j'avais passer un super week-end. il était assez tard, wayne me déposait devant l'appart, je l'embrassait pour lui dire au revoir, puis, sourire aux lèvres je descendait de sa voiture pour me diriger vers la porte d'entrée. je fouillais dans mon sac quelques secondes pour retrouver mon trousseau de clés, puis finalement je l'insérait dans la serrure et poussait la porte d'entrée. c'est à ce moment que mon petit-ami démarrais, je lui fit un signe de la main avant de me réfugier chez moi. j'aimais pas spécialement traîner dehors le soir, mauvais souvenirs. je fermais la porte à clés derrière moi, évidemment. puis j'allumais les lumières au fur et à mesure que j'avançait dans l'appart. « bébé, j'suis rentrée ! » m'exclamais-je tandis que je retirais mes chaussures et jetais mon sac à dos dans un coin. le salon étant la première pièce dans laquelle on tombe entrant, je constatais que selena ne s'y trouvais pas. elle était sûrement déjà au lit, je tentais donc de ne pas faire de bruit tout en me dirigeant à la cuisine. j'avais faaaim, godness j'avais toujours faim en ce moment. les hormones, probablement. bref, je décidais de me faire des pâtes. ouais, au milieu de la nuit mais osef. je fouillais dans les placards, mis de l'eau chauffer, puis en attendant je me dis que je ferait une recette que selenita adorait en temps normal. j'étais certaine qu'elle me crirais dessus le lendemain si je mangeais sans la réveiller, alors, le sourire aux lèvres je m'avançait jusque sa chambre. là, je frappais évidemment avant d'ouvrir. mon sourire disparue doucement, son lit n'était même pas défait. où est-ce qu'elle pouvait bien être à une heure pareille ?! je marchais jusque l'entrée afin de retrouver mon téléphone dans mon sac et tentais de l'appeler, en vaint. je tombais sur le répondeur à chaque fois. je soupirais. c'est le minuteur de la cuisine qui me ramenait à la réalité. je courais m'occuper du feu, puis en attendant son retour je terminais mon repas.

tout était préparer, en fait, la table était mise et la bouffe était prête. seulement je n'arrivais à rien avaler. j'avais faim, mais j'avais une boule coincée dans la gorge. j'avais réussi à joindre un de ses copines, qui m'avait dit l'avoir croiser en boite. seule. à boire. ça me stressais de la savoir seule dehors surtout en week end. j'arrivais pas à manger, je savais que je ne pourrais pas dormir. il fallait avant que je m'assure qu'elle aille bien. j'avais tendance à la surprotéger, simplement parce que selena était quelqu'un que je considérait fragile, ma petite poupée courrait bien trop de danger sans que je ne puisse lui venir en aide. je sais, je suis pas plus grande qu'elle, mais le fait est que selena c'était comme une jolie peluche.. elle était trop gentille avec certaines personnes parfois, et puis elle pouvait très bien se faire aggresser. y avait des dingues dans cette ville, j'étais bien placée pour le savoir. puis, la porte d'entrée. je sursautais légèrement, puis me levait d'un bond pour aller voir. je l'avais réouvert pour qu'elle ne galère pas en entrant, vu qu'on m'avait dit qu'elle avait abuser de l'alcool. quand j'arrivais face à elle, au beau milieu du salon, je la trouvais dans un sale état.. elle était vraiment très saoule. je pouvais le sentir d'ici, d'ailleurs. et puis elle tenais à peine debout. je soupirais pour commencer en la regardant.

« namour.. » lâchais-je finalement. elle baissait la tête, certainement honteuse de son état. mais j'avais fait pire, alors je ne la jugeais pas. j'avais juste envie de comprendre pourquoi elle avait fait ça, partir boire, seule. je m'approchais d'elle, je glissait ma main dans la sienne et l'aidait à avancer jusqu'au sofa. là, je ne lui laissait pas vraiment le choix et la fit s'asseoir. godness, elle sentais l'alcool et la cigarette. je plaçait ma main sur son front. « je te jure, t'a pas intérêt d'avoir pris autre chose que de la vodka et de la nicotine. » j'avais arrêter les drogues pour une raison, ça rendait dépendant. c'était la dernière chose que je voulait pour elle. je l'aidait à retirer sa veste, puis ses chaussures, et plaçait un coussin sur sa nuque. « je reviens, bouge pas ! » ordonnais-je. je me rendais à la salle de bain rapidement et mouillait une serviette, puis à la cuisine pour lui servir du café noir. c'est dégeu, mais y a rien de tel pour décuver.

j'avais eu peur pour elle, très peur. il pouvait arriver n'importe quoi à une fille seule et ivre dans les rues de miami, la ville n'était pas aussi chaleureuse le soleil coucher, surtout dans les quartier des bars et boites de nuit. bref, j'étais heureuse d'entendre la porte d'entrée malgré l'heure tardive. je l'avait aider à s'installer sur le sofa et était rapidement parti lui chercher de quoi prendre soin d'elle. elle était imbiber d'alcool, c'était horrible. quand je pense que je finissait comme ça tout les jours par un moment ... ses souvenirs me donnaient des frissons. je revenait à ses côtés avec une serviette mouillée, que je passait sur son visage pour la raffraîchir. il lui faudrait certainement une douche plus tard, elle ne pouvait pas aller dormir dans cet état. je ne pouvait pas la laisser. j'avais déposer la tasse de café tiède sur la table basse, je détestais le café moi aussi. tout comme elle, mais j'en avais toujours un peu pour les moments comme celui-ci. « Han non pitié Nessa pas du café. On n'a pas genre du chocolat noir? Il parait que ça marche aussi » je sourit légèrement en la regardant me supplier. « et bien on en avait, mais visiblement quelqu'un à tout engloutis. » lui répondis-je. je rapprochais la tasse de son visage. « aller, juste un peu. » je portais la tasse à ses lèvres et elle finit par en boire quelques gorgées avec une grimace qui me fit doucement pouffer de rire. je reposait l'objet sur la table basse, puis je replaçait quelques unes de ses mèches rebelles en arrière, admirant son visage. un véritable visage enfantin, on aurait dit une petite fille, une petite poupée.. si fragile. innocente.  je caressait son visage du bout des doigts, je savais à quel point elle aimais les caresses. je ne comprenais toujours pas ce qui avait pu la pousser à aller se saouler la gueule, seule. la dernière cuite que nous avions pris avait été ensemble, je ne comptais pas renouveler l'expérience de si tôt. je voulais changer, boire ne m'intéressait plus vraiment. et selena aussi habituellement. elle n'était pas ce genre là, elle était beaucoup mieux que ça. elle n'avait pas besoin d'alcool et autres substances. mais quelque chose avait bien du la pousser à agir de la sorte. « qu'est-ce qui t'a pris, selena ? » la questionnais-je. et puis je me mise à réfléchir à tout les risques qu'elle avait bien pu prendre, tout ce qui aurait pu lui arriver. je la trouvais stupide sur le coup d'avoir fait une chose pareille ! l'inquiétude c'était transformée en colère. je fronçais les sourcis. « t'es devenue dingue ? franchement, qu'est-ce qui t'es passer par la tête ? tu sait pas toutes les conneries qu'il aurait pu t'arriver !   » m'exclamais-je. « et jamais tu répond à ton téléphone ?! j'me suis inquiétée pour toi ! t'étais où ?! » je lui en voulait un peu. j'étais partie le temps d'un week end et voilà qu'elle partait en vrille. le pire pour était certainement que ce n'était pas son genre ! selena n'était pas du genre à aller se saouler pour oublier quoique ce soit ! elle me disait elle même que l'alcool ne faisait rien oublier, alors pourquoi ? je ne la comprennais pas alors que depuis notre rencontre je l'avait comprise parcoeur. on était devenues meilleures amies si rapidement, colocataires, on partageais tout. absolument tout. pourquoi ne m'avait elle pas appeller si quelque chose n'allait pas ?

« ... je vois pas de quoi tu parles. C'est sûrement ton chien. » je tentais alors de garder un air sérieux et ne pas sourire face à sa petite tête de coupable et au fait que roi reese aurait sauter sur elle s'il l'avait entendu lui mettre ça sur le dos. il avait son p'tit caractère mon chien. j'avais fait un aller-retour à la cuisine et à la salle de bain afin de me procurer de quoi m'occuper d'elle. j'avais été inquiète, j'avais eu peur. du coup, ces deux émotions mélangés me mirent en colère. je ne comprenais pas pourquoi elle avait fait un truc pareil, pris un risque pour rien de la sorte. sortir toute seule, c'était incoscient. surtout maintenant que le groupe commençait doucement à se faire connaître, elle le savait et habituellement elle était prudente. beaucoup plus réfléchie que moi.. alors pourquoi ? « Ca va Nessa, j'ai rien » me fit-elle remarquer, mais j'ignorais totalement cette remarque. bien sûr qu'elle avait quelque chose ! on sort pas se mettre dans des états pareils sans raison, je le savais parfaitement ! j'allais lui faire cracher le morceau, qu'elle le veuille ou non. « Je l'ai pas entendu sonner, tu sais très bien que si c'était le cas je t'aurais répondu! Et de toute manière si tu étais restée chez Wayne tu n'aurais rien su du tout alors ça va Nessa. T'as pas le droit de pas me donner de signe de vie pendant des jours et de m'engueuler parce que je rentre tard et un peu ivre sans te prévenir » avait-elle finit par lâcher. j'étais restée sur le cul, en fait. bouche ouverte, littéralement. elle m'avait fait fermer mon clapet, parce que je venait de comprendre le pourquoi du comment. ça sonnait comme de la jalousie .. une pointe de jalousie. ça sonnait comme si elle avait été blessée que je passe le week end chez wayne, mais je ne le pensait pas. elle et moi étions amies. quand bien même wayne aimait me charier sur ce sujet, il pensait qu'elle avait un petit faible pour moi et je le stoppais à chaque fois. je n'étais pas le genre de fille à se croire assez bien pour attirer l'attention de tout le monde, et selena était ma meilleure amie. elle c'était redresser sur ses coudes et me regardais fixement, je la regardais à mon tour quelques secondes, avant de prendre de nouveau la parole : « bien sûr que si j'ai le droit. » lui fis-je remarquer. je reposait un main sur ses cheveux que je caressait doucement. si c'était vraiment ça la raison, alors je me sentais coupable. je n'aurais peut être pas du partir tout le week end.. je ne voulais pas qu'elle boive, à cause de moi. je plongeais mon regard dans le sien, penchant légèrement la tête sur le côté. elle était jolie comme ça, et ça me fit légèrement sourire. « c'est pour ça que tu es sortie te saouler jusque cette heure ? parce que je suis pas rentrée ..? » demandais-je alors. « j'ai le droit parce que je suis ta meilleure amie, ta coloc et ta collégue, ok ? et que je tiens à toi. » je passait de nouveau la serviette froide sur son front brûlant, avec sa chance elle c'était chopper un rhume ! il était hors de question que j'aille au lit avant de m'assurer qu'elle dormais paisiblement. « tu a de la chance que ce soit moi qui t'ai retrouver et pas ace. et bois plus jamais comme ça.. » lui demandais-je avant de déposer un baiser sur son front. c'était tout elle, ça. elle me mettais en colère pour la première fois, mais un regard à sa jolie petite face et je fondait. elle était tellement adorable, comment être fâchée contre elle ? on avait constamment envie de prendre soin d'elle, elle me semblait si fragile, ma poupée.

« Qu'est-ce que ça change? » et cette simple réponse de sa part, et la façon dont elle avait dit ça, me procurait un petit pincement au coeur. petit à petit, et malgré moi, je me mettait à penser que peut être, ce que wayne pouvait soupçonner.. peut être qu'elle tenait à moi, plus que comme une simple amie. selena et moi avions une relation fusionnelle depuis notre première rencontre. nous étions devenues les meilleures amies du monde en très peu de temps. je n'imaginais désormais plus ma vie sans elle. on faisait pratiquement tout ensemble, pour commencer on bossait ensemble. nos journées on les passait à deux, et puis nous vivions également ensemble et pour dire vrai quand je ne dormais pas avec mon petit ami à son appartement, je dormais dans le même lit qu'elle. j'avais horreur de dormir seule, et selena était devenue comme l'autre moitié de moi. ma petite princesse, mon doudou. je pense qu'au fond, il y avait des signes majeurs m'indiquant que pour elle, cette amitié était à un stade différent, mais je n'avais pas envie de l'accepter.. l'accepter en revenait à tout arrêter. parce que la dernière chose que je voulait faire était de la blessé, de blessé ses sentiments. j'avais très peur que ces émotions à mon sujet allaient finir par nous séparer.. j'étais appeurée à cette idée, puisque comme je l'ai dis, je n'imaginais plus ma vie sans elle désormais. toutes ses petites jalousies envers wayne s'expliquaient également si elle avait réellement des sentiments pour moi .. mais tant qu'elle ne m'en parlerait pas, je n'aurait pas la prétention de le croire véritablement. je lui confiais alors que j'avais tout les droits de m'inquiéter à son sujet parce que je tenait à elle, visiblement c'était réciproque, chose que je savais fort heureusement. je lui avouais aussi qu'elle était chanceuse que je l'ai trouver dans cet état et pas notre agent. ace était un garçon obnibulé par sa carrière et un véritable fou du contrôle. il nous considéraient toutes un peu comme des poupées fragiles qu'il fallait protéger de toute mauvaise publicité. à ses yeux, sortir d'un club ivre et seule, se résumait à de la mauvaise pub. s'il apprenait ça, selena se verrait passer un savon sans aucun doute. ace pouvait être assez autoritaire, je crois qu'il ne faisait pas spécialement la différence entre agent de carrière et privé, il avait tendance à se mêler de nos vies personnelles également. par exemple, quand il a su que je n'étais pas célibataire, il ne l'a pas vu d'un très bon oeil, pensant que des filles "libres" vendraient mieux. « Je lui aurais proposé un verre et on aurait dansé tous les deux jusqu'au bout de la nuit » je laissait échapper quelques éclats de rire à cette idée. ace, entrain de danser.. c'était assez drôle à imaginer. « Après il m'aurait ramené à la maison. Et tu aurais sans doute jamais su ce que j'aurais fait ce soir » son expression changeais, alors la mienne également. je la regardais avec insistance, ne cessant de caresser son front avec la serviette fraîche. « Tu m'oublies quand t'es avec Wayne. » nouveau pincement au coeur. je me pinçais les lèvres. puis je détachais mon regard du sien assez rapidement. « c'est faux. » affirmais-je. même si c'était vrai, c'était loin d'être volontaire. je me levais, rangeant un peu le bazzar sur la table basse. « je.. » repris-je, je soupirais. « je ne t'oublies pas, selena. » affirmais-je alors. je me retournais pour lui faire de nouveau face, une expression assez triste au visage. donc elle c'était saouler par ma faute, et visiblement je la faisait souffrir.. sans le vouloir certes, mais toujours. « tu sais pourtant que je t'aime beaucoup, tu es ma petite princesse .. » lui confiais-je en la regardant.

« C'est la vérité et tu le sais parfaitement » j'avais envie de la contredire, lui dire qu'elle avait tord et que je ne faisait pas ça. mais la vérité est qu'il était fort probable que le fasse, sans même m'en rendre compte. j'étais tout à fait consciente du fait que mon amour pour wayne, était surdimensionné. je l'aimais tellement qu'en son absence je ne parlais presque que de lui et quand il était là, il n'y avait rien d'autre de plus important à mes yeux que son attention. j'étais complètement et constament dans l'attente d'un geste, d'un mot de sa part. il captais absolument toute mon attention dés la minute où il se trouvait près de moi, aussi bien que plus rien autour ne me semblait important. j'savais pas trop pourquoi, j'avais jamais été aussi croc d'un garçon de toute ma vie. j'aimais pas toujours ça, ça me rendais faible et dépendante, j'avais tenter de lutter plusieurs fois, mais je n'y arrivais tout simplement pas. wayne everden était devenu un besoin constant, sans lui, je n'avais aucune idée de que je pourrais bien faire de ma vie. bien sûr, je gardais tout cela sous silence, je ne voulais pas lui faire d'avantages de mal. je m'interrogeais maintenant, est-ce que toutes ses fois où je m'étais confiée à lui sur ma relation avec mon petit-ami avaient été difficiles à entendre de sa part ? souffrait-elle de mes confidences ? mille et une questions se bousculaient dans ma tête.

elle se levait d'un bond, si brusquement que je me stopait net de surprise. elle se mise à faire les cents pas, j'étais pas sûre que tourner en rond dans son état était une bonne chose, elle finirait par avoir la nausée, je sais de quoi je parle. et alors que je la regardais faire avec interrogations, elle ouvrit la bouche : « Tu m'aimes beaucoup oui, mais ça n'empêche pas que si j'avais disparu depuis trois jours t'en saurais rien du tout. Tout est bien, tout est toujours plus beau avec Wayne hein? » honnêtement ? je n'avais aucune idées de quoi répondre à ça. qu'est-ce que j'étais censée faire ? qu'est-ce que j'étais censée dire ? je me pinçait les lèvres, tête baisser sur la tasse de café que j'avais ramasser sur la table basse et qui perdait sa chaleur entre mes mains. elle était saoule, certes. mais tout le monde sait qu'une personne saoule est la plus honnête au monde. c'est dans ces moments là qu'on dit vraiment ce qu'on a sur le coeur, sans filtre. l'alcool fourni le courage nécessaire à certains avoeux. elle finit par se laisser tomber de nouveau sur le sofa, tête entre les mains. « Désolée, je ne voulais pas crier sur toi » m'avouait-elle alors. je mis quelques secondes, puis soupirais doucement. je déposais de nouveau la tasse sur la table basse et vient m'asseoir sur la table en question, face à elle. je posais alors mes mains sur les siennes et dégageais doucement son visage. « moi je suis désolée de t'avoir laisser seule comme ça. j'aurais du appeler, ou passer voir comment tu allait. je suis désolée. » et j'étais sincère, je la regardais dans ses petits yeux fatigués et vient replacer une mèche rebelle derrière son oreille. « tu sais, je sais parfaitement que j'ai tendance à .. me laisser submergée par le moment quand je suis avec lui. j'en oublis tout ce qu'il y a autour .. et c'est pas bien.   » j'étais faible, je le serais toujours. « mais je promet d'essayer de bosser là-dessus, ok ? » je lui fit un très léger sourire en coin, pour la rassurer. puis j'attrapais ses mains dans les miennes et me levait. « aller, je crois que tu a vraiment besoin de sommeil, princesse.   »