Ma vie avait été chamboulée en quelques semaines. J’avais vécu tellement de chose en quelques semaines que sur toute ma vie entière. Je ne sais pas trop comment je dois gérer la situation en vérité, je pense que pour le moment je suis un peu dans le déni et que tout va me revenir comme une claque dans la figure, mais je suis prête à affronter et surtout je suis prête à me relever. Après tout, c’est ce qui fait cette force, à l’intérieur de nous. Les coups bas, les déceptions peuvent faire de nous des personnes plus fortes et indépendantes. Je comptais bien profiter de tout ça, de faire de mes faiblesses des nouvelles forces pour affronter les années à venir. Même si je dois avouer que j’ai pensé quelques secondes disparaître, une nouvelle fois. Mais il est clair qu’il m’est juste impossible de laisser mon fils de nouveau. Il a besoin de sa mère, c’est un fait certain. Rien ne va être facile à partir de maintenant, je n’ai pas vu Elisha depuis, du moins je n’ai pas donné de mes nouvelles et je ne compte pas le faire, du moins pas de suite. Pour ce qui est de James, je vais devoir prendre sur moi pour ne pas craquer et ne pas m’effondrer lorsque je suis devant lui, bien que ce n’est pas l’envie qui me manque. Je suis complétement blessée et surtout détruite par cette situation, je perds une nouvelle fois cet homme que j’ai toujours considéré comme celui de ma vie. Il faut que nos rapports soient bon, surtout pour notre fils. Je ne veux pas qu’il ait deux parents qui se déchirent sans cesse, ce n’est pas sain pour un enfant en bas âge, même, un enfant tout court.
Maintenant que je ne suis plus enceinte – une nouvelle situation que j’avais dû surmonter il y a peu de temps – j’avais réussi à demander au patron qu’il augmente mon temps sur scène. Il avait accepté, de deux heures seulement mais ça m’arrangeait. Puisque j’ai pris la décision de partir de l’appartement de James, il faut que je mettre le plus d’argent de côté pour offrir à mon fils un logement correct et surtout assez d’argent pour que nous puissions vivre correctement.
Le patron m’a demandé d’être présente en après-midi pour répéter pour pouvoir être au top le soir venu. Surtout qu’il m’avait proposé une chanson que je n’avais jamais interprété et il m’avait bien fait comprendre que je n’avais pas intérêt à me louper. Il me dit qu’il doit s’absenter et me demande de bien fermer à clé la porte derrière moi lorsque j’aurai fini. J’acquiesce et le regarde quitter la grande salle. Les cheveux attachés en un chignon détaché, j’avais un peu une tête de déterrée que j’avais essayé – en vain – d’arranger. Habillée d’un t-shirt assez amples et d’un jeans, j’avais opté pour mes converses. Bref, je n’étais pas sur mon trente et un du tout. Je reste quelques secondes à regarder autour de moi, la salle vide et d’apprécier le silence qui y règne. Je souffle un bon coup avant de monter sur la scène et de prendre place au piano. Je sais que ce n’est pas évident de jouer de l’instrument et de chanter en même temps, et encore moins quand on ne connait pas la chanson. En gros, je suis partie pour toute l’après-midi.
Je m’autorise quelques pauses de temps en temps, attrapant ma bouteille d’eau au passage pour y boire quelques gorgées. Silence radio, l’impression que mon crâne va exploser … «  Il y a quelqu’un ? » J’entends la porte en verre se refermer. La peur me prend un peu au tripe, le patron ne m’a pas prévenu que quelqu’un devait passer. De plus, je ne reconnais pas la voix. L’inconnu rentre dans la salle, j’ai un peu dû mal à distinguer son visage. Plus il avance et plus mon visage se décompose petit à petit. Je repose ma bouteille d’eau sur le comptoir. Est-ce que je me trouve bien devant la personne que je pense ? Bien sûr que c’est lui, je pourrais le reconnaître même dans une foule. Mon cœur s’accélère dans ma poitrine, je le sens. Ma bouche devient sèche, mon ventre de tort. Exactement les mêmes symptômes qu’il y a quelques mois, lorsque je l’ai rencontré. «  Jo…shua ? » Soufflais-je pour être sûre que c’était bien lui. «  Qu'est ce que tu fais ici ? » Demandais-je un peu plus froidement, reprenant mes esprits. automatiquement ma main passe sur mon crâne, ramenant mes cheveux vers l'arrière, juste pour dire d'être un minimum présentable. «  Le patron n'est pas là, si c'est lui que tu cherches » Je lui parlais comme si je l'avais vu hier, comme si on s'est quitté la veille.

Bah je te cherchais … Et il semblerait que je t’ai trouvé ! Je sais ce qu’il cherche à faire, à me déstabiliser. L’émotion, la surprise passe pendant quelques secondes sur mon visage qui redevient neutre par la suite, je ne veux pas lui montrer que ça m’atteint. Je suis dans l’optique qu’il se passe tellement de chose dans ma vie en ce moment et apparemment ce n’est pas prêt d’être fini. Joshua venait s’y ajouter. Car maintenant que nous nous retrouvons l’un en face de l’autre en ce moment, à Miami, après plusieurs mois, j’étais certaine que je n’allais pas pouvoir l’effacer de mes pensées. Joshua a toujours – et a toujours d’ailleurs – le pouvoir de me faire sentir si petite, on peut même dire que je me sens intimidée en sa présence. Bien que tu ne m'aies pas facilité la tâche. Je l’avais rencontré à New-York, pendant mon petit passage a vide. Et j’étais plus que troublée en sa présence et ce dès que ses yeux se sont posés sur moi. Je me sentais complétement perdue à ce moment-là et la présence de Joshua n’arrangeait pas les choses. James ne quittait pas mes pensées et je me sentais pourtant prête à craquer face à le beau brun, je devais absolument me remettre en question et savoir ce que je voulais dans la vie. Il était évident pour moi que ma place se trouvait auprès de mon fils et de l’homme que je considérais être celui de ma vie. J’avais donc disparu, du jour au lendemain, ne laissant aucune nouvelle. Je ne voyais pas l’intérêt de faire part de mon projet à Joshua, après tout on ne se connaissait pas plus que ça même si il était évident que l’attirance était bien présente. Une fois dans le car, New-York derrière moi, je me suis efforcée petit à petit à l’effacer de ma mémoire.
Maintenant qu’il est devant moi, est ce que le destin fait bien les choses ? Est-ce que c’est ce que la vie à prévu pour moi ? Tomber sur Joshua alors que ma vie est dans un tournant fatidique ? Ma rupture avec James m’a conforté dans l’idée que finalement, nous ne sommes peut-être pas fait pour être ensemble. Il faut dire que tu m'as pas trop donné de nouvelle depuis la dernière fois qu'on s'est vu. Qu’est-ce que je pouvais bien lui dire ? Que je m’excusais ? A quoi ça allait servir. Je regarde le sol quelque instant, cherchant de quoi lui répondre. Finalement je prends mon courage à deux mains et plante mes yeux dans les siens. «  Je suis désolée, je me devais de faire le point dans ma vie … Je devais mettre certaines choses aux clairs. Et puis, pourquoi me retrouver ? (...) Je ne savais pas que tu allais venir à Miami. Tu l'avais prévu ? » Et voilà qui était fait après tout, on a laissé une dernière chance à notre histoire, à notre amour et rien ne s’est passé comme prévu. Je ne pense pas que je sois prête à recommencer. Et je pense que je ne le veux pas. « Tu ne m’as pas dit ce que tu es venu faire ici … » Dis-je finalement. Je n’ose pas vraiment le regarder dans les yeux plus que deux secondes, à peine je le fais que je me sens complètement chavirer. Malgré plusieurs mois, il me fait toujours le même effet. Je me sens pourtant coupable de ressentir tout ça face à un autre homme.

Joshua avait été un certain déclic chez moi. Alors que j'étais prête à céder à la tentation, prête à me jeter dans ses bras comme une adolescente, je me suis dis que je ne pouvais pas. Ma pensée s'est directement dirigée vers James et mon fils et la culpabilité m'avait envahie. Je prenais cette attirance comme une trahison envers l'homme que j'aimais. Ma fuite avait été inévitable, du jour au lendemain j'avais disparu de la circulation dans donner signe de vie. Reprenant ma vie là où elle s'était arrêtée, comme si de rien n'était. Bien que souvent je me demande ce qu'elle aurait pu devenir si j'étais restée à NewYork auprès du beau brun. Est ce que j'aurais été une simple aventure d'un soir? D'une semaine ou encore de mois ? Impossible de le dire. James à toujours été le seul dans ma vie, mon premier amour, ma première fois, le père de mon fils et surtout le seul que j'ai toujours aimé. Je n'arrivais pas à l'idée d'être attirée par quelqu'un d'autre que lui. Et pourtant, lorsque je me trouve en présence de Joshua je ressens cette envie irrésistible de me blottir dans ses bras et de m'enivrer de son parfum. Je sais pas. Peut être parce que j'avais l'impression que tu en valais la peine. « Avais ? Ce n'est plus le cas ? » demandais je avec un petit sourire aux lèvres. Je ne sais pas ce que je cherche à lui faire dire. Peut-être juste cette peur de l'avoir déçu, voir meme de ne plus l'intéresser. Car bizarrement, je n'ai pas envie que ça soit le cas. on m'a parlé d'un jeune prodige dont il fallait que je parle dans un article. Je suppose que Rob voulait parler de toi. «moi ? » dis je dans un léger rire. « Je ne pense pas. En tout cas si c'est le cas il ne m'en a pas parlé. En plus j'ai fini mon après midi, j'allais justement rentrer chez moi avant que tu débarques... » je me suis toujours sous estimé et ce n'était pas nouveau. J'étais contente d'avoir fini les répétitions même si je ne suis pas au top mais j'ai l'impression que ma tête va exploser. Mais bizarrement je n'avais plus envie de rentrer Je prends place sur un tabouret alors que Joshua est légèrement appuyé sur le comptoir. Comment tu vas ? Comment je vais... Mal. Clairement. Mais je me voyais mal déballer ma vie comme ça, ouvertement. En guise de réponse je hausse les épaules. « Ça va. On fait aller. La routine » Dis-je évasive. « Et toi de ton côté ? Tu as trouvé du travail ici je suppose. Puisque tu es la... » Je me redresse pour faire le tour du comptoir et e servir un jus. « Je t'offre quelque chose ? »

Plus je le regarde et plus je me dis qu’il me fait toujours ce même effet. J’ai l’impression d’être projetée quelques mois en avant, rien n’a changé et j’ai toujours les mêmes sensations, les mêmes émotions lorsqu’il se trouve devant moi. Je l’ai fui à l’époque car j’étais complètement perdue dans ma tête, j’avais fait ce break dans ma couple, dans ma vie, dans ma famille, pour me retrouver et faire le point avec moi-même. Et c’est quand j’ai ressenti cette attirance que le déclic s’est fait, ma place était auprès de James. A l’heure actuelle, plus rien ne me retient. Je n’ai plus cette barrière que j’avais il y a quelques mois et je me dis que peut-être, s’il tente encore une approche, je pourrais doucement me laisser glisser dans ses bras. Après tout, je dois me rendre à l’évidence que ma vie n’est plus la même et ne sera certainement plus comme avant. Je dois me faire une raison, prendre sur moi, avancer et voir d’autres horizons. Même si je dois avouer que la peur m’envahit, débuter une nouvelle relation alors qu’on en a connu qu’une dans sa vie, partir à la découverte d’autres choses, changer ses habitudes pour en créer des nouvelles … Tout ça me perturbe énormément. Et malgré le fait que James n’a pas eu un comportement vraiment adéquat – mais vraiment pas – la dernière fois en me quittant devant tout le monde – avec ce sentiment d’humiliation ultime – il reste toujours mon premier amour et mes sentiments pour lui ne vont pas s’évaporer du jour au lendemain. Nous avons vécu tellement de chose qu’il est évident qu’il restera à jamais graver dans mon coeur et dans mon esprit. Et pourtant, maintenant que je suis face à Joshua je n’ai plus envie d’y penser, j’ai juste envie de me laisser vivre. Et ce n’est pas une mauvaise chose.
La question c'est est ce que j'ai raison de m'acharner? Bonne question. Joker. La mienne est, est ce que j’en vaux vraiment la peine ? Depuis la rupture avec James j’ai perdu une confiance énorme en moi. J’ai vraiment eu l’impression de ne plus rien présenter à ses yeux et j’ai été extrêmement blessée dans l’estime que j’ai de moi-même. Il faut juste que je trouve l’homme, celui qui me traitera comme une pierre précieuse, un objet fragile et qui fera de moi une princesse, la femme la plus heureuse. Je pense que j’ai beaucoup souffert ces temps-ci et j’ai le droit au bonheur. La roue tourne. « Ca dépend si je te plais réellement ou non. » Répondis-je du tac au tac. Soutenant son regard quelques secondes, pour une fois sans baisser le mien. Finalement la gêne prend place et je détourne les yeux, son sourire charmeur me faisant perdre littéralement la tête.
J'ai eu une mutation. C'est un retour aux sources pour moi, je suis natif d'ici. « Un vrai Miamians donc. Tu vas t’installer définitivement ici je suppose … ? » J’avais dans l’espoir qu’il me confirme mes pensées, a vrai dire je n’avais plus envie de le quitter ou encore de le perdre de vue. Et j’avais surtout pas envie de m’attacher à un homme nomade. Finalement je prends place derrière le comptoir me servant un jus, Rob m’a toujours autorisé à me servir à boire, sans exagération bien sûr. Pourquoi pas. Un verre d'eau fera l'affaire. « Bien. » J’attrape un verre et le remplit d’eau avant de le déposer devant lui. J’attrape le mien que je porte à mes lèvres pour boire une gorgée. « Tu n’as pas eu trop de difficulté à trouver un appartement ? Tu es dans le centre ou … ? » Peut-être voulais-je savoir où j’avais le plus de chance de le croiser. Et peut-être aussi savoir si il est célibataire … Depuis la rupture avec James, j’avais pris mes affaires et je loge au motel en attendant de trouver un appartement, je dois dire que l’envie d’avoir mon chez moi commençait à se faire sentir. J’en avais marre de rentrer à chaque fois dans cette chambre miteuse, impersonnel. De plus, je ne pouvais pas prendre Logan pour une nuit et sa présence me manque énormément. J’avais dit à James que j’allais venir chercher le reste de mes affaires une fois que j’aurais trouvé de quoi me poser. J’appréhendais un peu ce moment, de me retrouver de nouveau face à lui. Et j’avais dans l’espoir qu’il ne soit pas dans l’appartement à ce moment-là. Je dois dire que je n’ai pas envie de le voir pour le moment, mon cœur est trop brisé pour dire que je ne m’effondre pas en sa présence. Mes yeux se posent sur Joshua, j’essaye de rester la plus neutre possible, qu’une émotion ne passe sur mon visage et que mon trouble reste invisible.

La question ne se pose pas vraiment on dirait... La question c'est de savoir si moi je te plais. Et boum. Moi qui pensais le déstabiliser en quelques secondes la situation se retourne contre moi. Il prend le pouvoir. Le trouble apparait dans mon regard quelques instants avant de disparaître. Evidement qu’il me plait et je pense même que ça se voit, comme le nez au milieu de la figure même. Et les moments passé avec lui à New-York en était bien une preuve. Surtout les derniers instants que l’on a failli sceller d’un baiser. Je ne suis pas une femme à homme, loin de là. Avant James je n’avais connu aucun garçon, je pouvais même passer pour quelqu’un de prude de temps à autre. Alors que toutes mes amies me racontaient leurs rendez-vous amoureux ou encore leurs ébats, je me sentais complètement à part et petit à petit je me détachais et m’investissais à fond dans mes études. On peut dire qu’étant adolescente, l’amour ne m’a jamais réellement intéressé Alors quand j’ai rencontré James et que je ressentis cette chose que je ne connaissais pas, ça a été juste un pur bonheur Je n’ai toujours vu que par lui et j’étais dans mon monde tout rose, mon monde de princesse. J’avais en tête que j’allais faire ma vie avec lui, me marier, avec des enfants, un chien même peut-être. Que nous allions mourir ensemble main dans la main et … En gros j’avais une conception de l’amour un peu trop idéale. Une conception de l’amour qui n’existe pas. Alors à New-York quand j’ai remarqué que je pouvais avoir une attirance envers un autre homme, je n’en revenais. Les fondations de l’amour que je portais pour James se sont complètement effondrées. Une grande remise en question, savoir où maintenant se trouvait ma place. Maintenant j’en viens en fait que si j’avais su comment allait tourner notre histoire, j’aurais peut-être prit des décisions différentes à l’époque. Malheureusement on ne peut pas revenir en arrière et je vais devoir vivre – et assumer – mes choix. Cependant, il n’est jamais temps pour prendre les devants et de faire de notre vie ce qu’on a toujours voulu. « Si tu ne me plaisais pas, on aurait pas vécu tout ça. Et puis, je ne pense pas que j’aurais pris la peine de te regarder. » Dis-je timidement en n’osant pas affronter son regard. C’est vrai que je ne pense pas que je lui aurais donné de l’importance à ce moment-là, surtout que j’étais en couple et qu’il était juste impossible pour moi – dans ma tête – de passer du temps avec un autre homme.
Je lui demande alors s’il compte s’installer ici. J’avais peut-être dans l’espoir que cette fois-ci, nous n’allions plus nous quitter. C’est tellement … Déstabilisant ce que je peux ressentir face à lui, c’est même indescriptible. Tout un mélange, un cocktail explosif. Dans un sens j’ai envie de me laisser aller, m’abandonner dans ses bras. Car il est clair que je suis en manque d’affection et que j’ai besoin d’un soutien permanent en ce moment. Et dans l’autre, j’ai envie de prendre mes distances surtout pour me protéger. Je ne le connais pas plus que ça finalement, et qui me dit qu’il ne veut pas juste m’avoir dans son lit pour finalement mettre fin à notre relation et surtout à mes illusions. Car même si je suis en peine de cœur, j’ai toujours dans l’espoir que l’amour, le vrai, existe toujours quelque part. Je ne sais pas encore … Je cherche les raisons qui me pousseraient à rester définitivement ici. « Elles sont peut-être sous tes yeux. » Dis-je en haussant les épaules.
Finalement je lui demande s’il a trouvé un appartement. Une façon détournée de savoir s’il est en couple ou non. Avec toujours cet espoir qu’il soit libre et que je n’ai pas de regret. Non, j'habite chez une amie... Ma meilleure amie pour être plus précis. Sa meilleure amie donc, j’en viens vite à la conclusion qu’il n’a personne dans sa vie. Je pense qu’il me l’aurait glissé discrètement si c’était le cas. « Hmm … Bien. Heureusement que l’on a ses amis dans ces moments. » Dis-je avec un léger sourire en pensant à ma situation, je me retrouve incroyablement seule depuis quelques jours. « En tout cas ça me fait plaisir de te voir, j’espère que l’on pourra se croiser très prochainement. » Dis-je avec un sourire en coin alors que je pose mon verre vide sur le comptoir. J’étais clairement entrain de lui faire comprendre que j’aimerai passer du temps avec lui et peut-être même reprendre où l’on s’est arrêté il y a quelques mois, pourquoi pas.