de le savoir. » Alors là, c'était le pompon et ça me mettait hors de moi. Avant aujourd'hui, je ne m'étais pas comporté méchamment avec elle alors je ne vois pas de quoi elle parlait. Et puis, ça n'avait rien à voir, merde. C'est quand même son intimité et sa vie personnelle alors pourquoi elle ne partage pas ça avec moi qui suis, rappelons-le une énième fois, sa meilleure amie depuis des années. « Ce n'est même pas une excuse valable, » rétorquais-je en boudant déjà à moitié par rapport à ses paroles.
Elle se mettait ensuite à sous-entendre que si elle me cachait des choses, c'est aussi parce que je lui en cachais mais je ne voyais même pas de quoi elle me parlait. Certes, je ne lui avais jamais parlé de mon fiancé du Québec mais comment pourrait-elle être au courant de cette histoire ? Et puis, c'était une partie de mon passé douloureuse vu qu'il avait péri dans notre accident de voiture, lors duquel j'avais aussi perdu le petit être que j'avais dans le ventre. Finalement, elle me disait d'abandonner pour ce sujet, ce qui me fit, une nouvelle fois soupirer longuement.
On descendit alors à nouveau dans la cuisine vu que j'avais demandé à ma mère de nous faire des oranges pressées. Je crois que son petit truc en plus, c'était d'y ajouté de la cannelle et ça rendait le jus bien meilleur et savoureux. Lorsqu'on s'installait autour de l'ilot central dans la cuisine familiale, je déviais sur le sujet de son petit ami pour en apprendre un peu plus. « Brun, très mignon, très charmeur, il est maître-nageur, de là où je bosse. » Une qualité, deux qualité, trois qualité ; il avait simplement l'air d'être parfait physiquement parlant. Pas étonnant qu'elle ait craqué si vite. « On dirait que tu as mis le grappin sur Mister Univers, » dis-je toute enjouée avant de réagir sur une chose : « Fais attention à ce qu'il ne voit pas d'autres femmes en secret. » C'est vrai qu'à l'heure actuelle, les jeunes hommes beaux font souvent l'objet de plusieurs femmes et je ne souhaiterais pas qu'elle le découvre au lit avec une autre un soir en lui faisant une visite surprise. J'avais peut-être un peu trop parlé parce que Brooklyn se levait pour aller récupérer sa veste en prétextant : « Bref, je crois que je ne vais pas rester plus longtemps, je me sens un peu de trop. » « Mais enfin... » dis-je en me levant à mon tour pour aller l'arrêter avant qu'elle ne sorte de la pièce. « Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise, Brooke. Je pensais que ça te plairait de partager cette nouvelle vie avec nous, te confier un peu. » Je penchais légèrement mon visage sur un côté en la regardant droit dans les yeux, un sourire peiné dessiné sur mes lèvres.

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(#)Sujet: Re: IT'S MAY BE TIME TO SAY THE TRUTH. II Brooklyn et Serlyn  |   Mer 3 Fév - 17:45

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J’étais venue pour lui offrir son cadeau, c’était notre tradition, du moins, j’avais gardé ça en tête durant toutes ces années. Ce cadeau avait une signification à mes yeux, cela voulait dire qu’elle était à moi, et à personne d’autre. Et pourtant, elle continue à me faire mal, à croire que notre relation est vouée à l’échec tant que nous restions dans le passé, nous devions peut-être avancer, abandonner. C’était la seule option que je voyais pour avancer sans elle. Mais comment puis-je? Elle est mon premier amour, et elle le restera sans doute pour toujours. On se disputait dans sa chambre, car je n’avais pas mentionné que j’avais un petit-ami, ou que c’était encore en cours, à croire ses paroles, c’était comme si elle était jalouse. « Ce n’est même pas une excuse valable. » Rétorquait-elle, mais qu’est-ce-que j’en avais à faire? En réalité, je pense qu’elle essaye de me contrôler, sauf que je sors de son emprise à chaque fois, et ce depuis qu’elle est revenue, nous avons toute les deux changer. « Peut-importe, je ne suis pas là pour ces gamineries. » Dis-je sérieusement en l’a regardant, je voulais lui faire comprendre que j’en avais assez de tout ça, j’en avais assez qu’elle essaye de croire qu’on était meilleures amies, chose que nous sommes pas et que nous serions jamais.

On descendait dans la cuisine pour boire un coup de jus d’orange, comme mademoiselle l’avait décidé, peut-être qu’elle va se détendre en la présence de sa mère. Elle me demandait donc à quoi il ressemblait mon petit-ami, je lui décrivais comment il était, beau, brun, charmeur, et maître-nageur en précisant là où je l’avais rencontré, sur mon lieu de travail. « On dirait que tu as mis le grappin sur Mister Univers. » Dit-elle amusée, sauf que ça ne m’amusait plus dorénavant. Je me pinçais les lèvres discrètement en regardant ce que faisait la mère de Sherlyn, elle pressait les oranges contre la machine. « Fais attention à ce qu’il ne voit pas d’autres femmes en secret. » Dit-elle, je me retourne vers elle en grimaçant, je me retiens de dire quelque chose devant sa mère, elle en profite de la situation et j’en ai horreur. « Arrête! Je pensais que tu serais heureuse pour moi. » Dis-je doucement, pas trop fort pour que sa mère ne m’entende pas. Sans plus tarder, je me levais, j’étais énervée, et je ne voulais pas rajouter quoi que soit, en fait, il n’y avait plus rien à dire. J’attrapais ma veste en l’enroulant autour de mon bras. « Mais enfin… » Dit-elle, en essayant de me rattraper, où je me tourne vers elle assez brutalement et rapidement, où celle-ci freine sur ses pieds juste à temps pour me faire face. « Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise, Brooke. Je pensais que ça te plairait de partager cette nouvelle vie avec nous, te confier un peu. » Dit-elle, en me regardant droit dans les yeux, elle a ce petit sourire qui pourrait me charmer, mais qui ne marche plus désormais. Je prend une grande inspiration, tout ce que je fais, c’est de sortir cette fameuse petite boite de la poche de mon manteau pour plaquer cet objet contre elle assez méchamment. « Si je devais me confier, ça ne serait certainement pas avec toi. Tu peux te voiler la face, tu peux dire que nous sommes meilleures amies au monde entier, tu peux te convaincre, même partir au Canada pour oublier ce que nous étions. » Dis-je sérieusement, d’une voix assez dure, j’en avais plus qu’assez, Sherlyn attrape cette petite boite que je tiens contre elle. « Pas moi. Je ne peux pas oublier ce que nous étions autrefois, parce que nous étions tellement plus que ça. Cependant, je te souhaite un joyeux Noël Sherlyn, profite bien de ta famille. » Lâchais-je avant de tourner mes talons, et je réalisais une chose, je partais comme une malpolie. Je me retournais, avec un grand sourire et un geste d’au revoir. « Au revoir Mme Dolcini, vous saluerez votre mari de ma part. » Dis-je, tandis qu’elle fait le même geste que moi, puis je jette un regard à Sherlyn avant d’atteindre la porte d’entrée, et de me retourner doucement. « Ce cadeau signifie tout ce que tu étais pour moi. » Dis-je avant d’ouvrir, et de partir. Je devais avancer dans ma vie, et tant qu’elle est là, je ne pourrais pas le faire. Je rentrais chez moi, et je contactais Jason pour se prévoir une soirée.

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